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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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7 octobre 2020

Expressions du Bateau dans la nuit - les livres parlent - et Franck part en expéditions. 5e / J-M Talamoni / F.Balandier

EXPRESSIONS ÉCRITES DU « BATEAU DANS LA NUIT »

      PLUS LES EXPRESSIONS « FRANCK PART EN EXPÉDITION »

 

           COMPOSÉES PAR DES COLLÉGIENS DE CYCLE 4

                 A PARIS QUELQUE PART ENTRE L’ÉTÉ L’AUTOMNE…

- avec ajouts de textes au 23 octobre Vingt Vingt...

 

« BATEAU DANS LA NUIT »

     -Qu'est-ce qui se passe ? Ça secoue beaucoup trop ! -Si ça continue, on va finir par dessus bord ! -Il fallait s'attendre à ça, disait le livre orné d'or, nous allons passer l'un des examens les plus durs au monde. -Ouais, mais quand même ! Qui nous dit que... Ahhh !

     Des livres commençaient à vomir leurs mots et à tomber de l'étagère et s'écroulaient par terre. Un par un ils tombaient de leur étagère : de la physique, à la magie jusqu'à même les arts martiaux ! Une pluie de livres était donnée en spectacle.

     Pendant que tous ces livres tombaient, je pus remarquer une autre pluie, voir même une énorme tempête qui expliquait pourquoi le bateau était « au temps » secoué. La tempête nous compliquait la vue car il faisait déjà nuit en plus de ça.

     Quand la pluie de livres fut achevée, je remarquai qu'il ne restait plus que trois livres encore debout en tout, un livre de médecine, un de sport de combat et moi-même qui avais pour sujet les plantes que l'on pouvait trouver dans la forêt.

     Je pris l'initiative d'aller aider les autres livres à se remettre sur l'étagère quand le capitaine du bateau arriva soudain et annonça : -Je dois bien avouer que je suis surpris de voir seulement trois livres reçus. -Reçus pourquoi ? questionna le livre de médecine. -Eh bien, félicitations, vous êtes reçu pour la suite de l’examen !

     Je fus extrêmement surpris par la nouvelle, mais fus tout autant heureux ! C'était le début d'une grande et nouvelle aventure pour moi !

     Lina A. 5e2 à Paris en septembre 2020.

*

     Je suis dans mon bateau de nuit. Les livres parlent. Je suis une bibliothécaire toute simple, enfin, non pas si simple que ça : j’habite sur mon bateau ! J’ai installé une petite boite avec toute ma réserve de livres. C’est la nuit, je m’apprête à me coucher quand tout à coup, je vois des livres qui volent ! J’essaie de me rapprocher, je me suis assez rapprochée pour les entendre… parler !

- J’espère qu’il va bien ! dit le premier livre.

- Mais oui, il n’y a pas de raison, dit le deuxième.  

- Je te rappelle qu’il a disparu du jour au lendemain !   

     Je n’entends plus la discussion car ils sont partis. Mais j’ai réussi à voir les titres des livres Harry Potter et la coupe de feu et Harry Potter et le prince de sang-mêlé. Deux livres passionnants que j’ai lus une dizaine de fois. Dix minutes plus tard, je m’étais enfin remise de mes émotions quand j’entends un bruit dans ma boite à livres. Je prends une rame du bateau pour me défendre, j’ouvre ma boite et un livre sort à toute vitesse. Je fais un bond de trois mètres et le livre se cache derrière ma boite à livres. Je ne sais plus quoi faire, car le livre qui s’est enfui est mon livre préféré Harry Potter et l’ordre du Phénix. J’essaie de le récupérer… ça y est je l’ai !  

    Mais tout à coup, deux tornades m’attaquent, mais en fait ce sont des livres, mais pas n’importe quels livres, ceux de tout à l’heure. Je les attrape et je leur demande pourquoi ils m’ont attaqué. Ils ne répondent pas mais je sais qu’ils parlent, après tout je n’ai pas rêvé ! Je repose ma question et ils me répondent :  

- Tu as capturé notre ami, dit le premier en montrant de la page le livre caché derrière ma boite à livre.  

- Mais c’est faux, je ne faisais que lire, dis-je.  

- Ah bon, mais on pensait que tu l’avais capturé pour le torturer afin qu’il révèle le secret de notre peuple.   - Mais non, moi je voulais juste lire tranquillement ! Mais au fait qui êtes-vous ?   - Nous sommes le peuple des livres fantastiques, toi et ton bateau avez franchi la limite de notre peuple. Nous devrions vous punir mais tu as l’air d’être digne de confiance.  

- Mille mercis ! Si vous voulez, vous pouvez reprendre votre ami, dis-je.  

- Oh non, tu peux le garder, ce sera ton livre de compagnie ! Mais ne révèle jamais l’identité et la position de notre peuple.  - C’est promis ! Merci encore et à bientôt.  

    Puis mon livre, mon bateau et moi repartons voguer vers d’autres aventures !  

     Elisa C.

*

     Le Carnet de Bord du Capitaine

     La mer est calme. J’envoie les ordres à mes matelots pendant que je relis la lettre que je compte envoyer à ma femme, mes deux filles et mon fils. Cela fait déjà un mois que nous sommes en direction de l’Ile Perdue et ils me manquent terriblement…

     J’entends les livres parler entre eux de la météo de demain, je n’y prête guère attention car mes pensées se dirigent plutôt vers les créatures que nous trouverons sur l’Ile Perdue, ma foi, si nous y arrivons un jour !

       Belen C.O. 5e1 septembre 2020.

*

      « Je suis dans mon bateau de nuit. Les livres parlent. *» et dégagent une nuance étrange noire qui se propage au fur et à mesure qu’ils parlent, mon bateau s’éloigne. Plus il s’éloigne, plus les vagues s’agitent, il ne paraissait rien comparé aux vagues, cette petite barque se balançait de plus en plus.

     Je ne savais pas si elle tiendrait le coup face aux vagues et moi-même puis-je supporter d’être si inconfortable ? Puis les vagues s’adoucirent et les livres aussi se calmèrent. Soudain une lueur étrange bondissait et j’aperçus un troupeau de dauphins qui sortaient de l’eau, j’ai pensé que toute chose peut être belle, tout dépend de comment on la voit.

     Me suis-je dit que je suis au milieu de l’océan ?, mais voir ce spectacle me réjouit.

     Maxime F 5e2 à Paris le 10 septembre 2020.

*

    Sur un étrange bateau de nuit qui fait le tour du monde, il y a sans doute la plus mystérieuse des bibliothèques. C’est une bibliothèque où soi-disant les livres parlent. Alors je vais vous raconter une histoire de cette bibliothèque.

    C’était un soir où tout semblait normal. Soudain, dans cette bibliothèque, un homme étrange qui se nommait Albert Octave dit :

    « Bonjour à tous. Mes amis les livres, avez-vous apprécié cette journée ?»Moi pas trop, répondit le livre, on m’a accidentellement jeté par terre. « Ah bien fait pour toi », répondit le dictionnaire. « Moi on n’a pas arrêté de me feuilleter, normal vu que je suis superbe ».  « Tais-toi », répondit le livre de poche « J’essaye de dormir ».

    Bon, je pense qu’une bonne nuit de sommeil vous fera du bien », dit Alfred le Grand. « Bonne nuit, dirent tous les livres.

     Elio F. 5e2

*

L’épreuve des livres

     « Je suis dans mon bateau de nuit, les livres parlent. » Bonjour. Je m’appelle Yumeko. J’ai 15 ans. Nous sommes en 1074. L’âge où l’on doit partir à la recherche du Graal, la fameuse coupe qui donnerait la vie éternelle à ceux qui boiraient le liquide précieux que seule cette coupe produit. A l’âge de 13 ans, j’ai fugué, mes parents ne voulaient pas que je parte à cette recherche « Pour les hommes ».

