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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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28 mars 2021

Poèmes 3 classes de 5e Printemps des Poètes Le Désir et Citations Hugo Jury de poètes Mars 2021

 

POÈMES DES 3 CLASSES DE 5e

 

 

20/21

 

 

DÉSIR

 

DU PRINTEMPS DES POÈTES !

 

 

+ Courtes Citations

de

Victor Hugo,

 *

lettre C, Comme Cathédrale

 

0ExpoCDIMarsAvril21ToutCathedraleCouvePh

 

Exposition sur le mur du CDI de Sainte-E !

 

 **

 

Ce fut d'abord un... Devoir Sur Table 5e vendredi 4 décembre 2020

pour les 3 classes de la première année de Cycle 4 !

 

Le Désir du poème et printanier refrain !

     « Mais depuis que le confinement nous a mis face à nos propres confins, hantises et secrets mêlés, nous redécouvrons le prix de l’entraperçu. Et la chance de pouvoir à nouveau, tout simplement, déployer nos ailes. »

 Sophie Nauleau Directrice artistique du Printemps des Poètes

 

    I) PRINTEMPS DES POÈTES Ecrivez de 15 à 21 vers organisés en strophes, pensez au rythme (chaque vers doit comporter 5 à 13 syllabes), aux images (figures de style), à quelques rimes. Le mot thème du « Printemps des Poètes 2021 » est le «désir…»,

     désir d’apprendre… désir de grandir… désir d’expression… désir de liberté… désir de fraternité… désir de reverdir la planète… désir de voyager… désir de faire plaisir… désir de vivre heureux… désir de se rendre utile… désir de bien faire… désir de faire le bien… désir de trouver la beauté… désir d’aimer et d’être aimé.e… désir de chanter… désir de lire… désir d’écrire… désir d’interpréter… désir de relire… désir de relier… désir de partager… désir de comprendre… désir de ressentir… désir de vivre… désirs de… selon votre guise…

     Sélection des textes, les professeurs de français; palmarès et commentaires : un jury de poètes.

    À partir de ce mot, inventez une situation de début, puis de fin, même provisoire, vous devez également donner à votre poème sa part de mystère en y plaçant, en les soulignant, au moins 5 mots ou expressions avec un C initial venant du roman de V.H !

 

      Sujet établi par M. Dyrek, avec la coopération de Mme Colas.

 

Description : Notre Dame de Paris dessin

 

    Un puits de mots dans Notre Dame de Paris ! 

 Roman publié d’abord en mars 1831 :

    « Calligraphie gothique », « Cloches sonnant à grandes volées », « Cette Catastrophe » (l’incendie du Palais de Justice en 1618, aujourd’hui on a à l’esprit l’incendie de Notre-Dame de Paris à la mi avril 2019), « Chambre dorée », « Ciselure » (fine et profonde), « Carré de la vitesse », « La Charité, s’il vous plaît », « la Courtoisie de m’expliquer », « depuis le Commencement du monde », « Causer à voix basse », « une Chenille sur une orange », « une Cohue Comme ici », « Caché dans la Chapelle », « un Cercle de pierre », « tous les masques du Carnaval de Venise »,

      « Cette espèce de Cyclope », « descendu de son Chapiteau », « promenade des rues et des Carrefours », « Voici le lambeau d’une Conversation qu’il saisit », « le tortueux labyrinthe de la Cité », « le Cheval de bronze du pont Neuf », « la Clameur des enfants », « de Continuels épanouissements, des mélodies, des Cadences inattendues », « une Cacophonie magnifique », « La Cruche Cassée », « Cette redoutable Cour des Miracles », « les officiers de Châtelet »,

     « une Céleste Créature ! une danseuse des rues », « Charmé d’entamer la Conversation », « dans la Circonstance Critique », « la Curiosité du poète », « Ravi de ce Commencement de Conversation », « petite porte Communiquant sans doute à une Cellule voisine », « la Chrétienté au moyen-âge », « Ce Colosse de saint Christophe », « le vieux Chêne qui se Couronne », « Curieux échantillon de Cette variété », « une sorte de Chimère », « Ces Constructions hybrides »,

      « la Couche romane », « le plein Cintre », « la même Charpente intérieure », « deux nefs qui s’entrecoupent en Croix », « les Chapelles, sortes de promenoirs latéraux », « le service du Culte », « elle Combine toutes Ces imaginations » (l’architecture), « l’île de la Cité est faite Comme un grand navire… » (Hugo Citant Sauval), « un flux Continuel »… », « le Ciel de Cuivre du Couchant »,

     « Carillonneur de Notre-Dame » (Quasimodo), « la rugueuse Cathédrale était sa Carapace », « un Chef-d’œuvre isolé », « l’art Collectif », « une Construction qui grandit », « la Clef de la voûte », « une Charmante Créature », « les plus sombres arcades de la Cathédrale », « Voyons ta Cape », « le Char de feu attelé de deux Chimères ailées », « il y a Cent Cinquante ans »…

Courtes Citations de Victor Hugo

                                         à la lettre C, comme Cathédrale !

I) 15 POÈMES PRIMÉS, TROIS POÈTES, JURÉS

CHOIX DE 5 POÈMES DES ÉLÈVES DE 5e 1

Choix et annotations par Patrick PICORNOT

Je propose l'ordre suivant pour les poèmes de 5e 1 :

I - CLARA D. - Le garçon qui désirait parler à la lune

II - MARGAUX D. - Mon navire vogue sur ce doux océan...

III - JADE D.-C. - J'ai découvert cette ville fantôme...

IV - BELEN C.-O. - J'aimerais pouvoir aller la voir... 

