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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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15 août 2022

Très bonne nouvelle pour "Victor et Hugo" venant de FontenoylaJoute... VillageduLivre ! thème l'an2150 Terresdufutur

 

   Très bonne nouvelle pour "Victor et Hugo" venant de Fontenoy la Joute... Village du Livre ! thème l'an 2150...

     Nous avions envoyé 7 ensembles de textes de collégiens très inspirés. 6e et 5e avaient participé. Des dessins ont aussi été produits, nous vous en communiquons un ainsi que l'information provenant du Village du Livre département 54 en Meurthe-et-Moselle dans le Grand Est. La nouvelle composée par Victor et Hugo de la 5e2 a été sélectionnée et se retrouvera avec 6 autres nouvelles collectives de jeunes gens dans un livre inédit, intitulé Terres du futur. Des nouvelles individuelles écrites par des jeunes comme par des adultes complèteront cet ouvrage attendu, présentant d'extraordinaires paysages en l'an 2150. Nous espérons vous le présenter plus avant bien avant cette date !

      Photos communiquées par Victor le 15 août après réception des livres ! Hugo recevra son exemplaire à la rentrée...

TerresDuFutur22AnthoTerres du Futur, 4e de couverture :

TerresDuFutur4edecouve22Antho

      Dédicace spéciale au poète Alain Borer qui, dans sa préface à Des Chiffons de Javel... aux ardents poétiques, chez Unicité en 2018, tome 1 des poèmes des "Printemps des Poètes" à Sainte-E depuis l'an 2000, s'amusait de mon amusement à voir en voisins de tables collégiennes les jeunes Victor et Hugo. Dans la présente nouvelle, ce sont deux autres Victor et Hugo, à grands talents narratifs.

     Seconde dédicace à la comédienne Marie Lussignol qui incarne, avec le spectacle Victor Hugo, mon fol amour, écrit par Patrick Tudoret d'après son roman éponyme, au Festival d'Avignon en off une extraordinaire Juliette Drouet, l'amie au long cours de Victor Hugo.

      

    Depuis l'été, Laurent Dyrek, professeur au Collège Sainte-Elisabeth en Île-de-France Cordipoetix artisti theatro et milrécits !

    

**

  Promenade par Vendredi et Robinson

et par faille dans des paysages naturels,

extraordinaires de l’an 2150

 

 

                 - ŒUVRE COLLECTIVE JEUNES

 

     (L’explosion de la grotte par 40 tonneaux de poudre crée une faille temporelle dans laquelle s’engouffrent Vendredi et Robinson. Ceux-ci vont arpenter ensemble les paysages extraordinaires à un endroit sur la Terre en l’an 2150…

      Nous avons recensé un « carnet » à quatre volets narrant assez précisément cette aventure, pourtant absente des récits attestés de Daniel Defoe, avec son roman anglais édité en 1719 Robinson Crusoé et de celui de Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage, paru en 1971, en version jeunesse de son propre livre Vendredi ou les Limbes du Pacifique, paru dès 1967. S’agit-il alors de récits apocryphes du livre total des Aventures îliennes de la planète Terre ?! Ce « carnet » comporte au début et à la fin la mention « 3MT ».

     Les prénoms J…, Victor, A…, Hugo ont été retrouvés, nous a-t-on reporté, au dos des quatre manuscrits. Ce qui peut paraître étrange, quand on gratte un peu : les versions en auraient été électroniques dès le départ et ces prénoms rappellent un peu trop, à l’unité ou en associations, des prénoms ou des noms de personnages ou d’auteurs de la Littérature romanesque des 19e et 20e siècles... Dans cet état d’esprit les 3 MT pourraient se décoder en les 3 Mousque-Terre… mais cela n'est à lire qu’en hypothèse à corroborer par vos soins et limiers littéraires…

     Un ordinateur retrouvé sur l’île aux Cygnes a délivré un questionnaire concernant le livre jeunesse de Michel Tournier auprès d’une classe de 5e d’un collège du 15e. Ainsi que l’existence d’un fonds Michel Tournier comportant outre des manuscrits et courriers de l’auteur des rédactions de jeunes collégiens près du Pont Mirabeau au sujet… d’une Reine Mage.

     Vous trouverez les quatre récits, corrigés uniquement de coquilles ou de manquements aux accords et il est fort probable que d’autres récits à variantes soient prochainement mis à jour et au jour.)

