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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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27 avril 2014

Dialogues des siècles. Dialogues par des troisièmes et des sixièmes de Sainte-Elisabeth

 

DIALOGUES DES SIECLES

 

    AVEC LES AUTEURS DU SIECLE DU PERE D’ALZON

 

     Animation de vocabulaire et d’expression écrite par Mme Pillot, bibliothécaire et M. Dyrek, professeur de français. Ici avec les classes de 3e de Mme Demaison.

     Consigne : écriture d’un dialogue employant au moins 4 mots parmi les suivants en caractères gras, par exemple un dialogue à travers le temps entre une personne du 19e siècle et une autre du 21e.

 

Chat-en-jambes, nom masculin Embarras que l’on cause à quelqu’un. C’est ce que l’on appelle jeter à son adversaire un chat-en-jambes (Sainte-Beuve)

 Forfait, nom masculin Crime énorme commis avec audace. La liberté ne doit point être accusée des forfaits que l’on commet sous son nom. (Chateaubriand)

 Gaberie, nom féminin Plaisanterie, moquerie. Les enfants aiment les farces et les gaberies. Gabeur, nom masculin et adjectif. C’est un clerc joyeux, gabeur (H. de Balzac) « Vieux mot qu’il n’est pas mauvais de remettre en usage. » (Littré)

 Noctambuler, verbe Aller, se promener la nuit. Le ciel blêmit, les étoiles pâlissent ; Crispin toujours bavard, Gille à moitié endormi. (Daudet)

 Rasséréné, ée participe passé. Rendu serein. Le calme rayon du jour ne se mêle point à la tempête ; il attend que les cieux soient rassérénés. (Chateaubriand)

 Tintinnabuler, verbe. Produire un son de clochettes. Ornés de clochettes qui tintinnabulaient sans cesse. (Gautier.)

 

     (Source : Turlupinades et tricoteries Dictionnaire des mots obsolètes de la langue française LarousseA. Duchesne et T. Leguay)

      PS : On pourra également intégrer ces expressions nées ou recensées au 19e en lien avec la Nature : avoir un cœur d’artichaut, être fleur bleue, tomber dans les pommes, raconter des salades

 

     Vous allez trouver ici des textes de troisièmes (des dialogues entre auteurs et artistes) et des dialogues de sixièmes.

 

DIALOGUE ENTRE VICTOR HUGO ET ADELE

 

Un soir d'hiver, le douzième jour du mois de décembre, Victor Hugo et Adèle discutèrent.

 

_ «Vous les avez conviés ce soir ? Et pour le dîner en plus ? Vous voulez ma mort, ma parole ! Savez-vous quel chat-en-jambes vous me faites là ? interrogea-t-elle.

_ Mais ma chère...ne vous méprenez pas. Loin de moi l'idée d'une quelconque fourberie... Je vous vois bientôt m'accusant d'un forfait odieux. Je croyais vous faire plaisir en invitant nos amis…

_ C'est une gaberie ! Vous invitez 25 personnes à dîner ce soir, vous m'en informez deux heures avant leur arrivée et je dois tout préparer dans la précipitation !

_Je vais vous aider à dresser la table et je vais donner à la cuisinière ses instructions pour la préparation du repas. Et je vous promets, ma chère, que vous irons noctambuler sous la lune main dans la main, dès nos invités partis.

_ Dans ces conditions, mon ami, mettons-nous tout de suite à l’œuvre ! (Elle sort du buffet toutes sortes d'argenterie qui tintinnabulent gaiement.) »

 

Justine C. élève de 3e 2 

 

*

 

DIALOGUE ENTRE RIMBAUD ET VERLAINE.

 

    Une vague de chaleur m’envahit, me forçant à me réveiller. Lorsque j’ouvris les yeux, l’environnement qui m’entourait, m’était inconnu. Son décor me fit tout de suite penser à un château. Mes yeux durent s’adapter à la grande clarté qui y résidait. Devant l’étrangeté du lieu, la curiosité me prit. Je décidais de me lever afin de trouver une quelconque personne pouvant m’indiquer ou j’étais tombé. Soudain un bruit se fit entendre, comme un grincement de porte, provenant d’une pièce à l’Est de ma position. Je me mis donc en quête de débusquer l’origine de ce grincement.

    Après une longue marche dans les méandres des couloirs, je découvris un luxueux salon de thé. Au centre de la pièce, se tenait une table, ou résidait un plateau jonché de deux tasses à thé, d’une théière et d’une assiette de biscuits. Deux chaises attendaient. Je m’avançais dans la pièce, quand soudain je tombais nez à nez avec mon vieux compère… Paul Verlaine.

 

« - Mon ami, m’exclamais-je, que deviens-tu ?

  - Mon cher, je me porte à merveille, me répondit-il, en me serrant chaleureusement dans ses bras.

Nous nous assîmes autour de la table et commençâmes à déguster le thé. Celui-ci était très fruité, mais dégageait un fort parfum de fleurs.

Les gâteaux étaient au chocolat, délicatement nappés de cannelle. Le service était de porcelaine blanche, à fleurs roses et violettes.