V - ALICE-MARIE V.-R. - Le désir de vérité

Clara D. – Le garçon qui désirait parler à la lune

     Curieusement, le démarrage avec la rime plutôt forcée ciel/miel d’un coup suscite la brillance dorée de la lune et des étoiles, avec une vraie douceur de miel puisqu’elles « veillent sur lui ». La capacité à peindre par touches légères un paysage : « le Chêne laisse tomber une feuille » (beau contraste du solide colosse et de la feuille fragile) ; les « roseaux » ; « le village ». La résolution du poème s’obtient par le retour à la lune (ciel/miel). Une très belle image du rêve est suggérée : le garçon pleure en sa chambre et « s’assoupit au milieu des roseaux ». Allons donc ! c’est presque du Douanier Rousseau ! Les roseaux et Rousseau : un pays des songes, dans la nuit profonde et ce « désir » de « pouvoir parler à la lune ».

*

Margaux D.

     Le voyage. Thème essentiel en poésie, puisqu’intiment lié à l’imagination, cette vertu cardinale pour Charles Baudelaire, entre autres. Margaux réussit là à composer un univers onirique à travers lequel nous acceptons de nous laisser transporter sans retenue. La « Charmante Créature » éveille en nous nombre de figures mythiques : Vénus, Aphrodite, avec le « doux océan », les « coquillages », l’« île », le « clair ruisseau », mais pourquoi pas à Diane avec ses « animaux sauvages ». Oui, un monde incitant au rêve le plus libre où la Petite Sirène d’Andersen n’est peut-être pas très loin…

 *

Jade D-C

     Jade est parvenue à pénétrer dans l’univers du Moyen Âge, imaginant l’univers onirique, quasi fantastique, d’une ville-fantôme qui « ne rend jamais ses visiteurs ». Cette belle idée sort le lecteur du monde rationnel des villes contemporaines pour le plonger dans le mystère de cette cité à l’étrange nom de « Toche » et « le désir de percer son secret ».Description : Notre Dame de Paris dessin

*

Belen C.-O.

     Voici la belle expression du désir d’aller à la découverte d’un chef-d’œuvre architectural médiéval, avec sa « grandeur », sa « splendeur » mais surtout la curiosité pour une « imagination élaborée ». Le poème se place en quête d’un espace ouvert à la multiplicité imaginative.

 *

Alice-Marie V.R. – Le désir de vérité

     Quelle étonnante énonciation : « Les enfants sont comme placés » ! Non pas « placés » dans quelque terrible pensionnat ou même à l’Assistance publique mais, pour Alice-Marie, dans une « Chambre dorée » où, fort probablement, la vie est facile, sans obstacle ni grande souffrance. Le manque ne paraît pas y être celui de la nourriture ou de l’affection, mais celui de la « vérité », c’est-à-dire des « Ciselures profondes ». La « Chambre dorée » serait-elle alors cette prison dorée ou cage dorée de nombreux contes anciens d’où les âpres réalités du monde restent imperceptibles ? Nous serions presque tentés de penser à Bouddha, sortant de son magnifique palais et découvrant avec stupeur les épouvantables misères de l’humanité. Oui, étonnant poème qui retient toute notre attention. Le plus important : voici un texte qui ne fuit pas sous les yeux du lecteur sans qu’il n’en retienne rien.

Paris, le 25 février 2021

Rouge désir

Morceau de braise à Noël emporté

dans un sabot pour le feu relancer

rouge désir d’un temps pérennisé

d’une lumière accrue au jour le jour

rouge désir d’exister et d’aimer

Paris, le 25 février 2021.

Patrick PICORNOT

 **

 

CHOIX DE 5 POÈMES DES ÉLÈVES DE 5e 2

Choix et annotations par Alain NOUVEL

I – IRIS E. - « Le désir est la « Clé » » poème d’Iris E.

II – ESTHER G. - « Une personne m’appelle en me disant »

III – LISE M. « Sombre passé » - Après cet événement… 

IV – LAUREN S.K. « Lettre à ma mère »

V – LAIA H. « Le désir de voyager »

 

Coucou Laurent,

     Voici les cinq poèmes que j'ai choisis et les commentaires que j'ai produits. Cela te convient-il ? Est-ce clair ? Je vais ensuite écrire ce que tu m'as demandé mais je voulais m'assurer que "j'étais dans les clous" comme on dit. Amitié. Alain

     « Le désir est la « Clé » » poème d’Iris E.

     L’idée du poème est juste, le désir libère et enferme en même temps, la métaphore lexicalisée de « la clé » est intelligemment revivifiée et j’apprécie particulièrement le paradoxe : « pour s’enfermer dans ce palais il faut désirer être libre ». Utilisation astucieuse par ailleurs de « Cette redoutable cour des miracles », qui fait référence au palais (la « cour » et à cette misère que le désir engendre (« cour des miracles »). J’aime beaucoup le « pourri-gâté » de la fin mais le poème est moins net et moins clair sur la fin. Ces « monarques » ont-ils une si « agréable vie » que cela ? « Un roi sans divertissement est un homme plein de misères », comme dirait l’Autre…

 *

     « Une personne m’appelle en me disant » par Esther G.

     Le poème reste énigmatique tout en n’étant jamais incohérent. L’anecdote de la première strophe est très forte et les citations sont utilisées avec fantaisie, voire drôlerie, tout en étant redoutablement efficaces. Cette « chenille sur une pomme » reçue à Noël comme le « colosse de St Christophe » en chocolat, montrent très éloquemment d’une part le presque rien d’abord reçu et l’énormité de ce qui a été ensuite donné. Deux hyperboles délicieuses de ce qui est immangeable d’une part et de ce qui est éminemment comestible d’autre part. Les vers qui suivent sont un peu plus faibles mais les trois derniers vers sauvent la mise. « Noël est une construction qui grandit » et le dernier vers : « Sur une place je prends une glace » conjuguent avec élégance le visionnaire et l’humour.

