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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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4 mai 2022

Très bonne nouvelle venant de Rouen ! Trois 6e2 lauréats du concours de nouvelles "1, 2, 3, nous irons au bois" Avril 2022

 

Très bonne nouvelle venant de Rouen en avril 22 !

« 1, 2, 3, NOUS IRONS AU BOIS »

CONCOURS DE NOUVELLES COLLECTIVES

FESTIVAL LITTÉRATURE JEUNESSE DE ROUEN 2022

6 HISTOIRES COMPOSÉES PAR DES 6e

Collège Sainte-É. Paris XVe Près de la Seine qui passe sous le Pont Mirabeau

        pour… se rendre en Normandie !

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     Au Festival de Littérature de Jeunesse de Rouen qui organise un concours de nouvelles collectives, pour la deuxième année de rang, de nos 6e… sont lauréats !

     Cette année 22, les 6e2 Tomas, Salomé et Damien (initiales par exemple de DST comme Devoir Sur Table !) sont un groupe lauréat sur le thème général, « 1, 2, 3 nous irons au bois » avec leur nouvelle en co-écriture : "Pommes d'or, écorce d'argent".

     Remise des prix à Rouen le vendredi 29 avril 2022, pendant les vacances printanières franciliennes et...

nous irons à Rouen !

*

     Un grand merci au nom de notre collège Sainte-Élisabeth et au nom de tous nos 6e parmi lesquels la moitié des finalistes en cycle 3 provenait de notre école !

     Le résultat de ce concours de nouvelles collectives nous comble !

     Bravo à tous les participants et finalistes, ainsi qu’aux organisateurs qui donnent l’occasion de composer des récits par petits groupes sur des thèmes qui intéressent et passionnent nos jeunes plumes !

     Très cordialement et à vous rencontrer en terre normande après la visio gagnante de l’an passé !

     En attendant d’être à nouveau enchantés des mises en voix par le comédien et par vos bénévoles des nouvelles de jeunes collégiens aux narrations et descriptions fines.

     Monsieur Laurent Dyrek professeur de français poète et potier de mots non loin du Pont Mirabeau près de la Seine qui se rend en Normandie ! Depuis Paris au 7 avril 22. 

                                                    Récit lauréat en cycle 3 ! :

   Pommes d’or, écorce d’argent

   Après nous être faufilés hors de la maison sur la pointe des pieds, nous étions arrivés à la lisière du bois enchanté : notre ruse avait parfaitement fonctionné, les grands-parents n’avaient rien entendu. À l’orée, l’aspect nous en parut assez sinistre, nous n’osâmes pas le dire. Ma sœur dit d’une voix étranglée qu’elle voulait forte : « Maintenant … maintenant, eh bien, entrons ! ». Il faisait bien sombre et les arbres qui paraissaient joyeux dans la journée étaient maintenant comme de grands corps noirs de mauvais géants. Mon petit cousin se mit à miauler qu’il voulait rentrer. Nous lui dîmes de se taire, il miaula plus fort. Comme ses cris nous semblaient effrayants dans la nuit ! Si jamais il y avait des esprits maléfiques ici et qu’ils l’entendaient pleurer ? Ils allaient nous trouver facilement !

-Tais toi ! tais-toi ! lui cria sa sœur. -Non ! je veux rentrer !, hurla plus fort le petit cousin.

    Ma sœur, impitoyable comme toujours, le regarda dans les yeux : « Écoute-moi, si tu ne te tais pas de suite, quand nous arriverons à la maison, je tuerai ton doudou ! »

    Il ravala ses cris, je vis un éclair plein de colère dans ses yeux. En regardant autour, je me rendis compte de l’épaisseur des bois. Les arbres sans feuilles, aux tronc tordus et d’une hauteur surprenante, me terrifièrent. Je réalisai que nous étions perdus. Je voulus prendre la main de mon petit cousin, qui me faisait pitié. Je me retournai, il n’était plus là ! Plus rien : disparu ! Je me frottais plusieurs fois les yeux, il n’était toujours pas là. « Vous croyez que la terre l’a englouti ?», demanda ma cousine à voix tremblante et ma sœur lui cria de se taire. Nous nous regardions avec effroi, nous entendîmes un battement d’ailes assourdissant, qui aurait pu être entendu à deux kilomètres et un grand souffle passa au-dessus. Nous nous jetâmes à plat ventre. Pendant ce temps, dans la maison de mes grands-parents, mon grand-père se retourna dans son lit et demanda à ma grand-mère : « As-tu entendu ce silence ? ». Aucune réponse : elle ronflait paisiblement.

 - Hé, Ho ! Tu dors ? Je vais voir dans la chambre des enfants et vérifier que tout va bien.