     Pour briser le silence, mon ami commença à me parler des ragots qui suscitaient le plus grand intérêt des bourgeois.

- Dites moi mon ami, avez-vous entendu parler de cette affaire d’adultère, qui a fait scandale chez les peintres ? me demanda-t-il.

- Cela ne me dit rien, donnez moi plus d’informations, lui répondais-je.

- Cette histoire a fait le tour des cafés de France. Mais, il s’agit en fait d’une affaire des plus communes. Un homme connu aurait apparemment trompé sa femme. Me dit-il ?

- Qui serait « l’heureux élu » ? le questionnais-je en riant.

- Il s’agit de Gauguin. L’intéressé serait sorti à de multiples reprises la nuit. Mais afin de continuer sa relation, il aurait fait croire à tous qu’il noctambulait. Ainsi, il sortait chaque soir voir sa maîtresse, m’expliqua-t-il.

- C’est une gaberie à la portée de tout homme, que de mentir, dis-je, sans conviction.

- Mais il se trouve que la courtisane qu’il voyait, tomba enceinte. Elle alla donc le voir, mais tomba sur sa femme, sur le seuil de la porte. Continua-t-il.

- Cela a dut être un vrai chat-en-jambes pour Gauguin, qui a du s’expliquer.

- Oui, le meilleur c’est que la concubine et la cocue, oubliant leur rivalité, s’allièrent afin de traînant le goujat devant les tribunaux. Criant, à qui voulait l’entendre, qu’elles avaient été les victimes d’un horrible forfait. M’annonça-t-il.

- C’est une « goginerie » qu’elles n’oublieront pas de si tôt.

- Oui, il faut dire que la voix de la raison a dû tintinnabuler aux oreilles de Gauguin, car ce cœur d’artichaut a offert en dédommagement à nos deux fleurs bleues un joli petit butin. Celui-ci rasséréné qu’elles abandonnent les poursuites, partit pour la campagne, finit-il.

- J’imagine tout à fait les deux femmes en voyant l’argent, tombées dans les pommes. Pff…, soupirais-je.

- Bien sûr, il y a eu d’autres femmes qui ont dit qu’elles aussi avaient été trompées par Gauguin. Mais on a vite compris qu’elles racontaient des salades. Enfin…

Il se leva et me dit :

- Désolé mon ami, mais je dois partir. J’ai été ravi de vous revoir et d’avoir pu discuter en votre compagnie. J’espère vous revoir bientôt.

- Moi aussi, mon ami.

 

     Une lumière aveuglante envahit la pièce. Je fermais les yeux. Lorsque je les rouvris, j’étais dans mon appartement. Je compris alors que tout n’avait été qu’un rêve… Mais le parfum des fleurs embaumait toujours la pièce, et je sentis une joie immense monter du fond de mon être. Je sautais du lit et courais à ma table. Je pris ma plus belle plume et me mis à décrire mon rêve, et tout en faisant cela je pensais à Verlaine, et me demandais si lui aussi pensait à moi….

 

Aurore H.G. 3e2

*

    Un matin de Printemps, le poète et écrivain Chateaubriand se rend dans son café habituel pour se détendre et réfléchir à un nouveau poème. Pour cela, il a besoin d'inspiration. Il écrit des notes sur un brouillon lorsqu'il sent une présence, son ami, Sainte-Beuve est assis à côté de lui. Ils entament la discussion en disant:

 

- "Bien le bonjour, cher ami", s'exclama Sainte-Beuve.

- " Bien le bonjour à vous aussi", dit d'un ton surpris Chateaubriand.

 Sainte-Beuve voit bien que son collègue est gêné de sa présence et qu'il cache son calepin.

- "Et bien cher ami, vous aurai-je crée un chat-en-jambes? ", interrogea Sainte-Beuve.

- " Du tout, mais le calme du matin de Paris est ma passion. Je n'aime pas qu'elle soit troublée, voilà tout", expliqua Chateaubriand.

- " Avez-vous comme projet d'inventer un nouveau poème? ", demanda Sainte-Beuve.

-" Eh bien ...", commença Chateaubriand.

Sainte-Beuve ne laisse même pas finir Chateaubriand qu'il poursuit.

- " Si vous souhaitez de l'inspiration, j'ai entendu  dire qu'un voleur ayant commis un abominable forfait, allait recevoir la mort sur la grande place", affirma Sainte-Beuve.

-" Je n'ai guère le temps pour des gaberies, mon cher, car à vrai dire, je ne me délecte pas du sang, de la barbarie et par-dessus tout de la mort", dit Chateaubriand d'un ton sérieux.

-" Vous ne savez pas ce que vous perdez, cet homme l'a mérité. Il a tué toute une famille pour leur voler juste un morceau de pain dur. Nous vivons vraiment dans une époque sombre et bestiale", prononça Sainte-Beuve avec une certaine amertume dans ces paroles.