  Cela fait bientôt deux ans que je cherche cette coupe. (Et bientôt deux heures que je cherche un indice dans les livres de ma bibliothèque de mon bateau de nuit.) Soudain une voix s’éleva du livre que je pensais éplucher juste après que je finisse mon livre : - Hey petite ! Tu veux un conseil pour ta recherche ? Ecoute-moi ! Une deuxième voix (plus grave) s’éleva :

-Non ! Petite écoute-moi plutôt ! Je suis le livre qui t’y emmènera directement !

-Et pourquoi pas moi ? Si tu m’écoutes, tu auras toute la sagesse du monde ! dit une quatrième voix. -NON ! MOI !! Je te donnerai aussi la richesse du monde ! refit la première voix. -NON, NON, NON !! Elle veut être protégée ! fit la deuxième voix.

     Puis toutes les voix s’exclamèrent ensemble : -ECOUTE-MOI ! JE SUIS LA VOIX DE LA VERITE ! CHOISIS-MOI ET TU SERAS HEUREUSE !!

     Soudain, je me sentie exténuée, comme si les voix absorbaient mon énergie. Je me hissai sur mon lit, avant de m’endormir dans un profond sommeil. Le lendemain, en me réveillant, j’entendis une voix sainte me disant ceci :

- Bravo ! tu as réussi à passer toutes les épreuves haut la main ! Tu es digne de recevoir le Graal. Et voici comment, moi, Yumeko Akabane, âgée de 15, reçus le Graal.

     Lucile H. 5e1

 *

     Il était une fois un navire qui s’appelait l’Olympic. Il était le plus grand et le plus majestueux paquebot du monde. Dans ce navire, il y avait une immense bibliothèque.

     Un jour, malgré toutes les activités proposées pendant la croisière, j’ai réussi à m’ennuyer. Alors je me suis dit que je pourrais aller à la bibliothèque. Mais, pas de chance, elle allait fermer. Je décidai alors de revenir le lendemain soir, juste avant la fermeture, et de me cacher à l’intérieur pour la nuit.

     20h30, le lendemain, je me glissai discrètement à l’intérieur de la bibliothèque et je me cachai derrière une armoire pleine de livres. La bibliothèque allait fermer et le gardien faisait sa dernière ronde. Dix minutes plus tard, j’entendis le clic de la serrure se fermer.

Je pensais être seul et je m’installai tranquillement pour lire. Mais soudain j’entendis des voix. Je décidai de me lever pour aller voir. Personne. Tout à coup j’entendis : « Petit, derrière toi, par terre, je suis le livre ! ».

    J’étais un peu étonné, car je n’avais jamais rencontré de livre qui parle mais je pris on courage à deux mains et je lui demandai s’il pouvait raconter des histoires. Il me répondit : « Oui bien sûr ! C’est pour ça que je suis fait ». J’étais tellement heureux de cette nouvelle expérience ! Alors je lui demandai de me raconter comment il était arrivé dans la bibliothèque de ce navire.

     Je n’avais pas vu le temps passer et il était déjà 8h30. Le gardien ouvrit la porte de la bibliothèque et je me glissai discrètement dehors pour aller prendre mon petit-déjeuner comme si de rien n’était. Je décidai de revenir la nuit suivante.

     Le soir, je me fis enfermer à nouveau dans la bibliothèque et je retrouvai le livre qui me raconta l’histoire qui était écrite dans ses pages. C’était l’aventure du Titanic. A chaque fois qu’il avançait dans son histoire, une page se tournait toute seule et j’entendais les bruits de l’histoire. Par exemple, lors du naufrage, on entendait  le grincement de la coque du navire contre l’énorme l’iceberg et les passagers criaient de peur. J’avais l’impression d’y être.

     C’est alors que je sentis une main se poser sur mon épaule. Je sursautai et je me retins de crier pour ne pas qu’on sache que j’étais là. Ouf, c’était ma petite sœur qui m’avait suivi et avait écouté l’histoire depuis le début sans faire de bruit.

     J’aurais aimé revenir la nuit suivante, mais mon plaisir fut de courte durée, car le lendemain c’était la fin de notre croisière de New-York à Cherbourg. Alors je décidai de prendre le livre avec moi pour toujours. A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai toujours le livre avec moi…

     Stanislas J. 5e1 à Paris en septembre 2020.

*

    Merci Antoine ! Ayez l'obligeance de dactylographier votre récit à la trouvaille passionnante : je pense que c'était le bateau qui rendait les livres vivants ! Améliorez, peaufinez, régalez-nous ! Cordialement. M. Dyrek

 

     Je vous envoie la rédaction dactylographiée :

     C'était le bateau qui les rendait vivants pour…

     « Je suis dans mon bateau de nuit. Les livres parlent... » Oui oui, ils parlent ! Bon, je vous explique... Je suis policier, mais pas un policier habituel, non non, un policier de mer et en plus de nuit ! Je travaille dans les environs du port de Saint-Raphaël ! Mon bateau parait petit, mais est en vérité gigantesque! J'y stocke tous mes bouquins que j'adore lire !

     Bon revenons aux faits ! Un jour j'ai vu des plongeurs danser la danse des canards sous l'eau à Minuit ! Donc dans les heures de non plongée! Vous vous direz, c'est bizarre mais pas plus que des livres qui parlent et vous avez raison ! Mais le plus bizarre c'est qu'ils parlent le mandarin ! Moi je lis des livres du genre Zola, Balzac, Hugo ou du genre, je savais qu'ils parlaient anglais mais pas mandarin !

     Donc j'ai fait des recherches, beaucoup de recherches ! J'en suis venu au fait que c'était le bateau qui les rendait vivants pour deux raisons valables : la première est que dans ma maison mes livres ne parlaient et la deuxième et que les anciens proprios étaient peut-être chinois; donc je les ai appelés et ils m'ont dit qu'ils ne savaient rien froidement et ils m'ont raccroché au nez. Pas très gentil tout ça !

     Je n'ai pas approfondi mes recherches et je suis resté avec des livres qui parlent le mandarin et je dois avouer que... que ce n'est pas si désagréable !

     Antoine L. Septembre 2020. 5e 2 à Paris.

*

Blog de M. Clément et ses livres parlant.

     « Je suis dans mon bateau de nuit et les livres parlent, dis-je, j’ai ouvert mon blog en pensant que vous pourriez m’aidez à savoir si c’est mon imagination qui me joue des tours ou si mes livres parlent vraiment !

     PS : J’aimerais vraiment que ce soit juste moi qui m’imagine tout ça.

     Enfin bon, pour en avoir le cœur net, il faut que j’aie un avis extérieur, donc, je compte sur vous, vous devez déjà les écouter ! Je me rapproche et :

     Mais où est-ce qu’il va ? J’ai feuilleté toutes, et je dis bien TOUTES mes pages et aucune ne me dit ni où nous ne nous trouvons ni où est-ce qu’on va (il n’y a aucun pays aux alentours) dit un premier livre.

     C’est normal, reprit un deuxième, Grand Atlas, tu es trop…ancien pour contenir ces informations. Même moi, qui suis jeune (Grand Atlas leva les yeux au ciel) ne sait pas où nous allons, pour la simple et bonne raison qu’il part en EX-PÉ-DI-TION ! Ce qui signifie… Oui bon bah ça va, je sais ce que ça veut dire ! coupa Grand Atlas...

     Alors, vous voyez ? murmurai-je. Je vous l’avais bien dit, mes livres parlent ! ils parlent vraiment ! Depuis une semaine je ne dors plus…Donc, cette nuit je vais leur demander comme tout le monde DORMIR pendant la nuit et puis…S’il veulent vraiment parler, on pourra… Au pire on pourra discuter tous ensemble ! Allez, j’ouvre dans 3…2…1…0 ! j’entre dans la bibliothèque. Quoi ? aucun bruit ? Tous leslivres sont à leur place ! Que se passe-t-il ? Puisque c’est comme ça, je resterai ici jusqu’à ce que vous vous remettiez à parler !