    Mon grand-père se leva et resta bouche bée en réalisant que nous n’étions plus dans notre chambre, ni dans la maison. A la cuisine, il découvrit nos ravages : nous avions emmené toutes les provisions de biscuits et de chocolat avec nous.

   « Sacrés garnements ! Je vais les chercher ! Ils sont bien capables d’être allés dans la forêt ! »

    Au même moment, dans la forêt, nous criions le prénom de notre cousin sans recevoir aucune réponse. Déjà que nous étions perdus ! Il ne manquait plus que perdre le petit Andréas, qui avait déjà tellement chouiné pour ne pas venir ! Que diraient les grands-parents ? Un autre terrible battement d’ailes coupa court à nos tristes pensées. Cette fois mon sang en fut glacé. Ma cousine, perdant tout courage, se mit à pleurer très fort en criant qu’elle voulait rentrer. Nous étions désespérés, c’est alors que ma cousine trouva bon de dire en sanglotant « Il parait qu’un grand ogre vit dans cette forêt ! ». Mais nous réalisâmes alors qu’un arbre ne ressemblait pas aux autres. Il émanait de lui une lumière qui nous guida. C’était un magnifique pommier aux pommes d’or. Il était d’un jaune éclatant et nous fûmes éblouis par sa splendeur. Nous courûmes nous réfugier sous ses fruits dorés. Près de son écorce, qui avait une couleur d’argent, il semblait que rien de mal ne puisse nous arriver et nous nous serrâmes contre lui.

- Ne vous inquiétez pas, dis-je alors aux filles. Je suis sûr que ça va aller. Cet arbre va vous protéger. Nous allons attendre le jour et demain nous retrouverons notre chemin.

- Dans les contes, les enfants perdus ne retrouvent généralement pas leur chemin si facilement ! fit remarquer ma sœur, toujours aussi impitoyable.

    Je ne l’écoutais plus. J’étais apaisé et je regardai le ciel bleu foncé et quelques étoiles y brillaient. En essayant de distinguer les formes dans toute cette obscurité, nous ne réussissions à voir rien de net, nous entendions toutes sortes de bruits terrifiants, craquements, bruissements et soudain un long hurlement triste, comme des pleurs, au-dessus de nous. Ma cousine hurla que c’était une sorcière. Je la croyais à moitié, il me semblait plutôt que c’était un gros hibou, dont on entendit ensuite les ailes battre fortement. Une chose horrible se produisit : une lueur apparut entre les arbres et un craquement étrange, lourd, bruits de pas terribles, se fit entendre. Une ombre colossale. Ma sœur, ma cousine et moi étions pétrifiés, nous n’avions plus la force de crier. Nous nous tenions très fort pas la main et ne pouvions détacher nos yeux de la silhouette immense qui approchait. Était-ce l’ogre ? un monstre ? Pourquoi étions-nous partis de la maison ? J’aurais tout donné pour ne pas avoir fait ça ! Le pauvre Andréas ne devait plus être qu’un tas d’os à cette heure… L’ombre approcha encore, vraiment difforme. Elle nous éblouit d’une lumière vive. Nous clignâmes des yeux, entendîmes un rire chaud dire : « Alors on fait moins les malins ? » C’était mon grand-père ! Il nous dit qu’il avait trouvé Andréas à l’orée de la forêt, l’avait ramené à la maison et était revenu nous chercher.

-Grand-père ! nous écriâmes-nous, fous de joie.

    Jamais nous n’avions été plus heureux, je crois, qu’à ce moment où nous réalisions que notre grand-père était là ! Il aurait voulu être fâché, mais il riait à moitié : « Sacrés garnements, sacrés garnements !». Il nous raccompagna à la maison, nous fit boire une tasse de chocolat chaud et nous mit au lit, que nous retrouvâmes avec un immense bonheur. Ni grand-mère, ni nos parents ne surent jamais rien de cette aventure. Cela est resté notre grand secret avec grand-père.

6e2 3laureatsNouvelleCoRouen22

   Tomas A., rédacteur en chef, Salomé G. et Damien R. 6e2.

 

**

 

4 autres récits de nos 6e

 

finalistes

 

de ce grand cru 2022 !

 

Les voici ! :

 

 

Extrait du Devoir Sur Table 6e1 Cours de Monsieur Dyrek, janvier 2022.  

       Inventez le scénario d’une histoire sur le thème « Un, deux, trois, nous irons au bois », portant le titre suivant : « La feuille fragile et forte du sassafras ». (Le sassafras est originaire d’Amérique du Nord notamment du Canada. On le rencontre, pourtant, dans toute l’Amérique, en Asie, au Brésil, à la Thaïlande et au Vietnam. Avec des feuilles jaunes, arbre comportant d’innombrables vertus pour la santé.)Mettez des idées, noms des personnages, circonstances, des groupes de mots en autant d’étapes du récit. Puis rédigez un seul paragraphe, consacré à un passage essentiel de votre histoire.