-" Sachez, mon cher Sainte-Beuve, que je n'ai pas besoin de voir des corps à terre ou même des têtes coupées pour être inspiré. Pour être inspiré, j'aime noctambuler au clair de lune avec un manteau bien chaud, une écharpe et une paire de gants. Cela m'aide à me concentrer car je préfère de loin voir la belle et majestueuse lune plutôt que du sang. Je ne suis pas un journaliste, je suis un poète et un écrivain", prononça hautainement Chateaubriand.

-" Décidément, nos idéologies ne seront jamais les mêmes, mon cher. Peut-être avez-vous raison mais souvenez-vous d'une chose, les individus aiment ce qui peut rapporter, ils aiment le commérage, car ainsi a été créé l'Homme. Heureusement qu'il existe des individus plus évolués comme nous, s'exclama Sainte-Beuve. Il est déjà onze heures, cela fait presque deux heures que nous bavardons. Je vous souhaite une bonne journée, mon ami", dit Sainte-Beuve.

     En partant, Sainte-Beuve sort de sa poche une cloche pour tintinnabuler un cocher qui passe dans la rue.

-« Vos idéologie m'ont rasséréné, mon cher Chateaubriand, cria Sainte-Beuve de loin. Espérons qu'un jour je puisse recevoir votre sagesse et aller aussi loin que vous. Au revoir », s'écria Sainte-Beuve.

     Et ce sont sur ces mots que les deux amis se séparent et que Chateaubriand continue à écrire sur son calepin des vers, des passages, tout ce qui pourra marquer les siècles à venir, par ses idées. 

 

Louis R. 3e2

*

 

 

DIALOGUE ENTRE VICTOR HUGO ET CEZANNE

 

         Alors que la lune était haute dans le ciel, les gens marchaient la tête basse, il n’y avait presque plus personne dans les rues à part deux hommes, étranges et fascinants qui noctambulaient et déambulaient sur les pavés.

         L’un d’eux était arrêté et observait le ciel rempli d’étoiles, l’autre avait un carnet orné de dorures et de lettres dans la main. On ne savait pas ce qu’ils cherchaient ni ce qu’ils voulaient, mais ils avaient l’air passionné par ce qu’ils voyaient.

 

         -« Bonsoir Cézanne »

         -Bonsoir Victor

         -Que fais-tu ici à cette heure tardive ?

         -Je cherche de l’inspiration pour mes tableaux et toi que fais-tu ici ?

         -La même chose que toi, mon cher, je suis en quête d’inspiration, il m’en manque, je ne parviens plus à écrire.

         -As-tu trouvé ton bonheur ? Depuis combien de temps es-tu là à noctambuler, mon ami ?

         -Non malheureusement, je suis ici depuis que le soleil s’est couché, j’ai observé le petit enfant qui courait à travers les rues avec ses clochettes qui tintinnabulaient, j’ai entendu la querelle d’un couple, dont la femme accusait l’homme de lui faire des chats-en-jambes, j’ai écouté les gaberies des enfants mais elle ne vient pas…

         -Eh bien tu n’as qu’à écrire sur cela.

         -Que me racontes-tu ?

         -Tu devrais écrire et raconter les histoires de la vie, ce que tu as vu, la vie courante, les préoccupations des gens, les évènements importants, le quotidien !

         -Je te remercie mon ami, je suis rasséréné grâce à toi.

         -Mais je t’en prie, je suis heureux que l’un de nous l’ait trouvé, cette inspiration….

         -Pourquoi ne peindrais-tu pas l’inspiration même ?

         -Peindre l’inspiration ? Que me contes-tu là mon cher Victor ? Comment veux-tu que je peigne une chose que l’on ne voit pas et qui n’existe pas ?

         -N’est-ce pas ça l’art ? Représenter des choses belles, inimaginables dont seul l’artiste a le secret ?

         -C’est une idée brillante, merci mon ami. Finalement je crois que nous l’avons trouvée cette inspiration que nous attendions tant ! »

 

                                   Léonie B. 3e3

*

DIALOGUE ENTRE HOOPER ET KANDINSKY.

 

     Edward Hooper et Kandinsky se rencontrèrent une nuit, lorsqu'ils noctambulaient  dans les rues sombres de Paris, lorsqu'ils tombèrent l'un sur l'autre telle une évidence. Comme si le destin les avait réunis à cet endroit, à cette heure précise. Après les salutations, ils se retrouvèrent à parler d'une passion commune; l'Art!

 

E. Hooper déclara:

-Vos peintures sont d'une beauté inouïe, mais concrètement que représentent-elles?

Kandinsky rétorqua:

-Cher ami, mes peintures sont abstraites, elles ne représentent donc rien, mais elles permettent à votre imagination de vous faire voir ce que votre subconscient souhaite voir dans chaque trait de ma peinture.

E.Hooper dit:

-Est-ce une gaberie? Dois-je vous rappeler que je suis peintre ?

J'ai mon âge, mais je n'ai point oublié toutes mes années de travail.

Nous ne sommes pas du même monde dans la peinture.

Nos œuvres sont très différentes, ce qui permet d'enrichir l'art.

Kandinsky répondit:

-Vous avez raison ! Nous pourrions essayer de rassembler nos deux styles de peinture.