     C’est bon ? chuchota Grand Atlas. Il dort ? Oui je crois, répondit prudemment le deuxième livre ! Ha ha ! il est très drôle vous ne trouvez pas ? répliqua Grand Atlas. Pourquoi donc ? réagit un troisième.

    Tout simplement, car cela ne fait même pas une heure qu’il nous a dit qu’il restera jusqu’à ce qu’il nous ait entendu parler mais il dort déjà ! Blague à part, vous pensez que, un jour, nous aurons l’occasion de lui parler ? Dieu seul le sait ! répondit le troisième livre.

     Mathilde P. 5e1

*

    Superbe texte, extrêmement agréable à lire ! Récit à intégrer dans un dossier de très bons textes d'Athénaïs, je l'ai corrigé pour des détails de présentation, d'accords et de formulation notamment pour les petits mots de raccords (et, car, sinon...).

     Cordialement. M. Dyrek ce mercredi au der jour de septembre 2020.

 

« Je suis dans mon bateau les livres parlent »

     21h30 Je me retourne, retourne et retourne pendant environ vingt longues minutes. Je ne m’endors pas avant 22 heures. Je ne sais pas, mon téléphone n’affiche plus l’heure, il y a quelques minutes il ne me restait que 5%. Je me présente je suis Dyane oui une écriture étrange vous me direz mais ce n’est pas moi qui ai choisi. Mon père était un marin, un marin étrange d’après ma mère. Il parlait tout seul, enfin, pas tout à fait tout seul, avec… avec des livres ! Je n’ai que vingt ans et me voilà à bord d’un bateau que dirige M. Brude, un marin expert : il navigue depuis cinq ans. Il y a aussi Hermine, une riche dame d’Amérique qui vient passer un séjour ici, Annie la cuisinière qui doit avoir une quarantaine d’années - et moi. Je suis Dyane. Dyane Lepic et je vis en France à Mont-Le-Peintre en campagne. J’adore la mode, c’est ma passion. Je peux passer des heures dans des boutiques vintage à la recherche de la pièce la plus merveilleuse.

     3h20 J’entends du bruit dans le couloir. Je prends mon courage à deux mains et ouvre d’un seul coup la porte. Vous direz peut-être que je suis folle mais je voyais des livres ouverts et jetés par terre. Je les remets à leur place mais ils tombent, tombent et retombent. Ils font exprès ou quoi ? Je ne fais pas trop de bruit et me calme car, si je réveille Hermine, je vais me faire disputer… J’ouvre un livre et sens comme un parfum, un parfum si doux que je veux le sentir plus fort. J’approche mon nez et entre dans le livre. Je sens que l’on m’aspire.

     Une heure inconnue Je me réveille avec sur moi des lutins et des fées. Ils rient et chantent. Quand je me lève, ils se tournent vers moi et crient : « Te voilà enfin ! nous t’attendions avec impatience. Tu es la dernière Lepic ! » Je ne comprends pas. Mais peu importe, je dois sortir de là au plus vite, sinon Hermine, Annie et M. Brude vont s’inquiéter. Je leur pose des questions, d’après eux mon père leur a sauvé la vie. Mais avec ma naissance il était débordé entre ma mère, moi, le bureau… Il ne savait plus quoi faire, donc il est parti vivre à Montrouve, après ils ont déménagé. Je demande aux fées et aux lutins de partir. Ils me demandent si mon père va bien mais je leur apprends qu’il est mort… Ils sont tristes, enfin, je crois. Ils me regardent comme si j’étais seule au beau milieu du désert. Ils parlent entre eux et se retournent vers moi. Un lutin me tire les cheveux, il est fou ! Je tombe par terre une deuxième fois.

     14h30 Je suis allongée sur mon lit, j’ai dû rêver. Il y a M. Brude qui me regarde, Hermine, Annie avec un plateau de biscuit et un docteur qui doit avoir mon âge. Je me lève d’un seul coup et commence à poser des questions. Hermine m’avait trouvée allongée par terre vers 8h. Elle a appelé M. Brude et après, elle est allée voir Annie qui a un fils médecin.  J’ai donc rêvé ! Bizarre. Tout me semble plus clair. Je me lève plus tard pour voir la mer, et en rentrant dans ma chambre, je passe devant l’armoire. Il y a un livre posé par terre. Je le ramasse, continue mon chemin et je l’entends retomber. Je vais alors voir ce qui se passe et je lis le titre du livre à haute voix : ARTHUR LEPIC EN VOYAGE. Je n’ai pas rêvé, mon père a alors consacré sa vie à aider les gens. J’aurais tellement aimé lui poser des questions : les lutins et les fées lui tiraient-ils les cheveux ? Aimait-il danser et chanter avec eux ? et tant d’autres…

     22h Je regarde la mer une dernière fois, demain je rentre chez moi. J’ai hâte de retrouver mon chien qui s’appelle Froux, ma vie et mes ami(e)s, à bientôt la mer, à bientôt les oiseaux et à bientôt les livres qui parlent enfin, surtout, à jamais.

     Texte d’Athénaïs P. 5e 2

*

Merci pour ce récit qui emporte ! M. D au 14 octobre 2020.

 

- "Capitaine, capitaine! - Oui Thomas, qu'y a-t-il?
- Là bas, regardez ! Cette brume verte ! - Je la vois mais c'est faible, il fait trop sombre.
- Capitaine ! - Qu'y a-t-il encore ?
- La boussole bouge dans tous les sens, les livres chantent des mélodies très bizarres. Et le récif là-bas ! Nous allons nous écraser !!!
- Alors vire de bord, Thomas! - Mais la barre ne répond plus !
- En effet, la carte nous indique que nous venons de dépasser la frontière interdite du Triangle des Bermudes".
     Crack ! Le bateau s'écrasa contre un rocher, le déluge s'arrêta pendant un moment.
- "Capitaine, vous êtes en vie ? Capitaine ?"
     Puis tout redevint sombre et un tourbillon aspira le bateau et son dernier occupant. La brume s'en alla emportant avec elle l'âme de ces matelots.

     Alexandre R.  5e2, Paris, Octobre 2020.

*

Mon oncle le Capitaine

     Cela fait maintenant trois mois que j’ai quitté ma ville, mes amis, ma maison… Je suis sur un bateau s’appelant bateau de nuit ; il s’appelle comme ça car il est d’un bleu très sombre pour se fondre dans la nuit quand seules de mystérieuses créatures des abysses se réveillent.

     Moi je ne dors pas, j’ai seulement treize ans mais j’ai beaucoup de travail sur ce bateau. Je travaille dans un bureau à côté de celui du capitaine. Je lis les cartes. Le capitaine, c’est mon oncle Jean. Il est très exigeant et veut que mon travail soit parfait, donc je ne dors pas.

     Parfois la nuit j’entends des voix, dans ces moment-là je me sens moins seul. J’en ai déjà parlé à mon grand frère, mais il m’a pris pour un fou. Je mène mon enquête chaque nuit pour savoir si je suis vraiment fou ou s’il y a vraiment quelque chose qui me parle.

     Ce soir je m’assois sur ma chaise, je prends mes cartes et je fais semblant de travailler. Comme chaque soir j’entends les mêmes voix mais cette fois-ci, je me lève et cherche d’où elles viennent. Pas dans l’armoire, pas dans le buffet. Je ne comprends rien, je commence à croire que je deviens fou.

     Je décide de sortir de mon bureau et de me promener dans le bateau à la recherche de l’origine de toutes ces voix. Je m’arrête devant le bureau du capitaine et colle mon oreille à la porte. J’entends les voix. Je n’ai, en principe, pas le droit d’aller dans le bureau de mon oncle le capitaine ; mais c’est une situation extrême donc j’entre.

