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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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21 avril 2024

Double Premier Prix Nouvelle Collective Festival du Livre Jeunesse de Rouen 6e Sainte-E avril 2024

POUR ÊTRE UN BON MAGICIEN…

 

2 nouvelles collectives de 6e de Sainte-É

primées et lues à Rouen :

 

Avril 2024 : année compte double !

 

10 nouvelles collectives de 6e : 5 nouvelles des 6e1 + 5 nouvelles des 6e2

Collège Sainte-Élisabeth Paris 75015.

 

     Écriture sous la direction et l’animation de leur professeur de français

Laurent Dyrek, dit L. Desvoux-D’Yrek.

En gare à Saint-Lazare avant le départ pour Rouen devant la carte de la Normandie.

Le marque-page que tient Raphaël a été fait spécialement l’an passé pour les 40 ans du Festival Jeunesse de Rouen !

**

 

     Excellente double « bonne nouvelle » en provenance de Rouen le 4 avril en début de printemps !

     «Bonjour à toutes et à tous, j'ai le plaisir de vous convier à la remise des prix du concours de nouvelles du Festival du livre de jeunesse de Rouen le vendredi 19 avril 2024 à 14h00. La cérémonie aura lieu dans la salle du Conseil municipal de Rouen. Par ailleurs, Madame Marie-Andrée Malleville, adjointe au Maire en charge de la culture, nous fera l'honneur de sa présence.

     Après la lecture des productions des élèves, les différents jurys se sont réunis pour élire les lauréats de cette édition aux couleurs de la magie. Cinq nouvelles seront récompensées, soit deux pour le cycle 3, deux pour le cycle 4 et une recevra le prix Afev. Je ne fais pas durer le suspense plus longtemps.

      Les nouvelles récompensées sont : 

- "La vraie magie" par les élèves de 6e1 du collège Sainte-Elisabeth (Paris) recevra le Prix du jury professionnel pour le cycle 3 ; 

- "La petite fille au grimoire" par les élèves de 6e2 du collège Sainte-Elisabeth (Paris) recevra le Prix du jury professionnel pour le cycle 3 ; 

- "Un magicien pas très doué..." par les élèves de 5e du collège André Maurois (La Saussaye) recevra le Prix du jury professionnel pour le cycle 4 ; 

- "L'ascenseur magique" par les élèves de 5e du collège Jean Charcot (Oissel) recevra le Prix du jury professionnel pour le cycle 4 ; 

- "Le petit magicien" par les élèves de 5e du collège Jean Charcot (Oissel) recevra le Prix Afev, décerné par les élèves des classes FLS des collèges Camille Claudel et Georges Braque de Rouen.

     Les lauréats seront invités à lire leur nouvelle devant l'assemblée. Puis nous conclurons ce rendez-vous par un temps de convivialité autour d'un goûter.

     Afin que nous puissions nous organiser au mieux, je vous invite à me confirmer votre présence dès que possible.

    Je vous remercie une nouvelle fois pour votre implication et pour le temps que vous avez accordé à ce projet. 

    Au plaisir de vous retrouver le vendredi 19 avril. Bien cordialement,

     Mado REXAND, au 4 avril 2024, chargée de projets à l’association « Lis moi les mots » à Rouen (Normandie). »

**

 

CONCOURS NOUVELLES COLLECTIVES ROUEN 2024

Article 1 : le thème Les participants sont invités à écrire une nouvelle en lien avec la phrase :

     « Que faut-il pour un être un bon magicien ? Un lapin et un chapeau.
Et si c’était faux ?... »

Article 2 : les conditions de participation

     Le concours est ouvert à toutes les classes des cycle 3 (CM1-CM2-6e) et cycle 4 (5e-4e - 3e) au niveau national. La participation au concours est collective. Chaque nouvelle doit être originale et inédite.

Article 3 : le cahier des charges Les nouvelles doivent obligatoirement obéir aux caractéristiques suivantes :

-  Format : 21 x 29,7 cm -  Caractère : 12 -  Police : Times New Roman -  Interligne 1,5

-  Entre 4000 et 6000 signes maximum espaces inclus (soit entre 2 et 3 pages)

     Merci aux professeurs de veiller à ce que les productions respectent ces caractéristiques ainsi que la présentation, la syntaxe et l’orthographe du tapuscrit.