 *

« Sombre passé » - Après cet événement… - poème de Lise M.

     Poème évoquant un traumatisme suivi d’une résilience. Le « désir » ici est en creux, il est dessiné comme un creux, c’est juste le désir de ne pas revenir à ce « labyrinthe », à cette « ciselure ». Les citations sont, là aussi, très justement utilisées et le poème semble évoquer, de façon très pudique, quelque événement difficile qui rend prudent à propos du désir. De façon très juste, le désir est lié au vide.

*

« Lettre à ma mère » - poème de Lauren S.K.

     Cette lettre écrite depuis l’Italie et qui raconte la présence de Papy se termine, de façon énigmatique, sur ce désir d’ « Etre « une Céleste Créature ! Une danseuse des rues » Qui déambule à côté de moi. Aussi belle qu’une vie.

     J’apprécie beaucoup ce qui est, peut-être, une maladresse ou une incohérence mais qui, ici, se met à avoir une réelle force poétique, pourvu qu’on sache l’entendre. (L’inconscient aurait-il parlé ?) … Désirer déambuler à côté de soi-même, être cette petite jeune fille ET une « danseuse des rues » me semble bien résumer ce qu’est le désir, souvent, un rêve « à côté » de ses pompes.

 *

« Le désir de voyager » - poème de Laïa H.

     Des vers qui riment, des quatrains, une certaine musicalité, le poème reprend ce lieu commun (ou « topos ») du rêve et du réveil mais il le fait de façon agréable. Peut-être, diviser la dernière strophe en deux, un quatrain et un tercet, afin de garder une certaine unité métrique au poème ? Plutôt que « je compris », utiliser « j’ai compris » qui va mieux avec le présent utilisé depuis le début. Je me demande si l’on ne pourrait pas utiliser un autre mot en « tion » au bout d’un autre vers afin de transformer le « tercet » final en quatrain, ces mots en « tion » sont anti poétiques au possible mais cela pourrait avoir un effet humoristique en montrant que le réveil, hélas, est souvent très prosaïque.

 

     Bonjour les Cinquièmes 2,

      ravi d’avoir lu vos poèmes, vous êtes forts d’avoir su introduire des mots commençant par C, contenant des C, d’avoir pen©é à tout, aux rythmes, aux rimes, aux expressions de Notre Came de Paris, tout ça. J’ai eu du mal à choisir les meilleures et les meilleurs, vos poèmes étaient tous savoureux mais je tenais à remercier votre prof, Laurent, qui est un vrai et délicieux fantaisiste, un fantaisiste sérieux, qui a envie de jouer avec vous, avec les mots, avec la vie. C’est formidable et il a raison. La poésie, c’est ça et j’encourage chacun et chacune d’entre vous à se mettre à écrire avec ses mots à elle, à lui, ses mots de tous les jours afin de voir la vie sous un autre jour, un jour plus beau, plus désirable, nouveau.

     Pour moi, j’aime ce mot « désir » parce qu’il vient de loin, de deux mots latins « de siderum » qui disent ensemble : « sans astre »… Celui qui désire vit un « dés-astre » au sens fort du terme, son astre lui manque. Il se trouve donc en « apesanteur », il n’a plus sous ses pieds le sol habituel, et le voici à vivre, à flotter en un lieu sans lieu. Pas facile à vivre, mais grisant, pas vrai ?  Et je suis sûr que chacun et chacune d’entre vous sait bien de quoi il est question ici.

     Bien chaleureusement à vous tous !

Alain Nouvel qui, décidément n’est pas très sensé.

 

     Parler Désir Dans un poème en « C » C’est contrariant Choisir des « C » Pour causer d’un des « D » D’un Dédé, d’un désir Sans pour autant en décéder Sans pour cela se décider Si c’est le RER C Ou bien le convoi D Qui est plus désirable Ou bien plus césirable C’est lassant. Ce que c’est le dédé Le désir Faut-il céder Saisir ? J’essaie Sans jamais avoir « C » pourtant Ai-je désir assez ? Céder Décéder Ou jeter aux w.C. Ce poème à l’essai ? A vous de décider.

    (Monsieur D. admet avoir C…ensuré un micro-vers d’Alain Nouvel, qui excelle en tous registres de notre langue. Qui sera rétabli sur Le Blog de Monsieur Dyrek au cours du nouvel mois...)

     Alain NOUVEL

**

 

CHOIX DE 5 POÈMES DES ÉLÈVES DE 5e 3

Choix et annotations par Thierry SAJAT

I LOUISE S. - Mon nouveau désir

II LAOUENAN V. - Désir de voyager

III ARTHUR S. - Cette catastrophe

IV ALIX B. - « Je courais dans les grandes rues… »

V SUZANNE C.G. - Le désir de voyager

 

Mon nouveau désir -  Louise S.

     Un très joli poème. Une suite d’images qui embellissent l’ensemble des vers.

     Le poème est fort bien construit du début à la fin. La chute, la conclusion donnent de l’auteur une réflexion personnelle qui renforce l’écrit en tenant le regard du lecteur. La sensibilité du poète se ressent.

 *

Désir de voyager - Laouenan V.

     J’apprécie ce poème où se dessinent les rêves dans les vers ainsi qu’entre les lignes. La métaphore du « chêne qui pleure » entraînant la suite du poème  est très bien faite. L’émotion du poète est là.

     La chute également  est comme une réflexion personnelle : A partir de maintenant, / Je voyagerai tout le temps.

 *

Cette catastrophe - Arthur S.

     Ce poème sous la forme ressemblant au sonnet est à soutenir. L’auteur a fait l’effort de se donner une contrainte pour composer ses vers en trouvant la rime.

Beaucoup de mélancolie dans ce poème ou l’auteur se livre, je crois..., en livrant son poème.