     Là, sur le plancher, je vois une dizaine de livres qui chantent et qui dansent. J’ai l’impression de rêver. Je n’ai pas le temps de me cacher pour les observer que l’un d’eux m’a déjà vu. Ils arrêtent de chanter et de danser ; ils commencent à me parler.

« Tiens Tom, nous t’attendions. Je pense que tu es au courant mais depuis plusieurs semaines nous essayons de te faire venir ici », me dit un des livres.

« Vous parlez ! m’écriai-je. « Oui nous parlons. Il y a le dictionnaire, les Fables de La Fontaine,… moi je suis l’Atlas et nous avons besoin de toi. » « Zéro sur zéro égal la tête à Toto, » s’écria l’un des livres. « Chut Toto ! » s’écria l’Atlas. Bon, je reprends, il y a un problème, le capitaine, ton oncle ne l’est pas vraiment. « C’est-à-dire ? » leur demandai-je.

« Un personnage du livre a pris la place de ton oncle ». « Qu’est-ce que ça veut dire ? »

« Ton oncle est dans le livre et le capitaine Crochet est dans le corps de ton oncle ».

« Le capitaine Crochet ? » « Oui, dans Peter Pan ! » « Comment faire ? »

« Tu dois prendre son livre et lui mettre dans les mains ; ensuite le tour est joué ».

« Très bien, je suis de retour dans une heure » « Bonne chance ! N’oublie pas le livre »

« Ah oui, merci. A tout à l’heure »

     Je sors du bureau avec le livre sous le bras. Je cours en direction de la chambre du capitaine. Je toque, il me dit d’entrer. Je lui donne le livre sans qu’il se méfie. Le livre explose, laissant une fumée violette dans l’air. Le livre tombe. « Tonton ça va ? » dis-je « Que se passe-t-il ? » « Tout va bien, nous sommes sur ton bateau en direction de New York ».

     « Non ça ne me va pas. Je ne veux pas aller à New York. Cap pour le Pôle Nord ! Direction les Aurores boréales ! Et toi Tom à la barre !

     Alice-Marie V.-R. 5e1 à Paris en septembre 2020.

 

**

TourduMondeTaboLD19Le Tour du Monde, photo L3D 2019

 

« Franck part en expédition… »

 

    Sujet dérivé du sujet « Je suis dans mon bateau de nuit. Les livres parlent » à partir d’une phrase d’une des rédactions obtenues, composées par des 5e de Paris. Les récits seront envoyés à l’écrivain Franck Balandier, poète et romancier avec Apo, consacré à l’auteur des Calligrammes à qui il a voué son Paris d’Apollinaire et avec Le Corps parfait des araignées. Son Sing-Sing sur les musiciens du rock est attendu par sa communauté de lecteurs fans en février 2021. L. Dyrek le 6 octobre 2020.

   

 

     Franck est parti à Marrakech, envoyé par le lieutenant Robert Ricks, lieutenant en chef depuis trente ans. Franck part en expédition pour un meurtre dans un stand de tapis. Pendant le voyage dans un avion privé, il reprend une photo de sa famille et dit : - Nous arrivons quand ?  - Nous sommes arrivés, dit le conducteur.

     Il arriva dans le magasin de tapis et vit un grand groupe de police. Tout d'un coup, derrière un grand mur, Franck vit une voiture surgir d'un garage. Franck courut prendre une voiture de police et se mit à la poursuite des criminels. Il fonça dans une petite ruelle et sauta d'un escalier, la police, pendant ce temps, posa des clous et Franck arrêta les criminels. Tout est bien qui finit bien.

    Brice A. 5e1

*

     Aujourd’hui, nous sommes le 5 octobre 1976 et mon père, Franck C., et moi, nous partons en expédition. On a vraiment hâte d’aller à la recherche du livre secret des présidents d’Amérique. Depuis mon plus jeune âge, mon père me raconte la légende de ce livre. Ça me fascine énormément. Il m’a promis que le jour de mes treize ans, nous partirons tous les deux à la recherche de ce trésor.

      Nous partons dans trente minutes environ et il faut que je prépare ma valise. Mon père me dit de prendre uniquement des choses essentielles mais je ne sais pas quoi choisir. Tout d’abord, je pense prendre une tenue de rechange en cas de pluie : c’est toujours pratique. Mon doudou Filou, mon album photo avec toute ma famille et mes amis - et dix francs ; c’est tout l’argent de poche que mon père et moi avons gagné en aidant Madame Frippon à faire ses courses. Elle est super sympa. Chaque soir, en rentrant de l’école, je vais la voir et on prend le goûter ensemble. Mon père vient toquer à la porte de ma chambre :

- C’est l’heure de partir. Le bus arrive bientôt !

- J’arrive papa ! Bisous maman ! Bisous ma petite sœur ! Au revoir Madame Frippon !

- Au revoir mes grands guerriers, disent-il tous en cœur.

     C’est bon, on est parti de la maison. Parfait, le bus vient d’arriver. Direction gare Montparnasse. Mon père m’explique tout ce que nous allons faire sur la carte de bord. Nous allons prendre le train de Paris jusqu’à Brest, puis monter dans un hélicoptère pour aller à Washington. Le voyage est long. Papa ne sait pas comment se distraire, alors il me taquine et me fait des blagues. Ce n’est pas son style de rigoler. Habituellement, il est plutôt sérieux et concentré. J’ai comme l’impression que quelque chose le chiffonne. Puis il me regarde et me demande si c’était une bonne idée de partir aussi loin. Au début, je ne comprends pas vraiment cette remarque. Il ajoute que le trésor est peut-être beaucoup plus près de nous. Après une longue réflexion, il a sans doute raison. Tout à coup, je me souviens du jour où papi lui a donné une boîte. Sur cette boîte, il est inscrit « top secret américain ». La pièce manquante du puzzle est sûrement dedans !

     Ni une ni deux, papa demande au bus de s’arrêter. Nous descendons du bus dans le froid glacial, à quatre kilomètres de chez nous. Pas de temps à perdre. On marche en direction de la maison car la nuit et en train de tomber. Après avoir récupéré la boite chez nous, nous nous dirigeons vers la maison de madame Frippon. Son mari est un général dans l’armée américaine et il travaille beaucoup avec le président.

     Madame Frippon nous accueille les bras ouverts et nous questionne sur nos recherches. Par miracle, elle nous donne une clé qui permet à mon père d’ouvrir la fameuse boite. A l’intérieur, il y a un parchemin. Mon père le lit à voix haute :

     « Bonjour, voici des instructions. Ils vous aideront à retrouver le livre des secrets des présidents d’Amérique. Mais pour continuer, il faut déchiffrer le code N1S5NO9 - M. Frippon, père du général Frippon d’Amérique. »

     Papa comprend tout de suite le code : N correspond à nord, 1 à 1 kilomètre, etc. Le code déchiffré donne donc : Nord 1 km, sud 5 km, Nord-Ouest 9 km.

     En l’écoutant, madame Frippon a soudainement une révélation. Elle nous apprend que ce sont les coordonnées de la tombe du père de son mari. Plus une minute à perdre, on se dirige vers le cimetière. A notre arrivée à destination, on découvre un parchemin sur le côté de la tombe. Mon père se précipite pour le lire : « Bravo, vous êtes parvenus au dernier parchemin. Le livre se trouve juste à coté de vous, caché dans l’arbre. Mais attention, il doit être transmis de génération en génération. Alors maintenant, à vous de jouer ! »

     Milana B. 5e2.

*

     Sur l’Océan Pacifique, l’équipe de Franck observe toujours les baleines bleues. Ils en sont au moment où elles se reproduisent. Ça fait cinq jours que « l’œuf » a éclos et nous ne retrouvons pas le bébé !, s’agace le capitaine.