     Les nouvelles peuvent appartenir à tous les genres : réaliste, historique, fantastique, satirique, policier, fantasy, science-fiction... Le nombre de nouvelles est limité à 5 par classe.

*

Éléments pour compléter les récits sélectionnés et obtenir au minimum les 4000 signes :

-« Que faut-il pour être un bon magicien ? Tiens, tiens…un lapin et un chapeau ! Et si c’était faux ? » du sujet

-Des dialogues qui apportent au récit

-Des descriptions de lieux ou de personnages au physique, au caractère, au mental

-Une suite au récit…

-Des considérations sur la magie ou des exemples de tours…

      M. L. Dyrek en janvier 24 après réception des Devoirs Sur Table dactylographiés…

**

Une image contenant Visage humain, habits, personne, sourire

Description générée automatiquement

Juste avant la proclamation des résultats à l’Hôtel de Ville de Rouen, salle des conseils…

 

POUR ÊTRE UN BON MAGICIEN…

 

Un récit collectif de cycle 3, collège Ste-Elisabeth, Paris 15e

Nouvelle collective 6e1, 1er prix du jury professionnel Rouen avril 2024 :

La vraie magie

     Un mot m’a raconté une histoire magique, celle d’un magicien mentaliste qui a fait disparaitre le Soleil et la Lune.

       Cette histoire commence un samedi 14 mai, alors qu’Alaka Zam le magicien faisait des tours pour une fête d’anniversaire à New York -sa spécialité, c’est la disparition/réapparition. Il sortit un paquet de bonbons en or de sa poche et les fit disparaitre. Quand ils réapparurent, ils n’étaient plus en or, mais tout à fait comestibles. Il en distribua deux à chaque enfant. Ils l’acclamèrent, ils lui demandaient encore plus de tours. C’est alors qu’il entendit dans le public adulte : « Que faut-il pour être un bon magicien ? Tiens, tiens…un lapin et un chapeau ! Et si c’était faux ? » Son interlocuteur dit : «Vraie magie, fausse magie, qu’est-ce que ça change ? Du moment que les enfants y croient ».

     Alaka Zam fut consterné. « JE FAIS USAGE DE VRAIE MAGIE !», s’exclama-t-il. «JE NE SUIS PAS UN PRESTIDIGITATEUR ! Puisqu’il en est ainsi, je pars ! » Alaka Zam s’en alla alors, vexé. Il fut vraiment contrarié par ces commentaires qu’il trouvait injustes et très blessants. Il se dit alors : «Je vais leur montrer à tous et à toutes ce qu’est la vraie magie. » Le lendemain, tous les New-Yorkais allaient avoir une énorme surprise en se réveillant.

       En effet, le lendemain matin, tous les New-Yorkais furent surpris : la une du journal était extraordinaire. Voilà ce qui fut marqué : « TOUS LES ANIMAUX DU ZOO DE CENTRAL PARK VOLÉS ! La police n’y comprend absolument rien ! » Alaka Zam se rendit le lendemain au zoo et devinez la une : « TOUS LES ANIMAUX DU ZOO RETROUVÉS ! La police toujours abasourdie ! Un mystérieux message disant : « Je vous ai bien eus ! Signé Alaka Zam » est notre seul indice. »

     Alaka Zam ne s’arrêta pas là. Il fit disparaitre tout plein d’autres objets, lieux et monuments célèbres : la Dame Liberté, la Maison blanche, Broadway, le quartier Wall Street, l’Empire State Building, le Madison Square Garden, le Met, le musée Guggenheim et bien d’autres encore. Si bien que, chaque jour, les New-Yorkais pariaient sur le prochain monument à se faire enlever. « Dix contre un sur le Pont de Brooklyn ! », disait l’un. « Vingt contre un sur le siège de l’ONU ! », disait l’autre.