Je vois bien, la partie du haut, de mon propre style, un ciel rasséréné dans lequel nous pourrions apercevoir des milliers d'étoiles, telles des petites clochettes qui tintinnabulent. Un tableau qui nous permettrait de voyager.

E.Hooper dit:

-J'imagine déjà le succès que nous pourrions avoir en rassemblant mon œuvre "Nighthawks", avec le fond d'étoiles, comme si c'était un autre univers, qui nous dépasserait totalement..

Kandinsky reprit:

-Très bonne idée, au lieu de parler, mettons nous au travail !

 

     Ces deux artistes partirent dans leurs ateliers pour concevoir l'œuvre qu'ils avaient imaginée.

 

Adriana B. 3e3

 

*

DIALOGUE ENTRE ZOLA ET BALZAC

     Zola entra dans un café. Il s’assit à une table. Au bout de quelques minutes, il aperçut une tête familière, un ancien ami du journal. Il se leva et s’approcha de la table où était installé son ancien complice.

     Zola dit : « Bonjour Balzac, tu te souviens de moi ? »

Balzac répondit : « Oh ! Mon cher Zola ! Cela fait tellement longtemps ! »

Z. : « Tu attends quelqu’un ? »

B. : « Non, je te fais une gaberie, on m’a prévenu que tu venais tous les jours vers cette heure-ci, après tu pars noctambuler dans la nuit paisible de l’été... »

Z. : « Oui, tu veux venir avec moi ? Je reste dehors jusqu’à une heure du matin environ. »

B. : « Si tu veux. Je devais rentrer, mais ça ne vaut pas la peine... »

     L’église, située en face du café, tintinnabula et sonna les huit heures du soir. Les deux amis partirent ensemble et sortirent vagabonder dans la nuit. Une affiche collée au mur représentait une séance de jugement. Un garçon d’une trentaine d’années aurait essayé d’assassiner une personne importante de l’Etat mais en vain. Il s’était fait arrêter par la police.

Z. dit : « Il a failli faire forfait ! Pourquoi a-t-il essayé ? » B. répondit : « Je suis extrêmement d’accord avec toi ! » Ils marchèrent dans la nuit et se séparèrent vers minuit.

Philippe I. 3e3

*

 

DIALOGUE ENTRE DAUDET ET UN HOMME SUR UN PONT

 

    En ce soir-là, Alphonse noctambulait tranquillement pour se rendre à la réception où il avait été invité par son grand ami Emile Zola. Mais une mésaventure allait changer le cours de sa soirée puisque sur le Pont Mirabeau, un homme était debout sur la poutre du pont. Il dit :

« Ne vous jetez pas, ne vous tuez pas !

- Vous ne savez pas les raisons qui me poussent à faire ce geste ; si vous saviez le quart de ce que j’ai fait, vous me pousseriez vous-même ! », répondit l’autre homme.

« Mais ne gâchez pas votre vie pour quelques erreurs que vous n’auriez pas dû commettre. » répliqua Alphonse.

« Mais j’ai tué ma femme ! »

Surpris par cette déclaration, Daudet continua de chercher à le convaincre sans succès jusqu’au moment où l’assassin reprit :

«  Je vais sauter de ce pont et personne n’entendra plus parler de moi »

« Ne racontez pas des salades, mon cher, vous n’êtes pas un monstre tout de même »

« Mais j’ai tué ma femme, même si elle m’a trompé, je n’aurais pas dû faire ça » reprit le suicidaire.

«  Mais ce que vous ne comprenez pas, c’est que la vie est plus belle que toutes ces mésaventures et même si votre femme vous avait posé un chat-en­-jambes, vous auriez dû le surmonter. »

« Vous avez raison, je vais descendre de ce pont et reprendre ma vie en main », décida l’homme.

Rasséréné par les paroles de Daudet, l’homme descendit de la poutre et embrassa Daudet avant de partir.

     Alphonse partit donc voir Zola avec la fierté d’avoir sauvé quelqu’un.

 

Matthieu M. 3e

 

*

 

DIALOGUE ENTRE HUGO ET ZOLA

 

Victor Hugo et Emile Zola se rencontrent lors d’un déjeuner amical.
« _ Bonjour cher ami, comment allez-vous ? dit Hugo.

_ Bonjour, fort bien et vous ? répondit Zola.

_ Très bien. Vous ai-je raconté mes mésaventures de la semaine dernière ?

_ Non, point du tout.

_ Alors je vais vous les conter. L’autre soir, un de mes enfants me faisait des gaberies. Pour le punir, je décidai de noctambuler dans la rue afin de le calmer, commença Hugo.

_ Très bonne idée !

_ Au départ, pour sûr, mais je me suis vite rendu compte que non, affirma Hugo.

_ Et pourquoi ça ?

_ D’un coup, dans une ruelle sombre, nous entendîmes tintinnabuler. Nous nous approchâmes pour voir ce que c’était. Nous vîmes un homme revenir ensanglanté avec une arme. Nous comprîmes qu’il venait de commettre un horrible forfait.

_ Quelle horreur ! s’écria Zola.

_ Oui, nous prîmes nos jambes à notre cou et eûmes du mal à trouver le sommeil une fois rentrés.