- Ça veut dire qu’on va partir à sa recherche ?, demandent en chœur les membres de l’équipage. -Hélas, oui… soupire Franck.  - Yes !, cria d’une seule voix l’équipage.

    Naruto, super-contente, se mit à gouverner le bateau vers le Sud. Gon, lui, prit ses jumelles et s’installa à l’avant du bateau.

    Franck, le plus ancien du groupe, et le plus expérimenté, alla dans sa chambre pour réfléchir. Enfin, dans cette équipe de courageux, il y a moi. Pour faire simple, je m’appelle Kilua. Je suis le plus jeune du groupe, mon rêve serait d’avoir, un jour, mon propre navire ! Et à son bord, partir à la recherche de la baleine bleue, le plus rare des cétacés.

     Paul B. 5e1

*

     « Frank part en expédition... », avait dit Liam à la bande. C’était une bande d’ados de six personnes, dont : 

- Liam qui a 14 ans et qui adore les livres,

- Gaspard qui a 14 ans et adore les sports de balles,

- Noah qui a aussi 14 ans et qui est le fils de Frank,

- Stella qui a 13 ans mais bientôt 14 et adore danser,

- Louise qui adore son âge - 14 ans - veut devenir pâtissière,

- Et Emma qui vient d’avoir 14 ans, aime dessiner.

    «Oui on a compris ! Tu es très content que mon père nous ait invités à venir avec lui pendant les vacances ! », s’énervait Noah.

     Frank était un grand explorateur très connu ! Il a déjà eu un prix pour sa première découverte alors qu’il n’avait que 16 ans… et pendant ces vacances il devait explorer une île qui ne se trouve ni sur le globe ni sur le satellite !

“Oui mais c’est quand même très excitant !”, avait dit Louise.

     Même s’ils sont très différents les uns des autres, ils partagent un point commun… l’aventure. « Et sinon, on va y aller comment sur cette île mystérieuse ?, questionna Stella.

- Je crois en avion…, avait répondu Noah.

- Ou en bateau ! Ce serait mieux ! s’écria Emma, comme cela, je pourrai dessiner la mer ! »

     Une semaine plus tard pendant les vacances :

« Oui nous sommes prêts, Franck !, avaient crié tous les ados en chœur.

- Bien, nous allons prendre le bateau sur l’île, avait dit Franck.

- Et combien de temps le voyage va durer ? demanda Gaspard.

- Au moins trois ou quatre semaines. », avait répondu Franck.

      Le bateau arriva cinq minutes plus tard. Les six ados et Franck montèrent sur le bateau avec leurs bagages. Ils s’installèrent tous dans des cabines par trois. Dans la cabine 1, Franck. Dans la cabine 2, les trois garçons et dans la cabine 3, les trois filles. « Vous venez les amis, on va sur le pont ?, demanda Liam. – Oh oui ! Comme cela, nous pourrons voir la mer !, s’excita Emma. – Mon père m’a dit que nous pourrions voir des dauphins et des baleines !, s’écria Noah, et heureusement j’ai pris mon appareil photos. – Super ! dit Stella. – Tui, tui, tuiiiii !, fait le bateau. – Allez les enfants, le bateau va démarrer et il faut rentrer dans les cabines, dit Franck. – D’accord, Franck. Vous venez les… gars / filles ?

- Si on s’appelait « les explorateurs juniors » ?, proposa Louise. - Pourquoi pas !, s’écria Liam. - Super, alors vive les explorateurs juniors !, cria Gaspard. » A suivre...

     Alizé C. 5e1 septembre 2020.

*

         L’expédition

     « Cela fait déjà bien longtemps que j’attends ce jour ! La joie ne veut plus me quitter depuis que j’ai appris que Franck part en expédition. Aujourd’hui, c’est le grand départ !

-Hey, tu viens avec nous ? -Bien sûr, j’arrive !

     Depuis que j’ai cinq ans, je rêve jour et nuit de partir en expédition avec Franck et son équipe. Tous les ans, je les regarde partir aux quatre coins du monde en attendant impatiemment le jour de mes 18 ans, car malheureusement mes parents ne veulent pas que j’aille en expédition avec des gens qui font des prélèvements pour le futur. Moi, en tout cas, je trouve ça très intelligent et je les considère comme des scientifiques. Alors, aujourd’hui, 8 juin 1985, moi, Jules Nohlin, je pars en expédition avec Franck.

     Nous embarquons rapidement avant le coucher du soleil. Je vois les gens sur le port en agitant leurs mouchoirs et séchant leurs larmes. Je cherche en vain mes parents avec une pointe d’espoir en me disant qu’ils auront sûrement la bonté de faire un dernier adieu à leur fils unique. Une fille dont je ne connais le visage que de loin s’approche de moi :

-Quelque chose ne va pas ? -Mes parents n’y sont pas, dis-je en pointant le port.

-Les miens non plus, me répondit-elle avec une pointe de tristesse dans sa voix.

-Où sont-ils ? -Je n’en sais rien, ils m’ont abandonnée à ma naissance…  -Je suis désolé…

-Ce n’est pas grave, je ne les connaissais pas.

- Les miens n’étaient pas d’accord avec le fait que je parte avec vous.

     Des larmes se mirent à couler sur son doux visage.

- Allons voir la vue, le soleil est magnifique à cette heure, proposa-t-elle.

     Effectivement, le soleil est splendide à cette heure de la journée. Un mélange d’orange et de jaune se mélangeant déjà aux ténèbres sombre de la nuit.

     Je ne me souviens de rien. Cette nuit paraissait calme et paisible mais elle a été tout le contraire. Le tonnerre grondait en m’empêchant de dormir tandis que les flots se déchainaient violemment sur notre navire. A partir du moment où j’ai pu m’assoupir, ma mémoire reste floue jusqu’à ce que le soleil vienne me réveiller pour commencer une nouvelle journée de travail acharné avant de pouvoir arriver à destination : la ville des mille et une merveilles. Apparemment, elle serait déserte mais personne n’en est jamais revenu. Je me demande si le fait d’embarquer dans une telle aventure était une bonne décision.

     Mais c’est alors que cette magnifique jeune fille apparut de nulle part :

- Coucou ! me lança-t-elle. - Coucou ! Bien dormi ? - Oui…oh ! Au fait, moi c’est Hanna. -Et moi Jules…

     Nous nous regardons longuement, lorsque :  - Terre en vue ! cria un marin en gâchant ce beau moment.

     Hanna se précipita pour apercevoir la ville, notre destination depuis maintenant plus d’une semaine.  - Enfin ! dirent tous les marins en chœur.

     Notre navire a atteint le port assez rapidement et nous sommes descendus aussi vite que nous sommes montés. Je remarquai qu’Hanna grelotait, alors je lui prêtai ma veste. A présent, nous ne savons ni ce que nous trouverons, ni qui nous trouverons si nous ressortons de cette ville un beau jour.

     Belen C-O. 5e1 septembre 2020.

*

     Je m’appelle Bianca. Je suis astronaute et mon mari, Franck l’est aussi. Nous allons bientôt partir en mission tous les deux. Nous commençons à nous préparer : nous enfilons nos combinaisons spatiales, elles sont entièrement désinfectées car il ne faut pas apporter de microbes à bord du vaisseau. Elles sont blanches et moulantes. Nous passons sous une arche en plastique qui désintègre les microbes sur et dans nos corps. Puis nous entrons dans le vaisseau spatial. Il comporte : -Une cabine de pilotage - Un salon - Une salle à manger - Une cuisine - Des chambres comportant des salles de bain - Un garde-manger -Une entrée - Des petits vaisseaux accrochés à ses flancs.