 

     Le bois des sœurs soudées et la feuille de sassafras

     Chloé et Lili, deux sœurs très soudées, courageuses et fortes, se promènent dans un bois, au péril de leur vie - toutes les personnes y étant allées n’en sont jamais revenues. Les deux sœurs marchent prudemment, mais le vent se met à souffler très fort comme si une tempête arrivait. La pluie se met à tomber, l’orage gronde si fort que les arbres tremblent. A un moment, Chloé s’effondre sur le sol devant les yeux effrayés de Lili. La jeune fille se demande comment s’y prendre dans une telle situation. Sa sœur effondrée sur le sol, la tempête, le froid, la solitude, la peur… Après une longue réflexion, Lili décide de prendre sa sœur dans ses bras afin de l’emmener dans un endroit plus abrité. Après une longue marche toujours dans la tempête, la solitude et l’épuisement rendaient ses pas lourds et son cœur fracassé. La soif l’avait envahie lorsque le bruit de l’eau se fit entendre…

     Elle dépose le corps de sa sœur au pied d’un arbre et utilise ses dernières forces pour se rendre au merveilleux ruisseau. Elle avait peur que cette eau ne soit pas potable, mais au point où elle en était, elle ne pensait qu’à sa survie. Elle boit avec ses mains plusieurs gorgées. L’eau pure lui fait reprendre des forces, elle décide d’en apporter un peu à sa sœur. Elle fait boire Chloé du creux de ses mains et celle-ci, qui ne bouge point, avala l’eau sans s’étouffer alors qu’elle n’était guère consciente. Puis Lili décida de continuer à marcher afin de peut-être trouver une personne ou bien un petit village. Alors elle marcha. C’était très fatigant pour la jeune fille. Certes boire lui avait fait reprendre des forces, mais porter sa sœur l’épuisait et le froid l’avait affaiblie. Lili marchait, trottinait, trébuchait, dans l’espoir de trouver du monde. La solitude envahissait son cœur et la peur l’accompagnait. Presque morte de fatigue, Lili s’allonge au pied d’un arbre. Elle s’endort dans un sommeil profond.

     Lorsqu’une feuille de l’arbre vient se poser sur le corps de la pauvre Chloé, dans le coma, voire morte… Ce n’était pas une feuille comme les autres. Celle-ci était d’un jaune soleil éclatant, brillant et resplendissant. Vous allez vite comprendre, chers lecteurs, que cette étrange feuille mystérieuse n’était pas là pour rien. Cela faisait cinq longues minutes qu’elle était posée sur le corps et celle-ci se réveille, sans trop comprendre ce qui lui était arrivé. Elle a du mal à respirer et est très fatiguée. Mais elle vient de se rendre compte. Que faisait Lili ? où était-elle ? qu’était-elle devenue ? Elle regarde autour d’elle, à droite, à gauche, derrière elle, devant elle et même au-dessus d’elle ; elle ne voit que des arbres et un tapis de feuilles rouge orangé tombées sur le sol. Elle décide de se diriger vers le ruisseau qu’elle entendait au loin, non pas pour boire, bizarrement elle n’avait pas soif, mais par un petit souvenir qui lui revient, de quand elle avait six ans, où l’eau d’un ruisseau avait guéri sa blessure infectée. Elle va donc jusqu’au ruisseau. Au début, elle ne voit rien. Elle fait le tour et arrive devant un saule pleureur.

     Au pied de ce bel arbre, elle voit enfin Lili. Son cœur ainsi que son instinct avaient donc raison. Elle s’empresse de réveiller sa sœur. Celles-ci s’embrassent de joie et de soulagement. La joie des deux sœurs avait arrêté la tempête. Lili explique tout ce qui s’est passé à sa sœur. Mais tout n’était pas fini. Les deux jeunes filles étaient perdues au milieu de la forêt la plus dangereuse du monde. Elles avaient quand même très peur. Lili se retourne. Elle voit la feuille qui était tombée de l’arbre. Celle-ci l’avait suivie. Elle commence à se lever, elle se met à tourner sur elle-même et s’illumine d’une couleur luisante. Elle vole et va dans un chemin, dans une allée, dans une clairière. Celle-ci les guide jusqu’à chez elles. Elles étaient sauvées grâce à cette feuille magique. Puis la feuille s’en va, redevenant une feuille comme les autres.

     Les deux sœurs avaient eu de la chance. La feuille fragile et forte du sassafras était unique. C’était une incroyable feuille et il y en avait qu’une seule dans toute la forêt. Elles retrouvèrent leur famille, leurs amis… Tout le monde était heureux de les retrouver saines et sauves. Tout son entourage avait été très inquiet mais maintenant qu’elles étaient revenues, ses proches étaient très fiers et soulagés du retour des deux sœurs. Beaucoup de stress et d’inquiétudes pour tout le monde, mais tout était redevenu comme avant. Et ce furent les premières à aller dans les bois sans y rester.