2150SelecVillaLivreFontenoyJoute - copie

     Après l’explosion, tout semblait normal, Vendredi et Robinson regardaient en direction de la grotte à présent cratère. Puis d’un seul coup, un bruit sourd et un flash blanc apparurent. Une explosion au moins   quatre cents fois supérieure à celle de la grotte fut observée sur une île au loin. Vendredi s’était caché derrière un tronc et Robinson ne prit que quelques secondes à la rejoindre. Une onde de choc extrêmement puissante projeta les deux personnages sur plus de quarante mètres avant de s’arrêter de la manière des plus brutales contre un arbre. Ils perdirent tous deux connaissance sous le choc.

 -Où suis-je ? quelle heure est-il ? Qui êtes-vous ? Et puis pourqu…AAAAAAH ! Pourquoi sommes-nous dans le ciel et pourquoi il n’y a pas de murs ? dit Robinson complètement désorienté.

-Ça monsieur, c’est une baie vitrée et nous sommes actuellement dans un gratte-ciel hôpital. Mais il est normal que vous soyez troublé, vous sortez quand même d’un sommeil de trois semaines.

-Trois semaines !? cria Robinson.

-Oui Monsieur, trois semaines, dit le médecin.

-Et pourquoi êtes-vous habillé avec cette tenue des plus ahurissantes ?

-Ça monsieur voyez-vous, c’est une tenue anti-radioactivité. Elle me permet de ne pas risquer un contact avec votre organisme, mais nous allons tout vous réexpliquer étape par étape ne vous en faites pas.

-Ah oui ! L’anti-radivakrodité je connais très bien ça moi ! dit Robinson

-Anti-radioactivité monsieur, vous avez été victime d’une explosion nucléaire. Vous étiez sur une zone réservée à des essais nucléaires et avez été irradié puis brûlé par la chaleur de l’explosion d’où les bandages.

-Oui bon, c’est vrai, je n’ai aucune idée de ce qu’est cette baviogracidité, mais maintenant je ressemble à une momie égyptienne à cause ces bandages. Et Vendredi ? Où est Vendredi ?, dit Robinson pris encore une fois de panique

-Non monsieur, aujourd’hui c’est mardi, dit le médecin.

-Mais non ! Vendredi…Mon ami Vendredi, voyons !

-Oui monsieur pour moi aussi le vendredi est un bon ami, quoi de mieux qu’une bonne fin de semaine et le début du week-end.

Oh mais vous êtes vraiment sot ! La personne qui était avec moi, où est-elle ? demanda Robinson.

-Ah d’accord il est réveillé depuis deux semaines, mais placé en psychiatrie.

-D’accord je ne sais ce que c’est mais soit, dit Robinson.

-Bon Monsieur, maintenant nous allons re-contextualiser votre accident d’accord ?

Robinson raconte toute son histoire au médecin.

-Je vois…je vois…hmmm…Céline ! Amène-moi le détecteur de stupéfiants, il n’arrête pas de rire quand je lui dis que nous sommes en 2150 et il se fait passer pour un voyageur du temps après avoir ouvert une faille temporelle en faisant exploser quarante tonneaux de poudre explosive.

-Mais puisque je vous dis que c’est la vérité ! fit Robinson exaspéré par la situation.

-Oui oui monsieur c’est ça. Donc diagnostic : une forte tendance à la pyromanie et aux puissantes explosions comme faire exploser quarante tonneaux de poudre explosive après s’être drogué. À vrai dire monsieur, je pense qu’il sera mieux pour vous de rejoindre votre ami.

-Je peux vous prouver que je dis vrai ! Venez avec moi ! Robinson se lève mais tombe aussitôt, car il est trop faible.

-Pas tout de suite visiblement Monsieur, dit le médecin qui commençait petit à petit à croire à l’histoire de Robinson. Je peux peut-être vous aider, quelle serait la preuve que vous dites vrai ?

-Merci beaucoup, vous devez envoyer des fouilles de manière à trouver une vieille épave de bateau cachée sous le sable de l’île sur laquelle vous m’avez trouvé.

Deux semaines plus tard, après que des fouilles aient été effectuées, le médecin revient.

-Vous disiez vrai Monsieur, nous avons effectivement découvert une épave titanesque sous le sable, mais aussi des traces de l’explosion d’une possible grotte et même des résidus de pipe.

-Très bien, à présent vous savez que je ne suis pas fou et Vendredi non plus, puis-je le voir maintenant ? demanda Robinson.

-Non aujourd’hui Monsieur nous sommes merc…

-Mon ami ! cria Robinson pris de colère.

-Ah et bien il a disparu.

-Disparu !? cria Robinson deux fois plus fort qu’avant.

-Malheureusement il a disparu après un énorme flash blanc dans sa chambre.