     Les pilotes et le reste de l’équipage arrivent eux aussi. Nous nous installons – en mettant nos ceintures – quand une voix dans un haut-parleur dit : « Nous sommes le vendredi 5 mars 3142 à 18h00 et le vol du vaisseau spatial XR310 est prêt à partir pour une autre galaxie ! VaisseauXR310 prêt au décollage ! 10 ! 9 ! 8 ! 7 ! 6 ! 5 ! 4 ! 3 ! 2 ! 1 ! Décollage ! »

Bientôt nous nous retrouvons dans l’espace, nous pouvons enlever nos ceintures. Franck et moi allons voir les pilotes :  « Tout se passe bien ? », demandé-je.

« Oui ! Vous pouvez aller vous reposer », nous dit un des deux pilotes.

     Nous avons donc fait le tour du vaisseau. Une heure plus tard nous sommes allés dans la cuisine prendre un petit sachet chacun de calories et des sucettes. Ces sucettes sont en fait composées de cinq gels ayant chacun un goût élémentaire : salé, sucré, acide, amer et umami (le « goût du gras »). Selon la tension électrique, on peut ajuster la proportion de chaque substance délivrée afin de reproduire la saveur souhaitée. Mais cela n’apporte pas de calories, juste du goût, alors comme il nous faut des forces nous prenons en plus des sachets de calories.

     Nous allons les manger dans la salle à manger quand un message s’affiche sur nos lunettes : « VOUS VENEZ D’ENTRER DANS UNE NOUVELLE GALAXIE ! » C’est incroyable, c’est la première fois qu’un humain entre dans une autre galaxie ! mais tout d’un coup le vaisseau est ébranlé. Des alarmes sonnent de partout. Un message s’affiche sur mes lunettes : « VOTRE VAISSEAU TOMBE EN CHUTE LIBRE ! VOUS AVEZ ETE ATTAQUES PAR DES ALIENS ! IL Y A UNE DEPRESSURISATION ! VOUS ALLEZ MOURIR ! VOUS ALLEZ MANQUER D’AIR DANS 5 SECONDES ! 4 ! 3 ! 2 ! 1 ! 0 ! »

… Je me réveille en sursaut dans ma chambre. Ce n’était qu’un cauchemar… Ouf !

     Agathe D., 5e2

*

« Franck part en expédition »

     Bonjour cher journal, je suis Gaspard. Je suis un botaniste maintenant très réputé grâce à ma récente expédition avec ce cher Franck. J’imagine que tu dois te demander de qui je parle. Franck est un ami d’enfance. Dernièrement, il m’a entrainé dans une expédition au cœur de la forêt amazonienne. Je vais te raconter comment cette impressionnante et formidable aventure a commencé…

     J’ai rejoint mes amis (dont Franck) dans un bar pas loin de chez moi. Quand je suis arrivé, en retard comme à mon habitude, mes amis avaient l’air abasourdi et, en l’espace de cinq minutes, je me suis retrouvé dans le même état qu’eux. Puis, quand nous avions tous repris nos esprits, Franck nous a proposé de l’accompagner… En arrivant chez moi, je n’en revenais pas. Dans trois jours, je serais parti en direction de la forêt amazonienne pour trouver des espèces nouvelles. Cette idée m’enchantait et, à la fois, me tétanisait.

     1er Septembre : C’était le jour J. Nous avions entamé notre périple. J’étais chargé du journal de bord (que j’utilise pour te faire un compte-rendu plus complet). Juste quelques heures après notre départ, nous avions affronté une tempête gigantesque. Une chance que nous naviguions sur le Nautillus, un navire excessivement résistant ! Nous avons passé la nuit au centre de cette tempête… Le lendemain, nous en étions sortis bien qu’il y ait encore de légères pluies.

     Les jours suivants étaient plutôt calmes. Nous avions croisé mes cousins qui, eux, allaient à un autre endroit de la forêt à la recherche d’espèces animales encore inconnues.

     13 Septembre : Nous avions tout juste accosté le navire et décidé comment le placer quand nous nous sommes fait bombarder par des bananes envoyées par plusieurs singes qui n’avaient pas vraiment l’air de nous apprécier. Franck nous a donc ordonné de remonter à bord du bateau le plus vite possible pour repartir vers une autre région de la forêt. Trois heures plus tard, Franck, l’équipage et moi-même étions arrivés et nous nous sommes immédiatement mis à construire un abri pour qu’il soit abouti avant la tombée de la nuit.

     22 Septembre : Nous avions tout juste trouvé notre première plante AFROGOMATE. Nous l’avions nommée ainsi car ses pétales sont de couleur mate et ils sont bouclés. Nous étions ravi, jusqu’à ce que, la même bande de singes qui nous a attaqué, nous vole notre traceur qui contenait la localisation de l’afrogomate. Nous avons tentés de le récupérer coute que coute mais rien à faire nous avions perdu la chance d’avoir cette plante à tout jamais… J’étais dépité.

     28 Septembre : Nous avions enfin, après six jours de recherche, récupéré le traceur !! Nous étions vraiment aux anges surtout qu’il était prévu que nous rentrions en France le 29 Septembre donc ce fut un grand soulagement. De plus, en cherchant notre traceur, nous avions trouvé une autre plante ! C’est un type de buisson dont les feuilles sont vénéneuses, nous l’avions nommée RHODILOA (pour cette plante-ci, il n’y a aucune raison particulière).

     29 Septembre : C’était la fin du notre formidable voyage au bout du monde, avec des paysages exceptionnels… Nous étions à peine partis que Franck nous parlait déjà de repartir ailleurs. Ça me manque un peu mais je suis mieux chez moi.

    Laïa H. 5e2

*

     Bonjour je m'appelle Franck. Depuis que je suis tout petit, je suis passionné par les civilisations disparues. Cela a commencé lors d'un mercredi pluvieux où je m'ennuyais. Comme je ne savais pas quoi faire, ma mère m'a dit d'aller à la bibliothèque. C'est là que je suis tombé nez à nez avec un livre sur les Mayas.

     Cette civilisation est devenue ma passion. J'ai fait des études d'archéologie et je me suis spécialisé dans l'étude de ce peuple. Quand j'ai eu vingt-cinq ans, j'ai décidé d'aller m'installer au Mexique. J'avais entendu parler de l'histoire d'un temple maudit. Je commençais à faire des recherches avec mes amis dans beaucoup de forêts et un jour je suis tombé sur un temple.  Je décidai de revenir pour l'explorer sans mes amis.

     A l'entrée, il y avait un panneau très ancien car il était très abîmé. Dessus, il était écrit une phrase en latin. Je pris mon dictionnaire de latin et je traduisis : « Celui qui ressort vivant de ce temple avec le sceptre du roi sera l'héritier du trône Maya». Je rentrai dans le temple doucement, car j'avais lu qu'il y avait trois pièges mortels dans ce temple maudit.

     Premier piège : les classiques plaques de pression. Je stressais car je ne savais pas quel piège allait se déclencher sous mes pieds. Je tapai sur un plaque et là une trappe s'ouvrit sur un trou béant donnant sur de l'eau avec des requins affamés. Je passai sur le côté en me tenant aux bords. C'était bon, j'avais réussi le premier piège.

     Le deuxième était beaucoup plus difficile car c'était des poteaux très fins et si on tombait, des piques acérées nous attendaient. Je me disais, pour rester concentré, que si j'y arrivais, je serai un roi. Et ça a fonctionné, j'ai réussi le deuxième piège.

     Le troisième était une énigme qui, si on avait la mauvaise réponse, nous faisait tomber dans l'acide. L’énigme était « J'ai quatre pieds le matin, deux le midi et trois le soir, qui suis-je ? ». Je répondis « l'homme » car c'est un bébé le matin qui marche à quatre pattes, un adulte le midi qui marche sur ses deux pieds et le soir une vieille personne qui marche avec une canne. Comme j'avais réussi les trois pièges, la porte massive du temple s’ouvrit.

