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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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10 juin 2016

L'écolabyrinthe, textes des récits fantastiques des 4e en 2016 et conseils d'écriture d'Yves Chéraqui

 

     Ci-après vous trouverez les récits des 4e, précédés du palmarès et d'un long poème formé d'alexandrins prélevés aux rédactions, et suivis des conseils généraux d'Yves Chéraqui, venu dans les trois classes de 4e de Sainte-Elisabeth.

 

       CONCOURS RÉCITS FANTASTIQUES DES 4e

        « L’écolabyrinthe »       Devoir Sur Table, 55 mn… C'était début janvier 2016...

      Imaginez, en trois paragraphes avec alinéas et avec un paragraphe central plus développé, ce qui vous arrive dans « L’écolabyrinthe », une école qui est un véritable labyrinthe, un dédale de couloirs, de salles, de bâtiments, d’étages …

     Après de grandes difficultés de repérage et la rencontre d’un ou plusieurs personnages fantastiques à inventer, vous arrivez à vous retrouver grâce au « fil d’Ariane » (qui peut être un plan, un GPS, une carte magique, un code, une formule, une méthode de travail, un lutin, un écran, un livre, un tableau magique, une porte secrète, cachée dans une armoire, derrière un tableau, une affiche, un mur s’ouvrant, un escalier dérobé…)

     Le juré sera un auteur de récits fantastiques d’aujourd’hui, qui vous apportera ses conseils d’écriture. Pour chaque classe : 1er prix : Une coupe et un livre. Du 2e au 7e prix, des livres. Présélection de 30 textes et organisation : M. Dyrek. Chaque élève aura une note sur vingt. Remise des 21 prix plus tard dans l’année. Ce fut en mars.

 

**

 

CONCOURS 2016 DE RECITS FANTASTIQUES

 

                              L’ECOLABYRINTHE

 

Classement des 33 finalistes par l’écrivain Yves Chéraqui :

 

Classe 4e 1 – 11 finalistes
            1) Sophia D.  2) Blandine  L.M. 3) Rafael J.

Arrivent ensuite 5 ex-aequo :
            Zélie M.– Angélina R. – Sarah K. – Maud I.– Anne D.L.R.

et Jules B.-G.– Solène D. – Nicolas M.

 

Classe 4e 2 – 12 finalistes
            1) Léane G. 2) Angélina P. 3) Malo G.

Et : Ex-aequo : Garance P. – Alexandre C. – Clémentine D.

Suivis de : Pauline A. et Yasmine M.
                  Lucie C. et Samuel D.S.P – Marjane  M.– Gabriel T.

 

Classe 4e 3 – 10 finalistes
         1)
Claire A-M 2) ex æquo :           Yanis J. – Alice C. – Chloé C.
            Hanaé  M

            Rémi L. – Yanis T. – Louis P. – Nevena A.–
            Lucas M.

 

           

 


L’ECOLABYRINTHE

 

     10 sonnets à partir d’alexandrins des rédactions fantastiques…

Des vers "blancs" de 12 syllabes extraits des proses inventives des 4e.

 

Chemin(s) à retrouver

 

Premier jour de cours dans cette Ecolabyrinthe

La même pièce reproduite à l’identique

Petit bout d’arc-en-ciel qui était dans ma trousse

Mais non j’étais vraiment dans l’écolabyrinthe

 

Il faut se perdre pour retrouver son chemin

Je m’élançais alors dans ce grand labyrinthe

Plus de cent longs et interminables couloirs

Les murs sont traversés de murmures étranges

 

Que je m’écrie : Le nuage, c’est le nuage !

On discuta longtemps de ce passage ensemble

Non je suis le fils d’Ariane répliqua-t-il

 

Tu as réussi à retrouver ton chemin !

Mes rêves deviennent de plus en plus bizarres

Ça pourrait aussi être ma clef de sortie

 

      Texte x064 à Paris le 12 janvier 2016

 

 

J’arrivais à l’école avec un peu d’avance

Sur le mur « Bienvenue à l’Ecolabyrinthe

Nous étions face à un imposant bâtiment

Portail sans savoir ce qui allait m’arriver

 

Je continuai ma marche en ignorant le « Dong »

Je vis une ombre passer une petite ombre

Cela fait un an que je suis dans cette école

Je m’interrogeai : « Mais qu’est ce bruit qui m’agace ? »

 

Couloirs partout ils se croisaient dans tous les sens

Quand soudain j’entendis une petite voix

Il faut se perdre pour retrouver son chemin

 

Directement dans le couloir devant sa classe

Et repris le chemin normal très étonné

De sortir mon portable et d’activer la lampe

 

*

 

Quelque chose me dérange dans leur regard

Je me remis en route et comme par hasard

Un plan de mon école avec tous les couloirs

Et me conduisit jusqu’à l’Ecolabyrinthe

 

C’est une école pour enfants hyperactifs

Les murs sont traversés de murmures étranges

Je sens déjà ma légèreté disparaître

Descendante d’Ariane à cause de mes yeux

 

Cette porte était vieille, en bois et entrouverte

Tombai sur un tout petit placard à balais

Sur un tout petit placard à balais sans balais

 

Alors je vis une poignée en bas du mur

Tous les recoins de l’établissement par cœur

Je remarquai une inscription sur la poignée

 

*

 

Une ombre sur un mur mais personne en vue, je

Je commençais à avoir peur même très peur

Courus aussi vite que j’ai pu pour trouver

Mais impossible de sortir aucune porte

 

Le tableau s’ouvrit en deux formant un trou noir

Je retombai dans le même endroit sans lutin

Cette fois-ci un nid de guêpes enragées

Mes rêves deviennent de plus en plus bizarres

 

Les escaliers montaient et descendaient tout seuls

Je m’approchai à pas lents et soudain un être

J’entendais les bruits de pas de la directrice

 

Chignon qui défiait les lois de la gravité

Les élèves étaient devenus des tortues

Ennemi juré, le champignon maléfique !

 

*

 

Que je m’écrie : Le nuage, c’est le nuage !

On discuta longtemps de ce passage ensemble

En continuant de m’aventurer dans l’école

Des bruits de griffes pointues déchirer la porte

 

Dans la classe avec des cliquetis d’engrenages

A permis au passage de se révéler

Juste des simples murs avec des herbes mortes

Soudain je me sentis comme téléporté

 

N’as-tu pas essayé de prendre le chemin

Soudain un bruit surgit au-dessus de ma tête

Je commençai à monter les escaliers quand

 

Je m’élançais alors dans ce grand labyrinthe

Une sorte de carte avec écrit dessus

Un nouveau pouvoir, le pouvoir de la Lumière

 

*

 

Soudain je vis qu’une lumière m’attirait

Que cela fut la pire idée de tous les temps

M’engouffre dans la foule avec tous les élèves

Premier jour de cours dans cette Ecolabyrinthe

 

Nous partageâmes ce moment inoubliable

La carte magique m’indiqua le chemin

C’est alors qu’une ombre apparut, je ne savais

Il ne manque plus que le ciel gris et l’orage

Soudain je le vis devant moi avec son livre

Petit bout d’arc-en-ciel qui était dans ma trousse

Nous traversions cette forêt interminable

 

Des feuillages, des ronces, des pousses de lierres

Hurla tellement fort qu’il fit trembler la terre

Mais le mur lui avait laissé une boussole

 

*

 

Je voulais me réveiller si c’était le cas

Calme jusqu’au moment où j’entendis des bruits

Mais non j’étais vraiment dans l’écolabyrinthe

Couloirs glauques qui paraissaient sans fin. Peut-être

 

Le lendemain matin je retourne à l’école

Professeur est la dame qui m’avait salué

Je vis des flèches apparues soudainement

Flèches indiquèrent la sortie sur la carte

 

Je pus apercevoir une araignée géante

Emprunter le couloir le plus proche de moi

A la fin je fermai les yeux et les rouvris

 

Une salle de classe, après plusieurs tournants

Je n’aurais jamais dû rentrer dans cette salle

Je te propose de passer par le jardin

 

*

 

Vous avez réussi le test avec brio

Sans carte mais nous nous perdîmes de nouveau

Tu as réussi à retrouver ton chemin !

L’impression d’avoir connu l’écolabyrinthe

 

Des gouttes de sueur tombèrent de mon front

Et quand j’arrive en bas je tombe sur un rat

Soudain le même bruit que j’avais entendu

Une sorte de Minotaure se trouvait

 

Mes rêves deviennent de plus en plus bizarres

C’était un loup-garou qui rôdait dans l’école

Plus de cent longs et interminables couloirs

 

Des petits chuchotements puis des grincements

Quelques nuages noirs passèrent dans le ciel

L’idée de rebrousser chemin en espérant

 

*

 

Car je venais de vivre une expérience étrange

Non je suis le fils d’Ariane répliqua-t-il

Je courus et bondis dans ce grand tableau noir

Je me souvins alors de notre cours de maths

 

Adieu à mon rêve et bonjour au cauchemar

Je vis une salle remplie de Gobelins

La même pièce reproduite à l’identique

Il y avait du bois grinçant à chaque fois

 

Sous mon uniforme j’avais la chair de poule

Nul ne sort de ce lieu sacré sauf les plus braves

Bien réel ou mon esprit me jouait des tours

 

Les portes du labyrinthe se refermaient

Restait toujours le souvenir des inscriptions

Bloqués dans les couloirs, ne sachant plus quoi faire

 

*

 

Alors je fermai son livre Le titre était

La même pièce reproduite à l’identique

Ne plus savoir si je l’avais rêvé ou non

Pourquoi vais-je rester ici jusqu’à ma fin

 

Je reconnus la clé derrière un cahier rouge

Petit bout d’arc-en-ciel qui était dans ma trousse

Si tout ce qui m’était arrivé était vrai

Les murs sont traversés de murmures étranges

 

Mais au moins maintenant je suis sorti d’affaire

Il me fit signe d’une affiche avec écrit

Que je m’écrie : Le nuage, c’est le nuage !

