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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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2 mai 2021

Textes primés "Voyages Saint-Elisabethains sur Mars"/"CastingMars51", au 1erjour de MissionAlpha RécitsCoupsdeCoeur

 

TEXTES PRIMÉS, REMARQUÉS

 AUX CONCOURS 3 en 1, VOYAGES MARS 51 !

 

Composés par des 6e - 15e arrondissement de Paris en 21 !

 Et… « Notes de lecture » par Yves Chéraqui

Et une lettre de Francis Rocard pour « Casting Mars 51 ».

 

VOICI LES VOYAGEURS POUR MARS DE L'AN 2051 ! Ils sont actuellement dans nos classes de 6e...

 

1er prix attribué par Yves Chéraqui :

Récit 12 « Je suis un Métam… », Paul G.-D. de 6e3

     Confortablement installée dans nos sièges, notre équipe est prête à rentrer à la maison. Le décollage est imminent. Le compte à rebours a commencé. Ça y est, le vaisseau décolle. Le stress me prend, j’ai peur. Un à un, mes coéquipiers perdent connaissance, et je les suis à mon tour… Quelques minutes plus tard, je reprends mes esprits. Je regarde mes collègues, et nous nous rendons compte que tout va bien.

     Anthony décide d’aller vérifier les paramètres concernant la trajectoire du retour du vaisseau. En revanche, Lucie et Madeleine partent réaliser une multitude d’expériences. Quant à Martin, il continue à se reposer  sur le siège.  En effet, nous avons passé quatre mois dans l’espace. Cette mission était extrêmement palpitante et elle nous a permis de découvrir et d’étudier de nombreux aspects de la vie sur Mars.

     Soudainement, Anthony s’approche affolé avec une mauvaise nouvelle. Il nous dit que la trajectoire du vaisseau a été déviée et que nous nous dirigeons vers un univers froid, noir, et hostile, et que le seul moyen de retrouver la bonne  trajectoire est d’avoir un laser à trou noir que nous ne possédons pas !  Nous organisons une réunion durant laquelle nous envisageons toutes les possibilités de retrouver la bonne trajectoire.

     Malheureusement, nous arrivons à la même conclusion, nous sommes perdus ! Je vois la peur du non retour gagner le visage de mes coéquipiers. Dans de telles circonstances je décide de leur dévoiler mon secret, je suis un Métamorphe ! C’est un pouvoir me permettant toutes les transformations que je souhaite. Cependant il y a un risque majeur qu’après ma transformation je ressente une énorme fatigue, jusqu’à un total épuisement. Je décide alors de me transformer en laser à trou noir et remets le vaisseau dans la bonne direction.

     De ce fait je ressens une énorme fatigue, je ne sens plus mes jambes. Heureusement je flotte en apesanteur. Suite à cet événement, l’ambiance a changé, Martin s’est réfugié dans le silence, Madeleine dans la nourriture et Lucie est devenue nerveuse.  Il ne nous reste plus que trois semaines et l’ambiance est devenue insoutenable. C’est pour cela que je rassemble toutes mes forces, je vais voir tout le monde. J’essaye d’obtenir le silence mais personne ne m’écoute. Je vois flou, je ne sens plus mon corps, je ne me souviens plus de rien…

    Quelques semaines plus tard, à l’hôpital. Je me réveille, je crois être au paradis. 

-Où suis je ? au paradis ? Martin s’approche et dit : Mais non, tu es à l’hôpital. -Oh Martin tu as retrouvé la voix, explique-moi comment !

    Lorsque tu t’es évanoui, tout le monde s’est tu. Nous avons compris qu’il fallait agir ensemble. Plus de dispute, plus de saute d’humeur. Nous nous rapprochions de plus en plus de la Terre. Malgré les secousses, nous sommes arrivés en un seul morceau. Puis l’hôpital t’a pris en charge et c’est lorsque nous avons su que tu étais en sécurité que tout est redevenu normal.

     Maintenant, nous savons qu’il est plus facile de résoudre un problème technique, que de changer les humeurs de ses camarades.

     Paul G.-D. Collège, Lycée Sainte Elisabeth 6e3.

*

2e prix attribué par Yves Chéraqui :

     Récit 5 « Terre inconnue », Thomas C. de 6e2

     Vendredi 23 Avril 2051 Ça y est, nous allons bientôt arriver sur Mars et amorcer une descente. Le reste de l’équipe et moi sommes assez stressés à l’idée d’arriver comme cela en terre inconnue, mais en pensant que nous serons les premiers à y parvenir et que des millions de personnes nous regarderont avec admiration devant leur télévision, cela nous suffit pour y aller la tête haute et sans peur.

     Dimanche 25 Avril 2051 Enfin, nous atterrissons sur la planète rouge qu’est Mars. Personne parmi l’équipage n’en parle mais l’on sent bien que la pression est montée d’un cran à l’annonce de l’atterrissage. J’espère que tout va bien se passer…

     Mardi 27 Avril 2051 Nous avons atterri et finalisé les derniers détails de l’atterrissage. Tout s’est excellemment bien déroulé, comme durant les exercices d’entrainement.

     Jeudi 29 Avril 2051 J’ai fait une sortie pour aller observer le « paysage » martien. Tout s’est plutôt bien passé et j’ai été assez impressionné par la couleur du sol : L’écarlate. Le seul problème, c’est Jérémy, un vrai blagueur dans l’âme celui-là. Il ne fait que des blagues lourdes pour tout l’équipage, il est assez exaspérant.

     Lundi 01 Juin 2051 Déjà plus de deux mois se sont passés et plus que quelques jours avant de repartir, le temps passe vite. J’ai quand même hâte de retrouver ma femme et mon fils.

    Lundi 15 Juin 2051 L’heure du départ a sonné, je fais une dernière sortie sur le sol rouge et me prépare au décollage. La fusée commence à trembler, puis s’élève finalement dans l’espace pour nous ramener dans notre doux chez nous, la Terre.

     Thomas C., participant au projet Mars 51. 6e2.

*

3e prix attribué par Yves Chéraqui :

Récit 24  « Une pierre, des éléphants, de l’eau… », Elisabeth T. de 6e2

     Nous sommes en 3005 après J.C., nous avons retrouvé les très très vieux journaux de bord de l'expédition sur Mars - qui, d'ailleurs, est colonisée depuis 2970. Bonne lecture !

     P.S.: Nous avons malheureusement trouvé seulement le deuxième carnet, pas le premier et le dernier, l'histoire n'est donc pas en entier :

     14 mars 2051 : Oh la la !, on m'avait dit que l'atterrissage était douloureux, mais pas à ce point-là ! J'ai l'impression qu'un troupeau d'éléphants obèses vient de se poser sur moi...Ah oui, j'ai oublié, tu es mon deuxième journal de bord, il faut tout réexpliquer...Groumfffff!

     Nous sommes huit et nous sommes sur Mars car nous sommes spéciaux. En effet, nous avons des superpouvoirs. Moi, je m'occupe du journal de bord et du ravitaillement, je suis Hydrokinésiste (je peux contrôler l'eau), Ron s'occupe des recherches en dehors de la fusée, car respirer ne lui sert à rien, Biana s'occupe de toutes les choses dont nous avons besoin et qui sont sur Terre, elle peut aussi renvoyer les choses inutiles sur Terre, elle est Invocatrice (d'un claquement de doigt, elle peut amener à elle des objets ou envoyer des choses autre part), Harry est Souffleur (il contrôle le vent) et il s'occupe de dégager le chemin sur Mars, Keefe est Empathe (il perçoit les émotions des gens), il est toujours là pour nous redonner le sourire, Hermione est Technophate (elle est très très douée avec la technologie). Fitz peut lire dans les pensées et Luna peut créer des champs de force. Nous allons bientôt poser le pied sur Mars

    15 mars 2051 : YOUPI ! Ça va être moi, j'ai réussi, j'ai gagné ! JE VAIS ÊTRE LE PREMIER ÊTRE VIVANT SUR MARS !!! Nous avons tiré à la courte paille pour demain et je te raconterai tout.

     16 mars 2051 : Des cailloux. Voilà comment résumer notre exploration. Je suis déçue. Ils m'ont dit: « Ne t'inquiète pas, Artémis, ce sera mieux demain !». Mais je ne les crois pas.

     1er avril 2051 :  Nous nous sommes collé des poissons dans le dos, mais toujours que des cailloux à l'horizon. J'ai envoyé une déferlante sur le robot Curiosity. Je ne sais pas pourquoi, mais il m'énerve. Nous allons bientôt rentrer sur Terre.

     3 avril 2051 : Nous rentrons sur Terre. Chacun de nous a rapporté une pierre trouvée sur Mars, plus un gros paquet pour les scientifiques. Nous décollons dans une semaine.

     10 avril 2051 : «Et c'est parti pour les éléphants obèses !!!» voilà ce que je pensais ce matin. Ron était sorti pour la dernière fois et Harry et Luna étaient sous un champ de force. Ils nous promettent de nous en dire plus demain, pour l'instant, ils sont très fatigués. Hermione, qui, comme je l'ai déjà dit, est Technophate (elle est hyperdouée avec la technologie), a envoyé un court message de quelques phrases à la Terre. Je le retranscris ici:

     « Avons fait une découverte. Stop. Restons plus longtemps sur Mars. Stop. Keefe veut des glaces au chocolat et Artémis déteste Curiosity. Stop final. »

Hmmmmm...

     C'est vrai que la dernière phrase, je l'ai pas volé. Mais pour ma défense, il fait des «bip bop boup bip», insupportable !