     Je pris le sceptre et je revenais par le chemin où j'étais passé pour venir. A ma grande surprise, des milliers de soldats m’attendaient avec une couronne et un trône fait en bambou comme c'était prévu dans la légende.

     Mais je refusais car je ne connaissais pas leurs traditions et j'étais un étranger. Donc je choisis un soldat et dis au peuple qu'il serait maintenant leur roi. Je suis quand même resté leur ami et je leur rends visite chaque fois que mes recherches me le permettent.

     Stanislas J. 5e1

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     « Franck part en expédition »

     A bord du bateau « Atlanta 3 » c’est un peu mouvementé…Mais, avant de raconter ma vie et celle de l’équipage à ce journal, j’aimerais d’abord me présenter. Je m’appelle Victoire et comme mon nom l’indique, j’aime participer à des compétitions et surtout GAGNER !! Sinon j’ai un petit frère de 21 ans, moi j’ai 26 ans. Je mesure 1m75, j’ai les cheveux bruns, les yeux verts…

     Ma passion est le dessin, j’adore l’art ! Contrairement à mon frère qui préfère le sport, le danger et l’aventure. C’est un dur-à-cuire ! 

Vous vous demandez peut être où je me trouve en ce moment ? Je me suis sur un bateau à la recherche de nouveaux paysages pour me donner de l’inspiration pour mes dessins.  Je suis chargée du journal de bord. Au départ, je n’avais pas très envie de passer mes journées à écrire dans un journal, mais finalement ça me plaît. Je peux à la fois admirer les paysages et écrire dans mon journal.

     Pour ce qui est de l’équipage, c’est un peu plus compliqué : d’abord il y a Franck, le capitaine du bateau, Jacques, mon frère, le second, il aide le capitaine, il y a Louise, la femme de ménage mais elle ne s’occupe pas que du ménage, elle fait la cuisine et les courses. Ca me rend triste qu’une fille aussi jeune s’occupe de faire toutes ces tâches ménagères. Chaque fois, j’essaie de l’aider mais elle refuse. Je sais qu’elle fait juste ça pour payer ses études. Elle est plus timide et plus réservée que Jade. Une touriste qui est là avec son mari. Pour eux c’est un cadeau de mariage. Ils en ont de la chance !!!

     Moi j’ai 26 ans et je n’ai toujours pas trouvé le grand amour… Mais bon, ça ne me dérange pas plus que ça. Je prends mon temps. Ce voyage me fait réfléchir on dirait…

     Nous partons de la crique Coraïa. Une crique paradisiaque. Le seul bémol, est qu’il y a tellement de corail, que l’on ne peut pas se baigner ! Mais les paysages sous-marins que l’on peut voir depuis le surface de l’eau tellement elle est translucide, sont magnifiques et m’inspirent beaucoup !  Direction, Lunès Téquos, un coin assez peu visité, alors que c’est l’un des coins les plus beaux du monde ! Vous voulez savoir pourquoi ? Parce que y aller est plus que dangereux !...

     Manon L. 5e2

*

    Aujourd'hui un marin, Franck, part, pour de longs mois, sur un bateau, en direction de l'Islande, où il va relever des échantillons de glace. 

     Pendant le trajet, Frank discute beaucoup, mais avec qui ? ses compagnons : des livres.

- Où se trouve  l'Islande ? demande Franck.

- Nous allons avoir la chance d'être près du cercle polaire, lui répondent les livres.

-Vraiment ? -Oui, peut-être rencontrerons-nous des ours polaires, des phoques, des manchots et de nombreux oiseaux.

     Franck est émerveillé et pense qu'en relevant ses échantillons, il pourra voir des caribous.

-Franck, où es-tu ? Tu rêves ?  -Oui, je suis déjà arrivé !... Non, je suis très impatient d'y être, mais combien de jours allons-nous passer ensemble ?

     Oscar L. 5e1

*

      Bonsoir, j'ai donc passé du temps à lire et corriger votre super récit, Inès. Pour la prochaine fois, veillez bien par exemple à ce que les points et les virgules ne soient précédés d'aucune espace. Respectez les accords de base ! Ne mettez pas de prénoms ou de noms de l'école, cela peut interférer et ne pas plaire aux intéressés. Ici j'ai abrégé certaines appellations... Il me faudrait un bon titre à votre histoire, je compte sur vous, copiez-collez votre récit et placez-le dans un dossier de vos bons textes repris et aboutis. Cordialement. M. Dyrek le samedi 26 septembre 2020.

 

A la découverte de l’inconnu

     Aujourd’hui nous sommes le Mercredi 13. ?. 1830. Aujourd’hui, c’est le premier jour de notre expédition qui consiste à trouver de nouveaux arômes dans une terre inconnue. Je vais vous présenter mes compagnons ainsi que mon capitaine tout d’abord il y a Lo, il n’est là que pour l’argent et la nourriture, cependant c’est notre dessinateur, nous avons donc besoin de lui. Ant il est là pour l’aventure il est peut-être timide mais il a une magnifique voix. Ad n’est là que pour surveiller son petit frère Ant. Puis il y a moi je m’appelle Ad, j’adore faire la fête, mais surtout j’adore mon capitaine : je le suis partout. Et pour finir il y a mon capitaine, il s’appelle Franck, il a cinquante-huit expéditions à son nom dans une trentaine d’endroits différents, c’est le meilleur capitaine au monde à part le fait qu’il lui manque une main comme dans l’histoire du capitaine Crochet que mon père me lisait quand j’étais petit mais on s’y habitue petit à petit. Bon revenons à l’expédition. Après trois jours de long voyage, de difficultés et de problèmes, nous sommes enfin arrivés à destination.

     Mon bon capitaine Franck me permit de poser le premier mon pied sur cette nouvelle terre. Le sable était chaud, le soleil se levait petit à petit, il y avait une étendue de végétation à des kilomètres à la ronde. Le paysage était époustouflant. Une fois tout l’équipage descendu du navire, nous décidons de partir explorer cette nouvelle terre. Le capitaine nous divisa en deux groupe de 2 et 3. Antoine, Ad et Lo doivent trouver un abri pour la nuit et installer le campement.

     Pendant ce temps, le capitaine et moi commençons à explorer l’île. Nous marchons, marchons pendant une bonne heure, nous avions déjà trouvé trois arômes comestibles ou pas, nous ne pouvons pas le savoir. Il commençait à faire nuit, nous décidons donc de retourner sur la plage pour retrouver le reste de l’équipage et pour que Lo puisse inspecter et dessiner ces nouveaux arômes. Nous aperçûmes une lumière au loin qui ressemblait à du feu, nous pensons que c’était nos camarades, nous suivons donc cette lumière mais une fois arrivés nous ne nous attendions pas à trouver ça ! En effet il y avait un feu allumé mais nos amis n’étaient plus là, tout était sans dessous dessus, nous comprenons tout de suite que nous n’étions pas les seuls sur cette île, nous sommes donc partis à la recherche de nos amis. Plus nous nous aventurions dans la forêt, plus il y avait de bruit, nous marchons par rapport au bruit. Nous arrivons à destination, nous nous cachons derrière un buisson et par rapport au buisson nous pouvons voir ce qu’il se passe de l’autre côté.

     Je vis mes trois camarades attachés ensemble sur un pilier et environ quatre sauvages leur tourner autour en dansant pendant qu’à côté d’eux, il y avait plein de sauvages qui jouaient de la musique. Quand tout à coup un grand homme s’approcha d’eux avec une torche allumée, ni une ni deux Franck jaillit du buisson pour empêcher nos camarades d’être les prochains sur le menu, l’homme fut surpris de son arrivée soudaine, nos compagnons aussi. L’homme parla une langue qui nous était inconnue de tous, enfin c’était ce que je croyais. Ad prit la parole et traduit ; « Il demande qui nous sommes et ce que nous faisons sur leur territoire. «  Ils ne parlent que l’espagnol, expliqua Ad. Peux-tu traduire cela ?, demanda Franck. « Nous sommes explorateurs, nous sommes ici pour chercher de nouveaux arômes pour les revendre chez nous. Votre « territoire «  comme vous l’appelez est inconnu de tous, qui êtes-vous ? « Adrien traduisit la phrase de mon capitaine, l’homme parla à Ad. Il finit par traduire «  Nous sommes le peuple des Hunters, nous vivons ici depuis des siècles, je ne comprends pas pourquoi vous ne nous connaissez pas, mais je souhaite que cela continue ainsi. »  Traduis ceci, dit Franck « Laissez partir mes amis et nous oublierons votre existence pour toujours ».