_ Je vous comprends. C’est abominable. Sur ce, je dois y aller. A bientôt mon cher.

_ Au revoir Zola. »

 

Chloé P. 3e3

 

*

 

DIALOGUE ENTRE DENISE ET ZOLA

 

      Le dîner de Denise et de Zola fut bien arrosé, Denise reprochait à Zola de lui avoir manqué de respect. Le déjeuner passé, Denise s’approcha de Zola pour lui exprimer son mécontentement

  • « Tu sais Zola, tes gaberies de la veille m’ont beaucoup déçue, je suis vraiment attristée de ton comportement », dit Denise.
  • « Je n’ai point fait de forfait, ma chère Denise, pourquoi tant de minauderie », répondit Zola amusé.
  • « Mais comprends ma jalousie, tu gambadais autour de cette dame tel un petit toutou. Je me suis sentie si seule et si triste de voir que tu t’amusais avec elle », dit Denise tout en évitant le regard de Zola qui semblait lui peser.
  • « Ma pauvre enfant, tu es si fleur bleue, je ne m’occupais point de cette dame, tu sais très bien que je n’ai de sentiment que pour toi », dit Zola se sentant trahi.
  • « Ah oui ? » demanda Denise. Son sourire avait dévoilé la joie quand Zola lui avait dit qu’elle n’aimait qu’elle.
  • « Mais bien sûr que oui, d’ailleurs, je m’excuse pour tout les chats-en-jambe que j’ai dû te faire subir ! Tu me pardonnes ? », dit Zola doucement.
  • « Comment ne pas te pardonner ! Mais je me sens si sotte de t’avoir fait une minauderie pour rien. Comprends-moi, j’avais peur de te perdre, tu sembles avoir un cœur d’artichaut. Il me semblait être facile de m’oublier pour toi », pleurnicha Denise.
  • « Mais bien sûr que non, grande impétrante, tu as déjà réussi à capturer mon amour et tu le sais très bien. Tu ne racontes vraiment que des salades ma douce.

                     Et bien maintenant que tu es rassérénée, je t’invite au théâtre », dit gaiement Zola.

  • « Oh ! Tu es si galant et gentil avec moi ! Je ne sais comment te remercier d’être là. Bon, je vais vite me mignoter et j’arrive », répondit Denise tout en courant dans sa chambre.

     Après le théâtre, Zola, pris d’une subite bonté, invita Denise à déguster le plus beau festin dans un grand restaurant. Plus tard dans la soirée, les deux amoureux noctambulèrent dans les rues de Paris, tandis que le soleil disparaissait peu à peu.

 

Inès SL 3e3

 

*

 

DIALOGUE ENTRE CHATEAUBRIAND ET BALZAC

 

     Au-delà du temps, au-delà des mots, Chateaubriand et Balzac se rencontrent lors d’une soirée mondaine.

« -Quelle surprise ! D’après votre dernier livre, je croyais fort que vous ne goûtiez pas ces petites soirées mondaines, commence Chateaubriand en apercevant Balzac.

- Je pourrais vous retourner le compliment ! réplique Balzac. Que faites-vous à noctambuler ainsi ? Ne seriez-vous pas mieux au Père-Lachaise si j’en juge votre dernier livre, hautement macabre et mélancolique ?

-Qu’avez-vous à être aussi condescendant avec un aîné qui vous dépasse certainement ? Soit, mon livre traîne une odeur de mort et de mélancolie. Mais je ne me laisserai pas offenser plus longtemps par quelqu’un qui tourne les malheurs et rêves de l’humanité en gaberies.

-D’où sortez-vous donc ces déclarations infondées, je n’ai commis aucun forfait. Je sonde mon âme dans l’écriture. Je ne me rends pas dans le caniveau pour me vautrer dans l’hilarité la plus vulgaire.

-Le forfait dont je vous accuse est le suivant et en sa nature profonde, il est la plus grande ignominie pour un créateur…

-Ignominie ? le coupe Balzac. L’auteur et sa prose ne commettent pas de méfaits. En me tançant vertement ainsi, vous définissez-vous capable d’évaluer la qualité d’une œuvre ? Car cette seule déduction est inimaginable : l’écriture est un art, et non une science faite de démonstrations logiques.

-Ne proférez-pas des répliques sibyllines qui se prétendent philosophiques. Elles tintinnabulent douloureusement à mes oreilles. Puisque justement, vous semblez prêter la sourde oreille à mes propos, je me ferai un plaisir de vous révéler votre crime. Oui, celui que vous avez commis vis-à-vis de votre histoire, mais surtout vis-à-vis de vos personnages. Vous introduisez ces figures singulières gaiement, élevez leurs aspirations, puis vous piétinez leurs rêves et brisez leurs espoirs pour les corrompre.

-Ces déclarations ressemblent fortement à une accusation de cynisme à mon égard. Dans mon jargon, ce mot si souvent galvaudé et employé à tort désigne une notion des plus nobles, le réalisme. Qui, je vous l’accorde, peut virer au pessimisme, c’est une histoire de caractère après tout. Mais, selon-vous, comment est le monde si ce n’est corrompu par l’argent et les titres ? Aucun lys ne peut y pousser sans en sortir souillé. Décrire ce bourbier, le décortiquer et en révéler les désillusions, telle est et sera ma vocation. Je patauge malgré tout quelquefois dans la sombre mélancolie qui vous habite. Cela ne vous satisfait-il point, comme haute tirade ?