     11 avril 2051 : C'EST FOU ! ET ILS NE L'ONT PAS DIT ! Nous avons découvert de l'eau ! À L'ÉTAT LIQUIDE ! Je suis tellement heureuse ! Les autres m'ont prise pour une folle, mais de l'eau, de l'eau ! Pour moi c'est très important. Et cette fois nous pouvons partir le cœur léger, dans deux semaines.

     2 mai 2051 : Et c'est parti pour les éléphants obèses !!! Et cette fois, nous n'avons aucun doute.

     Elisabeth T. 6e2

 

CDI Espace Espace+Présentation par Mme Hubert, professeure-documentaliste au CDI d'ouvrages concernant les explorations spatiales.

*

Prix Texte Coup de cœur de M. Dyrek Valeurs en dehors de la seule compétition

Récit 4 « La seconde partie de la navette », Pia B.d.P. de 6e3

     Je m’appelle Mathilde, nous sommes en 2051, le monde a changé et les jeux télévisés aussi. Nous sommes quinze à avoir été sélectionnés pour participer à une émission de télé-réalité se nommant : « Voyage martien de Saint-Elisabéthains ».

     Nous allons décoller de Mars pour retourner sur la Terre - mais avant je vais vous expliquer ce qui s’est passé ces derniers jours. Pour avoir plus de nourriture, il faut gagner des épreuves et pour rester dans le jeu, il faut se faire des amis. Nous sommes donc au retour et je n’ai pas été éliminée. Les personnes éliminées sont dans une autre partie de la navette. Des querelles éclatent à n’importe quel moment. Hier par exemple, ils se battaient pour des histoires de nourriture. Nous étions divisés en trois équipes et une équipe avait plus de nourriture que les deux autres réunies, c’est normal sur cinq épreuves, ils en avaient gagné quatre. Bref, ils n’étaient pas d’accord et ça a fini par exploser.

      Les épreuves sont très physiques et parfois intellectuelles. C’est là où je m’en sors le mieux, les épreuves intellectuelles me conviennent parfaitement mais bon reparlons du décollage de Mars vers la Terre.

      Nous étions tous en pleine épreuve quand on nous a dit d’aller nous accrocher pour le décollage. Nous étions un peu tristes de quitter cette planète, nous y avons disputé des épreuves et nous commencions tout juste à nous y habituer. Nous avons aussi dû faire des tests pour que notre mission ait également un enjeu scientifique. Et c’est au moment du décollage que le pilote nous annonce que ce sera impossible de décoller à cause de l’état de nos fusées. C’est à cet instant précis que toutes les tensions éclatèrent, je ne pus m’empêcher de m’en mêler…

      On nous rappela pour refaire l’épreuve, plus aucune équipe n’était soudée. C’était triste à voir, ce jour-là, c’est notre équipe qui gagna et bien sur la quantité de nourriture était une remise en question pour chacun de nous. Trois jours plus tard, on nous convoqua pour le conseil, c’était le temps où l’on devait éliminer une personne dans chaque équipe sauf la nôtre qui avait gagné et était intouchable. D’après ce que j’entendais, Roméo devait partir, cela m’arrangeait bien. Il y eut un retournement de situation à la dernière minute et c’est Anila qui dut partir ! J’en fus bien triste, c’était ma seule amie dans cette navette. Le jeu recommençait mais en individuel et cela ne nous fit plus très envie. Quand on nous apprit que la fusée serait en état de décoller le lendemain matin, cela redonna le sourire à tout le monde.

      Je me demandais ce que font les personnes éliminées dans la seconde partie de la navette, nous nous avons les épreuves et les conforts, mais eux ? Espérons que je ne le sache pas trop vite… Nous ne sommes plus que sept et la difficulté des épreuves augmente.

     Nous sommes un peu mélancoliques de décoller, cela fait bizarre de quitter cette planète, bien moins nombreux qu’à l’aller. Enfin, ce retard a eu du bon car selon les mois de l’année, le voyage dure entre cent-quatre-vingts jours et deux-cent-quatre-vingts. Là, nous sommes dans la période de l’année des cent-quatre-vingts !

     Le décollage a l’air de se passer correctement, nous nous éloignons progressivement de Mars, cette chère planète Mars. Les épreuves continuent, la tension monte toujours et la difficulté est pire. Nos proches nous manquent, alors quand on nous a dit que la récompense du jeu de confort serait un appel téléphonique, nous n’en revenions pas. Les épreuves étaient toujours difficiles, j’ai peur que celle-là le soit encore plus et que la victoire ne me soit inaccessible. Eh bien cela n’était pas compliqué ; tenir une corde le plus longtemps possible. Malgré cette simplicité, je suis arrivée dernière ! Adèle évidemment, première, j’aurais dû me douter que je ne serais pas à la hauteur face à elle.

     Je n’étais pas préparée à ce qui allait se passer, Adèle pouvait choisir une personne pour partager sa récompense, je n’en revenais pas. Enfin fallait-il encore qu’elle me choisisse. Elle hésita un instant puis dit au présentateur qu’elle partagerait avec Neptune. C’était mon seul espoir de pouvoir appeler, il s’est envolé en une fraction de seconde. Quelle déception, et comme par hasard je venais de perdre une autre épreuve.

     En allant au conseil, j’entends des chuchotements derrière moi et c’est là que j’ai compris qu’il s’agissait de mon nom, c’était moi qui sortirai ce soir. Je ne serai plus dans la partie, mais je suis ravie de retrouver Anila et de tout lui raconter depuis son départ et enfin répondre à la question que je me posais depuis des mois :

« Comment est la seconde partie de la navette ? ».

     Finalement, le jeu n’aurait pas pu mieux se passer, je me suis fait amie, j’ai vécu une expérience extraterrestre et je me suis épatée sur des épreuves intellectuelles, mais aussi physiques.

    Pia B.d.P. 6e3.

*

Prix Texte Coup de cœur de M. Dyrek Humour

Récit 9 « Une phrase qui claque », Aurèle D. de 6e2

     Une grande secousse m’avait prévenu que le vaisseau s’était posé sur Mars. J’étais allé voir Marc, le conducteur du vaisseau pour lui dire bravo. Quand je suis arrivé dans le cockpit, il était là, fier mais épuisé. Je le félicitai tout en l’emmenant dans sa chambre. Déposé dans son lit, il s’endormit directement. Puis je suis retourné auprès de mes autres compagnons qui m’attendaient pour sortir. J’entendis alors Nina m’appeler : « Tu viens Jean, sinon on y va sans toi ». Je savais qu’ils ne partiraient pas sans moi, mais j’accélérai… par précaution. J’avais croisé Diego qui s’occupait des stocks de nourriture. J’avais vite enfilé ma tenue et je les ai rejoints à la porte de sortie du vaisseau.

    Thomas est un scientifique et il m’avait dit : « Jean, tu aurais pu te dépêcher ». Je lui répondis d’un ton timide : « Je suis vraiment navré, veuillez m’excuser ». C’est pendant nos petites chamailleries que la porte s’ouvrit. « La porte du sas vient de s’ouvrir », dit Diane, étonnée. Alors, nous sommes entrés dans le sas et nous avons senti l’air se décomposer autour de nous. Puis la porte s’ouvrit, nous donnant vue sur les terres rouges de Mars. Nous nous sommes extasiés devant cette planète qui n’avait jamais été foulée par l’Homme. Thomas courut et sauta, il toucha le sol martien. Alors, nous lui avons dit de dire une phrase qui claque. Et Thomas dit : « C’est quoi ce truc dégueu collé à ma godasse ? ».

     Nous étions bouche bée par ce qu’il venait de dire. Et là, nous vîmes une petite larve avec un œil collé sur la chaussure de Thomas. Il secoua son pied avec acharnement pour retirer la larve. Quand soudain, elle nous dit : « Bonjour Terrien ». Alors nous répondîmes terrifiés : « Bon… Bon… Bonjou… Jou… Jour… ». « Dites donc, vous n’êtes pas très causette ». Après une brève discussion, nous lui demandâmes de nous montrer des minerais, des poussières ou des atomes.

     Puis après trois heures de récolte de minerais, poussières, atomes…, nous remontâmes dans le module pour examiner cela pendant le voyage du retour. Marc était dans le cockpit et il alluma les réacteurs. Le vaisseau ne bougea pas. Après une discussion pour déterminer qui irait voir le problème, je retournai seul dehors pour trouver la panne. L’un des réacteurs était endommagé. Heureusement, il y avait un réacteur de secours. Je rentrai alors dans le vaisseau, il y eut une grande secousse et je vis la planète Mars s’éloigner tout en me disant que j’avais eu de la chance de faire partie de cette merveilleuse mission.

    Aurèle D. 6e2

 

**

Le juré Yves Chéraqui à l’issue de ses choix nous a communiqué ceci :

      RÉCITS – MARS 2021 – NOTES DE LECTURE

     « Qui écrit lit deux fois », ce vieux proverbe latin livre un très précieux conseil à qui veut écrire, raconter une histoire. Un écrivain se doit de lire les textes des autres deux fois, la première comme un lecteur ordinaire et la seconde en tant qu’auteur. Mais il doit aussi lire deux fois ses propres textes : la première en auteur pour améliorer tout ce qui peut l’être, et la seconde en se mettant à la place de ceux et celles qui liront son texte, qui le découvriront au fil des phrases en ignorant ce que disent et racontent les phrases suivantes. Il faut pouvoir alors imaginer ce que le lecteur ou la lectrice va ressentir, éprouver. L’effet de nos phrases sera-t-il celui que nous voulions, auquel nous pensions ?