     Justine C.-D., rédactrice en chef, 6e1 + Héloïse C. et Lou H.

 

**

 

    Une feuille de sassafras, trois bûcherons, quatre jours…

     Ottawa, une jeune feuille de sassafras, tombe au sol : elle va au point d’eau, mais tombe à l’eau. Ottawa gigote tant bien que mal, mais ses efforts sont vains. Et là surgit un castor : -Salut, je m’appelle Castoramots, je vois que tu ne sais pas nager je te propose mon aide, mais il faut que tu m’aides à faire ma maison « nouvelle », vu ta taille, tu pourrais faire le toit ? - D’accord ! Castoramots l’amena donc au bord. Et elle fut sa meilleure amie. Moralité : il faut parfois avoir la force de se faire aider ! Et nous avons composé cette nouvelle :

    Il était une fois trois bûcherons qui étaient frères : l’ainé était Steven, il avait vingt-cinq ans et il était beau et parfait, le frère cadet était Michel, il avait dix-huit ans et il était petit mais résistant et le troisième Guillaume avait vingt et un ans, il était grand, méchant et orgueilleux. Une légende disait que si l'on faisait un vœu en tenant une feuille de sassafras dorée, le vœu se réaliserait. Les trois bûcherons voulaient donc s'emparer de cette feuille et faire les vœux suivants : Steven voulait sauver le monde, Guillaume voulait être riche et tout garder pour lui et Michel voulait un sandwich aux cornichons. Un matin, les bûcherons se mirent en route vers le Canada pour trouver la feuille.

    Après deux mois de navigation mouvementée, ils arrivèrent enfin au port de « Netherland ». Ils entreprirent alors leur voyage vers le Nord. Un jour, Steven aperçut une tâche verte posée au milieu de nulle part. Curieux, il appela ses frères :

« - Mes frères, regardez là-bas ! Qu’est-ce que c’est d’après vous ? 

Bizarre, que peut être cette grosse boule verte ? »

-Allons-y. Nous serons vite fixés.

     Tous d’accord, ils se dirigèrent vers cette étrange chose. En se rapprochant, ils virent que c'était une forêt. Ils prirent donc la route à travers la forêt de plus en plus sauvage : les feuilles leur fouettaient le visage et les racines leur tendaient des pièges. Petit à petit, la forêt se calmait et devenait plutôt agréable. Désormais, ils entendaient même les branches craquer sous les pas de Steven et sa respiration bruyante. A un moment, ils aperçurent au loin une petite maisonnette. Ils traînaient leurs pieds sur le sol en sentant une bonne odeur de tarte à la myrtille. Les bûcherons affamés, se dirigèrent vers la cabane. Une fois devant la cabane, ils toquèrent. Un vieux monsieur, barbu, vivant en tant qu'ermite, leur ouvrit. Steven lui expliqua ce qu'il venait faire ici :

« - Bonjour Monsieur, excusez-moi de vous déranger, nous sommes de pauvres bûcherons, nous n'avons plus d'eau et de nourriture, cela fait une semaine que l'on marche ! Pourriez-vous nous héberger s'il-vous-plait ? »

« -Oui mais pas plus de deux jours. »

« -Merci infiniment ! »

     L'ermite s'appelait Berlin, il leur servit la tarte aux myrtilles que les trois frères avaient sentie en chemin et leur demanda pourquoi ils étaient entrés dans cette forêt dangereuse. Les trois frères lui expliquèrent leur voyage pour trouver la feuille de Sassafras et leur randonnée dans cette forêt. Michel demanda à Berlin :

« - Dites Berlin, pourquoi vivez-vous au beau milieu de cette forêt ? »

« - Eh bien je n'aime pas la compagnie des hommes, je les trouve idiots, alors je me cache dans cette forêt.»

     Après les deux jours, les trois bûcherons repartirent, à la recherche de la feuille de Sassafras. Les bûcherons avaient prévu un stock de nourriture pour au moins trois semaines. Après deux semaines dans la nature, les bûcherons trouvèrent une grotte mystérieuse très profonde. Ils décidèrent de s’y rendre, se disant qu’ils pourraient trouver des choses intéressantes. Après quatre jours dans la grotte, les bûcherons fatigués, firent une pause.

     À un moment, Michel, maladroit, trébucha sur une pierre et tomba dans un trou. Ses frères, inquiets, le suivirent. Étant arrivés dans le creux, ils étaient soudain aveuglés par une lumière éclatante et dorée. Ils s’avancèrent vers la lumière, puis juste devant eux : un arbre. Cet arbre avait l’air normal au premier abord mais il possédait une feuille en particulier, cette feuille était dorée : C'était la feuille de Sassafras ! Ils se précipitèrent tous dessus, se battant pour faire leurs vœux.