-Vous osez déclarer ainsi « patauger ». Malgré tout, étonnamment, cette joute verbale fut fort distrayante. Toutefois, remettons la suite de ceci à une autre fois, je me dois de vous quitter pour rejoindre une personne qui m’est chère aux Italiens.

-Au plaisir de vous revoir, murmura Balzac en voyant partir lestement Chateaubriand.

     Vassilissa T. 3e3

 

*

 

DIALOGUE CHEZ LITTRÉ

 

     Tous les dimanches, Littré organisait une superbe réception autour d’un grand buffet garni de merveilles provenant du monde entier. Le dîner se déroulait dans le grand salon qui se situait au premier étage du manoir. Les murs étaient ornés de somptueuses tapisseries qui laissaient à chaque fois les invités sans voix. Après un petit moment passé dans cette pièce, le domestique tintinnabula.

     Les convives qui n’étaient autres que des gens de la haute bourgeoisie devaient passer à table. Gautier commença à raconter les derniers ragots qui faisaient grand bruit en ville.

« Avez-vous entendu la dernière ? Il paraîtrait que Beauvillier a commis un forfait ! »

«Un forfait ?  Oh ! Non, ce n’est pas possible ! Vous nous racontez des salades ! répondit Daudet.

     Les autres invités en étaient tout aussi abasourdis, Beauvillier était l’homme le plus droit. Tous n’en revenaient pas. Après une bonne gorgée de vin, Chateaubriand se rendit compte que Sainte-Beuve n’était pas là.

« Au fait, où est Sainte-Beuve ? » demanda Chateaubriand.

     Il noctambule dans les rues de la capitale »  poursuivit Littré.

« C’est sûr qu’avec la gaberie de la dernière fois, nous lui avons causé un sacré chat-en-jambes ! », s’empressa de dire Gautier.

     Après quelques minutes, le repas put se terminer. Les convives étaient heureux de leur délicieux repas et se dirent : « A dimanche prochain, pour de nouveaux ragots ».

 

Marie B. 3e 2

 

*

 

DIALOGUE ENTRE TROIS FEMMES DE LA HAUTE BOURGEOISIE

 

     C'est par une belle après-midi de mai 1845 que trois femmes de la haute bourgeoisie se retrouvaient, au milieu d'un salon ensoleillé. Le temps était sec à Paris, tout était calme.

     « Mes chères amies, commença Madame De la Moissonnière, je suis forte aise de vous avoir autour de moi, en cette belle journée de printemps ».

     Elle faisait tintinnabuler gaiement la petite clochette posée près d'elle à fin d'appeler sa domestique.

     «Lucile, amenez-nous le thé, je vous prie », lui dit-elle.

     Tout à coup, Madame Buttery s'exclama : « je voulais vous parler d'une affaire qui m'est arrivée l'autre soir, lorsque j'étais au théâtre ».

     Elle fit une pause et regarda ses deux amies avec insistance.

« Eh bien, racontez-nous !", s'impatienta Madame Beaumanoir.

Madame Buttery reprit donc, entre deux gorgées de thé.

     Alors que nous étions au moment le plus palpitant de la pièce, c'est-à-dire où le héros allait commettre un horrible forfait, mon regard fut attiré par la couleur de la capeline de Madame D'Albignac, quand soudain.

- Quoi ? S'écria Madame De la Moissonnière.

- Quand soudain, je vis celle-ci en train de tenir la main du gentilhomme assis à sa droite. Ils se regardaient souvent et je peux vous affirmer que ce dernier n'était point son mari, Monseigneur D'Albignac.

- Vous nous racontez des salades !

L'interrompit son amie, portant sa main à sa bouche.

- Quel cœur d'artichaut, cette Madame D'Albignac, commenta Madame De la Moissonnière.

-Non, elle est un peu trop fleur bleue à mon goût, renchérit l'une des trois jeunes dames.

     Il faisait tellement beau que les rayons du soleil venaient caresser les meubles du salon de Madame De la Moissonnière.

-Enfin, je peux vous assurer que lorsque je les ai vus tous les deux, j'ai bien failli tomber dans les pommes, conclut Madame Buttery.

-Vous y allez un peu fort avec votre gaberie, dit Madame Beaumanoir avec agacement.

-Mais enfin, s'offusqua Madame Buttery, si je vous en parle cette après-midi, c'est que j'ai bien vécu cette mésaventure, et j'aurais préféré ne pas l'avoir vu.

- Mais son mari n'était-t-il pas présent à cette représentation ? demanda Madame Beaumanoir.

- Non, figurez-vous qu'aux dires de certains, il était souffrant à cause de son goût pour noctambuler des nuits durant.

- Comme on dit, renchérit Madame De la Moissonnière, les absents ont toujours tort.