 

Alors je fermai son livre Le titre était

Impossible de continuer c’était la fin…

Ça pourrait aussi être ma clef de sortie

 

     Texte d’ensemble x074 de M. Dyrek à partir d’alexandrins prélevés dans les rédactions du concours de récits fantastiques « L’Ecolabyrinthe » composés au collège Sainte-Elisabeth par tous les quatrièmes à Paris en janvier 2016.

 

**

 

                                          Récit fantastique 2016 : l’écolabirynthe

     

        Je suis nouvelle, il n’y a rien de plus fatiguant que d’être nouvelle, on doit oublier tous les plans de son ancienne école et s’en recréer d’autres à partir de nos déambulations, tout ça à retenir dans ma petite tête ; moi qui suis déjà tête en l’air, ceci ne fait que compliquer les choses. J’étais devant la grille, c’était une énorme grille en fer qui s’entrelaçait de tous les côtés pour donner une forme, me semblait-il, à peu près géométrique. Au-delà de ce fameux portail il y avait un immense parc sur lequel, en plein milieu, se trouvait un grand bâtiment en pierre dont les tours et les tourelles ne manquaient pas, en voyant ce paysage la première chose à laquelle je pensai fut : « Tiens on dirait l’un de ces orphelinats lugubres qui sont décrits dans les livres, il ne manque plus que le ciel gris et l’orage ! ». Avançant sur l’allée en pierre, je plaçai déjà le portail et l’allée sur mon plan, jusque-là tout allait bien, mais lorsque l’on passa le pas de la porte, mes chances de me repérer furent anéanties, quatre  grands escaliers étaient devant moi, ceux-ci montaient puis se séparaient en branches qui elles-mêmes se séparaient en branchettes, puis chaque escalier finissait sa « course » devant des trous qui étaient creusés dans le mur et qui continuaient en un dédale de couloirs qui avaient tous l’air de se ressembler. Un personnage des plus effrayants m’indiqua le numéro de la salle dans laquelle j’avais cours : 209. 209 ? Par logique si les numéros de salle se suivaient, je devais prendre soit le 3e soit le 4e escalier, et vu la grandeur du bâtiment j’optai, sans hésiter, pour l’avant-dernier escalier. Aux branches, pas de problème non plus. 209 étant au début de la centaine ; mais arrivée aux branchettes, ce fut le vrai problème ; par où aller ? Pas le temps de faire des calculs. Je pris donc le premier escalier, plus je marchais plus l’état de l’escalier semblait se détériorer, que faire ? Arrivant dans le couloir, je fus perdue : c’était le même principe que les escaliers. Regardant ma montre je m’aperçus que j’avais cinq minutes de retard, je devais me hâter, mais ne sentant plus la force d’avancer, je criai : «  A L’AIDE, JE SUIS PERDUE ! »

       Dès l’instant où j’eus prononcé ces mots, un fantôme apparut, il me regarda et commença à marcher, désespérée telle une âme en peine, je me mis à le suivre, quelle était donc cette école ? Où étais-je donc tombée ? J’étais tellement désespérée que je me mettais à suivre un fantôme ? Quelques minutes après, le fantôme se retourna et me dit : « 209 ? ». En le dévisageant, je m’aperçus qu’il avait deux grandes canines pointues, c’était la meilleure : j’étais tombée sur un fantôme vampire. Sans plus attendre j’acquiesçai et nous reprîmes la marche. Puis nous arrivâmes devant une salle avec le numéro 209.

       Arrivée en cours, je contai mon aventure à ma voisine qui me répondit « normal ! ». Et c’est à ce moment-là que je lui remarquai des cornes de diables !

     Sophia D. 4e1

 

*

 

Le mystère du placard aux tenues de sport

 

     Mon réveil sonna enfin, bien que je fusse réveillée depuis déjà une éternité. Ça y est, le voilà, le jour de la rentrée était enfin arrivé. Malgré mon appréhension, j’étais pleine d’excitation à l’idée d’enfin entrer en quatrième. Mon sac était déjà prêt depuis un mois, ma chambre étais rangée ; il ne me restait plus qu’à prendre un petit-déjeuner avant d’aller au collège. J’étais la première levée et pas un bruit ne provenait de la chambre de mes frères (pour l’instant). Je me glissai silencieusement dans la cuisine et m’efforçai de prendre un petit-déjeuner équilibré malgré ma gorge nouée. « La santé avant tout ! » aurait dit ma mère. Bref, me voici, une heure plus tard, sur la route de l’école avec un gros sac sur le dos. Enfin, après un tournant, je la vis. Elle était immense : c’était une bâtisse en briques rouges avec une multitude de fenêtres et une unique porte, qui semblait avoir été conçue pour un géant. L’ensemble vous toise et vous écrase, tout comme un professeur sévère avec un élève qui a une note exécrable. Un peu intimidée, je rejoignis un groupe de filles de mon âge. L’une d’entre elles fronce le nez en s’exclamant :
« - Encore une de ces nouvelles qui arrivent avec des neurones en moins ! »
Toutes les autres rirent aux éclats. Aussitôt, je me sentis à l’écart. Ces filles connaissaient l’établissement sur le bout des ongles. Comment allais-je faire ?

 

      « - Le M, Blandine ! », appela un homme dans la salle où l’on répartissait les nouveaux élèves dans leurs classes. «Voici votre emploi du temps. Monsieur Giant vous attend en salle 211. » Je pris la feuille qu’il me tendait et voulut lui demander où se situait la salle 211 mais il criait déjà un autre nom. Un peu perdue, je me dirigeai alors vers une porte, l’ouvris et montai un grand escalier. Arrivée dans un couloir, je regardai attentivement les numéros des salles. Désemparée, je m’aperçus qu’elles ne suivaient aucun ordre logique. Dans ce couloir se trouvaient les salles 221, 6, 48, 15 et 179. Où diable allais-je pouvoir trouver la salle 211 ? Je pris un escalier, ouvris une porte, en descendit un autre, tournai à droite puis à gauche. J’avais sûrement trouvé toutes les salles de classe de l’école, sauf la bonne. Je décidai alors de redescendre demander au monsieur qui devait avoir fini de s’égosiller, mais bien entendu, je m’étais complètement perdue. Je toquais à la porte d’une salle, mais il s’agissait seulement de toilettes. La deuxième salle ne portait aucun numéro et était vide. La troisième était en fait un placard plein de tenues de sport. Au bord des larmes, je m’adossai au mur et m’assis posant à côté de moi mon emploi du temps. J’attendis si longtemps que je le connaissais déjà par cœur lorsque le placard s’ouvrit brusquement. Intriguée, je me levai pour aller voir et je m’aperçus qu’il n’y avait plus de trace des tenues de sport et que le fond du placard avait laissé place à une porte. Etrange… Mais au point où j’en étais, je la passai et montai l’escalier avec un nouveau courage. Un long couloir s’ouvrait de nouveau. Salle 205, indiquait le premier panneau. 206, 207, 208, 209, 204. Ma salle n’était toujours pas là.

 

      Un vague bruit étouffé provint soudainement d’une salle, comme si un élève avait dit une bêtise qui avait fait rire toute la classe. Prenant mon courage à deux mains, je frappai à la porte. Le silence revint dans la classe.
« - Bonjour Monsieur, excusez-moi de vous déranger. Je cherche la salle numéro 211. »
- Combien, dites-vous ? 211 ? Ce n’est pas possible, elle n’existe plus depuis des années. Montrez-moi votre emploi du temps. Vous voyez, il y est écrit : français avec Monsieur Giant salle 111. - Oh, je suis désolée ! » Il me montra le chemin (ma salle était à l’étage du dessus) et enfin je commençai à travailler. A mon plus grand bonheur, je n’étais pas la dernière en retard ! Je passai finalement une bonne fin de journée.  

     Blandine LM. 4e1 en 2016

*

     "Dring" fit l'horloge, la journée se terminait en beauté avec un cours de dessin. Vous ai-je raconté que je suis en 4e et que mon rêve est de devenir dessinateur ou artiste c'est comme vous préférez, l'année scolaire est finie, les vacances de deux mois approchent. Mais ce n'est pas fini, en tout cas pas pour moi il me reste à sortir du collège, chez nous on l'appelle "l'écolabyrinthe". Comme d'habitude je fus le dernier à sortir. Même le professeur était déjà parti. Je fermai la classe, glissai la clé sous le tapis et me dirigeai à droite.

    Je me cognai, aussi étrange que cela arriva, je me cognai contre le mur. Pourtant le couloir était à gauche et non à droite. Finalement je pris à droite, je frissonnais déjà à l'idée que je dus prendre à droite alors qu'habituellement je prenais à gauche. Je montais des escaliers, j'en descendais, je traversais des couloirs, entrais dans des salles, mais non rien à faire. J'étais perdu. Pris de panique, je courus dans les couloirs et me mis à hurler, mais personne ne me répondit. Quand je trébuchai, je me relevai, quand je vis une espèce d'extra-terrestre avec une trompe comme un éléphant, il avait un nombril, il était pied nu avec seulement trois doigts de pied, l'air fatigué et me dit avec une voix grave et lente "ça va !". Je hurlai et courus comme un fou et je me rendis compte que je n'avançais pas et que le personnage bizarre n'était autre que mon dessin que j'avais dessiné en art plastique sur le thème des monstres...