 *

« Je courais dans les grandes rues… »  -  Alix B.

     Très bon poème bien imagé, très bien inspiré… « A portée de main Paris était magnifique… » écrit le poète en apportant sa réflexion : Je voudrais juste être libre… C’est le désir vrai du poète.

*

« Depuis le Commencement… » – Suzanne C.-G.

     Un bel hommage à la planète, à la nature… une belle réflexion de l’auteur qui aborde avec vérité et réussite un sujet sensible. Elle écrit que « les humains ont pris le dessus sur la nature ». Je retiens le poème pour son sujet.

*

Mon ressenti

     Mon ressenti pour l’ensemble des poèmes est très positif… La poésie continue son chemin de plume. Les élèves sont prometteurs. Je crois qu’ils ont un professeur qui sait leur faire aimer la poésie.

     Dans les poèmes de belles images poétiques, des créations, de l’inspiration. On retrouve les ingrédients de la poésie, l’émotion.

     Thierry SAJAT

*

     Je vous dois cette fleur

              A la mémoire de Mademoiselle Gilbert,

            Mon professeur de français (6e)

Je vous dois cette fleur qu’on accroche au veston

De sa vie déchirée quand le poème est beau,

Que versifie le temps d’écrire, et qu’un bouton

De lune fait éclore, un soir sous les lambeaux

De l’enfance…

                         …l’enfance à chiffres et bâtons

Dans les roues… en pivots, carrosses des poulbots

Je vous dois un dessin de Rose ou de Mouton

Par les imperfections qu’omettent les robots

 

Je vous dois d’apprécier les chansons, frissons d’ailes

Et la course des mots vers des rives nouvelles

Aux chemins écorchés d’apprendre les passages

 

Menant à des sources, des vallons, - à des quais

Pour, une fois tombés, puiser force et courage

Et vous proposer vifs les soleils d’un bouquet !

     Texte de Laurent Dyrek

au café « Les Félibres » à Sceaux, dimanche 27 octobre 2019

à l’issue de la seconde demi-finale de la Coupe du Monde de rugby

et à l’écriture d’une suite aux

4 vers et 3 mots d’un poème dédié et…

comme laissé inachevé…

dans le beau recueil Chants d’elle, écrit par Thierry Sajat !


 **

15 POÈMES PRIMÉS, TROIS POÈTES-JURÉS

 

POÉTIQUE PODIUM DES 5e 1

I - CLARA D. - Le garçon qui désirait parler à la lune

II - MARGAUX D. - Mon navire vogue sur ce doux océan...

III - JADE D.C. - J'ai découvert cette ville fantôme...

IV - BELEN C.-O. Le désir de clameur

V - ALICE-MARIE V.R. - Le désir de vérité

Podium établi par le poète Patrick PICORNOT

 

     Le garçon qui désirait parler à la lune

Il contemple le « Ciel ».

Dans ses bras un pot de miel.

La lune et les étoiles veillent sur lui.

Il n’entend plus rien, puis un bruit.

L’univers semble lui appartenir.

Il ne semble pas vouloir partir.

 

Mais la lune disparait doucement.

                     Une « Chenille » se colle à son vêtement

Le grand « Chêne » laisse tomber une feuille.

Le village se réveille.

 

Mais le garçon semble être fatigué.

                     Le soleil jette un coup d’œil par « Curiosité ».

La lumière lui brûle les yeux.

Le garçon est malheureux.

Il se dirige vers sa « Chambre » en sanglots.

Mais s’assoupit au milieu des roseaux.

 

Son plus grand rêve, son souhait, son « désir »

Serait de pouvoir parler à la lune

Clara D. [5e 1], déc. 2020.


*

                       Mon navire vogue sur ce doux océan…

 

Mon navire vogue sur ce doux océan,

Qui, depuis fort longtemps,

Abrite une « Charmante Créature »,

Sur une île que personne n’avait vue auparavant.

 

Mais ce désir profond de voyager,

M’obligea à accoster,

Sur une plage peuplée de coquillages,

                     Sur laquelle vivaient des animaux sauvages.

 

Je me frayais un chemin dans la forêt,

Quand soudain, le long d’un clair ruisseau,

Je vis cette « Créature » qui me parut si belle,

Que j’ai eu peine à croire qu’elle existait vraiment.

 

Elle tenait dans sa main,

« Une Chenille sur une orange »,

Et sous ses pieds il y avait,

« Un petit Cercle de pierre ».

 

Elle me remarqua,

                     Et s’en alla loin,

Là où personne ne pouvait y entrer,

Dans une forteresse cachée…

                              Margaux D. [5e 1], déc. 2020.

 *

     J’ai découvert cette ville fantôme…

 

J’ai découvert cette ville fantôme,

Où règne le parfum des arômes.

 

Cela pourrait être un paradis,

 

Mais c’est tout l’inverse.

 

Le désir de percer son secret,

 

Mêlé à la crainte de s’y perdre,

 

Fait dans nos têtes un fouillis

 

Vous me demanderez son secret,

 

     Eh bien le voici,

 

Cette ville ne rend jamais ses visiteurs.

 

On entend les « Cloches » sonner quatre fois,

 

Et en leur retour nous n’avons plus foi.

 

Cela fait maintenant « Cent Cinquante ans »,

 

Et le désir de comprendre « Cette Catastrophe »

 

Nous obsède toujours.

 

La seule chose que j’en ai vu,

 

C’est un « Cercle de pierre » dans une de ses rues.

 

Cette ville s’appelle Toche,

 

C’est écrit d’une magnifique « Calligraphie ».

 

Et Toche m’obsède,

 

Le désir de percer son secret me hante.

 

                                Jade D-C, [5e 1], déc. 2020.

