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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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4 juillet 2020

Les poèmes des 5e sur le Courage Printemps des Poètes entre 7 et 18 commentaires élogieux de poètes ! Palmarès

     LE COURAGE – hommage au poète René Guy Cadou né il y a cent ans

 

      Les poèmes des 5e sélectionnés par les professeurs

40 poèmes sélectionnés des 5e composés en mars 2020 dans la der semaine avant le Confinement,

suivis des commentaires de 22 poètes,

     Mesdames Joëlle Abed Chartier, Patricia Bruneaux, Fatima Chbibane Bennaçar, Danièle Corre, Céline Escouteloup, Nadia Estéba, Julia Lindholm, Zohra Mrimi, Joëlle Pétillot, Monique W. Labidoire

     et Messieurs Jean-Pierre Balpe, Bernard Bösiger, Gérard Bouvier (E&G), Marc Desombre, Jérôme Dutot, Corentin Fernagut, Bernard Fournier, Georges Friedenkraft, Marc Hernu, Jean Lavoué, Patrick Raveau, Dominique Zédet avec indications de leurs initiales

     Palmarès, commentaires-choix par les poètes - lors de la période de confinement du printemps 2020

 

9 SUR LE PODIUM DES COMMENTÉS !

1ère Lauriane B. 5e3, 18 appréciations positives pour « Monsieur Courage »

2e Mathilde D. 5e2 15 « L’eau »

3e Aliénor C. 5e2 13 « Les hommes courageux »

 *

4e ex æquo : Clémence B.-T. 5e1 11 « Mon village, son visage, mon courage » Victoria D.-G. 5e1 11 « Le courage à travers les pages »

 *

5e ex æquo : Juliette B. 5e2 10 « La mer », Aurore K. 5e3 10 « Lyse raconte », Margaux M. 5e1 10 « Savoir se relever », Lucille X. 5e3 10 « Le courage disparu et réapparu »

 **

     8 autres primés :

6e ex æquo : Emma B. 5e1 9 « Le courage », Axelle L. 5e1 9 « La persévérance », Arthur M. 5e1 9 « Courage, Courage », Sophie P. 5e3 9 « Mon interrogation »

7e Ines B. 5e2. 8 « La plage »

8e  ex æquo : Charlise C. 5e3 7, « Poème », Pierre C. 5e2, « L’hôpital », Alex Z. 5e3 « Avec mon courage »

**

     Voici, cher Laurent, quelques appréciations sincères. 

Bonne réception et bravo de vous mobiliser ainsi pour la poésie auprès des jeunes.

     Amitiés -  Joëlle ABED / CHARTIER

**

Réponse plus complète à 2D

     Intéressante esquisse : le passage de « tourner la page » à « mariage » - et cela dans le cadre d’un garage. Mais ça reste une esquisse.

     Il faudrait mettre de l’ordre et évacuer les mots inutiles (nains, sabotage, bagages). Si l’on prend des mots à la rime (même dans des vers blancs) il faut qu’ils soient mis en valeur dans l’image qu’ils portent en eux. Une fois choisis les mots garage et mariage, par exemple, à faire rimer avec courage et tourner la page, il faut les laisser créer un tableau cohérent.

     Par jeu je propose quatre tableaux différents avec ces quatre mots à la rime – bon ce n’est pas génial, mais à vouloir associer garage et mariage, on se lance dans un jeu d’esprit sans viser à la grande profondeur…

   Proposition dramatique

Tristesse – ranger le garage

Le jour même de ton mariage

Un accident ; et puis plus rien.

Comment ne pas perdre courage ?

(L’ami reviendra-t-il enfin ?)

Je sais, il faut tourner la page

   Proposition joyeuse

Nous danserons dans le garage

Pour le jour de notre mariage

Danse avec moi et ne crains rien !

Dans tes bras j’ai trop de courage,

Je partage ta vie enfin

Fou de joie je tourne la page

   Proposition mystique

Je fais chapelle de ce garage

Pour toi, Sœur Claire, et ton mariage,

(L’Agneau mystique : presque rien)

Je ne sais quel est ton courage,

Vers quoi tu chemines enfin

Adieu donc – se tourne la page…

   Proposition alcoolique

On a dormi dans le garage

Rentrant ivres de ce mariage

Je ne me souviens plus de rien

J’ai la gueule de bois : courage !

Jour nouveau : pour reboire enfin

Je suis prêt à tourner la page !

                                  Bernard BÖSIGER avril 2020.