    Une fois repris connaissance de ce que j'avais créé, je lui expliquai tout. Il me dit que seul le pouvoir de mon crayon pourrait me sortir de là. Je ne le crus pas, mais il insista ; je dessinai donc une pomme pour la manger et elle tomba de la feuille, je la mangeai et elle était vraiment réelle, je sentis qu'elle descendait dans mon ventre, elle était d'un rouge trop beau, le plus beau rouge que j'eus jamais vu de ma vie. Il me fit signe d'une affiche avec écrit : "Sortie des 4es à Londres". Il y avait écrit "Sortie" le mot qui se répétait dans ma tête sans arrêt. Je dessinai tout de suite une porte avec écrit "Sortie", je sautai dedans et regardai en haut pour dire au revoir à ma création. Le couloir était sombre, grinçant et menaçant. Je vis une porte avec marqué " 666" dessus, je me souvins alors de notre cours de maths 666, le chiffre du diable. Je courus de toutes mes forces et en me retournant je le vis. Le diable, il me poursuivait, je ne voyais pas sa tête, il avait des cornes avec des ailes, je sautai et retombai devant la sortie. Et c'est là que se finit ma fantastique aventure.

     Rafael J. 4e1 en 2016.

 

*

      Je me retrouve dans l'écholabyrinthe, une école semblable aux autres à l’extérieur mais il en est tout autre à l’intérieur. Je monte les escaliers qui tournent encore et encore, je dois me rendre quelque part. Les couloirs sont interminables ! Qui peut se retrouver ici ? La réponse est toute venue. Personne. Les classes s'emmêlent ; il y en a de partout.

      J'emprunte, par fatigue l’ascenseur, les étages sont inscrits d'une différente manière, il y a l’étage A,Z,E,R,TY ? J'appuie sur le bouton R avec précaution je m'accroupis au fond de la cage. Il s’arrête à l’étage E, mon cœur est lourd, très lourd, les larmes me montent aux yeux, elles me brûlent les joues, j'entends un pas, puis deux qui vont de plus en plus vite, une petite fille blonde vêtue toute de blanc se présente devant moi, elle s’assoit à coté de moi. « Tu sais tu ne dois pas avoir peur, tu les prendras bientôt tes marques ! » Elle appuya sur le bouton R. Lorsque les portes s'ouvrirent, elle partit en courant, en laissant trainer quelque chose. C'est une carte magique, toutes les heures elles changent notre position pour que l'on ne se retrouve jamais. Il m'en restait 40. Il est aussi inscrit qu'il faut se rendre au point rouge. Je me dirige en laissant derrière moi les couloirs interminables, les étages marqués de lettre pour une cour de recréation anodine. La petite fille croisée dans l’ascenseur m'y attend. Elle court, court, je la suis.

     La cour de jeux s'est transformée en champs. Elle sautille entre les fougères. La fillette s’arrête, j'observe la scène, à sa gauche un arbre et à sa droite un corde. Elle prit la corde, l'accrocha et se laissa pendre. Je m’évanouis, mon corps se laisse tomber. Lorsque je me réveille je suis dans mon lit, l'écholabyrinthe n'a jamais existé ainsi que ses longs couloirs, ses étages insignifiants. Je sors de mon lit toute excitée de dire adieu à ce cauchemar mais quand mon pied touche le sol, il ne sent pas la dureté et la froideur du sol, mais les nœuds d'une corde.

     Maud I 4e1

 

*

 

Le placard à balais sans balai

Je vais vous conter une histoire. C’était il y a sept ans. Je venais d’emménager dans un village perdu. Avec mes parents, nous déballions rapidement les cartons, car le jour suivant j’avais mon premier jour de cours dans ma nouvelle école. Le lendemain, arrivant en face de l’école, je fus surpris par sa taille. Elle était immense. J’entrais avec l’objectif de trouver le bureau de l’administration, afin d’obtenir mon planning de la journée. Je demandai mon chemin à un élève qui me dit : « A droite, troisième à gauche, deuxième à droite puis tout droit. ». Je suivi ses indications mais je ne trouvais pas l’administration. Je retournai sur mes pas, pensant retourner dans le hall de l’école, mais à la place, je tombais devant le réfectoire ! C’était mal parti.

Une semaine plus tard, je ne trouvais toujours pas mon chemin. J’avais raté quatre cours et j’étais arrivé en retard à neuf ! A chaque fois, j’étais obligé de coller aux élèves de ma classe pour ne pas me perdre. C’est alors que je dus aller en cours de Physique, mais j’étais seul dans les couloirs. Je pris tous les chemins que je pus, jusqu’à tomber sur une porte. Cette porte était vieille, en bois et entrouverte. J’entrais, par curiosité, et je tombais sur un tout petit placard à balais, sans balai et plein de toiles d’araignées. Alors, je vis une poignée, en bas du mur. Je la tournais et je fus emmené, ou plutôt téléporté, devant ma salle de Physique. Je n’y comprenais rien. Après le cours, je me perdis encore et je retombais devant cette porte. Alors je remarquais une inscription sur la poignée de la porte. Elle disait : « Il faut savoir se perdre pour retrouver son chemin ». Bizarre. Cette fois, je devais aller au gymnase pour une assemblée. Je passais la seconde porte et j’arrivais juste derrière le gymnase. Alors, à chaque fois que je devais partir quelque part dans l’établissement, je passais cette porte. Des mois passèrent et, grâce à ce « passage secret » ou à cette « téléportation », je ne cumulais plus aucune heure de retard. J’avais beaucoup sympathisé avec l’adjoint du directeur. Nous nous comprenions. Aucun de nous n’arrivait à se retrouver dans ce labyrinthe, mais il était toujours à l’heure. Etrange, non ? Je n’osais pas lui parler de cette porte mais je n’en eus pas besoin car un jour je l’aperçus la franchir. Je courais à sa rencontre et alors on discuta longtemps de ce passage ensemble.

Je commençais à prendre mes marques dans l’école. J’utilisais toujours la porte, mais je me souvenais de certains couloirs et escaliers. Passèrent encore les mois et j’entamais ma deuxième année dans ce labyrinthe. A présent, je connaissais tous les recoins de l’établissement par cœur. Si bien que je ne me perdais plus. Et c’était là le problème. Je ne pouvais plus trouver mon joker anti-retard ! J’en fus assommé. Je ne croisais plus non plus l’adjoint du directeur. Les mois défilèrent comme des secondes et les années comme des minutes. Trois ans plus tard, l’emplacement de la porte ne m’était toujours pas révélé. Je finis par ne plus m’en souvenir. Mais aujourd’hui, il me revient et c’est pourquoi je vous conte cette histoire.     Jules B-G, 4e 1 Collège Sainte Elisabeth

*

                         Ariana et la louve - « L’écolabyrinthe »

            Un matin, au lever du jour, devant les grilles de l’écolabyrinthe, je posais mon vélo dans un petit parking ou d’autres élèves posaient le leur. Après qu’il fut bien sécurisé avec un code que je murmurai, que seule moi connaissais et que je serai la seule à pouvoir débloquer. Je pénétrai dans l’enceinte du collège. Arrivée dans le bâtiment, je sortis mon emploi du temps et une carte magique. Mon premier cours était matière de combat sur les armes. Je dépliai ma carte et murmurai : « Matière de combat », aussitôt un chemin s’afficha et je pris la direction indiquée.

            J’arpentais dans un dédale de couloirs. Chaque couloir, long et très long, menait à plusieurs petits couloirs sur les côtés dont au bout se situait une salle pour chaque matière et professeurs. Chaque salle appartenait à un professeur, la mienne était au bout du couloir.

            Après plusieurs minutes à traverser ce couloir du premier étage, j’atterris devant un tableau, le fil d’Ariane, qu’un elfe aux oreilles pointues et aux yeux émeraude gardait. Je sortis ma carte d’identité, l’elfe me tendit sa main et je lui tendis à mon tour la mienne. Puis, il ferma les yeux et les rouvrit pour me laisser passer. Le tableau pivota, pour me laisser passer, ce que je fis.

            Le tableau représentait une louve au pelage blanc, aux mêmes yeux que les miens, bleu saphir. Sur son dos, elle portait une jeune fille aux cheveux noirs, les oreilles pointues et les mêmes yeux que son compagnon. Cette jeune fille était Ariana, la louve Ariane. Une légende disait qu’Ariana était tombée amoureuse de la louve et qu’elle l’avait rencontrée dans le Bois des Errants. Un jour, lorsqu’elle se promenait dans ce bois, près d’un fleuve, le Ruisseau Saphir, seule, c’est là qu’elle la vit. La louve la regardait aussi, quand soudain un loup noir aux yeux jaunes perçant bondit sur elle. Ariana, prise d’un sursaut violent, banda son arc qu’elle avait avec elle et tira en plein cœur du loup. Ce dernier s’affala mollement sur la louve blanche. Aussitôt, Ariana accourut et poussa avec sa force d’elfe l’attaquant. La louve se redressa et regarda l’elfe dans les yeux, puis les yeux d’Ariana, autrefois marron clair devinrent bleu saphir et la louve murmura dans l’esprit de cette dernière son prénom, Ariane. Depuis ce jour, elles ne se quittèrent plus.     