«- Poussez-vous ! Mon vœu est le meilleur ! », dit Guillaume.

«-Non c'est le mien qui est le plus utile ! », dit Michel.

«- Arrêtez de vous battre ! L'essentiel c'est de faire un vœu qui nous plaise à tous.», dit Steven.

     Guillaume n'écoutant pas son frère, se précipita sur la feuille et l'arracha. Mais avant même d'avoir fait son vœu, la feuille saigna et un cri résonna dans la grotte, ce qui fit peur aux frères qui fuirent la grotte et partirent de cette forêt maudite protégée par un ermite.

      En réalité la feuille est piégée par Berlin l’ermite, qui avait inventé cette légende de toutes pièces, pour tester l’orgueil et la naïveté des gens.

     Groupe de Marie P., Rédactrice en chef, Eléa C. et Nine C. Ajout d’un paragraphe initial de Morgane A..

 

**

 

Extrait du Devoir Sur Table 6e2 Cours de Monsieur Dyrek, janvier 2022.

     Inventez le scénario d’une histoire sur le thème « Un, deux, trois, nous irons au bois », portant le titre suivant : «Le pommier qui voulait donner autre chose que des pommes». Mettez des idées, noms des personnages, circonstances, des groupes de mots en autant d’étapes du récit. Puis rédigez un seul paragraphe, consacré à un passage essentiel de votre histoire.

 

     Le pommier-conteur

   Par un beau dimanche de vacances ensoleillées, Cay, un garçon de onze ans, s’apprête à participer pour la première fois à un camp scout. Après avoir quitté ses parents émus, il monta dans le car. Au moment de s’asseoir, un garçon le poussa méchamment. Il ricana avec ses acolytes, puis s’assit à la place de Cay. Au même instant, une jeune fille aux yeux couleur noisette et aux cheveux bruns intervint :

   - Arrêtez votre cirque ! Ne t’en fais pas, ce sont des imbéciles !

   Elle l’aida à se relever et l’invita à s’asseoir à coté d’elle.

   - Je m’appelle Arwen, et toi ?

   - Moi, c’est Cay, lui répondit-il.

   - T’as quel âge ?

   - J’ai onze ans et toi ?, dit Cay.

   - J’ai onze ans aussi !

   - Celui qui t’a bousculé s’appelle Édouard, t’es nouveau ? relança-t-elle.

   - Oui et je stresse un peu, les animateurs sont sympas ?

   - Oui mais on dit « chefs », pas « animateurs »…

   Le véhicule arriva à destination.

   En sortant du car, les chefs demandèrent aux enfants de décharger le matériel de la soute. C’était très fatigant ! L’heure de la répartition des tentes sonna. Heureusement, Cay n’était pas avec Édouard. Ils étaient six dans la tente. Il fit la connaissance de son voisin de gauche qui s’appelait Sébastien. A côté de sa tente, il y avait celle d’Arwen.

   Première veillée au coin du feu.

   Au réveil, Cay regarda sa montre : il était 7h45. Il s’habilla et mit un peu d’ordre dans ses affaires. Il avait faim et prit son petit déjeuner avec ses copains. Il y avait du chocolat chaud et des tartines au beurre. Au moment du forum, ils récitèrent une prière, puis les chefs leur expliquèrent le programme de la journée. Ils iront faire une course d’orientation dans la forêt. Arwen et Sébastien sont avec Cay, mais il y a aussi Édouard et un de ses copains. Les cinq scouts empruntèrent un sentier qui menait vers une partie ombragée de la forêt. Pendant que les autres contemplaient le soleil à travers les feuillages, Édouard emmena Cay à l’écart :

   - T’as pas intérêt à t’approcher plus d’Arwen, sinon gare à toi !

        Reprenant leur route, ils glissèrent le long d’une pente et atterrirent dans une combe de sable assez vaste, cachée par des bosquets, l’endroit idéal pour une cabane… Un détail attira leur attention : un pommier immense trônait au centre de la clairière, son feuillage recouvrait tout et laissait filtrer quelques rayons de soleil.

   - Ah, c’est ce vieil arbre que mon père veut couper, il est architecte et veut construire une maison en bois à louer pour les touristes pile à cet endroit, ce qui nous rapporterait une fortune, dit Édouard.

   Mais soudain, une expression d’horreur se dessina sur son visage et il partit en courant avec son copain. Arwen se retourna et se dit qu’avec le vent, l’arbre avait dû bouger et qu’Édouard avait pris peur. Le reste de l’équipe s’apprêtait à les suivre lorsqu’ils entendirent une voix derrière eux. Ce devait être une mauvaise blague d’Édouard, ils se retournèrent : personne… La voix se fit entendre à nouveau et Cay se rendit compte que cette voix venait du pommier :

   - C’est moi, l’arbre, c’est moi qui vous parle.