     Lucile arriva à ce moment précis et leur posa sur la petite table du salon des gâteaux au citron qu'elles dégustèrent en silence, noyées dans leurs pensées.

 

Auréa G.D.

 

*

 

DIALOGUE AVEC LE MARQUIS

 

     Suite aux vols à répétition des cuisines du château, le marquis fit sonner sa clochette de service pour appeler son domestique qu’il soupçonne .

    « Bonjour ,commença le domestique, aurai-je entendu votre clochette tintinnabuler .

-En effet, répondit le marquis, mais ne faites pas l’innocent, vous savez bien pourquoi je vous ai appelé !

-Monsieur pourrait-il m’expliquer de quoi il parle ?

-Cessez vos gabaries ! ,tonna-t-il, Ne croyez vous pas que je vous ai vu noctambuler dans les couloirs du château !? Vous essayer de piller les cuisines ?

-Je vous prie de croire que vous vous trompez  ,dit le domestique gêné , .

-A ce que je vois, vos mensonges vont aussi loin que votre gourmandise .

-Peut-être est-ce un forfait du nouveau domestique, monsieur Déloyal, le début des vols correspond avec son arrivée. » 

     Le marquis appela donc son nouveau domestique…

« Je vais vous expliquer monsieur le marquis, dit le nouveau domestique, monsieur Déloyal d’une voix presque hypocrite, L’autre soir, j’ai du prendre mon dîner assez tard, car la femme de ménage allait passer. J’ai donc emporté mon dîner dans ma chambre, et dans un couloir, cette homme est venu m’arracher mon dîner des mains.

-Comment ?! ,cria le premier domestique,

-Mais je ne lui en veux pas, coupa monsieur Déloyal, car je suis sûr qu’il comptait vous offrir ce repas et que son seul désir est de vous voir en bonne santé.

-Il ment !

-Comment cela il ment, tonna le marquis, Vous ne désirez pas me voir en bonne santé ?

Sortez de cette pièce, vous me répugnez ! »

     Le domestique sortit et le marquis se tourne vers monsieur Déloyal.

« L’avez entendu, cet individu à l’air fourbe et hypocrite. Tout le contraire de vous, on voit tout de suite que l’on peut vous faire confiance. , dit le marquis,

-Et comme toujours, vous avez raison monsieur le marquis.

-Vous pouvez disposer monsieur Déloyal . »

Monsieur Déloyal sortit alors, en se frottant les mains…

 

     Victor F 3e2

 

*

 

DIALOGUE ENTRE HUGO ET ZOLA

 

     Deux personnages se rencontrent dans un café au XIXe siècle, c'est un dialogue entre Victor Hugo et Emile Zola. Victor Hugo a invité Zola dans un café, car il doit lui parler.

"Bonjour, cher ami, mais pourquoi m'avez-vous donné rendez-vous ? demanda Zola. Asseyez vous et ouvrez vous oreilles, répondit Hugo

_ Bien.

_ Si je vous ai invité ici, ce n'est pas pour vous parlez du succès de vos livre, vous vous en doutez, j'imagine. dit Hugo.

_ Oui et bien je vous écoute. s'impatienta Zola

_ Alors je me lance. j'ai ouïe dire que vous aviez commis des forfaits nocturnes à répétition, ces nuits dernières, déclara Hugo

_ Ne racontez pas de salades, s'indigna Zola.

_ Des témoins vous ont surpris. 

_ Je ne sais pas de quoi vous parlez, mais si c'était vrai ce ne serait pas vous qui m'arrêteriez et d'ailleurs cela ne vous concerne pas.

_ Si cela me concerne si des criminels noctambulent dans mes rues à mon insu.

_ Vous ne me parlez que de gaberies, si jamais un jour je dois me faire arrêter ce ne sera certainement pas pour vous.

_ Faites comme bon vous semble Emile, mais sachez que je vous laisse l'opportunité de vous racheter et ainsi je serai rasséréné.

_ Je ne vois toujours pas de quoi vous parlez mais soyez en certain, je tiendrai compte de vos propos et y réfléchirai. termina Zola.

 

Romain B. 3e3 

 

*

 

DIALOGUE ENTRE ZOLA ET FLAUBERT

 

     C'était un soir d'été, dans une rue étroite de Paris, il faisait sombre, les rues étaient désertes, mais Flaubert, lui, était de sorite, il profitait du calme et de la douceur du soir. Zola faisait de même, mais pas vraiment dans le même but, lui sortait pour s'inspirer et pour pouvoir écrire des livres les plus réalistes possibles, tout a coup Flaubert, aperçut Zola.  

-"Eh Zola ! Que faites-vous ici à cette heure si tardive ?" cria Flaubert qui le vit noctambuler seul et décida de lui tenir compagnie. 

-"J'observe ! J'observe les gens, la vie en ville. Et vous Flaubert, que faites-vous ici ? lui demanda-t-il. 

-"Je me promène, je prends l'air, voulez-vous qu'on aille prendre un verre ?"

-"Avec plaisir, j'ai tout mon temps !"