La salle « Matières de combat » était une salle remplie d’épée, d’arcs, de lances, de boucliers… Plusieurs élèves étaient déjà présents et s’entraînaient, quatre professeurs enseignaient. Je pris mon arc et décochai une flèche dans la cible en face de moi. Dans le mille ! Beaucoup de mes enseignants me soupçonnaient d’être une descendante d’Ariana à cause de mes yeux, mon agilité et ma souplesse à l’arc. Ils ne le savaient pas mais ils avaient raison, c’est un secret. Mon vrai prénom est Ariana Saphirblau et non Zoé Blue.   

Angelina R. 4e1 en 2016.       

    

*

                                     L’écolabyrinthe

           Je n’aurais jamais dû rentrer dans cette salle ; ni dans cette école d’ailleurs. J’étais perdue dans une « écolabyrinthe ». Je croyais pouvoir me rendre à la salle des objets perdus ; pour retrouver mon manteau, sans l’aide d’un autre élève, mais je m’étais trompée.

Comment pouvez-vous trouver votre chemin lorsque vous êtes nouveau dans l’établissement et qu’il n’y a aucun plan de l’école sur les murs ? J’étais à la recherche de mon manteau depuis maintenant trente minutes et je n’aurais jamais dû décider de le chercher après les cours. L’école fermait ses portes dans dix minutes et je ne me voyais pas passer la nuit dans cet endroit sinistre avec pour seule compagnie le bruit de mon cœur qui s’accélérait à chaque minute. « L’écolabyrinthe » est une école peu ordinaire où seuls les apprentis magiciens peuvent entrer. Je n’avais jamais vu de créatures fantastiques en ces lieux et je n’avais pas l’intention d’en voir.

          Je regardai ma montre : les dix minutes étaient passées. J’étais perdue. J’avançais dans le couloir, ma baguette magique à la main en guise de lampe de poche ; car en plus d’être seule, il n’y avait pas de lumière. Je parcourus pendant un temps qui me parut infini un bon nombre de salles et de couloirs. J’arpentais les étages quand tout à coup, je vis une pancarte sur une porte mentionnant : « Objets perdus ». J’ouvris la porte et je tombai nez à nez ; ou plutôt nez à pied, avec une étrange créature. Mon cœur fit un bond et ne pouvant m’en empêcher, je criai. Je repris mon calme et dévisageai des pieds à la tête l’inconnu. Celui-ci, il n’y a avait pas d’autre mot pour le dire, était géant. J’avais en face de mon nez : un pied. Je levais la tête et aperçus la tête d’un homme brun aux yeux noisettes. Il avait des cicatrices sur son visage et sur les bras. Il me dévisagea puis sourit. Il se poussa et je courus chercher mon manteau. Le géant prit la parole :

«         Es-tu perdue, jeune sorcière ?, dit-il d’une voix grave et amicale.

         - Oui, en effet, répondis-je. Je me demandais si vous ne saviez pas où se trouve la… »

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase. Je fus interrompue par une petite voix aigue qui me semblait très proche :

«Tu cherches la sortie c’est ça ? Ne t’inquiète pas, je connais quelqu’un qui sait où elle se trouve.

           -Je…je, balbutiai-je, je vous remercie. Mais dites-moi, pourquoi restez-vous dans « L’écolabyrinthe » ? »

Le petit personnage qui m’avait parlé était jeune et gracieux, il avait de longues oreilles pointues et portait un chapeau rouge orné d’une clochette. Il me dévisagea puis répondit :

«Nous sommes ici depuis bien longtemps et nous surveillons l’école. Je vais te conduire à la directrice. Nous sommes, comment dire, des gardes en quelque sorte ».

Je hochai la tête en signe d’approbation et le suivis en contournant le pied du géant. Nous traversâmes bien des couloirs, c’était un véritable dédale. Nous sortîmes du bâtiment pour nous retrouver dans un petit jardin bien entretenu où poussaient des fleurs et des arbres. Un bruit de fontaine me parvint. Nous avançâmes et je me retrouvais nez à nez avec une porte en bois. J’ouvris la poignée. J’étais dans une petite pièce où il y avait seulement une chaise. C’était lugubre. Une…fée était assise. Elle avait de longs cheveux blancs, l’air amical, les yeux verts et une robe ; la plus belle que j’aie jamais vue, blanche ornée de paillettes. Elle avait une baguette à la main. Elle me sourit.

«Je sais, jeune sorcière que tu cherches la sortie et je te propose de passer par le jardin plutôt que de revenir dans le dédale que tu as traversé.

-       Et comment dois-je rentrer par le jardin ?

-       Il te suffira de toucher de ta baguette le plus grand chêne et tu pourras rentrer chez toi. Je ne t’en dis pas plus. Nous aurons le temps de faire connaissance plus tard… car il est tard

-       Je vous remercie infiniment de votre aide, dis-je en souriant. Au revoir »

Sur ce, je sortis de la pièce. Le petit elfe avait disparu, je ne sais où.  

       Je m’approchai du chêne, le plus grand et le plus vieux du jardin. Ses feuilles scintillaient sous la lumière de ma baguette. Je touchai le tronc et, à ma grande surprise, l’arbre s’ouvrit en deux, laissant un passage étroit. J’entrais et  l’arbre se « referma ». Pendant quelques secondes, qui me parurent interminables, il ne se passa rien. Puis, il y eut une violente secousse et je me retrouvai ; je ne sais comment devant les grilles sombres et menaçantes éclairées par la lune, de « l’écolabyrinthe ». Je poussai un soupir de soulagement, m’écroulant sur le trottoir pour me reposer. Je mis mon manteau, pris mon sac à dos et ma baguette et repartis heureuse chez moi.

     Léane G. 4e2

*

        C'était un mercredi, nous étions tous dans notre classe en attendant notre professeur d'Histoire-Géographie. Il était dix heures et demie et notre professeur avait pour l'instant vingt minutes de retard. Pendant ce temps, je discutai avec mes camarades quand soudain j'eus envie de me désaltérer. Je sortis de la classe en espérant que mon professeur n'arrive pas, puis je me dirigeai vers les sanitaires, fermai la porte à clé, pris une énorme gorgée d'eau et rouvris la porte.
        Une fois sortie, je me dirigeai vers ma classe, sauf que cette dernière n'existait plus. Je commençais à paniquer. Alors je décidai d'emprunter un autre chemin pour me rendre dans le bureau du chef d'établissement de mon école, mais sur mon chemin j'entendis comme un bruit sourd qui retentissait, alors j'arrêtai de marcher, regardai à gauche puis à droite, mais rien, je continuai mon chemin et après quinze minutes de marche, j'eus l'impression de tourner en rond. Soudain le même bruit que j'avais entendu il y a à peine quelques minutes, retentit une seconde fois. Je me suis dit qu'il s'agissait probablement d'une sonnerie pour les plus petits. Puis j'eus l'idée de rebrousser chemin en espérant retrouver ma classe, mais en vain. J'entendis pour la troisième fois le même bruit sourd que j'avais cru entendre les autres fois quand je passais par ce chemin. Je m'interrogeai :
"Mais qu'est ce bruit qui m'agace ?". Puis tout au fond du couloir j'aperçus une étrange silhouette. Je m'approchais à pas lents et soudain un être très spécial apparut et se présenta:
"Salut! Moi c'est Jack et je viens d'un pays imaginaire très, très, très loin d'ici!"
C'était un être comment dire... répugnant. Il avait de longs cheveux bruns gras, des oreilles très pointues, des vêtements déchirés et une silhouette assez spéciale. Cet être était pieds nus avec quatre doigts de pieds. Je restai fixée face à cet individu et eus une envie de m'enfuir en courant, mais il me vint une idée: " Peut-être pourra-t-il m'aider à retrouver la classe ?"
Je dis à Jack:
  " J'ai un énorme problème... Jack! Je ne trouve plus ma classe, ni le chef d'établissement, je suis perdue!
  - J'ai peut-être la solution. Tu dois trouver une porte sur laquelle seront inscrites les initiales P.R. Tu devras ensuite l'ouvrir pour pouvoir retourner dans la vie réelle.
  - Merci mais comment trouverai-je cette porte?
  - Il suffit simplement que tu suives le chemin indiqué par des flèches rouges sur le sol.
  - Merci de votre aide !
En me retournant je vis une flèche rouge, puis une autre, et encore une autre jusqu'à arriver devant une impasse. Je me suis dit que Jack s'était moqué de moi et je donnai un coup de pied sur le mur. Soudain je vis les initiales suivant : P.R. s'inscrire sur le mur, puis une porte sortie de ce mur. Je l'ouvris, entrai et soudain je me retrouvai dans les sanitaires. J'appuyai sur la poignée, tirai la porte et sortis. Je me dirigeai vers ma classe et par la petite fenêtre sur la porte de ma classe, je vis mon professeur d'Histoire-Géographie et mes camarades.
       Jack ne m'avait pas menti, j'ai retrouvé ma classe et mes camarades. Je toquai à la porte, j'entrai dans ma classe, mon professeur me demanda où j'étais passée et j'eus même pas le courage de lui répondre, car je venais de vivre une étrange expérience qui me marquera à tout jamais.
     Angélina P. 4e2

*

     Je m’appelle Erica, je viens d’emménager dans le quartier et je suis nouvelle dans cette école. Avant même d’y être entrée, je savais qu’il y avait quelque chose d’étrange dans cette école. En vérité, c’est son aspect extérieur qui m’a tout de suite frappée : briques de toutes les couleurs, tourelles biscornues, fenêtres de toutes les formes possibles et inimaginables, jardin s’étendant à perte de vue… Bref, tout dans cette école m’intriguait. Lorsque nous avons fait la visite de l’établissement, mes parents et moi, nous avons rencontré la directrice qui est aussi bizarre que l’école en elle-même : ongles peints de toutes les couleurs, rouge à lèvres bleu, visage recouvert de maquillage aux couleurs vives, cheveux relevés en une espèce de chignon qui était très, très, très haut, et j’en passe…

      Je ne parle même pas de ses habits qui avaient l’air d’avoir été cousus par des enfants de cinq ans. Rien dans cette apparence totalement inédite ne semblait surprendre mes parents. Au contraire, ils étaient radieux comme s’ils voyaient en l’école totalement loufoque, un établissement normal et en cette directrice qui avait l’air d’être sortie d’une autre dimension, une directrice tout à fait banale ! Cette école éveillait de plus en plus mes soupçons !