     Jusqu’à ce qu’Alaka Zam, toujours exaspéré, fasse disparaitre le Soleil et la Lune ! Privée de lumière, la Terre entière se dit qu’il fallait le raisonner, car, sans Soleil ni Lune, la Terre était vouée à sa fin, seule dans le noir absolu de l’Univers. C’est alors qu’Alaka Zam apparut et dit catégorique : « Si vous voulez revoir le Soleil et la Lune, eh bien, reconnaissez que la magie existe ! ».

       Toute la planète se mit à réfléchir aux paroles d’Alaka Zam. Les dirigeants des grandes puissances du monde se réunirent pour discuter de la réalité de la magie : certains étaient d’accord, d’autres non, surtout, ils ne voulaient pas céder face à ce genre de chantage et apparaître ridicules. Il avait réussi à chambouler tout ce que la science croyait sur la magie. Cependant, ne voulant pas laisser Alaka Zam causer la fin du monde sans agir, tout le monde se mit d’accord pour céder à ses exigences. Et, forcés de reconnaître que la magie existe, les habitants de toute la planète Terre applaudirent Alaka Zam. Content de lui, il tourna sept fois sur lui-même, puis disparut. Tout le monde croyait qu’Alaka Zam les avait laissés face à la fin du monde. Certains commençaient même à sombrer dans la folie…

     C’est alors qu’on entendit un immense et tonitruant «BANG ! » Le Soleil et la Lune retournèrent à leur place et on entendit : « Ne sous-estimez plus la vraie(!) magie ! » La ville de New York, que dis-je, la Terre entière se remit à vivre paisiblement, malgré toutes les perturbations qu’avait causées Alaka Zam.

     Du moins…… pour l’instant. Ce que l’histoire ne mentionne pas, c’est qu’Alaka Zam a un tout petit peu modifié la Dame Liberté : elle possède maintenant son visage et son chapeau de magicien. Dans sa main droite, son livre a été remplacé par un grimoire et son flambeau, par une baguette magique avec la flamme représentée sur une carte au bout. Bien sûr, Alaka Zam remit tout en place les jours suivants.

      Néanmoins, cela avait beaucoup fait rire les New-Yorkais, qui pouvaient vraiment se vanter de vivre dans « une ville magique ». Ensuite, A.Z. reprit ses activités de magicien pour les enfants, c’est ce qu’il préférait : voir leurs yeux émerveillés face à ses tours, car les enfants n’avaient jamais douté de sa magie.

Raphaël D. rédacteur en chef 6e1 et lecteur à Rouen avec M. L. Dyrek.

Rédacteurs et conseillers : Michaël B., Alice de C., Alexandre M., Aurèle R.

     Diplôme fièrement tenu par le rédacteur en chef de la nouvelle « La vraie magie », entouré sur la photo suivante par sa famille qui a fait le déplacement jusqu’en terre normande. Un artiste rouennais a peint sa ville de manière émerveillée.

*

Et l’autre nouvelle primée d’un 1er prix ! : « La petite fille au grimoire ».

Un récit collectif de cycle 3, collège Ste-Elisabeth, Paris 15e

Nouvelle collective 6e2, 1er prix du jury professionnel Rouen avril 2024 :

La petite fille au grimoire

     Un mot m’a raconté une histoire magique, ce mot est sorcière. Ce mot je l’ai trouvé dans un conte de magie. Je vais vous le raconter. Il était une fois une petite fille de huit ans, petite, toute mince, donc tout à fait normale, sauf que... elle était toujours coiffée d’un chapeau de sorcière, ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était la magie ! Elle se levait le matin après avoir rêvé de balais, de tours de magie et passait sa journée à penser magie ! Toute sa vie tournait autour. Comme pour tout son village d’ailleurs, autrefois, dans ce petit village habitait une sorcière ! Elle se prénommait Brume, son père l’avait trouvée dans une forêt avec de la brume, donc il avait décidé de l’appeler Brume. C’était elle la sorcière !

     Brume est toujours vêtue de noir, avec un chapeau noir et une baguette en ébène. Elle a de longs cheveux longs châtain et de jolis yeux verts. Pas de nez crochu, c’est une belle sorcière ! Elle a toujours une besace avec elle qui regorge d’accessoires, qui contient notamment son chaudron, elle est toujours prête à préparer une potion ! Son sac est pourtant petit, mais elle y met une quantité de choses : son grimoire, sa baguette, ses herbes magiques… !