 

 

 

     Le désir de clameur

 

 

 

J’aimerais pouvoir aller la voir,

 

« Elle combine toutes ces imaginations »,

 

Elle est l’œuvre de « l’art Collectif »,

 

Et de son « Constructeur » adoré,

 

Qui avait une imagination élaborée.

 

 

 

Serait-ce possible ?

 

Je trouverai sûrement une excuse plausible.

 

Je ne pourrai pas quitter ce monde joyeux

 

Sans avoir entendu « la « Clameur des enfants »

 

Serait-ce possible ne serait-ce qu’un instant ?

 

 

 

J’aimerais pouvoir entendre

 

Ces « Clochers » sonnant à grandes volées.

 

J’aimerais pouvoir voir sa grandeur.

 

Qui doit être d’une grande splendeur

 

Eh oui, vous l’avez deviné,

 

Je parle de Notre-Dame adorée.

 

Malheureusement c’est une « Construction qui grandit »

 

Mais surtout qui vieillit…

 

 

 

Belen C.-O. [5e 1], déc. 2020.

 

 

 

 

 

     Le désir de vérité

 

 

 

« Depuis le Commencement du monde »,

 

Les enfants sont comme placés,

 

Dans une « Chambre dorée ».

 

Personne n’a eu « la Courtoisie de leur expliquer »,

 

Que notre monde est plein de « Ciselures » profondes.

 

 

 

La quête de vérité

 

Que tout le monde veut mener,

 

Les enfants en sont incapables,

 

Personne ne veut leur en parler.

 

On préfère ne pas leur répondre.

 

 

 

Alors ils sont comme placés,

 

Dans un monde de questions sans réponses,

 

« Cette Catastrophe » quand ils apprennent

 

Qu’on leur a caché la vérité

 

Mais c’est la vie, personne ne peut changer le passé.

 

 

 

Alice-Marie V.R. [5e 1], déc. 2020.

 

 

 **


 

POÉTIQUE PODIUM DES 5e2

 

 

 

I – IRIS E. - « Le désir est la « Clé » » poème d’Iris E.

II – ESTHER G. - « Désir de merveille »

III – LISE M. « Sombre passé » - Après cet événement… 

IV – LAUREN S.K. « Lettre à ma mère »

V – LAIA H. « Le désir de voyager »

 

 

 

Podium établi par le poète Alain NOUVEL

 

 

 

 

 

Le désir est la « Clé »

 

D’un bonheur enchanté

 

Pour pouvoir y entrer

 

Il faut le désirer

 

 

 

Pour ça je vais vous expliquer

 

Comment entrer dans cette « Cité »

 

C’est comme « Une Charmante Créature »

 

Qu’on a envie d’apprivoiser

 

Mais qui cache sous sa fourrure

 

Des milliers d’armes ensorcelées.

 

 

 

Pour s’enfermer dans ce palais

 

Il faut désirer être libre

 

Et tous ceux qui vous en parlaient

 

Ne disent qu’une part de vérité

 

 

 

« Cette redoutable Cour des Miracles »

 

Existe dans tous les esprits

 

Et il n’y a que les monarques,

 

Qui ont une agréable vie,

 

 

 

Qui n’arrivent à dépasser

 

Que la muraille de cette « Cité.

 

Ils ne sont pas si malheureux

 

Ils sont déjà pourris-gâtés

 

Comparés aux miséreux

 

Qui n’ont que ça pour s’échapper

 

 

 

Commentaire : Le désir le plus important

 

Reste celui d’être content

 

 

 

                    Iris E. [5e 2].

 

 


 

 

Désir de merveille

 

Une personne m’appelle en me disant,

 

« la Charité s’il vous plaît »,

 

C’était un homme assis par terre.

 

Tout ce qu’il avait eu pour Noël était

 

« une Chenille sur une orange »,

 

Je lui offris « Ce Colosse de Saint Christophe »

 

en chocolat. Il me traita d’ange.

 

 

 

Plus tard, pendant que j’étais dans « un flux

 

Continuel » de personnes.

 

« une Cacophonie magnifique » parvint à mes oreilles,

 

Des « Cloches » sonnent,

 

Ce que je vois m’émerveille,

 

Noël est « une Construction qui grandit »,

 

Et qui jamais ne finit.

 

Sur une place, je prends une glace…

 

     Esther G. [5e 2].

 

 

 

 

 

Sombre passé

 

 

 

 

 

Après cet évènement

 

Une « Ciselure fine et profonde »

 

Se referma

 

La « sorte de Chimère » qui était en moi

 

S’échappa

 

En laissant derrière elle un vide

 

Mais aussi un désir

 

Un « désir de bien faire »

 

Un « désir d’oublier » cette période sombre

 

 

 

C’était comme si je revenais à la vie

 

Avec d’autres envies

 

Je sortais « d’un tortueux labyrinthe »,

 

Le labyrinthe de la vie, fait de difficultés,

 

Je n’éprouvais plus de craintes

 

A part celle d’y retourner.

 

 

 

Lise M. [5e 2].

 

 

 

                         

 

Lettre à ma mère

 

 

 

J’arrive aujourd’hui, vendredi midi,

 

Dans cette splendide ville d’Italie.

 

Papy est là, juste devant moi.

 

Cela faisait longtemps, presque trois ans

 

que je ne l’avais pas vu ni entendu.

 

 

 

Cette « Cacophonie magnifique »,

 

Cette « Calligraphie gothique »,

 

Quelle beauté infinie !

 

Ce que je désire ?

 

Rester ici à vie.

 

 

 

Tu dois te demander ce que je fais !

 

Une « promenade des rues et des Carrefours »

 

Puis un goûter : glaces et petits fours.

 

Nous admirons aussi,

 

« Tous les masques du Carnaval de Venise ».