**

Réponse plus complète à 2 I

     La litanie des mots en age  crée un monde un peu irréel, ludique ; c’est léger et sympa comme un rêve – et justement : c’est un rêve ! Un chouette poème…

     Juste une suggestion : changer le dernier mot du poème, remplacer mirage par rêve ; et ce pour deux raisons :

1)    Parce le mot mirage est inexact ; un mot à réserver pour des emplois précis (mirage = on ne dort pas, on voit vraiment une réalité déformée ; à partir de quoi le cerveau peut affabuler un peu…). C’est lié à mon amour des mots : veiller à les employer dans un sens rigoureux.

2)    Le poème, par la litanie des mots en age, nous entraîne dans un rêve (du moins je le comprends comme ça) ; mais la dernière phrase marque le réveil : il ne faut plus employer de mot en age, mais bien le mot très réel de rêve.

Bref je me répète : un chouette poème…   Bernard BÖSIGER avril 2020.

**

     Merci Laurent pour ce beau travail et pour ton ardeur à cultiver les poètes en herbe. 

Mes amitiés,   Marc DESOMBRE

**

Bonjour Marime,

     Désolé, mais je ne suis pas le poète espéré et n’ai même la sensibilité escomptée pour reconnaître un talent. J’ai choisi celui qui me parlait le plus.  Ici, en quelques « maux »… JD

**

     Bonsoir Laurent, Après avoir courageusement surmonté la pression qui s’exerçait sur moi, en raison de la grande responsabilité que tu venais de me confier en partage poétique, je me suis courageusement jeté dans le bain et j’ai très vite trouvé un plaisir extrême à l’oxymore de cette rencontre avec des poètes en herbe.

     Deux mots sur ma façon de procéder :

     - Impression des textes sur papier (allergie à l’écran, besoin d’annoter, et de plus en plus problème de vue)

     - 1ère lecture et 1ères impressions classe par classe

     - Reprise de l’ensemble des 3 classes et commentaires définitifs

      Ce faisant, j’ai découvert un « bijou », souvent des réussites plus ou moins remarquables, toujours beaucoup d’efforts pour répondre du mieux possible aux différentes contraintes. Au total 17 commentaires dont seuls les contenus induisent une certaine hiérarchie de mes préférences.

     Je me libère de l’inquiétude d’avoir laissé échapper quelques « mérites », à travers la conviction qu’ils n’auront pas échappé à d’autres lecteurs.

      E&G au début du printemps 2020.

*

     Merci Laurent, de m’avoir fait profiter de cette belle entreprise d’encouragement au bonheur de poésie. A travers elle, tu m’as offert un bain de jouvence, et à mon âge, il est plus qu’agréable de retrouver ses souvenirs d’écolier et son âme d’enfant.

      Je ne pourrai malheureusement pas procéder à la « vérification » à laquelle tu m’invites, n’ayant conservé aucune trace de mes ressentis d’alors. Grand bravo à toi dont l’enthousiasme poétique te vaudra, j’en suis sûr, une place au Paradis des Muses.

     E&G en juin 2020.

**

     Il y avait tout le meilleur, dans ces textes de jeunes esprits ;  difficile de ne pas y voir de la réflexion, du travail ; je les renvoie donc en ayant vu le positif sans départager, car tous ont respecté la consigne sauf peut-être un, d'autres plus aguerris avaient déjà certains réflexes pour donner du corps à leur récit.  Nadia ESTEBA

**

     Bonsoir Laurent. Merci à vous et à vos élèves pour votre invitation poétique. Oh capitaine, mon capitaine ! Embarquons tous avec courage dans le navire de la poésie, en cercle de poètes…  Corentin FERNAGUT

**

 

     Voici, cher Laurent Dyrek, mes commentaires aux poèmes des élèves ainsi qu’un petit texte que je viens d’écrire à votre attention ainsi qu’à la leur. J’ai dû m’arrêter un peu plus sur une quinzaine d’entre eux… Mais tous dénotent d’une grande sincérité, d’un véritable engagement et d’une belle créativité dans l’exercice proposé. Jean LAVOUÉ, 2 mai 2020.  

 Editeur de L’enfance des arbres.

**

     Bonjour Laurent, merci de m'avoir fait confiance ! J'ai tout lu, j'ai fait seulement quelques commentaires.

     Je ne suis pas très fan de rimes. Cela dit, quand j'étais en 5e et même plus tard j'ai adoré les rimes. Je sais aussi que les élèves au collège qui ont écrit ou découvert la poésie aiment les rimes. C'est certainement aussi le cas avec tes élèves. J'espère donc pour eux qu'il y a d'autres amateurs de rimes qui lisent ces poèmes ! Parce que si leurs poèmes sont seulement "jugés" par des adultes qui en ont assez des rimes, ce n'est pas très juste. Tes élèves écrivent très bien d'ailleurs ! Bonne soirée,

     Julia LINDHOLM en Suède
**

Je vais mettre un petit mot sous chaque poème.