     Cette forme d’extrême empathie se retrouve aussi avec les personnages. L’auteur doit se mettre à la place de chacun de ses personnages lorsqu’il agit, parle et ressent ou sent quelque chose. Si le vôtre est en apesanteur dans la station, vous devez  entrer dans son corps, dans sa tête, imaginer ses sensations, ses pensées et vous arranger pour que, par votre écriture, les lecteurs non seulement croiront à votre histoire, mais pourront eux aussi se sentir en apesanteur dans l’ISS.

     Ce « voyage », distrayant au sens strict du terme, dans d’autres mondes physiques ou mentaux, est à mon sens ce qui pousse les gens à lire… Et d’autres à écrire. 

*

     Délirer, laisser libre cours à son imagination, ne doit pas être confondu avec le n’importe quoi. Plus l’histoire ou les événements sont bizarres, plus ils doivent être crédibles, pouvoir être perçus comme vraisemblables pour intéresser, accrocher.

*

     Trop de généralités et d’informations « sèches » dans vos récits. Essayer le plus souvent possible d’y apporter des précisions et de les compléter par des images.

     Exemple : « Après avoir cherché partout… ». Préciser par deux ou trois endroits normaux plus un saugrenu, ajouter que ça a permis de retrouver d’autres objets qu’on croyait perdus (pour accentuer le climat, suspense, drôlerie, etc.) 

*

      Chaque phrase peut (et doit) devenir une histoire courte, une anecdote. Lorsqu’une information est donnée, essayer de la redonner mais sous une autre forme. Cet écart, cette petite branche ajoutée au tronc d’un récit, non seulement le rendra plus crédible, mais vous donnera peut-être des idées pour d’autres branches.

     Exemples : L’astronaute Hector Cook est l’assistant d’Amélie. C’est un grand comique !... Ah bon ? J’aimerais bien, moi lecteur, qu’il me fasse rire aussi, en avoir au moins un aperçu.  

     Comment dire autrement  une formulation banale, convenue, comme « Il fait très beau » ? Par exemple en évoquant le ciel sans tache, la chaleur, un arc-en-ciel… Formules elles aussi plus ou moins convenues. Ce n’est qu’en cherchant une quatrième formulation qu‘on sera personnel, original. C’est cela aussi écrire : dire, décrire, raconter, comme personne d’autre ne le ferait.

*

Quelques remarques plus techniques :

- Attention aux répétitions. Remplacer le 2e ou le 1er  mot répété. Il est aussi souvent possible de supprimer l’un des 2 et donc d’alléger la phrase.

- En général, la concordance des temps semble être comprise et respectée. Par contre le temps choisi n’est pas toujours adapté. Revoir les fonctions narratives du passé simple (utilisé improprement) et penser au passé composé ou au plus-que-parfait.

- Dialogues pas assez réalistes. Pour écrire une réplique, vous mettre à la place du personnage, dans la situation, le moment, trouver les mots et le ton qui seraient les siens… Et dire sa réplique à voix haute.

- Très souvent, par une inversion entre deux mots, deux propositions ou deux sensations, deux réactions, deviennent plus « réelles ».

      Penser aux « quatre chemins de l’écriture » qui aideront le lecteur à entrer dans votre histoire ou dans les personnages : - les sens (surtout l’ouïe et la vue, mais ne pas oublier l’odorat trop souvent délaissé) – les émotions et les sentiments – les pensées – et les souvenirs.

     Lisez pour votre plaisir, écrivez pour celui des autres.

                                  Yves Chéraqui à Paris en mars 2021.

LePont Y Cheraqui fev20Rapproche      Lors de notre dernière Journée Portes Ouvertes, Yves Chéraqui était venu pour participer à la remise des prix du concours inter6e, peu de temps avant le premier Confinement. Il pose ici devant sa nouvelle "Le Pont" présentée d'abord sur le site de la revue franco-américaine Le Coquelicot.

*******

 

Devoirs Maison ou retravaillés à la Maison, « Home ?! »

Choix et appréciations, Patrick Raveau,

professeur émérite, poète et romancier

RaveauSignatureHydriss

     Enfin ! Dans une demi-heure, je m’envolerai pour Mars ! Il n’est pas donné à tout le monde de voir le rêve d’une vie exaucé… Pour l’instant, je suis à bord du bus-montgolfière, en route vers la base russe d’où décollera la fusée de la NASA (vive la coopération entre les pays !). Le paysage défile devant mes yeux et avec lui, les éléments de la mission. Quand ? Nous sommes le 26 mars 2051 ; il est 1 h 30 du matin. Qui ? L’équipage de la mission MARS 51 est composé de 7 personnes. 5 hommes et 2 femmes : 2 Africains, 3 Russes et 2 Français (dont votre serviteur). Tous sont des champions de haut niveau recrutés pour leurs aptitudes -physiques, technique et intellectuelles- hors-normes. A chacun sa partie. Moi, je suis le géologue de la bande ; il n’y a pas meilleur que moi pour tirer parti de ce que les autres vont regarder comme de vulgaires rochers.

     Pourquoi ? Cela fait plus de 50 ans que l’Humanité s’entend dire qu’elle va gâcher sa planète. Rien n’y a fait. Il est temps de penser à partir et à s’installer sur une autre planète. Mars est l’heureuse élue mais il faut encore l’aménager.

     Nous abordons la piste. La mission Mars 51 va enfin débuter. Dernière ligne droite après tant d’années de préparations, d’efforts et de sacrifices et avant ma nouvelle vie à près de 300 millions de kilomètres au-dessus de vos têtes.

     Mes instructeurs avaient raison : aucun entrainement ne viendra jamais à bout de cette maudite « boule au ventre », qui donne à l’astronaute, avant chaque décollage, l’impression d’avoir avalé la lune. Pas le moment de penser aux accidents survenus lors de précédentes missions… Le vaisseau se dresse devant moi. Il est vraiment magnifique ! Il se présente comme une immense île végétalisée, recouverte d’un globe en verre et que propulseront des réacteurs monstrueux. Les amateurs d’images rétro diraient un « Center Park volant ».

     Le discours du directeur de la NASA s’éternise « bla…bla, bla...bla»…«… nos vaillants astronautes partent pour un voyage de dix longs mois. Si je le pouvais, je viendrais avec eux (gros menteur !). Embarquez et ne nous décevez pas ! L’avenir de l’Humanité en dépend ». Je pénètre dans le vaisseau avec mes coéquipiers.

     Une fois chacun installé dans sa cabane-cabine, les réacteurs s’allument, l’île s’élève… et soudain, l’alarme se déclenche : un des réacteurs est en feu. Il faut atterrir d’urgence.  Dépités, nous devons quitter le vaisseau au plus vite. Les aléas de la technique nous diront les ingénieurs.

     Après un mois d’attente exaspérante, nous décollons à nouveau ! La vitesse du vaisseau est d’autant plus impressionnante qu’il semble ne pas bouger.

     Devant nous, les nuages lourds de pollution. La couche nuageuse, qui vaut à la Terre une quasi-nuit permanente, parait tellement épaisse qu’on se prend à craindre que le vaisseau ne parviendra pas à la crever.

Puis vient la vraie nuit intersidérale.

J’y suis, dans les étoiles. J’y pense depuis que je suis enfant.

Quelques temps après être sortis de l’atmosphère, l’alarme se déclenche.  L’ordinateur de bord nous avertit qu’il y’a une fuite de gaz dans le sous-sol.

Tout le vaisseau est en panique, car fuite de gaz égale risque d’explosion.

     Heureusement, les Africains, qui sont les maîtres de l’ingénierie, réussissent à réparer la canalisation de gaz alimentant les réacteurs.

Au bout d’un mois, nouveau problème : la machine à réaliser des aliments synthétiques tombe en panne. Heureusement, notre Russe botaniste utilise ses talents pour rendre les plantes de l’ile productives d’aliments savoureux pour le plus grand bonheur des végétariens (et le malheur de ceux qui, comme moi, adorent le steak de synthèse).

      Ensuite, le voyage se déroule sans anicroches et même plutôt agréablement.

      Vient enfin (je l’avais presque oublié…) le moment d’atterrir. Les techniciens avaient détecté un beau cirque dans laquelle l’ile volante allait trouver sa place. Après l’atterrissage, je sors en vitesse du vaisseau (avec ma combinaison) et mes outils.

      Je me dis que j’ai devant mes yeux le refuge de toute l’Humanité. Mais il y encore du travail pour l’accueillir.

     Oscar C. 6e1.

     De l’humour noir ; on attendait la suite. Des remarques plutôt fines. Une grande maitrise pour un élève de sixième de mots techniques et autres. 9/10

 

*

Voyage du retour sur Mars vers la Terre – V2

     Nous sommes à bord de la fusée 320 ww. 19X. Notre commandant nous informe que le décollage est imminent. Cela fait quatre mois que nous sommes sur Mars. Mon coéquipier Antoine et moi avons fait des recherches et avons récupéré des cailloux que nous examinerons dans le laboratoire scientifique sur terre.

