12 novembre 2007
Poésie aux Ailes du Moulin
2 SONNETS AUX AILES DU MOULIN
Le logis du poète
à Cécile L. qui m’a prêté Les Lettres de mon Moulin
« Faut-il attendre que la strophe soit finie ?
Ma foi ! tant pis, entrons… » Qui donc ai-je cité ?
Le logis du poète est à l’extrémité
Du pays, la dernière maison de la vie
C’est toi ! cria Mistral à figure ravie
Juste aujourd’hui c’est la fête de la cité
Musique et procession, farandole d’été
Nous allons voir rythmer les danseuses jolies…
Au milieu du bureau chargé de vieux bouquins
De dictionnaires gros et des vers les plus fins
J’aperçus un cahier ouvert, le plus sonore
Et pourtant qui connaît le provençal parmi
Tous les gens d’aujourd’hui comme notre art s’honore
De son chant travaillé route de Saint-Rémy ?
Texte 18 243 dans les Transports, puis un café francilien les 8 et 9 novembre 2007
d’après une prose d’Alphonse Daudet,
Travaux au Moulin
à ce présent
« Pouvant servir à ses travaux de poésie »
Un vieux moulin abandonné depuis vingt ans
Et hors d’état de moudre et ce moulin à vent
A mousses, romarins, vignes sauvages, vie
En Val de Rhône, au cœur de Provence où s’allient
Les chênes et les pins sur la côte aux grimpants
Verdures jusqu’au bout des ailes et poussant
L’herbe parmi la roue au temps qui la dévie
Nonobstant Monsieur D, demeurant à Paris
A ce présent accepte à ses périls et ris-
Ques ce lieu dit décrit moyennant les espèces
Dont il fut convenu, dans l’étude Honorat
En présence de F, joueur de fifre et de S
Porte-croix - et ces lapins qu’il étonnera !
Texte 18 244 Un café banlieus’art d’Île-de-France, le samedi 10 novembre 2007.
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