    Ce fut le jour de la rentrée, et lorsque je m’éveillai, une peur atroce me nouait les muscles. J’étais terrorisée de revoir la directrice et cette école pas comme les autres. Lorsque mes parents m’accompagnèrent en voiture, ils placèrent mon attitude sur le compte du stress de la rentrée et pas du tout sur celui de cette école de fous furieux ! Lorsque je fus à l’intérieur de l’établissement, je fus surprise de qu’il n’y avait personne dans la cour, à croire que le monde n’a pas été prévenu que la rentrée était ce jour-là ! Je décidai de monter les escaliers et de voir s’il n’y avait personne dans les salles de classes au cas où je serais arrivée en retard. Mais lorsque j’arrivai dans le couloir, ce fut comme si j’étais dans un labyrinthe : les escaliers montaient et descendaient tout seuls, les salles menaient à d’autres salles comme s’il n’y avait aucune limite à cette école de clowns !

    Faute de trouver la porte de sortie, je décidai de m’aventurer vers les escaliers. J’étais tellement angoissée que je courais à toute vitesse avant de sentir quelque chose ou quelqu’un me rentrer dedans.

      « Mais, fais un peu attention !, cria une petite voix fluette.

Lorsque j’aperçus à qui je parlai, je poussai un cri d’horreur. C’était un lutin !

      -Hé, ça ne va pas de hurler comme cela. Tu voudrais qu’elle se réveille, ou quoi ?

     -Je suis désolée, mais vous m’avez fait terriblement peur.

      -Le vampire ou bien la directrice si tu le préfères va bientôt se réveiller, fuis si tu le peux encore, me conseilla-t-il.

      -Je voudrais bien, mais je ne trouve pas la sortie. Sais-tu à quel point cette école est étrange ? Mais mes parents n’ont rien remarqué d’anormal, bizarre non ?

      -Si tu veux partir, prends cette carte magique pour retourner chez toi et, surtout, change d’école. Et pour ce qui est de tes parents et de cette école, il faut savoir que la directrice est un vampire et qu’elle nous mord tous et nous devenons ainsi ses esclaves. J’étais un élève normal avant, mais elle m’a transformé en lutin. Malheureusement, je ne peux m’échapper et je resterai ici toute ma vie. Mais toi, fuis tant que tu le peux. Tes parents n’ont rien vu d’anormal car ils sont adultes et seuls les enfants verront cette école sous son véritable jour. Une fois que tu seras sortie de l’école, tu seras hors de danger et tes parents te croiront sur parole, je peux te l’assurer.

      -Merci beaucoup, Adieu, criai-je en courant. »

    Je me guidai de la carte magique pour sortir du labyrinthe mais j’entendais les bruits de pas de la directrice derrière moi. J’aperçus la porte de sortie et me faufilai à l’extérieur. Une fois dehors, je dépassai le portail arc-en-ciel de l’école, j’atteignis ma maison en courant tout en sachant que j’étais sauvée comme l’avait prédit le lutin, car il y avait une sorte de barrière magique qui empêchait la directrice de sortir.

Une fois chez moi, je racontai à mes parents ce qui s’était passé dans « l’école » et ils me crurent sur parole comme l’avait prédit le lutin.

Finalement, je changeai d’école mais, je garderai à jamais dans l’esprit mon aventure dans « L’écolabyrinthe » !

     Marjane M. 4e2

 

*

      Aujourd’hui, c’est la rentrée. Je me lève et me prépare rapidement. Je me demande comment cette nouvelle année se passera. Normalement je ne me pose pas la question. Je sais que tout ira comme sur des roulettes. Mais cette fois-ci, je suis nouveau. Quand je suis prêt, je descends et cours sur le chemin de cette nouvelle école. J’arrive dans la bonne rue, je trouve le bon numéro ; mais elle ne ressemble en rien à ce que j’imaginais. Elle est immense comme une montagne. Elle est aussi vieille qu’un château fort. Je me fonds dans une foule d’élèves qui y entre. Dans la cour, on me donne le nom de ma salle de classe : salle B. J’entre à l’intérieur du bâtiment et vois trois couloirs, le A, le B et le C. J’avance dans le B qui me mène à une salle.

     Il y a juste un tableau avec trois boutons. Une question avec trois réponses. J’appuie sur la bonne. Le mur se décala, faisant apparaître un passage. J’y entrai et vis une autre salle, exactement la même que la précédente, juste la question avait changé. Je refis la même chose que précédemment et il se passa la même chose. Il y eut une dizaine de salles comme ça. Ensuite, on aurait dit un labyrinthe. J’avançais, entendis un bruit et me retournai. Les salles n’étaient plus là, il y avait juste le labyrinthe. Je marchais une ou deux heures. Là je vis quelqu’un. Un élève, comme moi, qui paraissait avoir le même âge que moi. Il me parla, se présenta mais une chose me gênait. Il disait être né le 15 août 1990. Je lui demandai une seconde fois sa date de naissance et il ressortit la même chose. Là il expliqua que l’Ecolabyrinthe est un endroit hors du temps où tant qu’on ne trouvait pas la bonne salle, on ne ressortait pas. On décida de continuer ensemble. Au bout de très longtemps, nous trouvâmes un livre nommé Fil d’Ariane. On l’ouvrit. Il y avait une liste de livres et une consigne. « Lisez cette liste ». On la lut et arrivé à 20 000 lieues sous les mers, un livre d’une bibliothèque apparu de nulle part tomba au bout du couloir. On le remit à sa place et continua de lire. Il se passa la même chose jusqu’au dernier mot. Là, une porte s’ouvrit.

     Nous allâmes voir. Cette porte était en bois de chêne avec une vitre ; avec un panneau où il y avait marqué B ! Nous entrâmes. Il y avait deux copies. Nos noms étaient déjà marqués. C’était une interro. Nous la remplîmes. À la fin, je fermai les yeux et les rouvris. Cette fois, il y avait d’autres élèves et une institutrice. Ils copiaient une leçon. Je regardais la date, c’était bien le jour de la rentrée. Personne n’avait l’impression d’avoir connu l’Ecolabyrinthe.

Lorsque je commençais à croire que c’était un rêve, je vis sur mon bureau l’interro accrochée à un petit mot : « Bien joué, vous vous êtes échappé de l’Ecolabyrinthe ! »

     Malo G. 4e2

*

            Ma mère m’avait prévenue, si je refaisait sauter mon école je partirais à « L’écolabyrinthe » cette école d’où l’on ne ressort pas. Mais je n’ai pas pu m’en empêcher, et puis le collège Jean Philippe Rameau le méritait, alors, il a sauté comme les cinq autres précédents. Ma mère était furieuse, elle a appelé monsieur Gaumont, le directeur de L’ecolabyrinthe et m’a envoyée là-bas.

            A ma sortie du train, rien ne me signalait où il fallait aller. J’étais réduite à moi-même. Il y avait trois chemins possibles : un qui montait, un descendait et un qui restait à la même hauteur. Il y avait devant chacun d’eux une pancarte avec un dessin : un vieil homme, un nourrisson et un homme d’âge mûr. Par instinct je choisis le troisième. Au bout de celui-ci il y avait Chwepaka de Star Wars, il me dit «  Bienvenue Camy, maintenant trouve la sortie, mais avant, suis le fil d’Ariane. » et il disparut. Alors que je m’adossai au mur pour réfléchir, le mur d’en face bougea. Intriguée, je m’approchai et vis une tablette de verre. Lorsque je la touchai, elle s’alluma et dessina une carte : c’était le chemin à suivre ! Derrière au fond, il y avait encore un pistolet, un arc et un pieu. La tablette afficha alors : «  Choisis ». Je réfléchis ma demandant lequel était le mieux et finalement je choisis le pieu. Je suivis ensuite le chemin indiqué par la tablette. Montai des escalier en descendit, tournai à gauche, à droite jusqu’à arriver devant un cul de sac avec un zombie devant, je me félicitai intérieurement d’avoir pris le pieu en argent, la tablette afficha alors : pousse les bonnes briques et elle joua l’air d’Acuna-Matata. J’en déduisis donc que les briques faisaient de la musique, mais d’abord il fallait se débarrasser du zombie. Alors je le re-tuai (un zombie c’est déjà mort) et fis de la musique avec les briques, ce fut difficile mais  comme il fallait le faire… à la fin de la chanson, le mur pivota pour me laisser passer et derrière lui je vis des escaliers qui  bougeaient  dans tous les sens. La tablette indiquait de sauter dans le vide et de ne pas les prendre. Avec la peur au ventre, je fis ce qu’il y avait marqué et j’atterris sur un filet gigantesque. J’en sortis et me dirigeai vers une porte en bois massif.

            Arrivée devant, je m’aperçus qu’en fait c’était un mur de clés, devant il y avait un balai magique. Je l’enfourchai et vis l’image d’une vieille clé sur la tablette alors j’entrepris de la trouver parmi les milliers de clés. Lorsque je l’attrapai toutes les clés présentes disparurent et révélèrent une porte que j’ouvris. Derrière c’était le monde libre ! Tout à coup je me réveillai en sursaut, ce n’était qu’un rêve, j’enfilai mon vieil uniforme avec écrit «  L’écolabyrinthe » et partis petit-déjeuner.