-"Je connais un café non loin de là, il se nomme « Le Forfait' »

-"Allez-y je vous en prie, passez devant, je vous emboîte le pas ! "

-"D'accord cher ami."

-"Saviez-vous que le café est un des meilleurs endroits pour observer les gens !?"

-"Que voulez-vous dire par là ?"

-"N'entendez vous pas tout ce brouhaha incessant, les couples qui se font des chats en jambes, les amis se faisant des gaberies et même le son des clochettes des enfants qui tintinabulent !" 

-"Ah, moi je ne trouve pas cela très intéressant, je n'ai pas besoin de ça pour trouver de l'inspiration et écrire ! " dit-il d'un air fier. 

-"Vous vous trompez et devriez prendre exemple !"

-"Si cela vous fait plaisir ! Sur ce je vais y aller, je vous souhaite une bonne soirée et beaucoup d'inspiration, mon cher Zola !"

-"Merci à vous aussi Flaubert !"

Et tous deux partiront de leur coté, cherchant l'inspiration, à leur façon. 

 

     Louise J. 3e3 

 

***

 

DIALOGUES DE 6e :

 

 

Dialogue

 

P.19ème siècle – Alors comme ça, tu veux savoir ce que veut dire « forfait » ?

P. 21ème  - Ouais.

P.19ème siècle - C’est une gaberie ?!

P. 21ème  - Non ! Et ça veut dire quoi « gaberie » ?

P.19ème siècle – « Gaberie » veut dire : plaisanterie. Et « forfait » veut dire que tu as commis un crime énorme avec audace !

P. 21ème  - Ça veut dire quoi « audace » ?

P.19ème siècle – ??? Je crois que je vais tomber dans les pommes !

P. 21ème  - Si t’as un cœur d’artichaut, tu pourrais peut-être m’le dire, non ! À moins que tu racontes des salades !

P.19ème siècle – « Audace » veut dire : mmh… Je ne sais plus.

P. 21ème  - Ah ! « Audace » veut dire : mmh… Je ne sais plus ! Merci du renseignement !

P.19ème siècle – Mais non ! J’ai un trou de mémoire.

P. 21ème  - Ah ! Alors « audace » veut dire : j’ai un trou de mémoire.

P.19ème siècle – T’es naïf ou quoi ? Va chercher dans l’dico avant que je m’énerve !

P. 21ème  - C’est quoi l’ « dico » ?

P.19ème siècle – C’est le « dictionnaire ».

P. 21ème  - Premièrement, t’as fai un faute à « dictionnaire ». Ça c’écri avec un –n-. Deuxièmement, c’est quoi le dictionnaire ?

P.19ème siècle –« Fait » s’écrit avec un –t car on dit une chose faite. « Faute » est un nom féminin donc c’est une faute et non un faute. « Ça c’écri » s’écrit  « ça s’écrit ». Le dictionnaire prend deux –n- et c’est un recueil d’informations. 

 

Alexandre Co. 6e2

 

*

 

Rencontre entre deux mondes différents

 

- Bonjour Monsieur, comment allez-vous ?

- Salut, ça va ?

- Oui et vous ?

- Yes, ça boume !

- Avez-vous l'heure s'il vous plait ?

- Désolé je suis pressé !

- Vous êtes tellement pathétique que je vais tomber dans les pommes !

- C'est toi qui es pathétique !

- Moi contrairement à vous j'ai un cœur d'artichaut

et je peux être fleur bleue !

- J'men fous, cool ta life !

 

Chloé D. 6e 2

 

*

 

 

DIALOGUE : Personnes : Thibault  (19e s)  et Adèle (21es)

 

Thibault : «  Vous êtes au courant du forfait commis par Jean Delaut ? »

Adèle : « Non merci, j’en ai déjà bien assez dans mon téléphone… ! »

Thibault : «  Vous avez commis un forfait ! »

Adèle : «  Non, mais j’en ai beaucoup. »

Thibault : «  Et qu’est-ce qu’un téléphoune ? »

Adèle : Un té-lé-phone ! »

Thibault : « C’est… ? Vous me causez un chat-en-jambe ».

Adèle : « C’est un outil permettant d’appeler quelqu’un, de lui parler à travers une petite boîte, et non, je n’ai pas de chats, je vis toute seule. »

Thibault : « Cessez de me raconter des gaberies, nous ne pouvons pas appeler quelqu’un à travers une boîte ! »

Adèle : « Vous vivez dans un monde extraordinaire ».

Thibault : «  Non ! Je suis né en 1892, je m’appelle Thibault Lanchelot, je vis… »

Adèle : « C’est bon ! Je n’ai pas besoin que vous me racontiez votre vie ! J’ai déjà la mienne ! Et laissez-moi, je vais faire un tour dans ce parc, sous les étoiles ».

Thibault : « Vous allez noctambuler ? »

Adèle : « Oui, et je n’ai pas besoin de vous ! ».

Thibault : « Je ne peux pas vous accompagner ? »

Adèle : « Non merci ! ».

10 minutes plus tard :

Adèle : « En fait, je veux bien noctambuler un peu avec vous ! Et après, vous retournerez au 19e siècle ! »

 

Pauline A. 6e2 2014

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