 

 

 

Je désire juste pour rire,

 

Etre « une Céleste Créature ! Une danseuse

 

des rues »

 

Qui déambule à côté de moi.

 

Aussi belle qu’une vie.

 

Lauren S. [5e 2].

 

 

 

 

 

Le désir de voyager

 

 

 

Je rêve de lointains rivages,

 

A la mer aux multiples visages.

 

Aux bleus miroitant des océans,

 

Aux flèches argentées des requins blancs.

 

 

 

Je rêve de « cette Chambre dorée »

 

Au sable légèrement brulé.

 

Où « depuis le Commencement du monde »,

 

« Causer à voix basse » est une nécessité.

 

 

 

Je rêve de nature,

 

De « Célestes Créatures »,

 

D’humidité agréable,

 

De cette flore inapprivoisable.

 

 

 

Je rêve de neige,

 

D’un blanc phénoménal,

 

De températures plus qu’hivernales,

 

Dans un pays occidental.

 

 

 

Je ne rêve plus de rien,

 

Car en me réveillant ce matin,

 

Je compris

 

Que pour voyager,

 

La seule personne exigée,

 

Serait par déduction,

 

Mon imagination.

 

 

Laïa H. [5e 2].

 

**

 

POÉTIQUE PODIUM DES 5e3

 

 

 

I LOUISE S. - Mon nouveau désir

II LAOUENAN V. - Désir de voyager

III ARTHUR S. - Cette catastrophe

IV ALIX B. - « Je courais dans les grandes rues… »

V SUZANNE C.G. - Le désir de voyager

 

 

 

Podium établi par le poète Thierry SAJAT

 

 

 

Mon nouveau désir

 

 

 

L’avez-vous déjà vue ?

 

Cette splendide jeune fille des rues ?

 

C’était il y a fort longtemps …

 

Elle a bien grandi maintenant.

 

 

 

Tout avait commencé lorsque je faisais

 

« Ma promenade des rues et des Carrefours »,

 

A cette époque, je n’allais pas très bien,

 

Quelques problèmes de famille et d’économies,

 

Quand je la vis pour la première fois, elle dansait,

 

Selon ma guise, personne ne la connaissait.

 

 

 

Cette jeune femme exprimait,

 

Comme un désir de liberté, je ne sais pas,

 

Elle dégageait une sorte de « Cacophonie »,

 

« Magnifique », un désir d’apprendre à la connaitre,

 

« Devant le ciel de Cuivre du Couchant »,

 

« Elle combinait toutes Ces imaginations »,

 

Une beauté sans pareil, quelle rébellion !

 

 

 

« Une Céleste Créature » !

 

« Une danseuse des rues » ainsi que

 

« depuis le Commencement du monde »,

 

Elle me fit ressentir le désir de vivre.

 

 

 

            Louise S. [5e3]

 

 

                                                 

 

 

Désir de voyager

 

 

 

Aujourd’hui je pars voyager loin très loin,

 

Découvrir de nouveaux mondes, de nouvelles personnes,

 

Dans une forêt qui m’emmènera dans un coin,

 

Je me sens seul comme une étoile dans le « Ciel »,

 

 

 

Heureusement, pas dérangé, je peux rêver,

 

Admirer un petit lac,

 

Allongé dans une herbe sèche,

 

« Curieux », je décide de me lever,

 

Continuer à explorer cette beauté,

 

J’aperçois un vieux « Chêne » qui pleure,

 

C’est une énorme « Catastrophe »,

 

Pourquoi ne pas lui parler,

 

 

 

Pour le consoler et l’aider,

 

Je ne vais pas me « Cacher »,

 

Et surtout pas l’abandonner,

 

 

 

J’entame la « Conversation »,

 

Je reste avec lui, je veux le rendre heureux,

 

A partir de maintenant,

 

Je voyagerai tout le temps.

 

       Laouenan V. [5e3]

 

 

 

Cette Catastrophe

 

A  Je ne suis aimé par personne.

 

B  Mes parents préfèrent un chien à moi.

 

B  « Depuis le commencement du monde », moi,

 

A  Gaspard, je ne connais personne.

 

 

 

A  Enfermé dans un cachot très sale,

 

B  Quand « un Curieux échantillon de cette variété »,

 

B  Qui ne pousse qu’en été, est à mes pieds.

 

A  Non, je ne veux pas quitter cette salle.

 

 

 

C Je suis enfermé depuis douze années,

 

D Car j’ai commis « Cette Catastrophe », d’être né.

 

C Je ne désire qu’une seule chose, être aimé.

 

 

 

D Mon geôlier n’est guère d’humeur gaie.

 

E  Quand « une Cohue comme ici » ou là éclate,

 

E  Le sang coule, rouge ou écarlate.

 

 

 

F  Comme « une Construction qui grandit »,

 

F  Mon geôlier me libéra, et comme mes objets,

 

G Se mirent à rire, le monde s’ouvrait à moi.

 

              Arthur S.-J. [5e3]


 

 

     Je courais dans les grandes rues…

 

 

 

Je courais dans les grandes rues bondées

 

« du tortueux labyrinthe de la Cité ».

 

On me poursuivait et moi je m’enfuyais.

 

« La Cathédrale » se dressait devant moi.

 

« Cachée dans la Chapelle », j’entends qu’on m’appelle.

 

Elle me retrouvera, je l’ai toujours su.

 

 

 

« Les Cloches sonnant à grandes volées »,

 

J’admirais « les Calligraphies gothiques » des pierres.

 

« Cette cacophonie magnifique » m’apaisait.

 

Je gravis les escaliers qui menaient aux tours.

 

J’aimerais voir ce paysage tous les jours.

 

A portée de main, Paris était magnifique.