     « D’accord, mais d’abord, je veux que vous nous appreniez à faire les choses où vous dormez des cabanes, non des mai… des maisons, voilà marché conclu ? », expliqua Ad. « Marché conclu », répondit Franck. Cela doit faire une semaine environ que nous cohabitons avec les Hunters, nous leurs apprenons ce que nous connaissons (maisons, agriculture, élevage, outils, etc) et eux nous montrent des arômes, nous apprennent à les étudier, à les reconnaître. Pendant cette semaine nous nous apprenons à chacun à apprendre la langue de l’autre.

     Mais un jour le moment des adieux arriva. Après une heure d’adieux, nous étions sur le point de partir tous les cinq sur notre navire, quand, tout à coup, le chef des Hunters se dirigea vers nous et nous dit «  Vous partir sans cadeaux nous ? » Comme j’avais expliqué, ils avaient commencé à apprendre notre langue. En disant ces mots, le chef donna à Franck une boîte entière de tous les nouveaux arômes que nous avions découverts au cours de cette semaine. Franck ému fit un câlin au chef et lui dit « Puissions-nous nous retrouver ! ». C’est l’équipage au complet que nous retournons au bateau.

     Après avoir rangé et chargé le bateau, c’est avec un pincement au cœur que nous quittons cette magnifique terre qui restera secrète comme promis. Cette fois-ci, le voyage ne dura que deux jours, il y avait moins de joie qu’à l’aller mais on s’occupe. Lo dessine les arômes qui nous ont été offerts. Antoine joue de la guitare offerte par un enfant du village. Ad s’occupe du mât du navire. Le capitaine dirige le bateau ou reste enfermé dans sa cabine. Moi je fais la cuisine, c’est devenu une passion pour moi ; j’ai appris à cuisiner avec les Hunters. Comme convenu, nous n’avons rien dit sur l’existence de leur peuple. Et pour finir, comme prévu, nous avons vendu les arômes au marché, chacun a gagné 250 francs. Ah oui et si ça vous intéresse, je me suis marié avec une Espagnole, non ce n’est pas une Hunter.

     Inès L.C. 5e2 en septembre 2020.

*

     « Franck part en expédition », Franck c’est le personnage principal, il a 35 ans, habite à Rome et il est vétérinaire. Actuellement il est en Australie, dans une forêt parmi tant d’autres. Nous sommes trèèèès loin dans le temps. A l’époque où il n’y avait pas de parc animalier. Il est là pour analyser, comprendre les animaux, et même parler leur langue, pour pouvoir mieux les aider.

     En partant de Rome, il n’avait pris que les habits dont il était vêtu et son billet de retour. Il dit «au revoir » à ses proches, ses collègues et même son chat ! Puis partit en expédition. Là-bas il ne croisa personne et se lia d’amitié avec un jeune koala atteint d’une maladie très rare, liée au fait que ses poumons faisaient la moitié de la taille normale ; d’ailleurs Franck regrette beaucoup de ne pas avoir pris sa trousse vétérinaire : il aurait pu sauver beaucoup d’animaux. Mais cela ne l’empêche pas de vivre ses plus belles années avec lui.

     Cinq mois après, il remarque qu’il n’a plus de billet de retour : il s’est décomposé ! Il réalise donc qu’il ne verra plus jamais ses proches ni même son chat. Il se concentra donc sur ce qu’il était venu faire et commença à apprendre la langue jusqu’à ce qu’il ne parle plus que le langage animalier.

     Nous n’arrivons malheureusement pas à lire la langue donc ne pouvons traduire : il n’y aura aucune suite. Ces quelques lignes ont été retrouvées non loin de la forêt, quelques mois après qu’il les a écrites.

     Mathilde P. 5e1

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            Franck part en expédition avec sa fidèle associée, Annie, dans la forêt amazonienne, au Brésil, à la recherche des aras bleus, disparus depuis plusieurs années à cause de la déforestation. Franck et Annie viennent d'arriver dans la forêt amazonienne et ils se rendent compte de toute la faune et la flore qui y habitent.

            Une semaine passe, sans la moindre trace d'aras bleus. Ils commencent à déprimer, à se demander s'il ne vaut mieux pas rentrer, que tout cela ne sert à rien, quand ils virent un petit oiseau rougeâtre, ressemblant à un poulet, qui a la patte cassée, et qui crie de toutes ses forces qu'on vienne l'aider.

            Le couple d'aventuriers décida de le recueillir et de le soigner, et quelques jours plus tard, il était de nouveau sur pattes. Ils allèrent donc lui rendre la liberté dans son état naturel en barque, mais quand ils le posèrent sur la rive près de son habitat, il commença à gesticuler bizarrement. Franck et Annie pensent que les gestes de l'oiseau sont des signes d'au revoir, mais il voulait dire autre chose.

            Comme la barque avançait, ils tournèrent la tête vers le canal et découvrirent pourquoi l'oiseau faisait des signes étranges : ils virent une immense cascade qui descend du canal !

            Après avoir été emportés par la cascade, ils se retrouvèrent cent mètres plus loin, avec heureusement, tout leur matériel. Et c'est là qu'ils découvrirent une plume d'un bleu azur, sur la rive. Ils la ramassèrent, l'examinèrent, et virent le Saint Graal dans leurs mains : c'était une plume d'ara bleu.

     Paul S. 5e1

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     Franck part en expédition. Il a besoin de deux personnes, mais il faut que celles-ci soit prêtes à y laisser leurs vie. Moi, Tallia, personne ordinaire et membre de l’équipage, pourrai-je l’accompagner ? Après tout je suis curieuse, mais le suis-je jusqu’à risquer ma propre vie ? Pendant que je me perdais dans mes pensées, Franck demanda qui voulait se prêter volontaire.

     A cet instant j’hésitais toujours, lorsque, sans que je me contrôle, ma main se leva, puis d’une voix étrangement sèche, je dis : « Moi, Tallia, je me porte volontaire et promets de vous rester fidèle jusqu’à la mort. » D’habitude le visage de Franck était toujours impassible, mais à cet instant, en faisant attention à ses yeux, on pouvait y discerner un peu de surprise. Puis il déclara : « Bien Tallia, tu feras partie de l’expédition, mais il me faut une deuxième personne. »

     C’est alors qu’une femme nommée Soni se porta volontaire. Franck, Soni et moi faisions partie de l’expédition. Puis il nous expliqua le but de cette expédition qui consistait à plonger dans la mer des Cent et  arriver jusqu’au fond en vie… en fait il fallait qu’au moins Soni ou moi arrivions à atteindre le fond… Mais ce qui m’a le plus intriguée c’est qu’à notre arrivée à destination, quelque chose de spécial devait se produire… Nous avions beau insister, Franck ne voulait pas nous en dire plus…

      Claire V. 5e2.

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     Vous voulez proposer poèmes et récits ?

     Format word en fichier doc ou docx style "sans interligne" ou dans le corps du courriel. Votre prénom puis l'initiale du nom de famille puis la classe et enfin lieu et date - exemple Raoul D., 5e4, Paris, octobre 2020. Lisez, relisez-vous et faites relire pour l'orthographe, les accords... avant envoi.

 

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