     Nous sommes une équipe de cinq astronautes français. Paul et Pauline, les délégués de notre mission sur Mars, sont heureux et en même temps anxieux du retour vers la Terre. François et Marie, eux, s'occupent du matériel pour s'assurer qu'il n'y ait pas de problème pour le décollage de notre engin spatial. Nous sommes tous à notre poste, prêts pour le décollage. Notre commandant nous informe que le compte à rebours a commencé, 5…4…3…2… Mais à cet instant précis, Marie aperçoit une sorte d'œuf transparent à quelques mètres de notre vaisseau. Le  délégué Paul dit à notre commandant que le compte à rebours doit être interrompu et reporté au lendemain pour que nous ayons le temps de le récupérer. Une fois l’engin stoppé, Paul en ressort et s’approche avec précaution de l’objet non identifié. Rien ne bouge à l’horizon. Il se saisit de l’objet et le place dans une grande boite sécurisée. Le lendemain, nous sommes de nouveau prêts pour le décollage et le voyage du retour sur Terre. Une fois dans l’espace, je parle à mon commandant en lui disant que tout s'est très bien passé et qu'il n'y a pas eu de problème technique au décollage.

    Tout est calme dans l’univers que nous traversons pendant les premières semaines qui suivent notre départ de Mars. Mais un jour, tout à coup, quelque chose fait bouger l’engin de façon terrifiante. A l’intérieur tout le monde sursaute. Sur terre, chacun est à son poste, très inquiet de ce qu’il se passe là-haut. La déléguée Pauline pense que la chose qui vient de percuter l'engin provient d’une météorite. L'astronaute François est aux commandes. Il garde le contrôle de l’engin et réussit à esquiver cette météorite. Après quelques heures d'angoisse le calme revient et tout le monde peut souffler. Tandis que je m'apprêtais à lire, je vois une boule gigantesque, toute bleue apparaître devant moi. L'équipage lui aussi, bouche bée, les yeux grand écarquillés s'arrête net. Petite au départ, la terre ne cesse de grandir tandis que la fusée s’en approche de plus en plus. Après deux cents jours de vol, nous atterrissons enfin dans un bruit assourdissant, heureux de retrouver notre planète Terre, nos proches et nos amis.

     Quand nous sortons de la fusée, une foule immense ainsi que le Président de la République et Thomas P. nous acclament avec joie en criant « Vive nos héros de l’Espace » ! Nous allons maintenant au laboratoire après cette acclamation de dix minutes, pour subir de multiples examens et mettre en lieu sûr le mystérieux oeuf que nous avons rapporté de Mars : à l’intérieur apparaît une forme noire et sombre qui bouge lentement. Le lendemain des journalistes viennent interviewer les astronautes. Deux jours plus tard, un article est écrit sur ces nouveaux héros du ciel décrivant leur courage et leur force qui a fait de leur mission un grand succès. Les astronautes Pauline, Paul, François, Marie et moi sommes autorisés à parler de notre découverte extraordinaire. Les délégués Paul et Pauline disent que cet œuf est d'une espèce inconnue et que tant que nous n’avons pas d’informations précises, il faut rester prudents. Le troisième jour, les astronautes sont accueillis au Palais de l’Elysées avec d’autres scientifiques pour parler de leur mission et de l’œuf qu’ils ont rapporté avec eux. Tout à coup, 3, 4, puis 5 gardes arrivent en criant alerte aux Martiens ! Le Président et les astronautes se retournent et découvrent des débris de verres qui jonchent  le sol. Ils voient un scientifique à terre couvert de sang. « L’œuf », dis-je. « Il est cassé et il n’y a plus rien dedans ! ». Je sens une respiration dans mon cou. Je me retourne et découvre une chose bizarre qui saute tout à coup sur un garde du corps du Président.  Son collègue tire sur la créature qui esquive la balle. Toutes les personnes présentes paniquent. Des fourgons de police débarquent et des hélicoptères des forces de l’ordre arrivent avec des filets et autres machines pour attraper cette forme gluante, dégoûtante et répugnante. Un groupe de policiers par ici, un autre par là. Tout ensemble, ils finissent par capturer ce monstre qui semble avoir grandi très vite en dehors de son œuf. Cela prend trois heures pour le maitriser.

     Nous l’avons ensuite envoyé au zoo le plus sécurisé de la ville pour qu’il s’acclimate à son nouvel environnement. Le scientifique attaqué a été soigné à l'hôpital et ses jours ne sont plus en danger. Une semaine plus tard, d’autres scientifiques qui ont examiné l’œuf, annoncent que la créature qui était à l'intérieur n’était pas toute seule…

     Le Président prend alors la parole : « Chères Françaises, chers Français, l’heure est grave. Nous devons agir au plus vite et rester unis pour résister à cette attaque extraterrestre. VIVE LA FRANCE et VIVE LA REPUBLIQUE !

     Amaury F. 6e3

     Enfin ! un peu d‘imagination et de Science Fiction…    9/10

*

Mars 2051 : Voyage en terre inconnue.

     Une semaine après avoir quitté nos familles et la planète Terre, nous étions partis du port orbital Crusader IV, le 16 janvier 2051, en direction de Mars. Comme huit vaisseaux avant nous, notre mission était d’établir un premier avant-poste sur la planète rouge. Depuis près de dix ans, nous savions que le destin de l’Humanité était inéluctable et se limitait maintenant à ce choix : soit s’éteindre sur Terre à plus ou moyen terme, soit conquérir les étoiles. C’était cette seconde option que la confédération des Nations avait choisie en votant la terraformation de Mars.

     Cela commençait maintenant et nous faisions partis des pionniers qui permettraient à Mars de devenir un jour habitable pour l’Homme.

     Notre vaisseau, le Nostromo, était un monstre d’acier capable de joindre Mars en seulement 120 jours grâce à ses propulseurs photoniques. Construit dans les chantiers navals en orbite par la toute puissante corporation ARASAKA, il était capable d’emmener plus de trois mille humains ainsi qu’un chargement de plusieurs millions de tonnes de matériel. La plus grande partie de la cargaison était constituée des toutes dernières pièces nécessaires à l’assemblage des incroyables machines qui allaient permettre d’extraire le dioxyde de carbone et l’eau profondément enfouis dans le sol de la planète. Grâce à elles, nous pourrions libérer à la surface de la planète les gaz extraits de son manteau et ainsi pouvoir densifier l’atmosphère afin de réchauffer la surface de Mars par effet de serre.

     Le voyage vers notre destination s’était passé sans surprises. Le vaisseau entièrement automatisé nous avait mené à bon port. Depuis notre départ, nous étions cantonnés dans la section B63 du vaisseau où nous nos capsules de stase étaient disposées les unes au-dessus des autres.

     Nous avions passé la totalité du voyage en hibernation pour économiser les ressources du vaisseau mais en ce 23 juin 2051, l’IA de bord avait initialisé la procédure de réveil car le vaisseau était en orbite basse de Mars. Les cent-huit compagnons de ma section étaient déjà presque tous debout et se dirigeaient vers la salle de briefing en suivant les coursives étroites du vaisseau, certains plus fringants que d’autres. Je ressentais encore l’effet du réveil de stase et avait grand besoin d’un café. Il y avait parmi eux des biologistes, des botanistes, des chimistes et des physiciens. Dans d’autres sections du vaisseau, j’avais entendu dire qu’il y avait des spécialistes en construction, en forage, en production d’énergie et même des membres des forces spéciales.

     Jin, l’amie à qui je devais ma sélection pour cette folle aventure, s’approcha de moi une tasse de café à la main :

- « Prends, ça te fera le plus grand bien ».

     Je portais la tasse à mes lèvres quand soudain l’holo-écran s’alluma pour nous montrer la vue de la surface de Mars. C’était magnifique…

     Au cours d’un long moment, notre commandant de section nous exposa la situation. Nous étions la vingt-huitième section à être réveillée et notre tour de descendre à la surface était arrivé. Largués du vaisseau mère dans un module de descente, le choc de l’atterrissage fut brutal. Remis de mes émotions, j’ouvrais mon harnais de sécurité, vérifiait mon scaphandre, et me dirigeait vers la rampe qui venait de s’ouvrir dans un vacarme ahurissant. Tenant mon ami Jin par la main, je posai mon pied dans la poussière rouge de Mars. Ma contribution à la mission de colonisation martienne commençait.

     Louis D. 6e1

     Beaucoup de termes techniques et une maîtrise du récit. Pas mal dans l’ensemble.  8/10

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      Hans Schneider a été choisi pour commander la 1ere mission vers Mars, la planète rouge. S’apprêtant à vivre une aventure extraordinaire, du jamais vu, il a choisi de tout consigner dans un carnet. Ce sera sa mémoire et la trace écrite quotidienne de cette expérience inédite. Ceci est son Journal de Bord.

     8 juin 2051. 1h du matin, la fusée Musk 8 ainsi nommée en hommage à Elon Musk qui a beaucoup contribué au progrès aéronautique et notamment à ce projet fou d’aller sur Mars, « la planète rouge » se dresse tout illuminée vers le ciel étoilé. Nous sommes le 8 juin 2051, retenez bien cette date car elle restera gravée dans l’histoire de l’humanité. Je suis Hans Schneider, j’ai à mon actif plus de 260 jours passés dans l’espace et aujourd’hui je pars pour une mission en direction de Mars. Comme aurait dit Neil Armstrong, « ce sera un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour l’Humanité ». En tant que pilote en charge du décollage et de l’atterrissage, que ce soit sur Mars ou sur Terre, je suis responsable du carnet de bord. A bord, nous avons un groupe de scientifiques qui constituent les passagers. Parmi eux il y a un biologiste espagnol qui se nomme Juan Mabé, il a trente-huit ans et à première vue ne paraît pas très amical, mais lorsqu’on le connait un peu mieux il est très sympathique et assez blagueur. Il y a aussi une bactériologiste nommée Maria Johns, elle a 43 ans et est Anglaise. Elle est très gentille et très discrète, elle est mariée et mère de 2 enfants. Souvent, elle nous raconte ses mésaventures avec eux. Autre passager Vincent Lechat, un géologue. C’est un vrai Marseillais, il est très sympathique et est toujours le premier à aider les autres.