-Enfer et damnation me voilà dorénavant seul en 2150 dans un monde où je ne connais en rien, dit Robinson en se lamentant sur son terrible sort. Une voix retentit dans toute la chambre de Robinson.

-Déjeuner !

-Oh non, pleura Robinson. Pas la…la…l…la cantinière ! par pitié !

    Une petite dame qui portait un chaudron aussi grand qu’elle rentra dans la chambre.

Alors m’sieur, on a faim ? Aujourd’hui : Soupe de piment, dit la petite dame qui fit tout de suite goûter sa soupe à Robinson.

-Aaaaah ! je brûle ! je brûle ! hurla Robinson. Oh seigneur ! Je me sens partir…

-Monsieur restez avec nous ! cria le médecin. Pensez à tous ces paysages de la terre : les champs de blé, les montagnes, les vallées, nos belles éco-villes.

-Oui vous avez raison je vois un paysage : du sable, la mer, des rochers…mon île ! Robinson se réveille en sursaut dans le sable aux côtés de Vendredi. Seigneur, que fais-ici dans le sable ai-je dormi longtemps ? et puis… oh ma tête !

    Robinson se relève mais se trouve incapable de se souvenir de son aventure en 2150 : le médecin, la cantinière, l’explosion…

-Allez Vendredi, réveille-toi, dit-il.

    Robinson aide Vendredi à se relever. Les deux amis repartent finalement sans aucun souvenir de leur mystérieuse aventure mais le médecin et la cantinière, eux, n’oublièrent jamais ces deux personnages atypiques et leur histoire incroyable.

 

*

 

      C’est là que Vendredi et Robinson se retrouvèrent, sur un bateau semblable à la « Virginie » et coïncidence le bateau se dirigeait vers le Chili. « Il y avait des prévisions météorologiques à la télévision » dit le capitaine. C’est là qu’ils virent la machine, stupéfiés tout autant que le capitaine qui n’avait encore jamais vu Vendredi et Robinson, ils se firent passer pour de nouveaux matelots.

     Le capitaine goba ces bobards. Vendredi lui demanda depuis quand il y avait des machines comme cela en 1759. Tout l’équipage et le capitaine éclatèrent de rire. « 1759, tu as dit ? Nous sommes en 2150 mon garçon ! » Vendredi et Robinson se regardèrent. Une fois à l’écart du capitaine et de l’équipage, ils se dirent : « C’est un rêve, ce n’est pas possible ! ». C’est là qu’ils se souvinrent de l’explosion des tonneaux de poudre et d’une lumière aveuglante. C’est là qu’ils relièrent les évènements ensemble : l’explosion des tonneaux, la lumière aveuglante, la machine qui parle, le nom du bateau et la date que leur a donné le capitaine : 2150. « Aucun doute, nous sommes bien sur la Virginie et en 2150 ! La météo dit vraie, nous sommes le soir et la tempête est infernale ».

     Robinson et Vendredi décidèrent de descendre au pont inférieur du bateau. Le capitaine dit : « J’espère juste que nous n’allons pas nous prendre un requin récif ». « Comment ça ? » dit alors Vendredi. « Bah un requin récif ! un requin qui se déporte du Chili à cause du courant, avec un aileron en forme de récif de six mètres qui fait la taille de l’antenne qui a été mise sur la tour Eiffel en 2022 ».  Ce nom ne dit rien à Robinson et Vendredi. « Je n’étais pas encore née que cette nouvelle antenne avait été installée sur son pic » dit le capitaine. Robinson et vendredi furent surpris, mais c’était normal, on était en 2150.

      Tout à coup, Vendredi devint blanc et dit au capitaine : « Il y a des requins du Chili à ailerons, je ne sais pas quoi ! une tempête avec des vagues déferlantes ! et vous n’êtes même pas à la barre ?? » « Mais non, j’ai mis le pilotage automatique », dit le capitaine.

      « Le quoi ? »  dit Vendredi, « le pilotage automatique, le bateau navigue tout seul, sans pilote et à propos si vous vous ennuyez, appuyez sur le bouton là sur la table et jouez aux cartes ».

      C’est là que Robinson appuya sur le bouton indiqué par le capitaine et des hologrammes en forme de cartes apparurent sur la table. Pour Robinson et Vendredi cette technologie était surprenante, mais ils s’adaptèrent très vite et commencèrent à jouer.

     Ils jouèrent quelques parties jusqu’à ce qu’un terrible bruit se fit entendre. Le bateau venait d’être heurté par un requin récif. Ce fut la panique à bord ! L’eau commença à monter dans la cale du bateau petit à petit et atteignit progressivement les ponts supérieurs. Les deux amis se retrouvèrent alors submergés quand soudain, plus rien.