     Lucie C. 4e2

 

*

L’elfe pressé

3 septembre 186w5. Jour de la rentrée pour les apprentis sorciers. Ce fut ma première année dans cette école, Arthur Scamber. J’intègre la première école de sorcellerie au monde. J’avais des amis qui y étaient, mais qui en sont aussitôt partis. Ils m’ont affirmé que l’école était immense, semblable à un labyrinthe sans issue. Trouver la salle de classe n’était pas aussi facile que dans des écoles ordinaires, c’était chercher une aiguille dans une botte de foin. Mes amis arrivaient donc toujours en retard jusqu’à en arriver à de sérieux problèmes avec le directeur de l’établissement, M. Pierre Pieuvre. Je n’avais pas envie de passer par là !

8h00. Devant l’immense bâtiment, j’attendais l’ouverture des portes. Autour de moi, des milliers d’élèves portant l’uniforme Scamber. Enfin, les portes s’ouvrent. Avec tant d’élèves, il était difficile d’entrer. Une fois à l’intérieur, je ne voulais plus avancer, enfin je ne pouvais plus. J’étais juste paralysé, stupéfait. Les couloirs étaient gigantesques et sans fin, les murs s’ouvraient, laissant un accès à un autre couloir, puis se refermaient aussitôt, la peinture des murs changeait de couleurs, des couleurs qui étaient inquiétantes, les escaliers bougeaient dans tous les sens, les murs étaient chargés de tableaux … qui parlaient ! Après m’être rappelé que j’étais dans une école de sorciers, je jetai un coup d’œil à mon planning. Mon premier cours ne tarda plus à commencer et je n’avais guère envie d’arriver en retard, mais je ne savais pas par où commencer. Je décidai donc d’entamer l’escalier de gauche. Celui-ci bougea et m’emmena au troisième étage au lieu du premier. Je longeais les couloirs, un par un lorsqu’un tableau me parla.

-       Bonjour jeune homme, me dit-il d’une voix grave, tu dois être perdu dans cette école de sorcier, n’est-ce pas ?

-        Euh … Oui, répondit-je, pétrifié de parler à un tableau.

-       Où veux-tu te rendre ? Je peux peut-être t’aider.

-       Je cherche la salle de langues, où l’on apprend à parler la langue des animaux enfin … euh … je ne trouve plus …

-       Aahhh tu veux dire le cours «  lingua animal » !

-       Euh … ou ... oui, sûrement, balbutiai-je !

-       Alors, je pense que c’est au quatrième étage et ça doit être la troisième porte ou la cinquième, je ne sais plus. Ah ou peut-être, c’est au deuxième étage ou le premier. Mais pourquoi n’ont-ils pas construit toutes les salles au rez-de-chaussée, tiens ?

-       Bon, merci quand même monsieur, je dois y aller, lui dis-je voyant qu’il n’allait pas vraiment m’aider.

     Ce tableau ne connaissait pas vraiment l’école, tout comme moi d’ailleurs. Il avait l’air de dire tout ce qui lui passait par la tête. Moi qui croyais que j’allais vite me sortir de ce labyrinthe, décidément, je me trompais. Je décidai donc de trouver mon chemin tout seul. Les autres élèves se déplaçaient en balai et semblaient connaître l’école comme leurs poches. Moi, je n’avais que mes fines jambes pour marcher et je manquai déjà d’énergie. Les couloirs se vidaient progressivement. Affolé, je jette un coup d’œil sur ma montre. 8h10. Il ne me restait plus que cinq minutes et j’allais être en retard. Mon cœur manqua un battement. La sonnerie retentit. Ce n’était pas une sonnerie ordinaire, tandis que dans mon ancienne école,  c’était une cloche qui retentissait, dans cette école c’était des battements de chauve-souris accompagnés de leurs cris. Rien de plus effrayant. Je commençais à courir malgré ma fatigue qui se faisait ressentir de plus en plus à chaque pas.

Mais, tout-à-coup, je fus bousculé par un petit elfe. Il était maigre, il avait de longues oreilles et un long nez. Lui aussi n’avait pas de balai. C’était, à mon étonnement, un écolier. Il portait l’uniforme Scamber. Il semblait être pressé, lui aussi.

-       Excuse-moi, je suis vraiment désolé, c’est ma faute, je ne regardais pas devant moi ! me justifiai-je en lui ramassant ses affaires que je lui ai fait tomber.

-       Non, c’est la mienne, moi aussi je courais dans tous les sens.

-       Je suis nouveau dans cette école mais je ne trouve pas ma salle, cette école est immense ! Je cherche la salle … euh … « lingua animal », lui dis-je en me remémorant le nom de la salle que m’avait dit le tableau.

-       On est dans la même classe, super ! s’écria-t-il de joie. J’ai oublié de me présenter, je suis un elfe et je m’appelle Jacob mais tout le monde m’appelle « longus nasus » en raison de mon long nez. Dans cette école, personne ne m’aime.

-       Heureux de faire ta connaissance, moi c’est Dan et c’est ma première année ici, me présentai-je en lui serrant la main.

-       Par chance, j’ai réussi à dérober le fil d’Ariane.

-       Ah oui ! ce fameux fil fin et doré issu du mythe grec, parait-il, il peut retrouver n’importe quel chemin.

-       Je vois que nous avons à faire à un bon élève, plaisanta Jacob. Regarde Dan, le fil s’agite, cela veut dire que l’on est presque arrivé, mais on est quand même en retard.

-       Ce n’est pas grave mieux vaut tard que jamais, lui dis-je en lui adressant un sourire.

Après avoir trouvé notre salle à l’aide du fil d’Ariane, nous toquons à la porte.

-       Aïe ! vous me faites mal, s’écria la porte.

-       Excusez-nous, chuchotons-nous en chœur

     La porte s’ouvrit, toute seule, mais à ma surprise, la salle était vide. Je pensais que les élèves étaient invisibles. On examina la salle quand je vis sur le tableau un message écrit avec de la bave de crapaud : «  Cours lingua animal pour les premières années à 10h » Dans ma tête, une bonne et une mauvaise nouvelle s’offraient à moi. La bonne nouvelle était que je ne suis pas arrivé en retard à mon premier cours de l’année. La mauvaise nouvelle était que Jacob et moi devons maintenant chercher la salle de permanence dans cet immense établissement. Visiblement, la rentrée s’annonçait plutôt bien pour moi. Jacob avait enfin trouvé un ami, et moi aussi.    Yasmine M. 4e2

 

*

 

     Je me trouvai dans l’Ecolabyrinthe, un labyrinthe se modifiant par rapport aux cerveaux de ses prisonniers. Chaque fois qu’une nouvelle émotion impactait le cerveau, modifiant ainsi des idées, le labyrinthe se retournait et les parois coulissaient pour donner vie à un nouveau passage donc…à de nouveaux monstres. Vous ne savez pas ce que c’est que d’être enfermé dans votre propre cerveau, car l’Ecolabyrinthe n’est que le reflet du côté le plus sombre de votre âme ainsi que de vos peurs, vos peurs les plus cauchemardesques. Mais maintenant que savez, courez ! Courez avant qu’il ne vous trouve. Qui ça ? Je ne peux pas vous le dire, il est interdit de prononcer son nom. Cela fait dix ans que je cherche la Porte du Savoir pour enfin m’échapper d’ici. Maintenant que je t’ai trouvé, lecteur, toi qui es libre, qui es à l’extérieur de l’Ecolabyrinthe, je suis sûre de la trouver. Allez, viens, nous n’avons plus une minute à perdre…

     Essaye de te hisser par-dessus le mur et regarde autour de toi pour voir l’étendue de ton cerveau. De toute parts se trouve l’Ecolabyrinthe et imagine qu’il y ait un Cerbère qui attend que tu passes pour te dévorer, de ses dents acérées comme des couteaux qui, peut être, pénètreront dans ta chair et te briseront les os. Là-bas, pense à une jument maléfique. Son point faible : la chair fraîche. De l’autre côté se trouve la Porte du Savoir. Comment je le sais ? En dix ans, j’ai erré dans chaque recoin de ce labyrinthe et j’ai appris à contrôler mes émotions. Je la soupçonne de se trouver contre la paroi. Malheureusement l’unique chemin permettant d’y accéder est jonché de pièges et de monstres. Sache-le, il y a toujours un passage protégé par une barrière magique, le plus difficile est de le trouver avant de se faire repérer. Nous sommes proches du chemin aux mille dangers. Allez, ne perdons pas de temps ! Ton aura nous aidera à trouver  ce passage secret avec facilité. Ce mur est plus important que les autres et beaucoup plus épais. Le passage secret se révélera avec ton aura. Approche.