     Côté équipage, nous sommes trois. Le copilote, se nomme Paul Miéraux, un Parisien de 34 ans. Nous avons tissé des liens forts car nous sommes tous deux passionnés d’aviation et de motorisation, ce qui nous occasionne des discussions intéressantes et enrichissantes. Paul a l’habitude de taquiner Vincent, le géologue, à cause des récentes défaites que l’Olympique de Marseille face au PSG. Je suis heureux d’avoir un ami proche à bord de cette mission. Ensuite il y a le responsable des machines, Joseph Troise, il a vingt-huit ans et est belge, il est assez renfermé. Et puis il y a moi bien sûr, le commandant de cette fabuleuse mission.

      Le groupe se constitue donc de six personnes. Je pense que même après la mission nous continuerons de nous voir.

      Sur ce, fini les présentations. Nous venons d’apprendre une mauvaise nouvelle, le décollage est reporté à demain, à 4h du matin sur le pas de tir du centre spatial de Kourou, pour cause météorologique. Tout le monde retire son équipement et retourne dans sa salle de quarantaine sous les applaudissements de la foule qui n’attend qu’une chose : nous voir partir vers cette planète encore inconnue.

     9 juin 2051. Il est 1h et nous avons reçu l’autorisation de décoller. Cette nuit éclair a duré une éternité pour nous, les astronautes : impossible de dormir, dans nos têtes se mêlent excitation et doute. 2h17, nous montons à bord de la capsule. Chacun a préalablement choisi sa nourriture. Jean est un grand fan des plats italiens, il a donc pris des pâtes. Moi, j’ai emporté des plats français et des desserts allemands comme du strudel. 3h54 : nous allons décoller. Soudain, le compte à rebours retentit : 10-9-8-7-6-5-4-3-2-1. Tout d’un coup, j’augmente la puissance des moteurs, un bruit strident retentit et une poussée commence, si puissante qu’on dirait que nous sommes compressés. Cette sensation nous la connaissions déjà et il est essentiel de rester concentré. Après ce décollage sensationnel, nous passons la stratosphère et 1h30 après l’avoir passée j’appuie sur le bouton de manière à détacher le premier étage de la fusée. C’est à ce moment-là que je prends vraiment conscience de l’importance de mon titre : j’ai la responsabilité de six personnes qui ont, pour la majorité, une famille et des amis ; tout l’équipage compte sur moi ! L’idée d’échouer dans ma mission me glace le sang. Je ne peux échouer et je n’échouerai pas !

     3 juillet 2051. Aujourd’hui, un des réacteurs est tombé en panne et nous ne sommes pas sûr de pouvoir continuer notre voyage.

     5 juillet 2051. Joseph a réussi à réparer le réacteur défaillant. Nous devrions atteindre sans encombre notre destination. Nous aimons échanger tous ensemble car nous ne parlons pas la même langue et cela nous permet de découvrir nos différentes cultures.

     6 août 2051. Voilà presque deux mois que nous sommes à bord du vaisseau Musk 8, le temps passe lentement mais ce voyage est une chose unique au monde. Pour l’instant, je profite de chaque seconde.

     3 septembre 2051. Nous avons découvert un nouveau moyen de récolter de l’eau potable dans l’espace. Il suffit de prendre n’importe quel végétal qui a poussé dans l’espace, on le met dans une chambre à air et on simule la pression atmosphérique terrestre. Après quelque secondes, le végétal rejette toute son eau et il ne reste plus qu’à la boire.

     23 mars 2052. Cela fait un certain temps que nous sommes à bord de ce vaisseau. Nous ne sommes plus très loin de Mars. Le manque de lumière se fait fortement ressentir et le stress augmente. Heureusement, nous nous considérons désormais tous comme une famille, dans le vaisseau chacun a sa place et tout le monde est essentiel.

     12 mai 2052. Nous sommes en orbite autour de Mars. Nous allons atterrir. J’incline légèrement la manette en direction du sol martien et j’abaisse les moteurs, puis je détache le deuxième étage de notre fusée qui nous aura servi quasiment tout le long de cette épopée dans l’espace. La descente commence. Nous accélérons de plus en plus. J’active les moteurs et je relève la pointe de la capsule en direction du ciel de manière à maximiser la douceur de l’atterrissage. Je contacte Youston, sur Terre, pour les informer que nous nous préparons à atterrir. La communication est établie, la Terre nous donne l’autorisation d’atterrir. J’actionne le levier de freins et ouvre les parachutes. De grosses secousses se font sentir, mon copilote me dit : “T'es sûr qu’on va réussir ?”. Je lui réponds sèchement : ”Je ne suis pas sûr qu’on va réussir… on va réussir !”. A ces mots, Vincent prend le manche des moteurs et les allume, il m’informe : ”A 3 je freine”. Et lorsque ce fameux « 3 » arrive, il met les moteurs à pleine puissance pour freiner à la manière des crews dragons, ces fusées d’Elon Musk qui atterrissent à la verticale. Après avoir atterri, je crois percevoir quelque chose à travers la fenêtre. Et là, je me rends soudain compte de ce que c’est...

     13 mars 2052. Notre temps sur cette planète va être long et nous allons devoir être forts. Car nous ne sommes pas seuls et ceux qui habitent déjà la planète rouge ne semblent pas heureux de nous voir arriver. Pourtant, nous ne pourrons repartir pour la Terre que dans 8 mois, lorsque les conditions pour permettre notre voyage de retour seront toutes réunies. Heureusement nous savons maintenant créer de l’eau. Et c’est l’un des biens les plus précieux sur Mars.

     Victor F. 6e1

     Une indéniable maîtrise des termes techniques et une amorce qui aurait mérité d’être développée davantage. 8/10

*

     Le jour est enfin arrivé, nous sommes le 23 mars 2051, à Kourou en Guyane, pour le départ de la mission « MARS 51 ». Je me trouve au poste de pilotage dans le cockpit de la navette spatiale, prête à décoller. Nous sommes une équipe de six Saint-Elisabéthains, chacun est très concentré pendant le compte à rebours. J’observe mes coéquipiers en me remémorant sans cesse dans ma tête toutes les règles établies entre nous pour mener à bien cette mission : les efforts afin de garantir de bonnes relations interpersonnelles, les rôles attribués à chacun au décollage, pendant le voyage et à l’amarsissage, enfin je me replonge dans le rêve de découvrir la planète rouge.

            Le stress monte au fur et à mesure du décompte : Dix, que fais-je ici ? Neuf, où es-tu maman ? ; Huit, reprends toi, Manon ! ; Sept, je dois actionner le bouton rouge ; Six, la navette commence à trembler ; Cinq, j’aperçois la fumée à travers le cockpit ; Quatre, ma coéquipière Charlotte me serre la main ; Trois, la station de Kourou nous donne le feu vert ; Deux, je fais ma prière ; Un, je ne peux plus revenir en arrière ; Zéro, adieu la Terre.

            Nous voilà dans l’espace, un grand soulagement s’empare de l’équipe, nous commençons à nous organiser. Tout se passe bien les premiers six mois, l’harmonie entre nous est au rendez-vous, jusqu’au moment d’atteindre la station spatiale ISS.

     L’organisation, décidée avant le départ, ne convient plus à Ava. En effet, Ava a pour mission de stocker et traiter les déchets, sauf qu’aujourd’hui elle ne comprend pas pourquoi cette tâche peu valorisante lui est confiée. Commence une dispute entre moi et Ava. En colère, Ava tente de me jeter une pomme sur le visage, elle avait oublié que nous étions en totale apesanteur, je tente de la calmer en la touchant sur un sujet précieux pour elle, la nourriture. Je lui propose d’ouvrir le stock de Granol : elle se calme instantanément. Pendant ce temps là, l’attention de l’équipage n’était plus à la mission mais à Ava et ce qui devait arriver, arriva.

            Une odeur inquiétante nous a stoppés dans notre dégustation de Granol, cela venait de la salle de repos. Nous comprenons l’origine de l’incendie en voyant le lisseur de Ambre posé sur mon journal de bord. Ambre s’est rattrapée en respectant les règles d’urgence en cas de feu, néanmoins la confiance dans l’équipe s’est un peu réduite. Pas le temps de réfléchir, l’alarme d’approche de Mars se déclenche.

            Nous pénétrons dans l’atmosphère de Mars, les images que nous offre ce spectacle sont prodigieuses, encore plus belles que dans les livres, vidéos, documentaires vus avant de partir. La surface rouge de la planète me fait penser au désert marocain, j’ai l’impression de voir une Terre de feu. Charlotte me surprend en train de rêvasser et me rappelle à l’ordre sur la préparation de l‘amarsissage.

            En effet, une des missions les plus périlleuses de notre expédition consiste à amarsir, ce dont nous nous étions entraînés durant des mois, des années. Seulement, la confiance n’étant pas au top, tout le monde se méfie de tout le monde, la pression monte d’un cran, les ordres se donnent en criant, Ava n’a plus de Granol, il est temps pour moi de prendre les choses en main et d’assumer ma responsabilité de meneuse. Soudain, le silence règne, la concentration est au maximum, nous allons bientôt toucher le sol.