     Robinson et Vendredi se retrouvèrent allongés sur le sable, c’est là qu’ils reprirent peu à peu connaissance. Ils virent la « Virginie » au loin sous l’eau et des tonneaux qui remontaient à la surface. Vendredi et Robinson partirent les récupérer. Dessus figurait un symbole bizarre qu’ils n’avaient jamais vu, celui-ci :

     Le symbole était abimé à quelques endroits, mais Vendredi se rappela un programme juste après la météo où il y avait ce symbole, qu’il s’agissait d’un produit très dangereux qui avait été volé par des personnes malveillantes. Malgré cela, les deux amis ne s’inquiétèrent pas plus que ça. Ils avaient échoué sur une île gigantesque avec de très beaux arbres où étaient accrochés des fruits de toutes les couleurs.

      Tout à coup, ils entendirent un bruit, ils se retournèrent quand, non pas un humain, mais une bête terrifiante avec des cornes de diable leur apparue. Devant eux se tenait un genre de bouc avec des cornes jaunes, des yeux jaunes et une fourrure verte. A côté de cet animal se trouvait un tonneau ouvert et renversé duquel se répandait une poudre verte et jaune. Cette même poudre recouvrait la bouche du bouc. Les deux amis comprirent alors qu’il en avait mangé.  Ils s’approchèrent de lui, il n’était pas farouche, puis le caressèrent, il n’était pas méchant non plus.

     Vendredi commençait à avoir faim, sans parler du ventre de Robinson qui le trahissait. Ils se mirent donc en marche pour aller chercher à manger. Les deux compagnons suivis du bouc firent le tour de l’île mais ne trouvèrent rien à manger à part les fruits accrochés aux arbres qu’ils n’arrivaient pas à attraper. C’est alors que le bouc les observant prit de l’élan et fonça dans le tronc d’un arbre fruitier. Les fruits tombèrent, permettant aux trois amis d’avoir enfin quelque chose à manger. Des odeurs appétissantes émanaient des fruits fraichement tombés de l’arbre. Quand ils croquèrent dedans, leurs papilles explosèrent d’intensité laissant place à un gout magistral. Vendredi et Robinson décidèrent de prendre des fruits et de les mettre dans le baril dans lequel le bouc avait mangé cette poudre verte et jaune en prenant soin de le nettoyer soigneusement avec du sable et de l’eau de mer. Une fois les fruits dedans, ils allèrent se coucher car il faisait déjà nuit.

     Pendant la nuit un bruit anormal les réveilla. Des personnes avec des armes et des lumières aveuglantes venaient de débarquer sur l’île. Les trois compagnons décidèrent de s’enfuir mais c’était trop tard, ils furent capturés par un individu répondant au nom de « Sergent ». « Sergent » fit venir ses hommes en disant qu’il venait de capturer les dangereux voleurs recherchés par tout le monde. Il leur demanda où étaient les barils. Robinson et Vendredi leur dirent où se trouvaient les quelques tonneaux qu’ils avaient récupérés à la suite du naufrage de la « Virginie ». Le bouc avait peur et se cachait derrière les deux amis. Le sergent leur dit alors : « Avez-vous une dernière volonté avant de mourir ? ». Vendredi apeuré dit « Non », mais Robinson demanda à fumer une dernière pipe avant de mourir. Le « Sergent » lui dit : « On ne fume plus de pipe de nos jours, mais si c’est votre dernière volonté, allez-y ». Robinson prit sa pipe et s’approcha légèrement des barils de poudre verte et jaune. Il l’alluma lentement et la jeta d’un coup sur les barils. C’est là que le « Sergent » cria : « Oh non !! » et après plus rien, juste une lumière blanche aveuglante.

     C’est comme cela que Robinson, Vendredi et leur nouveau compagnon se retrouvèrent à nouveau en 1759, sur leur belle plage, après ce nouveau saut temporel. Pour fêter leur retour à la « maison », ils décidèrent de faire un repas des excellents fruits ramenés de 2150.

 

     Récits des 5e2 Victor F. et Hugo L. en mars 2022.

 

Sous la houlette de leur professeur de français Laurent Desvoux-D’Yrek

Blog de productions d’élèves Le Blog de Monsieur Dyrek

monsieurdyrek@yahoo.fr Laurent Dyrek, Collège Sainte-Elisabeth

 

 

En2150dessinMartinB6e2 22

Illustration de Martin B. 6e2 en 2022.

 

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