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Le blog de Monsieur Dyrek
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17 mars 2009

Les Rois Mages 2 rédactions de 6e

Rédaction du 12. 02. 2009

     La reine Malouka regarda le ciel étoilé. Qu’il était beau ! On aurait dit une immense soie parsemée de diamants et d’éclats de miroir. Elle se concentra sur les constellations : la Grande Ourse, la Petite Ourse… Magnifique. Elle avait pris comme habitude de venir regarder le ciel toutes les nuits, car elle était devenue insomniaque. Enfin si, elle s’endormait, mais pour vivre des cauchemars plus horribles les uns que les autres, où elle revoyait sans cesse le visage pâle et les yeux cernés de Maya, sa fille adorée, chérie, puis perdue. Soudain, son œil fut attiré par une comète extraordinaire, à la fois argent et or, comme les cheveux de Maya. Elle vacillait, comme le corps frêle de sa fille et clignotait comme ses yeux qui s’ouvraient le matin, à l’aube blanche et limpide. Elle appela Gaspadzar, son astrologue : « Peux-tu m’en dire plus long sur cette comète ? Quelle est son histoire ? » Il lui expliqua que le mot « comète » signifiait « astre chevelu », qu’elle annonçait souvent un grand malheur, mais qu’il ne pouvait pas lui en dire plus. Malouka murmura, comme pour elle-même : « Je suis sûre que c’est la comète de Maya, elle lui ressemble tellement ! ». Et elle se rappela qu’une fois, elle avait appelé Maya « Mon étoile ».

     Le lendemain, elle ordonna à ses serviteurs de tout préparer pour son futur voyage. « Où allons-nous, Majesté ? – Suivre la comète de Maya. » Ainsi commença le voyage de Malouka à travers les champs, les forêts, les montagnes, le ciel et les mers. Persuadée de retrouver Maya, elle dormait à nouveau, chantait, et se passionnait pour l’art, comme autrefois, du temps où Maya était vivante. Elle s’extasiait pour tout, « croquait » les papillons multicolores, tressait des couronnes de fleurs qu’elle mettait ensuite sur les têtes de Yaha et Yébé, ses esclaves africaines noires. Elle voyageait à pied, à zèbre et à gazelle, selon son humeur. Cela aurait pu durer longtemps si elle n’avait pas fait une drôle de rencontre.

     Sur la route escarpée menant au petit village de Bethléem, elle vit une caravane de dromadaires et de chevaux, d’hommes noirs et d’hommes blancs, de simplicité et de richesse : la caravane de Gaspard, Balthazar et Melchior. Courant les rejoindre, elle se présenta : Malouka, reine d’Afrique centrale, maghrébine, à la poursuite d’une comète magnifique. Ils se présentèrent à leur tour et réalisèrent qu’ils suivaient le même chemin tous les quatre. Proposant de faire le voyage ensemble, ils se racontèrent leurs histoires, mais Malouka refusa de dévoiler la sienne. C’est à l’enfant Jésus qu’elle la raconta en premier, et quand elle eut fini, elle vit Maya se refléter dans les yeux de l’enfant.

Lilas I, 6e2

Les rois mages

Il était une fois Souhar, c’était la reine d’un grand royaume d’Arabie. Ce royaume s’étendait tout le long de l’océan Indien, du golfe Persique et de la mer Rouge. Mais, bien qu’il fût grand, il n’était pas garni de richesses comme ces royaumes d’Inde. C’est à cause du désert que c’en était ainsi. Mais depuis, les déserts se sont recouverts de champs et de prairies. En effet, les reines de ce royaume, car c’était les reines qui gouvernaient et non les rois, ont décidé de créer un vaste commerce qui allait de la Grèce et de Rome jusqu’en Chine en passant par l’Inde et par l’Afrique. La reine Souhar était une jeune dame de vingt-six ans qui avait reçu le titre après la disparition de sa mère dans le désert un an plus tôt.

Un jour, un marchand venu de Mésopotamie raconta qu’il avait entendu des nomades du désert parler d’un prince qui allait naître et qui allait inventer un tissu qui réchauffait la nuit et qui rafraîchissait lors de chaleurs excessives. Souhar demanda à l’homme quand il repartait. Il dit « Si les conditions sont favorables, dans deux mois. ».  Souhar répondit avec empressement « Je vous suivrai avec ma caravane et mes navires. ».

Ainsi, le navire du marchand suivi de la caravane de Souhar partait deux mois plus tard. Le voyage se passa sans encombres et ils accostèrent à un petit port du sud de la Mésopotamie où ils se reposèrent trois jours. Puis ils reprirent leur route, suivis du marchand qui voulait voir le tissu lui aussi.

Sur le chemin de Bethléem, ils rencontrèrent trois rois du nom de Gaspard, Balthazar et Melchior. Ceux-ci racontèrent leur rencontre avec le prince qui s’appelait Jésus et ne tarirent pas d’éloges sur sa pauvreté et sa beauté. Souhar fut stupéfaite mais décida de continuer quand même jusqu’au bout. Elle arriva à Bethléem le lendemain et alors elle comprit que Jésus avait quelque chose de magnifique dans chaque domaine quand elle le vit.

Dorian C. 6,2 le 13. 03. 2009

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