            Nous descendons trop vite, la panique s’installe, le parachute ne se déclenche pas automatiquement. Ambre se rappelle d’une technique apprise durant un stage à Londres, permettant de déclencher manuellement le parachute de la navette. Elle me demande de l’aide car la technique nécessite d’être deux, un pour démonter la cabine du parachute et l’autre pour ouvrir la vanne de décompression. Finalement, tout le monde décide d’aider et y met du sien, permettant de réussir l’amarsissage et de ressouder l’équipe, nécessaire pour la suite de la mission. L’amarsissage est brutal mais réussi car l’équipage comme la navette se porte à merveille.

     On nous avait dit que les bonnes relations interpersonnelles étaient essentielles dans la réussite d’une mission spatiale de longue durée, mon aventure me permet de rectifier le mot « essentiel » par vital. Jamais sans le courage d’Ambre, les Granol d’Ava, l’entraide de l’équipage et mon organisation, nous ne serions vivants sur Mars. A présent, nous sommes prêtes à la suite de la mission consistant à vivre le plus longtemps possible sur la planète. En effet, un de nos objectifs est de cultiver sous une serre de quoi nous nourrir et nous laisser le temps de découvrir si oui ou non il y a eu de la vie sur Mars. Serons-nous capables de faire pousser quelque chose sur cette planète ?

     Manon M. 6e1

Bien écrit. De l’humour. C’est vivant ! on attend la suite ! 8/10

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2051, voyage martien de Saint-Elisabéthains

      Ce projet de voyage je l’ai depuis mes 11 ans. A cette époque, je lisais tous les articles qui parlaient de la planète rouge. Je partis même en classe spatiale avec mon professeur de français de 6e 3 en Chine, dans le désert de Gobi, pour participer au programme destiné aux collégiens. Curiosity, un des premiers rovers envoyés sur Mars, avait permis de trouver une roche de rajeunissement. C’est pour cela qu’à 42 ans, je pus réaliser mon rêve. Le 15 mai 2051, jour de mon départ et de mon anniversaire, c’était un signe. Du temps de mes parents, nous parlions des premiers pas sur la Lune, pour moi ce sera les premiers pas sur Mars à bord d’Eternity ! Nous avons déjà passé plus de deux ans dans l’espace, nous devons nous préparer pour notre retour, et ne pas nous tromper dans nos calculs, sinon nous devrions le retarder de 500 jours !

      Notre navette avait décollé pour un voyage de 260 jours de Gourou en Guyane Française. Mais combien de temps allions-nous mettre pour notre voyage retour ? Notre vie en communauté prévue pendant 800 jours, nous avait demandé une grande préparation. J’avais embarqué avec quatre co-Saint-Elisabéthains : Anthonain, Louisain, Dyrekain, mon chien Noubain et mon fidèle robot Walain.

     Chacun avecune mission bien précise ; Noubain et son flaire exceptionnel pour dénicher les ressources rares et nécessaires à nos recherches, Walain pour rapporter dans la station spatiale les échantillons, Anthonain notre programmateur en chef, Louisain notre chimiste très expérimenté et très fort et pour finir Dyrekain le chef de l’expédition et notre coach sportif. A nous six nous formions une très bonne équipe. Les relations étaient bonnes, tout le monde respectait sa part du marché. Chacun était concentré sur sa mission, mais nous étions donc isolés chacun dans notre bulle. Nous faisions 2h de sport par jour pour rester en forme et surtout ne pas perdre de muscle,

     La fabrication du carburant pour rentrer était en cours, quand Walain a trouvé une roche (pas si rare) qui nous permettrait d’obtenir une réserve beaucoup plus importante et plus performante pour notre retour. Après toutes les analyses menées par Louisain, la décision est prise d’enfiler des combinaisons pour nous protéger, car nous devions la faire fondre à 1600C° ; il nous reste plus que 20 minutes avant d’être irradiés par le rayonnement de cette roche toxique quand elle est à l’état brut. 

     Il nous faut un lance-flammes mais avec quel objet le créer ? nous avons du gaz mais pas de flamme (dur-dur l’espace) . Heureusement que Noubain cache dans tous les coins de la station des trésors qu’elle trouve sur son territoire.  « Noubain, prête-moi ton briquet, il nous manque la solution pour rendre ce liquide complètement inoffensif. » « Mais c’est quoi un briquet, chef ? »

« Oublie, nous allons faire un court-circuit avec cette batterie. »

     Retour dans le vaisseau nous arrivons à dupliquer ce carburant. Grace à cette nouvelle technologie nous allons mettre quatre mois au lieu de huit pour retourner sur Terre. Nous explosons tous de joie ! Nous prenons chacun notre place dans le vaisseau, avec notre fiche de vol, notre check-list quotidienne pour les quatre mois à venir. Et première avancée technique à développer avant notre atterrissage : reproduire notre carburant pour la biodiversité sur Terre. Un litre d’essence sera désormais suffisant pour conduire nos véhicules sur une distance de 1000 km.

3,2,1, Départ !

      Il n’y a pas de perturbation, tout se passe bien comme à l’aller nous allons très vite. Le voyage sera bientôt terminé, nous pourrons revoir nos familles, nos amis, nos chez-nous,… Nous exécutons les tâches indispensables à notre vol, chacun tour à tour. Dyrekain avait décidé que pour mieux supporter l’attente de notre retour, les temps de repos seraient de 3 jours et 3 nuits chacun l’un après l’autre, après une bonne dose de gaz soporifique. Une fois que les mesures et analyses sont faites, nous pouvons nous dédier à nos passions.

     Pour ma part, je passe des heures sous le dôme de verre à observer et prendre des photos de la Terre que je trouve tellement belle vue du ciel. Anthonain en compagnie de Walain met au point un super robot, capable de ressentir nos émotions, et les transformer en énergie positive. La positive attitude est sa façon de vivre. Louisain, se dédie à toutes les expériences sur les échantillons que nous rapportons pour améliorer le vie sur terre. Il a une surprise pour notre commandant Dyrekain ; une pilule du sans sommeil…

      Grâce à celle-ci, Dyrekain est en mesure de décrire toute notre aventure. Toujours l’esprit en alerte, chaque détail prend place sur sa tablette, il écrit sans répit. Nous avions réussi à faire pousser des fruits et légumes dans le fond des cratères de Mars, car nous ne pouvions pas nous alimenter qu’avec de la nourriture en poudre pendant trois ans. A bord d’Eternity, c’est donc naturellement moi qui m’auto-désigne le Chef cuisto…  J’apprécie tellement de cuisiner pour les gens que j’aime ; un moment de bonheur pour notre estomac mais surtout pour nos relations, qui pendant ces trois années auront été toujours douces, malgré les épreuves du temps et de l’éloignement.

    Fini les lingettes pour se laver, fini les couchettes sanglées pour dormir et vive les grands espaces à l’air libre, car nous ne sommes plus qu’à quelques heures de notre atterrissage en douceur sur le sol français. Nos sentiments sont très confus. La joie de retrouver les nôtres, mais aussi la peur de nous séparer après cette expérience historique. Il est temps de vous révéler un détail ; nous nous connaissions tous depuis l’enfance. Une belle amitié scellée par cette aventure spatiale à bord d’Eternity sur cette planète qui veut dire «  Dieu de la guerre », mais pour nous qui signifiera « Eternelle Amitié ».

     Timothé R.C. 6e3

Récit technique, scientifique et poétique. 8/10.

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Récits Coups de coeur de Mme Benech au 2 mai 21 :

Ce sont de très bons textes. Le choix est vraiment difficile.

Puisqu'il faut choisir, voici les 4 premiers :

Amaury 6e3, Oscar 6e1, Margaux 6e1, Djery 6e3

Parce que j'ai bien aimé aussi 

Aelys 6e2, Gabriel 6e1

Encore merci et bon dimanche 

Mme T. Benech, professeure de SVT

 

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             CANDIDATS POUR MARS 51 !

 

LES VOYAGEURS ÉLUS

     ET LEURS DAUPHINS VOLANTS !

 

Jury à qui sont parvenus 12 textes et 12 vidéos correspondantes :

 

-Yves Chéraqui, écrivain,

-AD, doctorante en astrophysique,

-Francis Rocard, astrophysicien

MARS Carte identite 1page FrancisRocard     La "carte d'identité" de la planète rouge dans l'ouvrage de référence Dernières nouvelles de Mars, la Mission du siècle, par Francis Rocard, chez Flammarion 2020. Francis Rocard donne son "grand entretien" dans l'hebdomadaire "Le 1" à l'occasion de la Mission Alpha qui a démarré ce 23 avril 2021 depuis Cap Canaveral jusqu'à la Station Spatiale Internationale. Dans la 2e partie de la mission Alpha, notre Thomas Pesquet sera commandant de bord, une première pour un Français dans l'Espace. Il était déjà le héros de beaucoup de rédactions de jeunes collégiens !

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Notre future voyageuse sur Mars :

                                                                                                Métropole Paris, 1er mars 2049

A l'intention du jury intergalactique

Présentation :

     Je m'appelle Charlotte et j'ai 19 ans. Je suis née dans la métropole numéro 348 sous le numéro 2378. Je suis l'arrière-petite-fille de Thomas Pesquet et dans ma famille on a toujours rêvé des étoiles.

