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Le blog de Monsieur Dyrek
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20 janvier 2009

2 histoires égyptinnes de sixièmes

HISTOIRES EGYPTIENNES

A Paris le 11. 12. 2008.

Zemako et Nofria

     Il retroussa ses manches de lin, leva la tête et sourit à sa mère, Iofra. Elle apportait un bout de pain et une carafe de bière pour le déjeuner, et pour une fois, Laïa, sa sœur, l’accompagnait. Qu’elle était jolie, Laïa ! Les cheveux noirs, les yeux noirs, la peau halée, elle était petite, fine, et sentait le muguet. Zémako ne pouvait être plus heureux que quand il la voyait lui sourire en dévoilant ses belles dents blanches. Elle avait une telle façon de tenir sa tête, de redresser son buste et de bouger ses bras et ses jambes qu’on disait qu’elle était la plus gracieuse jeune fille du village. La plus jolie aussi. Mais certainement pas la plus heureuse. Elle passait sa journée à coudre sur la petite terrasse de pierre, assise à même le sol, car depuis que Kayé, le père de Zémako et de Laïa, était parti, ils avaient du mal à joindre les deux bouts. Le soir, souriante, elle racontait les derniers potins du village avant de partir rejoindre son amoureux. Elle changeait souvent. Pour elle, l’amour était un jeu, rien d’autre.

     Nofria éclata de rire et se lança derrière son petit frère. « Quoi, tu as osé jeter de l’eau sur ta sœur ! ». Le petit pouffa et lui répondit « Bien sûr ! ».Folle d’une rage parfaitement jouée, Nofria se jeta sur lui et le bombarda de coups de poings, auxquels il répondit vertement. C’est Souka, leur cousine, qui les arrêta. « Ce que vous pouvez être enfantins ! Se disputer et se battre comme des guerriers romains pour trois gouttes d’eau ! Il faudrait que tu grandisses un peu Nofria. Je le dirai à votre père. » « Quelle rabat-joie, celle-là ! » ; voilà ce que disait la moue de Nofria. Avec elle, jamais d’amusements, toujours des rabrouements. Quel ennui ! Heureusement, Nofria, 17 ans  et demi, n’avait pas sa pareille pour inventer des jeux et trouve vite une idée…

     Que la nuit était noire ! Mais Nofria n’avait pas peur. De toute façon, le jour se levait. Ce n’était qu’un point rouge à l’horizon, mais l’éclat qu’envoyait l’Anubis de bronze prétendait le contraire. Il envoyait une lumière à la fois chaude et douce, très profonde et très agréable. Enlevant sa tunique de lin blanche, Nofria se glissa lentement dans l’eau pure. Se baigner dans le Nil… Voilà une idée typiquement nofriate ! C’était à la fois courageux et agréable. Quel délice ! L’eau fraîche était transparente, lisse, à la fois limpide et impénétrable ; couleur ébène tout en étant un diamant, un immense et long diamant qui semblait onduler comme un serpent.  Nofria en était là dans sa contemplation quand elle sentit des dents immenses qui entraient dans sa cheville droite. Elle hurla « Au secours ! », puis, se débattant comme une folle, elle renvoya le crocodile qui l’avait mordue plus loin, et, épuisée, monta sur la rive et s’endormit.

     Le jour se levait. Zémako, parti à la capitale vendre un vieux collier de sa mère, aperçut une magnifique jeune fille, encore plus belle que sa sœur, qui dormait à côté d’une statue d’Anubis, et dont la cheville droite baignait dans une flaque couleur coquelicot. Sa tunique était souillée mais brodée, et on devinait que c’était une noble Thébaine. Cheveux de la même couleur que la statue relâchés, on aurait dit la réincarnation humaine de Mâat. Quelle beauté ! Mais son beau visage était crispé de douleur, et au moment où il passait devant elle, cette dernière se réveilla. Immédiatement, elle se mit à gémir, et voyant sa belle fiancée du Nil, ou plutôt sa belle INCONNUE du Nil gémir, il sentit une bouffée de courage monter en lui, et prenant la jeune fille à deux mains, l’aida à se relever et l’amena voir un médecin à Thèbes. Celui-ci pansa la plaie avec beaucoup de douceur et lui dit d’éviter de marcher. Puis, comme son père était absent, il lui donna un mot pour Cléopâtre dans lequel il lui donnait la note à payer, et le père de Nofria la rembourserait.

     Des années s’étaient passées. Nofria était guérie et Cléopâtre avait été remboursée. Nofria et Zémako assistaient à la cérémonie de la fiancée du Nil destinée au dieu Hâppi. Quelques jours plus tôt, Nofria et Zémako s’étaient mariés. Ils se donnaient déjà des surnoms, et celui que Nofria préférait était sans doute « Ma petite fiancée nilesque ». Elle aimait beaucoup aussi celui qu’il lui avait donné en premier, alors qu’elle dormait : « ma fiancée du Nil ».

Lilas I.

HISTOIRES EGYPTIENNES

Le temple des pharaons

Chapitre 1 : Entrée à l’école des scribes

                    Zémako est un fils de paysans. Très jeune déjà, il se passionnait pour l’aventure, mais aussi pour l’écriture. Il décide d’entrer à l’école des scribes à seulement 13 ans. Lors du test d’admission, il se révéla très brillant. Les plus anciens scribes le qualifiaient d’Imothep du Nouvel Empire.

Il se maria avec Nofria, sa compagne depuis l’enfance, à 17 ans.

Elle était de même âge que lui et travaillait au temple de Karnak. C’est elle qui lança la Fiancée du Nil au fleuve, le lendemain de son mariage.

Chapitre 2 : Le début de la quête

                  Aujourd’hui, Zémako fête ses 24 ans. En ce moment, il fait visiter à des touristes grecs, le tombeau d’un pharaon oublié. Il y en a plein, car nous sommes en pleine période Ptolémaïque, celle des pharaons grecs. S’attardant après la visite, il trouva un passage secret au fond du tombeau. Le passage aboutissait à une salle secrète. Sur une tablette était écrit qu’il existait un temple des pharaons. Pour le découvrir, il lui faudrait deux indices : la carte des pharaons se trouvant à l’intérieur de la pyramide de Khéops et la clé des pharaons se trouvant dans le tombeau de Toutankhamon. Il partit pour la Grande pyramide avec Nofria immédiatement.

Chapitre 3 : La pyramide de Khéops

                    Ils trouvèrent facilement la chambre funéraire grâce à l’expérience de Zémako. Ils s’engagèrent dans un autre passage secret qui aboutissait aussi à une salle secrète. Au milieu de la pièce, la carte des pharaons était étalée.

En la lisant attentivement, ils comprirent que le temple se trouvait sous la ville de Memphis.

Chapitre 4 : Le tombeau de Toutankhamon

                    Ils mirent plus de trois jours pour faire le voyage. A l’intérieur, la même configuration les attendait. Cette fois-ci, la clé était posée sur une petite estrade. Au dos, on pouvait lire : tu franchiras la porte du milieu.

Chapitre 5 : Le temple des pharaons

                   Ils trouvèrent sans soucis le temple. Puis ils franchirent la porte du milieu comme la clé l’indiquait. A l’intérieur, tout était décoré ; on avait déplacé le corps de tous les pharaons ici !

Dorian C. 6°2  11/12/2008.

   

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