17 octobre 2007
Une fable de Gabriel A 6e 2 puis 5e 2
Le chien, le cheval et le coq
Un chien, jouant dans une auberge, se teintait l’humeur en attrapant quelques misérables ratons
Devant lui une basse-cour délaissée de prudence
Le chien hardi d’une nouvelle occupation, fondit sur un coq vieux et affaibli
Sitôt l’animal ailé se dépêcha de déguerpir en envoyant à l’agresseur
Quelques caquètements accusateurs
Le chien se moquait de la naïveté de la bête à plumes en se ruant sur l’animal
Un cheval grincheux se nourrissait dans une étable poussiéreuse
A contrecœur en observant sa misérable pitance
Le coq, affolé, voleta dans l’étable en se perchant sur le cheval
Le chien, en arrivant dans le bâtiment
Fut pris au dépourvu quand il vit le vieux coq sur une bête à sabots
Jugeant l’animal humble et doucet
Il se jeta sur le cochet
Le cheval affolé rua sur l’excité ; le chien, blessé
S’enfuit sans demander son reste
Le vieux coq soulagé, alla se reposer sans crainte de voir arriver
Un excité dont la naïveté dépasse la vigilance
C’est à vous que je parle humains, de chez vous j’ai puisé ces leçons
Gardez-vous tant que vous vivrez, de prendre toute personne pour humble et doucet.
Gabriel A. inspiré par La Fontaine 6e 2 lors de l’écriture, 5e 2 pour l’envoi
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