Poemes et chansons de 6e
2 poèmes de Lilas I. (6e2) :
La chanson du sculpteur Doumo
Je m’appelle Doumo,
Et quand Papa M’bo,
Me prit dans l’atelier,
J’étais disgracié.
Né de la seconde femme de mon père,
La sculpture et mon épouse me sont chères.
Car la première est mon agréable métier,
Et la deuxième n’est chez moi que pour m’aimer.
Je m’appelle Doumo,
Et quand Papa M’bo,
Me prit dans l’atelier,
J’étais disgracié.
Le fils aîné de Bassingé, ma belle-mère,
Lorsqu’il me fit tomber, hélas, dans la mer,
Me fit aussi attraper l’affreuse polio,
Mais par bonheur, je rencontrais Papa M’bo.
Je m’appelle Doumo,
Et quand Papa M’bo,
Me prit dans l’atelier,
J’étais disgracié.
La statuette magique se met à parler
C’est au Kenya, dans la brousse africaine,
Que naquit cette histoire, sans la moindre peine.
Cette histoire n’est qu’une drôle de légende étrange ;
C’est une statue qui me l’a contée comme un ange.
Cette statuette représente un éléphanteau,
Elle est en jade vert, comme l’eau,
Calme, mais pas bien emplie de « sérénitude »,
Calme, mais peut-être seulement par habitude.
Car c’est évident à défaut d’être apaisé,
Son profond intérieur était tout chamboulé,
Car sa conscience n’était pas du tout tranquille,
Mais plutôt effondrée, tel un jeu de quilles.
2 poèmes de Victoria. P. 6e 3 st Elisabeth 2009 :
Ocre
Y’a d’la joie, moi le sculpteur Doumo
J’ai une maladie qui s’appelle la polio
Mais je la renie complètement
Au diable cette mauvaise fonction
Y’a d’la joie, ma femme met sa robe à plume de paon
Elle prend ma fille par la main en faisant des tourbillons
« Bien l’bonjour » dis-je à mon tonton
Il m’offre un stylo aujourd’hui
Soudain il fait déjà nuit
Et il commence à pleuvoir des gouttes de plomb
Il faut que je rentre à mon nid
Et ne plus chanter si on n’a plus rien à dire à Tondi
Pourtant je vais retrouver ma famille. Quel bonheur !
Cette famille a enlevé mon pitoyable malheur !
Ha ! Merci beaucoup Dieu, maintenant y’a d’la joie
La statuette se met à parler
« Holà !! Ferdjiston
Que fais-tu là seul
N’as-tu pas eu un lampion ?
Quel dommage ! Mais ne va pas sur le seuil
De cette porte maudite et insoucieuse
Si tu es triste , va au lac Victoria
Tu y découvriras le bonheur absolu
Si tu cries , va à cette ruche là-bas
Tu y trouveras la joie de Khonsou
Si tu pleures , va à la carrière des éléphants
Les fruits sont merveilleux
Tu y découvriras le bonheur de l’encens
Mais il y a une chose simple et qui rend heureux
C’est de penser que la vie est importante.
Le bonheur c’est ça .