Pourquoi moi ? :

     D'abord c'est une tradition dans ma famille. Ensuite, dès mon plus jeune âge, les médecins ont découvert une mutation dans mes gênes qui me permet de respirer dans une atmosphère sans oxygène. En cas d'accident, je pourrai sauver des vies. Dès l'âge de 3 ans, mes parents ont commencé à m'apprendre les technologies spatiales (toutes), ce qui fait de moi, une personne indispensable à tout équipage spatial. Je suis également diplômée en technologie, biochimie et médecine.

 

Quel est mon "objectif" ?

     "Mets ton masque !" Vous n'en avez pas marre de cette phrase ? Moi, si. Sur Mars, je trouverai cet antivirus et je vaincrai ce Covid-36 - arrière-petit-fils du Covid-19. C'est vraiment urgent, si vous voulez sauver la Terre et ses habitants, choisissez-moi. Je suis peut-être la seule personne capable de sauver l'humanité.

Je suis votre seul espoir ! Faites votre choix…

     Charlotte G. 6e1

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     Notre futur voyageur sur Mars :

     Bonjour, je m'appelle Jules, j'ai 32 ans et je suis astronaute depuis six ans avec des compétences en mécanique. Je postule pour faire partie de l'équipage pour la mission "Objectif Mars 2051".

     Mon père qui était lui-même astronaute m'a donné envie déjà tout petit de suivre ses pas et de me lancer dans l'aventure spatiale. Je suis extrêmement motivé par la découverte de cette planète, pour en apprendre davantage à son sujet. Je suis aussi très attiré à l’idée de faire cette expédition avec d'autres astronautes. Je souhaite aussi repousser mes limites.

     Je suis expérimenté, je compte 2 séjours de 6 mois sur la Station Spatiale Internationale (ISS), je suis le seul français à avoir autant d'expérience.

     Je suis très sociable, j'apprécie beaucoup le travail en équipe et je ne redoute pas les entrainements intenses.

     Je m'entraîne d'ailleurs tous les jours durement depuis plusieurs mois pour cette aventure et ma condition physique est irréprochable comme vous pourrez le vérifier, si vous le souhaitez, dans les rapports des entraînements de mes précédentes missions.

    Je n'ai pas peur non plus de faire des sacrifices comme de quitter ma famille et mes proches pour une longue période.

    Je suis aussi quelqu'un de courageux, solide mentalement, très déterminé et persévérant. J'ai beaucoup de sang froid et je crois que c'est important pour ce type d'aventure comportant certains risques.

    Je pense que ma spécialisation en mécatronique est un plus pour ce voyage, notamment en cas de dommages sur le vaisseau ou ses équipements. De plus j'ai la particularité de pouvoir voir à travers les murs, les cloisons, ce qui est également un atout pour cette mission. Cela me permettra d’identifier le problème et de le réparer.

     Je travaille régulièrement les week-ends dans un laboratoire spécialisé sur l'étude de Mars et j'ai déjà de bonnes connaissances sur cette planète, la nature de son sol, son atmosphère et ses conditions climatiques.

    Je suis donc un passionné de la conquête spatiale et tout particulièrement des mystères de Mars et je pense avoir toutes les qualités requises pour faire partie de l'équipage.

    J'aimerais beaucoup vous rencontrer pour vous expliquer plus en détail mes motivations.

     Jules A. 6e1

*

     NOTRE DAUPHIN VOLANT fille 

Madame, Monsieur,

    Depuis très longtemps les Hommes espèrent pouvoir poser un pied sur Mars comme ils l’ont fait sur la Lune. Cette planète renferme beaucoup de secret que nous voudrions découvrir, pour envisager peut-être une vie sur Mars et apporter des solutions pour notre planète Terre.

    Son passé nous intrigue, y aurait-il eu de l’eau liquide sur Mars et des espèces d’êtres-vivants. Cette mission sur Mars doit permettre d’apporter des réponses à toutes ces questions. 

    Parce que j’ai onze ans, je me sens très concernée par les problématiques liées au réchauffement climatique et à la surpopulation, d’ailleurs certains scientifiques pensent que la place et les ressources vont manquer sur la terre, Mars pourrait être une solution pour créer un nouveau monde. Alors participer à un projet d’installation de colonies sur Mars serait une belle expérience, fouler le sol rouge de cette planète, faire des recherches sous-terraines, trouver d’autres Sphérules d’Hématites, ces pierres que l’on ne peut trouver que dans des cours d’eau, confirmeraient l’hypothèse qu’il y a eu et qu’il peut y avoir de la vie sur Mars.

    Je sais que le voyage à bord de la navette durera des mois, mais je pourrai aider au bon fonctionnement de l’équipe au quotidien et apporter ma bonne humeur et mon enthousiasme pour toute nouveauté. Également, je pourrai durant le vol, éliminer les dizaines de milliers de déchets spatiaux occasionnés par les précédentes missions d’une manière écologique et durable tout comme les déchets que nous produirions durant notre vol.

     Je suis sportive et pour avoir des chances d’être sélectionnée, je fais deux heures de sport par jour, ainsi l’activité physique dans la navette ne sera pas un problème pour moi. La nourriture sous vide, en boite ou même liquide, ne me posera pas de problème !

    Je me prépare physiquement et je vais continuer à beaucoup étudier. Je reste à votre disposition, et dans l’attente de votre réponse.

     Pia BdP. 6e3

*

     NOTRE DAUPHIN VOLANT garçon

Victor Armstrong

S-E, rue Lourmel 75015 Paris

37 ans

     A l’attention de Madame, Monsieur le Directeur de la Mission sur Mars

 

Paris le 1er janvier 2046

Madame, Monsieur,

     Je vous écris aujourd’hui car partir sur Mars est mon plus grand rêve depuis que j’ai 6 ans. Je vous adresse cette lettre pour vous faire officiellement part de ma candidature au poste de commandant de la Mission qui partira en 2051 pour explorer pour la première fois la planète rouge.

    Petit-fils de Neil Armstrong, l’Espace coule dans mes veines depuis ma naissance. Je suis déjà allé dans l’espace il y a sept ans de cela et cela a été l’une des aventures les plus riches et exceptionnelles de ma vie. Plus jeune, j’ai suivi des cours de secourisme durant mon service militaire qui a duré deux ans. En 2027, j’ai été champion de France d’aéromodélisme durant quatre années de suite.

    A présent, je suis pilote de ligne chez Air France sur vols longs courriers sur les modèles Boeing 777 et Airbus A350. Je suis par ailleurs l’un des créateurs de Virgin Galactic qui est aujourd’hui l’une des plus grandes entreprises de tourisme spatial. Par ailleurs, mon oncle a créé le projet ZERO G qui a permis de mener de nombreuses expériences scientifiques hors apesanteur et j’ai suivi en détails toutes les étapes de ce projet incroyable.

     Tout cela, je l’ai fait avec une seule idée en tête, m’entrainer toujours plus loin, apprendre et me confronter aux situations les plus complexes et les plus extrêmes afin d’être capable de partir un jour sur Mars.

    Car après celle de mon grand-père, la conquête de Mars représente à mes yeux la plus grande avancée de l’Humanité : l’Espace est notre avenir.

     Je suis résistant physiquement et psychologiquement. Selon les médecins, j’ai une santé à toute épreuve, je fais 6 heures de sport part semaine de manière à garder une bonne dynamique. Je maitrise parfaitement l’informatique et je suis polyglotte, je parle français, anglais, russe, italien, espagnol et allemand. Je me considère comme assez blagueur mais dans les moments où il faut être sérieux, je le suis.

     Toutes ces caractéristiques sont des qualités nécessaires lorsqu’on doit vivre en vase clos dans une fusée ou dans une station sur Mars en petite communauté.

    J’espère vous avoir convaincu que je suis la personne qu’il vous faut pour commander cette Mission et la mener à bien. Je m’engage à mettre toutes mes qualités et toute mon énergie au service de son succès.

    Je serais extrêmement honoré de la confiance que vous m’accorderiez en me choisissant.

     Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer mes très sincères salutations.

     Victor Armstrong  (Victor F., 6e1)

*

Prix spécial Coup de cœur environnemental attribué par M. Dyrek

 

Alban M. 6e 3

34 Rue le nez dans les étoiles

75015 La Lune

      Objet : candidature spontanée pour le vol sur Mars en 2051.

            Madame, Monsieur,

            Futur diplômé en ingénierie aéronautique et spatiale, je suis actuellement élève de 6e 3 au Collège privé Sainte-E à Paris et souhaite déposer ma candidature pour le voyage sur Mars en 2051.

            Pour mes études, j’envisage d’intégrer après le bac une école supérieure avec option aéronautique. Le métier d’ingénieur en aéronautique fait appel à des compétences issues de différentes disciplines comme la physique, l’informatique, la mécanique et du travail de groupe

            Par ailleurs, mon expérience future et actuelle, ma curiosité pourront être bénéfiques à ce voyage et à ma participation aux futurs travaux de groupe : je pratique en effet le badminton et je pensais en faire en compétition. Je suis aussi abonné à plusieurs magazines, National Géographic Kids et Sciences et Vie Junior.

            Si je vous écris aujourd’hui, c’est pour vous proposer ma candidature parce que j’adore les films de Science-Fiction comme Star Trek dans lequel les voyages spatiaux ont pour objectif de découvrir de nouvelles formes de vie ou Perdus dans l’Espace et que mes parents m’ont fait découvrir des auteurs de Science-Fiction comme Franck Herbert qui a écrit Dune.

     Je voudrais en savoir plus sur la vie sur Mars, sur la géologie de cette planète.