     Brume protège surtout les villageois du dragon de la forêt interdite ! Les autres magiciens, eux, ne font que des tours de passe-passe. Comme les villageois admirent Brume, les autres magiciens n’ont pas de public. Alors ils essayent de faire apparaître des colombes, de faire disparaître un gobelet, de faire des tours de passe-passe, de glacer un jeu de cartes… Mais cela ne valait rien à côté des tours de Brume.

     Brume, elle, elle fait apparaître un tapis volant, un balai magique, une baguette magique… En plus de tout cela, Brume teste ses potions en public ! Les potions qu’elle a elle-même préparées avec chaudron, grimoire et baguette magique. Les magiciens étaient tellement jaloux qu’ils arrêtèrent la magie !

    Pendant ce temps, Brume préparait son nouveau spectacle de magie « Que faut-il pour être un bon magicien ? Tiens, tiens … un lapin et un chapeau ! Et si c’était faux ? ». La petite fille qui était normale allait à son spectacle, quand elle entendit les magiciens parler entre eux :

« - Quelle sorcière celle-là ! dit un magicien.

-Personne ne s’intéresse à nous ! dit un autre.

-Il faut faire quelque chose et vite ! s’exclama un troisième.

Ce soir nous allons nous infiltrer dans sa loge et…».

     Soudain la petite fille surgit en costume de sorcière avec sa baguette ! « Abracadabra ! » fit-elle.

     Elle transforma les magiciens en canards, tout petits, et surtout, de toutes les couleurs ! Brume était présente et vit ce que la petite fille avait fait. Alors elle lui demanda si elle voulait faire de la magie avec elle.

     Et Brume dit « Qu’as dans les mains ? »

     La fillette répondit : « C’est mon grimoire, celui que ma mère m’a légué avant de partir », répondit-elle avant de pleurer. En effet, elle avait dans ses mains, un grimoire, très gros, noir, vieux ou plutôt usé, il y avait écrit dessus « Grimoire pour les magiciens, prestidigitateurs ou mentalistes ».

     La petite fille le montra à Brume. Brume demanda : «Mais comment est-ce possible ? c’est le grimoire que j’ai confié à ma fille, lorsqu’elle n’était encore qu’un bébé ! ». Brume comprit que la petite fille était son enfant ! Les yeux de la fillette s’écarquillèrent : elle venait de comprendre que Brume était sa mère ! Sa mère était une sorcière ! Enfin elle comprenait pourquoi elle aimait autant la magie depuis toujours.

     Depuis ce jour, Brume et le père de la petite fille veillèrent sur elle pour toujours. Ils trouvèrent une maison en lisière de forêt, une maison entourée d’herbes magiques, de champignons, de plantes, d’une mare avec quelques crapauds.

     Chaque matin, la petite fille, désormais appelée Hermione, va s’entraîner à la magie avec Brume. Sa mère est fière d’enseigner tout ce qu’elle sait à sa fille. Un spectacle est organisé tous les mois, chacun peut venir sur scène accomplir un tour de magie ! Leurs journées sont pleines de joie, les villageois sont également très heureux et les canards, toujours de toutes les couleurs, barbotent dans la mare !

     Ils vécurent heureux dans un village joyeux et plein de couleurs.

Apolline A. rédactrice en chef, 6e2

Rédacteurs et conseillers : Lénaa K. et Mai S.

Lecteurs à Rouen : M.L. Dyrek et F.Bokertoff.

 

     Micro-aménagements de formulation des deux nouvelles (ponctuation, temps, quelques répétitions évitées) au lendemain de la remise des prix à Rouen en avril 2024.

 

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     Tous les 6e assemblés dans notre bel et neuf amphithéâtre avaient reçu, le mardi 9 janvier 2024, la visite exceptionnelle d'un magicien très pédagogue, surnommé Abacus dans le cadre de la séquence organisée autour des récits de la magie.

 

Avril 2024 pour « Le Blog de Monsieur Dyrek », aux productions d’élèves

et pour site de Sainte-Elisabeth et supports variés de l’établissement,

ainsi que pour les supports des organisateurs et parrains du concours d’écriture.

 

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