 

 

 

J’ai toujours su que la jeunesse m’échapperait

 

Et que la vieillesse me rattraperait,

 

Mais en ces dernières années d’enfant,

 

Je désirerais juste être libre.

 

                      Alix B. [5e3]

 

 

 

 

 

     « Depuis le Commencement…»

 

 

 

« Depuis le Commencement du monde »,

 

La planète a des arbres, des fleurs, des animaux,

 

Et des humains à sa surface.

 

Mais ils ont pris le dessus sur la nature,

 

Et nos arbres, nos fleurs, nos animaux meurent.

 

 

 

Auriez-vous « la Courtoisie de m’expliquer ?»

 

Ils se croient juste supérieurs à cette beauté.

 

Aujourd’hui, en 2020,

 

Il y a de la déforestation

 

Et des animaux en voie de disparitions.

 

 

 

Avec « ma Curiosité de poète »

 

Je me suis intéressée au sujet

 

Et j’ai le désir de protéger notre planète

 

Qui crie sans cesse sa douleur.

 

 

 

Alors ayez « la Charité s’il vous plait »

 

De nous aider à protéger notre grand-mère

 

Si fatiguée par ces méchancetés.

 

 

 

« Il y a Cent Cinquante ans »

 

Que je vois sa santé décliner

 

Il faut la sauver à tout prix !

 

          Suzanne C.-G. [5e3]

 

 

 II) LES COUPS DE CŒUR PAR SEPT POÈMES,

 

TROIS POÈTES INSPIRÉES

 

 

 

   Bonjour Delphine ! afin que tu participes à notre livre sur 22 ans d'activités "Printemps des Poètes" Collège Sainte-E (Tome 2, T1 publié en 2018 chez Unicités) je te propose de choisir 7 poèmes, quelle que soit la classe, tes 7 poèmes préférés !

 

      Ne pas hésiter à lire et relire et, au début, on est un peu déroutés par les insertions de micro-citations hugoliennes; on a l'impression que les poèmes se ressemblent, mais, avec des relectures, les préférences poétiques devraient arriver...

 

     Laurent Dyrek

 

*

 

     Bonsoir Laurent, Heureuse de participer à cette fête au sein d'un collège enthousiaste ! Merci de ta proposition ; je découvre ce soir puis relirai dans quelques jours et t'enverrai mes sept coups de cœur. Par ailleurs, es-tu intéressé par quelques lignes autour de la manifestation du Printemps des Poètes, ai-je bien compris ?
     Merci beaucoup des joyeux vœux d'inspiration ! Que la tienne continue de fleurir aussi librement, Delphine.

 

*

 

    Oui Delphine pour l'organisation et un court texte sur le Printemps des Poètes le thème de l'année et ce que tu y vois et n'hésite pas aussi un poème sur le Désir avec ou sans mots hugoliens un de tes poèmes qui courent leur belle éternelle épatante lumineuse fantaisie !

 

     Cordipop et légendes des siècles ! Laurent 3D57

 

 *

 

     Donc : choisir parmi les 61 poèmes des 3 classes (en une seule pièce jointe) tes "7 Coups de Coeur" et éventuellement de consacrer quelques lignes au Printemps des Poète,

 

     l'événement récurrent, l'évocation de la saison, de l'écriture, de l'inspiration, du mois de mars, le thème du Désir en 2021, après le Courage en 2020, après la Beauté en 2019 et l'Ardeur poétique en 2018, tes 7 coups de Cœur poétiques, le Choix d'y intégrer à Sainte-E la Consonne C de la Cathédrale de N-D avec des Citations de Hugo..., thèmes à traiter à guise... en prenant le temps de lire et de choisir, l'écriture peut venir dans un second temps, à guise

 

     Pour chaque classe je dispose d'un poète juré adulte qui choisit un podium de 5 poèmes dans une seule des 3 classes. Je demande à deux femmes poètes, dont toi, d'établir leurs Coups de Cœur pour l'ensemble des 3 classes et j'ai demandé aussi à une ancienne lauréate de nos concours maison.  Ainsi ferais-tu partie d'un "Collège" au sens de la Renaissance ! de lecteurs précieux, dont les choix pourront motiver et inciter d'autres talents encore à trouver leur pleine expression et leur essor !

 

    En te souhaitant, Delphine, de l'harmonie, de la forme, de l'espérance, du jeu, encore de la fantaisie, toujours plus de créativité, du vert de vivre qui passe aussi en termes de saisons par la reverdie printanière !

 

     Cordipoeti artisti et milrécits Laurent Dyrek, dit L. Desvoux-D'Yrek au 25 février 2021.

 

     PS Pia de 6e3 est arrivée 3e du Concours de poésie organisé par... le Diocèse ! (thème « Devant la Crèche »). Et j'ai appris avant-hier qu'une élève de 5e2 est sur le podium de « Patrimoines en Poésie 2021 » (une soif pour la Poésie ! et pour le Patrimoine d'Ile-de-France, le Conseil Régional a eu un record de nombre de textes, alors qu'à mi-temps de leur concours les musées fermaient !).

 

*

 

     Bonjour Laurent, ma délibération se termine, je te l'envoie ce soir ou demain matin. Vive cette fraîcheur poétique ! c'était étonnant à découvrir, vivifiant !

 

     Delphine B.

 

 *

 

     Suspense vivifiant aussi. Délibéraction ! L3D57

 

 

 

 Bonjour, voici mon action poétique du matin…

-  « J’ai découvert cette ville-fantôme » de Jade

- « Cela faisait cinq ans » par Lucile

- « Le désir d’un humain… »  par Jaewon

- « Désir de danser » par Clara P.-F.