            Par ailleurs en tant que futur ingénieur, je m’intéresse aux engins volants et je souhaite concevoir, expérimenter et construire des véhicules adaptés à l’exploration  martienne, voire dans le futur à l’exploration d’autres planètes.

     Cet intérêt pour le vol et la découverte de la vie terrestre et extraterrestre vient d’une présentation de rapaces, notamment les papangues, en voie d’extinction sur l’île de la Réunion.

            Pour toutes ces raisons, je pense que je possède les qualités essentielles et nécessaires pour participer à ce projet. Je reste à votre disposition pour toutes questions supplémentaires.

     Très cordialement.

     Alban M., 6e 3

     Texte reçu le jour où l’on apprend qu’un oiseau, pas aperçu depuis 172 ans

et qu’on croyait d’une espèce éteinte, aurait été identifié sur l’île de Bornéo.

**

   Et pour le plaisir, un texte bonus reçu de Kitty alias Clémence P. de 6e2

 

    Hello. Je m’appelle Kitty,

    Depuis toute petite, je rêve d’aller sur Mars. La 4e planète du système solaire.

Je ne vous l’ai pas dit, mais je ne suis pas comme les autres enfants, je possède un super pouvoir, celui de voir à travers les murs, un rayon X, si vous préférez.

     Comme je le disais, je rêve d’aller sur Mars. Quand j’étais en 6e, ma professeure principale nous a dit d’écrire une lettre de motivation pour un voyage sur Mars en 2051.

    Et aujourd’hui, 25 Janvier 2051, comme me l’avait prédit ma professeure de 6e, dans le journal, il y a cinq places offertes pour aller sur Mars.

     Il est écrit : « Ceux qui auront les compétences d’y aller pour doivent envoyer une lettre de motivation ».

    Je cours dans mon bureau pour chercher la lettre de motivation que j’avais écrite quand j’étais en 6e.

    Je la relis :

Chère équipe de la NASA,

     Moi, Kitty Anderson, je ferai tout pour gagner cette place.

J’ai toutes les compétences :

1 J’ai 19 de moyenne. 2 Je connais tout sur Mars, j’ai lu beaucoup de livres sur cette planète… une bibliothèque entière ! 3 Je possède un superpouvoir : le rayon X.

4 Je pratique plusieurs sports : natation, tir, escrime, course et même taekwondo. 5. Je parle 5 langues…

    J’aimerais aussi emmener mon petit chien, il est bleu et il s’appelle Poutouf. Ma valise est déjà prête, j’ai emporté des gâteaux, des bonbons, et des boissons qui piquent. Mon numéro de téléphone est le 61287643573507350.07.

     J’attends votre réponse et j’appelle ma copine Camilla pour qu’elle vienne arroser mes plantes pendant mon voyage.

     Kitty Anderson

PS : Je suis la meilleure

     Clémence P 6e2

 *

Réponse à la 7e candidate par M. L.D. :

     « Si vous êtes convaincue que vous avez les compétences autant que la motivation, veuillez-vous appuyer sur l’une des qualités essentielles pour tout grand et beau projet dans la vie : la persévérance. »

     En IDF, sur Terre, le 27.2.21., deux jours avant d’aborder le mois qui doit son nom au dieu Mars. Jour des 43 ans du spationaute Thomas Pesquet très souvent intégré dans les récits et lettres de nos 6e et… de l’annonce de la reconnaissance des librairies accueillant des livres « biens essentiels »

*

Informations initiales pour les 6e :

EPREUVE DE LA LETTRE FILMEE

CASTING POUR MARS 51

     Décembre et janvier en SVT lettre de candidature pour partir sur Mars dans une exploration en 2051.

     Ecriture puis lecture et présentation vivante en janvier de ces expressions de candidature, travail de l’écrit et de l’oral.

     M. Cottin, chimiste et spécialiste de la géologie martienne est venu présenter un diaporama à tous nos 6e, dans chacune des trois classes et est venu répondre à leurs questions. Au CDI Mme Hubert avait mis en valeur des revues et des livres ad hoc, foi de Tournesol !

    Appuis : le programme de 6e et des planches du livre de Francis Rocard Dernières nouvelles de Mars : la Mission du Siècle, Flammarion, juin 2020.

     Février conception et réalisation de 4 vidéos par classe avec parité à respecter, aide à la réalisation Monsieur Dyrek et tout professeur ou membre du personnel qui voudra bien l’assister.

     12 vidéos sont envoyées à un jury formé d’un ex-spationaute, d’un astrophysicien, d’une étudiante doctorante en astrophysique et d’un parent d’élèves (à présent au lycée) qui a travaillé à l’Agence spatiale européenne et de l’écrivain. Le jury en distanciel établira sa notation et nous serons en mesure de proclamer les résultats en… mars 21 !

DoctoranteAstrophyEtles6e21d

     Seront désignés gagnants et donc partants – en fiction, fiction scolaire – pour l’exploration de 2051, un garçon et une fille de 6e, mais 30 ans plus tard - ceux qui auront le plus convaincu le jury de leur investissement et du sérieux de leur démarche. Les deux dauphins, un autre garçon et une autre fille, se tiendront prêts en cas d’impossibilité – toujours en fiction ! – d’un des deux candidats.

     Quatre Coupes. Et qui sait la vocation… littéraire et / ou scientifique ! Les quatre – les deux gagnants et leurs dauphins – auront aussi chacun un livre sur l’astrophysique dédicacé par l’auteur.

     Les élèves ont demandé s’ils pouvaient intégrer à leur lettre de motivation la mention de superpouvoirs. En accord avec la Professeure de SVT, oui pour un unique Superpouvoir par lettre de candidature. Ce qui donnera une touche de fantastique à ces lettres d’anticipation.

*

    Est-ce un hasard si notre dernière vidéo tournée, le jour-même, nous avons appris que l’Agence Spatiale Européenne lançait une campagne de recrutement de spationautes pour la Station Internationale, pour la Lune et éventuellement Mars ? Quelle extraordinaire synchronicité venait-elle nous animer ?! Des Agents (secrets)  de l’ESA avaient-ils pris l’idée chez nous, ce que pourrait démêler quelque « Enquête au Collège » d’un romancier comme JP Arrou-Vignod ? Nous abordons l’étude en mars du Club des Inventeurs, où j’ai cru reconnaître l’influence du personnage historique Clément Ader, inventeur du mot « avion » et de quelques prototypes à prendre essor. Donc un coup des Agents de l’Agence ?

     Nenni et plus simplement : c’est en entendant Michel Tognini expliquer aux élèves il y a quelques années dans la Chapelle souterraine de l’école qu’il avait participé au recrutement du célèbre Thomas Pesquet – Joyeux anniversaire, Thomas !, 43 au compteur ce 27.2.21 – à la suite d’un casting géant lancé dans toute l’Europe, et qu’il égrenait quelques qualités et compétences pour les prétendants aux voyages spatiaux, que m’est venue l’idée d’un Casting fictionnel et scolaire auprès des 6e - en complément de notre classique concours de récits inter 6e de S-F à plus de 50 ans – en accord avec la professeure de SVT, nous avons ajusté à plus 30 ans, de sorte que nos collégiens puissent davantage se projeter. Nous avons tenu d’emblée à de la parité dans le recrutement, et cette parité est aussi à l’ordre du jour de l’appel à candidatures de l’ESA, quant à leur proposition d’accueillir des spationautes handicapés…

     Amusant alors d’entendre Michel Tognini interviewé quelques minutes après l’atterrissage réussi du rover Perseverance dire à la télévision que lorsqu’il avait commencé sa carrière il y a quelque 35 ans, on lui prévoyait un premier homme sur Mars dans trente ans, et, il était désolé de décevoir les téléspectateurs, ce serait vraisemblablement encore une attente de trente ans. Cette autre synchronicité m’a donné un sourire – renforçant celui survenu après l’amarssissage réussi d’un objet humain à roulettes qui allait bientôt communiquer ses photos et surtout… le premier son jamais entendu venu de Mars !

     M. L. Dyrek

     (NB penser à demander avec ce 1er son au professeur de musique de l’intégrer à de la house musique, home musique mars, pur son planétaire venu de lonh…)

*

Le bravo communiqué par l’astrophysicien Francis Rocard

à nos jeunes candidats du « Casting Mars 51 » :

 

Bonjour J’ai enfin pu visionner les vidéos.

     Un grand bravo à ces jeunes candidats, dont les compétences les enverront sûrement sur Mars en 2051 ;)

     Très difficile de vous départager tant vos compétences sont utiles et complémentaires.

Je donnerai la note de 99 à tous. Mais comme il faut des gagnants, je privilégie :

 

-        … qui m’a impressionné sur ses connaissances de la planète : 100

 

-        …  dont les superpouvoirs seront précieux pour réparer les électroniques défectueuses : 100

 

-        …  : qui insistent sur les aspects psychologiques et dont l’humour sera indispensable durant ce long voyage : 100

 

     Pour aller sur Mars, il faut effectivement faire des sciences (Physique, Maths, biologie, électronique, etc.)

     Ensuite le passé a montré qu’une formation de pilote est un plus indéniable : plutôt pilote de chasse que pilote de ligne.

Bonnes chances à tous !

Les4Selecde6e2

     Francis, qui n’ira pas sur Mars … car il y est déjà tous les jours via les robots qui nous envoient ces superbes images et maintenant du son :

https://www.jpl.nasa.gov/news/another-first-perseverance-captures-the-sounds-of-driving-on-mars?utm_source=iContact&utm_medium=email&utm_campaign=nasajpl&utm_content=daily20210317-2

 

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