   Ils comprirent que, ce que tout à l’heure ils avaient pris pour un trou d’écureuil, était nettement devenu… une bouche qui bougeait.

   - Vous parlez souvent à des gens, comme ça ?

   - Non, dit le pommier, je croise peu de monde et le peu de gens que je rencontre ne me respectent pas : ils me montent sur les branches et arrachent mon écorce.

   - Vous savez pourquoi cette partie de la forêt semble abandonnée ?, demanda Cay.

   - C’était il y a fort longtemps, lors d’un violent orage, la foudre a abimé une de mes branches. Elle était sur le point de tomber lorsqu’un jeune garçon passa dans cette clairière et ma branche s’abattit sur lui… Quand ses parents le retrouvèrent, ils crurent que j’étais maléfique et depuis les gens évitent les environs. Mais j’ai un rôle, moi ! Je suis le conteur de la forêt !, reprit-il, aidez-moi ! Je n’ai pas envie d’être coupé ! Je veux continuer à vivre et à raconter des histoires aux promeneurs.

   - Ne vous inquiétez pas, nous allons en parler à nos chefs pour tenter de trouver une solution. Nous reviendrons très bientôt !

   De retour au camp, ils se rendirent compte qu’ils avaient oublié la course d‘orientation et qu’ils étaient arrivés bons derniers. Peu importe, seul le pommier comptait maintenant. Pendant le temps calme, ils allèrent, comme convenu, voir les chefs et leur exposèrent le problème. Ceux-ci n’en crurent pas un mot et leur demandèrent de retourner dans leurs tentes. Désormais, ils comprirent qu’ils ne pourraient compter que sur eux-mêmes. Ils apprirent que l’entreprise du Père d’Édouard allait passer couper les arbres dans deux jours.

   - Nous avons donc deux jours devant nous et j’ai un plan ! dit Sébastien. Nous ferons semblant d’aller chercher du bois dans la forêt pour la veillée de ce soir, nous subtiliserons trois pelles et nous finirons de creuser un trou que j’ai déjà repéré. Puis nous le camouflerons avec des branchages, comme ça, la voiture des ouvriers tombera dedans.

     Cependant, ils n’eurent pas le temps de finir de creuser le trou et de le camoufler, car il avait plu toute l’après-midi. Ils étaient déçus, Cay et Arwen ne voulurent pas assister au désastre. Le matin, quand Cay se réveilla, le sac de couchage de Sébastien était vide.  Il s’habilla et sortit de la tente, Sébastien vint à sa rencontre, un grand sourire aux lèvres.

   - Le pommier est sauvé !!!

   - Hein, mais le trou était trop petit pour les empêcher d’avancer !, s’étonna Cay.

   - Ils ne sont pas passés par ce chemin-là, j’y étais ! Ils sont passés par un chemin de terre, mais avec la pluie d’hier c’était devenu tout boueux. Ils se sont enlisés et ont finalement renoncé en jurant. Mais le meilleur dans tout ça, c’est que l’arbre a retrouvé le sourire et m’a raconté quelques-unes de ses histoires, elles sont géniales !

   - Je vais appeler Arwen et on y retourne !!!

   Yohan A., rédacteur en chef, Anne B., Clara M. Élèves de 6e 2 collège Sainte-Élisabeth - Paris 15e.

 

**

 

     L'arbre à poèmes il sera une fois !

     Le feu brûlait avec une rage intense, ses petites flammes rouge vermillon poussant fortement chaque minute quand on était là. Avec mes cousins, j'entendis Grand-Père conter :

     Il y a maintenant plus de cinquante ans, avec ma meilleure amie Linh, je me suis introduit dans la forêt qui borde le village de notre enfance, et où on ne connait pas où elle se terminera. Tous les deux, on avait chacun vers dix ans ou même onze, et c'était la première fois où nous n'y sommes rendus, la raison étant pour chercher des pommes parce que ma mère nous l'avait demandé. Voici ce qu'elle a dit :

     "Joseph, arrête de regarder la télévision comme ça et va me chercher des pommes !" Elle gesticulait comme pour dire vite, vite ! et nous dépêcha hors de la maison. Comme je le disais, c'était notre première fois ici.

      Nous avons traversé la forêt au sol jonché de larges racines et avec des arbres magnifiques comme le chêne, les hêtres ou les érables, les arbres fruitiers comme des figuiers vieux de trente ans s'étirant en haut aussi longtemps qu'on voie, ou les pruniers majestueux aux fruits merveilleux...

     Quelques minutes plus tard, je poussai un cri.