            Wow ! Ton aura est si pure qu’elle a permis au passage de se révéler. Je vais bientôt pouvoir être libre ! Attends ! Il y a des inscriptions et une bobine de fil d’or. « Prenez et courez ». Allez prends là, toi seul sais en faire bon usage. Que fais-tu, pourquoi la déroules-tu ? Quel stratagème ! Ne bouge plus ! Cours ! Un phénix nous a vus. Cours ! Ah ! il fait noir. Oh ! regarde le fil d’or, il scintille ! Il nous y guide, vite, suivons-le ! J’aperçois de la lumière, on est bientôt arrivés ! Cours ! Le Phénix nous rattrape. On y est presque ! Oui, enfin libre ! Délivrée de cet enfer ! Mille mercis ! Je te suis redevable à vie ! Maintenant je vais pouvoir être en paix avec moi-même…

     Claire A-M. 4e3

 

*

                                           L’écolabyrinthe

            C’était le jour de la rentrée, dans ma nouvelle école. Elle était immense, avec 53 étages et 30 salles par étage avec de nombreux escaliers et couloirs. Après mon premier cours (au rez-de-chaussée, facile à trouver) je devais aller à mon cours de latin dans une salle nommée «latin 53 ». Allais-je la trouver ? Vu qu’il y avait écrit 53, j’en déduisis que c’était à l’étage 53. Je m’engageai dans le premier escalier venu, en pensant bien un jour y arriver.

            J’étais la seule dans ce grand escalier en pierres blanches. Mes pas résonnaient. Je n’étais pas rassurée. Je montai, sans jamais voir de porte  menant à un couloir. Au bout d’un moment, j’entendis un bruit qui me glaça le sang : c’était comme si l’on versait de l’eau goutte à goutte sur le sol. Je continuai à avancer, je voulais partir d’ici au plus vite. Je vis des gouttes de sang, une sur chaque marche, et toutes au milieu exact de chaque marche. J’arrivai à un palier, avec une petite lampe, jaune, la seule source de lumière de cet escalier si sombre qu’on aurait dit être plongé dans du charbon. Seules les marches étaient blanches. Je m’arrêtai pour me reposer un peu. Je vis alors un tableau représentant une jeune femme, qui tenait à la main une épée d’où coulait du sang. Quel tableau bizarre ! Surtout dans une école ! Je sentis une odeur, comme si de la fumée m’entourait, alors qu’il n’y avait rien. D’un coup, de la fumée blanche, d’une blancheur éclatante apparut autour de moi. J’étouffais, je suffoquais. Je voulus partir, mais j’étais comme enfermée dans une boîte en verre, avec ce tableau et cette fumée. Je criais, mais personne ne m’entendit. Plus je criais, plus j’avalais cette fumée qui me brûlait la gorge. J’entendis un cri, me retournai, et je vis la dame du tableau devant moi ! Etait-ce un rêve ? J’avais beau me pincer, rien ne se passait. La femme avança et me dit : « Tu n’aurais jamais dû choisir cette école ! ». Elle approcha son épée de moi, je me dis que j’allais mourir, mais au moment où je sentis l’épée toucher mon cou, je dis : « Adieu » en tenant mon cahier de latin ouvert à la première page. Alors, je sentis que je m’évanouis.

            Je me réveillai dans une classe, moderne, blanche, lumineuse et colorée qui ressemblait à tout sauf aux classes de l’écolabyrinthe. Avais-je rêvé ? Bien sûr que oui ! J’ai dû m’assoupir pendant le cours de latin et délirer. J’ouvris mon cahier à la première page et je vis, écrit en lettres capitales, rouge sang ; « Tu n’aurais jamais dû choisir cette école ! » et il y avait une tache de sang, semblable à celle que j’avais vue dans ce couloir. En bas  de la page de la page, il y avait en tout petit : « Adieu ». Je n’avais donc pas rêvé ? Mystère…

     Alice C. 4e3 en 2016.

 

*

 

    L'écolabyrinthe. A droite ou à gauche. Par où dois-je passer ? Plus je m'enfonce, moins je me repère, c'est un vrai nœud de couloirs, d'étages et pour rendre la tâche plus difficile, les escaliers bougent. Je dois atteindre le refuge au centre de ce labyrinthe, mais qui sait ce que je peux rencontrer ? J'avance prudemment un couteau à la main mais dès que je fais quelques pas en arrière, je ne reconnais plus ce que je viens de passer. Les murs sont traversés de murmures étranges. Le noir est total.
       Soudain un bruit surgit au dessus de ma tête ce qui me fait me jeter au sol, puis derrière moi une personne se met à crier, puis tombe et les cris se transforment en gargouillement. Ensuite, j'entends un bruit de boule de métal qui roule sur le sol. Je me précipite vers la personne qui devait me suivre mais quand j'essaie de prendre sa tête entre mes mains, je ne la trouve pas; je ne sens qu'une plaque de métal qui bouche son cou. Je me relève et me mets à courir. Peu importe la direction, il faut que je m'éloigne. Après quelques escaliers et couloirs je continue en marchant. Je tourne plusieurs fois à droite mais je tombe sur une sorte de chien, c'est un mélange de chien et de loup, alors je me précipite dans les couloirs pour trouver de quoi pouvoir me percher. Je grimpe sur une haute armoire, les chiens se sont multipliés et en peuvent se lever sur leurs pattes. Mais quelque chose me dérange dans leur regard, leurs yeux sont étranges. Alors je comprends; ce sont des yeux d'humains. Je lève mon couteau et donne des coups, mais quand je plonge mon regard dans le leur, je sens une tristesse en moi, surprenante. Après les avoir tous tués, je les observe en me demandant si leurs yeux étaient vrais; puis j'en remarque un qui porte un collier. Je le lui prends.

      Je l'observe dans ma paume de main et l'empoigne pour le ranger, mais en l'empoignant je me sens soudain bizarre. Je suis toute légère et sens un léger souffle dans mes cheveux, mais cela ne dure pas longtemps, car je sens déjà ma légèreté disparaître et je me retrouve au refuge mais ce qui m'attend n'est pas soulageant. Ce sont des êtres humains mais semblent être malades. Ils sont couverts de sang, blessés et ont des yeux de tueurs. Je brandis mon couteau et me lance à l'attaque.       Nevena A. 4e3

 

*

 

     C’était une journée normale, je me réveillais pour aller à l’école. Une fois sur le chemin de l’école, les rues étaient étrangement vides. Je sentais que quelque chose me suivait, je me retournais sans arrêt. Arrivé à l’école, personne… J’entendis un cri. Alors je courus d’où venait le cri, dans la cour. Des grilles claquèrent. C’étaient les grilles de l’école. Je ne pouvais plus retourner dehors. L’école était étrangement calme, dans la cour, quelques feuilles s’agitaient, les arbres étaient coupés étrangement, tout est étrange. Un autre cri, venant de l’intérieur du bâtiment. Je posais alors mon sac et pris mon portable, pour la lampe torche. Les lumières ne marchaient plus. Un vrai film d’horreur. Des escaliers menant vers le bas ? Non, pas question. Une nouvelle fois, je sentis quelqu’un derrière moi, mais toujours rien. Des escaliers menaient vers le haut. Il y a trois étages normalement… Il n’y en avait qu’un. Quelque chose montait les marches, ce n’était pas un humain, chaque marche… j’entendais quatre bruits de « pattes » qui avançaient rapidement. Les lumières scintillaient et alors je pus apercevoir une araignée géante. Je me mis à courir le plus vite possible dans un couloir sans fin.

     Les lumières s’étaient éteintes à nouveau. Je ne pouvais revenir sur mes pas, « elle » pouvait être encore là. Je devais continuer de marcher (vite). Des heures s’étaient écoulées, mais pourtant rien. J’étais seul dans le noir, avec mon portable. Il n’y avait plus de fenêtre. Je commençais à désespérer. Soudain une intersection, trois chemins s’offraient à moi. Ils avaient la même forme, autant d’obscurité. Le premier me semblait meilleur que les autres, mais je ne pouvais expliquer pourquoi. Je commençais à entendre des bruits qui n’existaient pas, fruit de mon subconscient. Je pensais être dans un rêve lucide, je pouvais créer à l’infini mais la réalité était flagrante, je ne pouvais le nier.

      Quelqu’un m’appela, mais la voix venait de partout. Les lampes brillèrent mais en bleu cette fois-ci. Quelque chose était dessiné sur le mur, une sorte de carte avec écrit dessus : « Fil d’Ariane ». Je touchais le dessin, il disparut. La carte était dans ma poche. Il y avait marqué dessus : « Continuez tout droit ». Les lumières brillèrent, comme quand l’araignée était apparue. Je continuais tout droit et il y eut un mur. L’araignée était là.

     « On se couche maintenant ! J’ai presque fini, maman. Non, tu te couches maintenant ! D’accord ! »    Louis P 4e 3

 

     Récits également sur Le Blog de Monsieur Dyrek, cap des 58 000 visiteurs en 2016 avec des poèmes et des rédactions d’élèves de Sainte-Elisabeth.

 **

 

Conseils généraux par Yves Chéraqui 

Ce qui suit n’est qu’un pense-bête pour des interventions orales en classes, portant moins sur l’écriture elle-même, la construction d’une histoire ou les principes de la narration, que sur la rédaction, la partie en quelque sorte technique de l’écriture.

Ayant mené des ateliers d’écriture en classes de CE 2, CM 1, CM2 et 6e et 4e, j’ai remarqué que les fautes ou les défauts étaient toujours les mêmes, que seule changeait leur fréquence. On les retrouve d’ailleurs aussi dans bon nombre de textes « adultes ».

Plutôt que fautes ou défauts, il faudrait utiliser le terme de « défectuosités », dont le TLFI  donne les définitions suivantes : « Ce par quoi une chose est défectueuse – Qui n’a pas les qualités requises pour un fonctionnement attendu – Absence d’un élément constitutif ou utile ».