-  « Le désir » par Agathe

- « Désir de liberté » par Alexis

- « Moi et la céleste créature » par Manon

sont parmi mes plus forts coups de cœur

 

 

 

et voici quelques lignes sur « Le Printemps… » : 

 

      Parce que la vie n’existe pas sans désir et que la poésie est toujours une histoire d'engagement à soi et au monde, le thème du festival du « Printemps des Poètes » puise dans nos entrailles sans oublier ceci : si le désir vers mille choses est passager et parfois rempli d'absences, le désir de vie, lui, nous ancre et nous dépasse. C'est peut-être là qu'est la poésie, dans cet espace libre, partagé par tous, cette fête follement fraternelle. Que vive ce « Printemps des Poètes » plus que jamais !

 

     Bonne suite, Laurent et bravo d’avance à tous !

 

*

 

     Bonsoir Laurent, que j'ai aimé lire les poèmes des élèves, cela m'a rappelé les ateliers d'écriture que je donnais pour des 6e 5e - j'espère pouvoir recommencer l'année prochaine - quelle force et pureté ! Je t'envoie ma sélection dans quelques jours. En attendant, j'ai écrit un poème sur le désir - je l'ai partagé sur ma page FB, je n'ai pas résisté ! Le voici ici et je te dis à bientôt et merci encore !

 

 

 

    Le désir me prend comme une vaste tempête
il a mille noms mais sa main surgit
au creux de mon oreille quand le ciel fête
une nuit incendiaire et sa traînée de suie
    je m'étonne alors, je penche, je soulève
un bout de mon royaume et son décor de soie
me voit soudain grandir, pousser, quelle trêve
me voir soudain monter au-dessus des lois
    je ne sais plus quelle heure, je ne sais plus quel mois
je ne sais plus quel vent se dresse ni quel air s'abat
le monde s'est-il éteint ? ses voix auraient-elles fui ?
je demande un indice au jour, une ombre à la nuit
    quand elle avance, grave et secrète, glacée
c'est mon âme alors qui se dresse, nouveau-né
comme une fleur cachée du jour en pleine terre
et qui perce, qui hume, qui dit ''j'espère''

 

 

 

      Poètamicalement, Delphine BURNOD.

 

 **

 

 Le choix de Céline Aurimond, poète :

 

 

 

     voici mes poèmes favoris… surtout :

« Le garçon qui désirait parler à la lune » Clara D. [5e 1]

 « Le désir de voyager » Laïa H. [5e2]

Et…

« Pégase » de Pauline P.  [5e3]

« Le désir de partager » Madeleine A. [5e 1]

« Le désir de vérité » Alice-Marie V.R. [5e 1]

« « Cloches sonnant », je courais… » Alice B. [5e 2].

« Le désir » Lilou B. [5e 2].

 

 

 

     Chers grands enfants, merci pour ces belles lectures. J'ai apprécié vos différentes réflexions, émotions sur le thème qui vous était proposé. Les poèmes choisis me semblent parmi les plus riches quant à la qualité de l'écriture, la suggestion par leurs images, leur originalité ou encore la profondeur de leur pensée. Chacun, chacune a pu exprimer ce qui, le plus souvent et c'est bien normal, lui ressemblait. Le voyage, doit-on y lire une envie d'évasion, revient le plus souvent quand il est question de désir. Sans doute êtes-vous inspirés, aussi, par votre programme scolaire ! Bravo !

 

 

 

 

Coucou Laurent,

 

 

 

                                Et voici un poème sur le thème du Désir

 

 

 

Regarde

 

Ton reflet

 

Mais je suis une partie de toi

 

Je suis en toi je suis en toi

 

Tu es mon joaillier mon magnétisme opale de feu

 

Mon érosion 

 

Cueille-moi donc du marais salant

 

Que ma teinte laiteuse s’infiltre

 

En dessous de l’argile

 

Irise-moi

 

Que sur toute la côte 

 

Il pleuve soleil

 

Attrape-moi dans le ciel

 

Dans toutes les profondeurs 

 

Accueille-moi, loge-moi

 

Crie-moi

 

Car en toi

 

Plus rien ne peut me prendre

 

Et j’y suis si vivante

 

Et si vaste

 

 

 

     Céline AURIMOND

 

 

 

**


 

     Choix d’Andréa M. :

 

 

 

     en 3e - lauréate il y a deux ans

 

lors du Printemps des Poètes consacré au thème de la Beauté -

 

 

« J’ai découvert cette ville fantôme », Jade D-C, [5e 1]

« Le désir de partager » Madeleine A. [5e 1]

« L’irréparable tristesse » Mati J. [5e 1], déc. 2020

Le désir de vérité Alice-Marie V.R. [5e 1],

« Le désir de voyager » Laïa H.[5e 2].

Moi et « la Céleste Créature » Manon L. [5e 2].

« La suite de la vie » Camille D. [5e 3].

 

 

 

**

 

 

 

Tous textes, sélections et choix qui seront/sont

 

sur « Le Blog de Monsieur Dyrek »

 

et dans le livre prochain

 

           à paraître avant l’été 2021 :

 

 

 

C’EST ARDEUR  & BEAUTÉ,

 

           C’EST COURAGE  & DÉSIR 

 

 

 

Plus de 20 ans de Printemps des Poètes

 

Description : Notre Dame de Paris dessin

 

  Au Collège Sainte-Elisabeth !

 

années impaires + 1 année bissextile !

 

 

 

 

 

Postface de l’écrivaine et poète Cécile Oumhani,

 

 

 

la suite du livre publié en 2018 : DES CHIFFONS DE JAVEL…

 

AUX ARDENTS POÉTIQUES, aux éditions Unicité.

 

 

 

20 ans de Printemps des Poètes,

 

     dans un collège parisien,

 

          les années paires, préface d’Alain Borer,

 

               Président du Printemps des Poètes.

 

 

 

Document forgé par M. Dyrek. Assistance graphique : M. Frère. Mars 2021.

 

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