"-Joseph, calme-toi, ce ne sont que des vers de terre, Linh rit.

-Non, non, ce n'est pas ça... je dis, moins fort, comme si les arbres nous… entendaient. Je pense... qu'on est perdus."

     Après un long moment de panique, réflexion et nombreux essais de retrouver un pommier et rentrer illico presto avant que le soleil ne se couche, on trouva enfin un beau pommier. Mais ce qu'on voyait suspendu ne ressemblait ni à des pommes, ni à des prunes, mais à de petits papyrus enroulés qui font penser à l'Égypte antique, connue pour ses pharaons et pyramides. J'étais choqué et je pensais que j'allais me réveiller dans un moment ou deux dans mon lit moelleux. Mais avant que j'y puisse y donner un penser de plus, Linh me dit avec étonnement :

     "-En aucun cas ce ne sont des pommes, ces petits papiers suspendus à l’arbre !

-Mai-mais la dernière fois… que j'y suis al-lé… », dis-je avec hésitation, coupé par une agitation venue du pommier.

     Ouvrons le papier !, répondit-elle avec curiosité à mon expression d’étonnement.

Bon, pourquoi pas, pensai-je et je répondis par l’action. Quand j'avais ouvert le message, Linh lut à haute voix :

Je ne donne plus de pommes

Je préfère communiquer

Ne suis-je pas proche des hommes ?

     Nous réalisions que l'arbre comprenait la langue des humains. Plusieurs papiers tombèrent, le roi de notre forêt communiquait avec des poèmes !

-Ne serait-il pas utile de les lire tous ? questionna Linh.

Avant le crépuscule,

Des pattes veloutées...

C'est le chat de la nuit !

La coccinelle vole.

Dans les airs,

Elle décolle...

     C'est amusant, le majestueux pommier disait des mots en « humain » ! Cet arbre fruitier, au lieu de donner des fruits rouges, jaunes, verts ou les trois, donne des poèmes, c’est fabuleux !, communiquer avec lui est un vrai plaisir. Il nous fascine et impressionne. De plus, il est excellent poète ! Mais il nous fait oublier la raison de notre venue. Je lui demande : Nous sommes venus pour des pommes, en faites-vous ? Un papier tomba et on le lut :

Ne perdez jamais patience, travaillez, vous aurez vos fruits.

     Nous partions donc, avec la ferme intention d'y retourner un autre beau jour d’été et enfin, même si on ne retournait pas, ce sera toujours un beau souvenir. Sans nos pommes, mais maintenant remplis d'inspiration et d'espoir, nous partons en direction de la maison. Quinze ans plus tard, lorsque on avait tous les deux vers trente ans, je pense toujours à ce pommier - ou peut-être c’était un poèmier ? Mais un jour, je suis revenu avec Linh, recherchant des figues, cette fois. Mais nous ne trouvions plus l’arbre. Ou pouvait-il possiblement être, maintenant ? Tristement, nous allions presque rentrer chez nous, lorsqu’on découvrit un petit papier enroulé. Il était inscrit un poème sur le papier-papyrus :

Ma vie était longue

Belle

Mais maintenant je sais que c’est la fin.

Les hommes m’ont trouvé

Au revoir

     On trouva des centaines de papiers, cachés dans l’humus ou derrière un œuf de dragon égaré, dans les feuillages d’arbres ou même juste sous nos yeux. Des centaines de poèmes, comme tombés du ciel ! On les lut tous, mais ils étaient tellement beaux que je ne crains de pouvoir les citer ici, sinon le récit de moi et de Linh ferait figure d’une histoire pressée. Nous rentrâmes chez nous, comme il y a si longtemps le jour où nous sommes entrés dans cette forêt pour la première fois, avec beaucoup d’espoir.

    Louisiana M., rédactrice en chef, récit rédigé en groupe avec Emma B. et Léonie V. en 6e2. Idée initiale de l’arbre à poèmes : Simon P. dans sa rédaction.

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Autre récit collectif de nos 6e :

 

     Le sac de feuilles du géant Sassafras ! 

     Jean était un adolescent de quatorze ans. Un jour, qu’il était à l’école, il entendit deux professeurs évoquer un mystérieux trésor se trouvant dans la forêt des Gramuges. En rentrant de l’école, il demanda à ses parents s’il pouvait aller se promener dans la forêt. A l’entrée de la forêt, il voyait à perte de vue les mêmes sortes d’arbres monotones. Au bout d’un kilomètre et demi, il vit une peau de banane. Comme il avait très faim, il se précipita dessus mais tomba dans un trou de trois mètres, à quelques centimètres de la banane. Il vit un sentier très profond et décida alors de le suivre, espérant trouver une issue malgré ses blessures. Au bout de dix minutes, il vit une petite clarté de lumière. Là, le sentier commençait à remonter petit à petit. A la sortie de ce trou, il aperçut le plus grand arbre qu’il n’avait jamais vu de sa vie : le Sassafras ! Les feuilles de cet arbre étaient d’un jaune éblouissant et une feuille mesurait vingt centimètres. Il ne put pas résister à l’envie d’en remplir son sac. En voulant reprendre le sentier afin de rentrer chez lui, il aperçut un homme de trois mètres de hauteur et un mètre cinquante de largeur…