Qu’est-ce donc que le « fonctionnement attendu » d’un texte, de tout texte ? Comme un miroir à deux faces, il est double puisqu’il implique deux temps : l’écriture et la lecture. Dans le premier temps, l’auteur doit trouver les mots, construire les phrases, organiser leur enchaînement pour exprimer le plus fidèlement possibles ses pensées, ses émotions ou ses sentiments, qu’ils soient exprimés directement ou par l’intermédiaire des personnages. Dans un second temps, ses mots sont censés permettre au lecteur d’avoir accès à ces pensées, d’éprouver les mêmes émotions ou sentiments, de voir les mêmes images.

Mais, contrairement à la transmission orale, l’écriture se fait en aveugle. Un auteur ne voit pas ses lecteurs, ne les connaît pas et, de plus, tous sont différents. Les principaux conseils d’écriture sont donc de deux ordres : 1) Éviter tout ce qui peut gêner la lecture et/ou la communication –  2) Tout faire pour les favoriser, les rendre plus agréables, plus aisées.

— Les « séparations » : L’espace entre les mots, première « séparation » est essentielle à la compréhension d’un texte. Desphrasesansespacesprendraientquatrefoisplusdetempspourêtreluesparexempleunlivredoitcapterl’attentiondulecteurdèslapremièrephraseleprendreparlamainetnepluslelâcher.

 

Il en va de même pour toutes les séparations, qui sont autant d’indications données au lecteur : la ponctuation, les paragraphes, le double interligne, les chapitres, les parties, les tomes…

— Les phrases doivent se succéder dans un enchaînement logique. Par exemple : s’il y a trois éléments ou trois parties dans une phrase (A1, A2, A3), et que la phrase suivante précise ou fait référence à A1, alors la phrase A sera réécrite A2, A3, A1 (ou A3, A2, A1). Idem pour les dialogues.

— Éviter les répétitions : Non parce qu’elles gênent la lecture elle-même ou la compréhension du texte, mais parce qu’elles rappellent au lecteur (qu’il les remarque ou pas), qu’il est en train de lire. Elles sont un obstacle à son voyage dans le monde fictif où l’auteur veut l’entraîner, comme un bruit qui extirperait, sans le réveiller, un dormeur de son rêve.
         Idem pour la concordance des temps, pour les phrases alambiquées obligeant le lecteur à se demander de qui ou de quoi il est question, quel est le sujet d’un verbe, qui parle (dans une succession de répliques sans indications).
         Le lecteur ne doit se poser de questions que si et quand l’auteur l’a voulu. Ou, si l’on prévoit que le lecteur va se poser une question, donner la réponse. Si on n’en a pas, faire que le personnage se pose aussi la question. Le lecteur sera satisfait et, plutôt que d’être éjecté de son voyage, se sentira au contraire encore plus proche du personnage.

— Il y a les répétitions de mots et aussi les répétitions de formes. Éviter la succession de phrases du type SVC (sujet – verbe – complément)

— Au même titre que l’écriture, la lecture est un dépaysement, un voyage. Il faut donc éviter dans les descriptions, les dialogues  ou de la narration elle-même, les « idées premières », celles auxquelles a priori n’importe qui penserait. À la fin de chaque phrase, essayer de redire la même chose avec d’autres mots. Et encore une troisième fois. C’est seulement à cette troisième formulation qu’on devient personnel, unique. Cet exercice proposé à des classes de CM2 l’a confirmé. Pour illustrer par exemple le beau ou le mauvais temps, décrire la joie ou la peur d’un personnage, la première mouture ne menait qu’à deux ou trois versions par classe, la seconde était déjà nettement plus diversifiée. Ce n’est qu’à la troisième qu’on arrivait à pratiquement une formulation différente par élève.

— Bien faire la différence entre une information et une image. Trop souvent les textes ne sont qu’une suite d’informations. On s’adresse au cerveau du lecteur, qui apprend quelque chose mais ne ressent rien, sauf à faire le travail de l’auteur à sa place.  Quand on résume ou qu’on raconte un livre ou un film à quelqu’un, on peut se contenter d’informations, puisqu’après il pourra lire le livre ou aller voir le film. Ce n’est pas le cas d’un texte écrit où tout doit déjà être là.
        L’auteur doit « voir » ce qu’il écrit ou décrit, comme s’il visionnait un film, et ensuite choisir ses mots et composer ses phrases pour que le lecteur voie le même film.
        Dans le même ordre d’idées, éviter les verbes « entendre », « voir » et « décider » qui, en nous donnant une information sur un personnage, ne permettent pas vraiment au lecteur de se mettre à sa place.
Ex. : Il entendit un bruit étrange à l’autre bout de la pièce… Préférer : « Un bruit étrange, à l’autre bout de la pièce, le fit sursauter » – ou « attira son attention ».

— Éviter les mots « étrange » et « bizarre », trop vagues, qui ne veulent pas dire grand-chose, une solution de facilité en fait jouant sur une complicité active du lecteur. Dire ce que la « chose » étrange (un personnage, une maison, un objet) a d’étrange ou de bizarre. Ce bruit « étrange », par exemple, à l’autre bout de la salle, pourrait être : « un mélange de grincement de porte, de craie sur un tableau et de couinement de souris prise dans un piège ».

— Éviter l’abus des « et ». Essayer même de s’en passer pour ensuite revenir à une utilisation contrôlée.
         Petite astuce : plutôt que la formulation A et B, préférer : A, B et C. Avec trois éléments, le « et » passera mieux.

*

Tout cela (liste non exhaustive) fait partie de la première composante de l’écriture, se mettre à la place du lecteur, faciliter sa compréhension et sa perception du texte.
    Dans la seconde, l’auteur doit, pour permettre au lecteur d’entrer dans l’histoire, dans le monde qu’il lui invente, se mettre à la place de ses personnages, devenir ce qu’ils sont. Et permettre au lecteur de s’identifier à son tour. Quatre chemins permettront au lecteur de faire lui aussi ce trajet jusqu’aux personnages : leurs sensations – ouïe, vue et odorat principalement – leurs pensées – leurs sentiments et émotions – leurs souvenirs, chemin le plus efficace. Si l’histoire que raconte l’auteur commence à la première page, ce n’est pas le cas de celle des personnages. Raconter un souvenir antérieur au début de l’histoire renforce sa crédibilité.
     Cette crédibilité est aussi renforcée quand un personnage se souvient d’un fait raconté plus tôt dans l’histoire.

Ce voyage par procuration, en d’autres lieux réels ou imaginaires, en d’autres personnalités et situations, n’est pas un privilège du lecteur, c’est aussi un des plaisirs de l’écriture.

*

PÊLE-MÊLE :

Plus une histoire est fantastique, plus elle doit avoir l’air vraie, être crédible. Comme ce ne sont pas les faits qui sont « vrais », ce doit être tout le reste : les réactions des personnages, les décors, etc.

Toujours se demander, après avoir terminé un paragraphe, pourquoi on l’a écrit, à quoi il sert ?  Et ne passer au paragraphe suivant que si l’on est satisfait par la ou les réponses.

« Celui qui écrit, lit deux fois » : Un auteur doit lire le texte d’un autre comme lecteur d’abord, puis comme auteur. Et les siens comme auteur d’abord, puis comme lecteur.

Chaque phrase est une mini-histoire. Ne passer à la suivante que si on l’estime terminée. Suivre ce conseil permet des digressions enrichissantes, favorise  l’émergence d’idées nouvelles, voire même de pistes nouvelles.

Si l’on écrit sans plaisir, on sera lu sans plaisir.

Etc.

 QUELQUES EXEMPLES POUR ILLUSTRER CES CONSEILS :

« Arrivée dans le bâtiment, je sortis mon emploi du temps et une carte magique. Mon premier cours était matière de combat sur les armes ». Dans la première phrase, il y a deux éléments : A – l’emploi du temps, et B – la carte magique. La seconde phrase revient sur l’élément A. Cela fait comme un dos d’âne sur une route, qui ballote les passagers d’une voiture.
      La formulation « Arrivée dans le bâtiment, je sortis une carte magique et mon emploi du temps. Mon premier cours était matière de combat sur les armes». Les choses coulent mieux ainsi, comme de source.

« Et le plus étrange c’était qu’il n’y avait absolument personne, c’était désert.  Cette étrangeté, pour être ressentie ne doit pas être qu’une simple information
    Suggestion : Le plus troublant, c’était le silence, total, absolu, comme amplifié par le souffle du vent. Aucun cri, aucun rire, aucun bruit. La cour était vide de toute vie, désolée. Les oiseaux eux-mêmes semblaient l’avoir désertée.

« Je suis une fille pas très travailleuse, mais gentille, intelligente, imaginative. Mes parents se désespèrent de trouver une école qui me ferait réagir et travailler ».  Là aussi, enchainement illogique : la deuxième phrase est en rapport avec la 1ère partie de la première phrase. Ça ne « coule » pas. De plus la description serait non seulement plus logique, mais en quelque sorte plus forte aussi en écrivant : « Je suis une fille gentille, intelligente, imaginative mais pas très travailleuse. Mes parents se désespèrent de trouver une école qui me ferait réagir et travailler »

« On se demandait comment deux êtres aussi différents pouvaient être aussi proches » : Bonne idée, bien exprimée, mais qui mériterait soit une « illustration » de cette question, soit une ébauche de réponse…

« C’est un véritable nœud de couloirs, à tous les étages. Pas étonnant qu’on l’ait appelé « l’Écolabyrinthe ». Et pour rendre la tâche encore plus difficile, les escaliers bougent ». On sait « comment » ils bougent si on a vu Harry Potter. Sinon on ne peut pas comprendre ce que ça veut dire.

En tête de cette partie, j’ai écrit « Quelques… » : L’imprécision introduit un flou dans l’esprit du lecteur. Il y en a cinq, il fallait donc écrire Cinq exemples.

 

 

 

 

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