     Jean se retrouva donc devant un ogre terrifiant. Il avait deux énormes sourcils, une bouche extrêmement poilue et des yeux exorbités qui avaient un regard perfide. Jean fut terrifié à l’idée de se retrouver face à un ogre qu’il chercha à tout prix une pierre afin de l’assommer. En ne voyant aucune pierre aux alentours, il fit immédiatement demi-tour et courut de toutes ses forces. Il cherchait le Sassafras afin de retrouver le sentier souterrain d’où il était sorti et avait trouvé l’arbre. Pendant sa course, il trébucha sur un rocher et tomba net sur la tête. Il sentit une douleur atroce : le sang avait commencé à couler. Il entendit alors les pas de l’ogre se rapprocher précipitamment… Soudain, il vit le Sassafras et eut une idée. Il se précipita alors dans le souterrain en courant de toutes ses forces. Enfin arrivé au bout du tunnel, il n’entendit plus l’ogre. Il se décida donc de manger une des feuilles du Sassafras, car la faim commençait à le déchirer. En ouvrant son sac, il découvrit les feuilles en miettes. Il en mangea un huitième de trois quarts et ses blessures disparurent immédiatement. Il fut si étonné et observa de plus près ces feuilles. Il remonta du trou et vit l’ogre avec une tarte bizarroïde dans les mains…

     Il voulut courir mais l’ogre le retint par les manches. L’ogre lui expliqua que cette tarte était en fait une tarte aux pommes et que, quand il s’était approché la première fois, c’était pour lui en faire goûter. Jean s’excusa et se dit que l’ogre était finalement sympathique. Il goûta un bout de sa tarte aux pommes et vit que cet ogre avait des blessures graves. Jean lui tendit donc une poignée de huitième de trois quarts de feuilles. En voyant que ses blessures disparaissaient, il remercia Jean par… «Merci, au revoir !». Jean lui demanda une dernière faveur : lui montrer le chemin de la sortie…

     L’ogre lui expliqua que ses parents l’avaient abandonné à ses trois ans. Il faisait des tartes aux pommes pour attirer des passants. Mais à chaque fois que quelqu’un approchait, cette personne manquait de s’évanouir. Jean lui accorda alors toute son amitié et son attention et lui offrit la moitié de son sac de feuilles de Sassafras. Malheureusement, lorsque l’ogre et Jean arrivèrent dans le village, la situation tourna au drame particulièrement pour Jean. Les femmes et les enfants commençaient à se cacher dans les maisons, on entendait de cris à tous les coins de rues, les hommes arrivaient avec leurs couteaux et parfois même leurs fusils. Même la mère ne semblait pas comprendre ce qui arrivait à son fils…

     Jean stoppa immédiatement la situation et commença ses explications. Notamment d’où venait l’ogre et pourquoi il s’était retrouvé dans cette forêt. Il leur dit comment ils s’étaient rencontrés et ce que faisait l’ogre. Pour leur prouver que Jean n’inventait rien, l’ogre fit une tarte aux pommes sous leurs yeux ébahis. Jean montra les feuilles qu’il avait récoltées dans cette mystérieuse forêt et quel était leur pouvoir. Les villageois se rendirent vite compte que l’ogre maléfique était simplement… sympathique. Jean avait réussi, au final : il avait trouvé les feuilles du Sassafras, le fameux trésor de la forêt des Gramuges…

     Guillaume B., rédacteur en chef, Cécilia C., Morgane A. 6e1.

     Classes de 6e de Monsieur Dyrek, Cycle 3, Collège Sainte-Élisabeth,

112 Rue de Lourmel Paris XVe. Le Blog de Monsieur Dyrek.

monsieurdyrek@yahoo.fr

     Les sassafras de maints titres de nouvelles sont un clin d’œil et un hommage à l’œuvre de René de Obaldia, né en 1918 et décédé en janvier 2022. Sa pièce de théâtre qui lança véritablement sa carrière s’intitulait Du vent dans les branches de sassafras. Tonique parodie de western.

Obald Innocent

      Autres titres de cet auteur qui a vécu jusqu’à 103 ans et qui avait remercié les 6e2 en octobre 2021 de lui avoir souhaité son anniversaire : Innocentinesen poésie impertinente… (photo par Laurent Dyrek) et … Le Centenaire en roman inventif.

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