Un grand bravo aux élèves.

Deux me touchent particulièrement page 10.

     Zohra MRIMI
**

Bonjour cher Laurent,

      J'ai choisi trois poèmes dans la sélection proposée et je te renvoie ton document complet, j'ai rédigé mes quelques lignes en gras pour que tu t'y retrouves plus facilement. Il s'agit de : IK   2I    2K

     Je t'en souhaite bonne réception. J'espère que tout va au mieux pour toi et les tiens et oui, c'est vrai le confinement ne nous empêche pas de nous "assembler" si ce n'est nous rassembler. Bien à toi dans la poésie et le partage.

     Monique W. LABIDOIRE

 

 

Les poèmes ayant reçu entre 10 et 18 commentaires !

 

Premier prix grâce aux 18 commentaires élogieux de poètes !

Monsieur Courage

          Un jour j’ai cru perdre courage mais… Grâce à toi, je vis autrement avec des oreilles cassées Grâce à toi, j’accepte mon identité de sourde implantée Grâce à toi, je lutte pour faire évoluer le regard sur ce handicap Rassure-toi, je garderai toujours ce cap !

          Un jour j’ai cru perdre courage mais…

Grâce à toi, je surmonte les difficultés chaque jour Grâce à toi, je vais au-delà de mes limites Grâce à toi, je deviens une grande et forte guerrière Rassure-moi, tu seras toujours là ?

          Un jour j’ai cru perdre courage mais…

Grâce à toi, j’ai une vie extraordinaire ! Grâce à toi, d’autres portes s’ouvriront à moi

Grâce à toi, ce ne sera pas une fin pour moi Rassurez-vous, être sourde n’est pas un obstacle !

     Lauriane B. 5e3

     Texte 3A 18 ap = 18 appréciations positives ! Texte sensible, qui évite l’écueil de la complaisance. C’est bien. Merci. On sent également une recherche de rythme qui entraîne le lecteur à partager le courage de l’auteur. JA

    Belle maîtrise de la parole : art oratoire (anaphore + apostrophe) plus que poésie conventionnelle, et ça me plaît. Le résultat est simple et fort : bravo ! B.B.

    Quelle belle preuve de courage que de faire de sa différence sa force au service des autres ! P.B.

     Poème plein d’optimisme et d’émotion. L’éloge du courage est parfait. Bon usage de  deux anaphores qui rythment le poème et provoquent un effet musical comme dans une chanson. Ce poème communique une sorte d’énergie. L’auteur s’adresse au courage comme si ce dernier était une personne présente. FCB

    Un excellent texte, bien structuré, avec des éléments se faisant échos, qui transmet de l’énergie au lecteur. Une réussite ! D.C.

     Poème touchant. Parler de son handicap est courageux ! La personnification du courage opère bien. MD

         Que l’inspiration relève du vécu ou de l’imaginaire, texte époustouflant tant par la maturité de la réflexion que par la maîtrise du style. E&G

    Emouvant et pudique ce texte  qui avoue un handicap  ne s’appesantit pas dessus mais  incarne la force  de vivre et  de surpasser grâce à quelqu’un, les autres, ceux qui soutiennent N.E.

     BF Forte chute et belle morale sur le handicap, litanie de l’espoir

     Ma main, de mon menton, va vers vous (merci en langage des signes). CF

     La reprise d’un même verset (Un jour j’ai cru perdre courage mais…) et d’une même formule (Grâce à toi…) en début de strophe donne au poème en prose l’harmonie d’une chanson en même temps qu’elle introduit un dialogue en filigrane entre des questions et des réponses. Cela rend très vivant ce poème, porteur en outre d’une forte charge émotionnelle par sa référence au handicap. C’est, pour moi, le meilleur de l’ensemble.  Grâce à toi ma sœur / j’ai entrevu le courage  / grâce à toi je vis GF

     Non seulement ce poème parle du courage, mais il EST le courage. Le courage de faire face, mais aussi d’être et de le dire. On est fasciné par la volonté qui en jaillit. La conscience aiguë de soi et de sa force. MH

     « Bel éloge du courage qui vient se greffer sur une épreuve personnelle vécue et surmontée ! En plus d’être un poème sensible, c’est un beau témoignage ! » Jean L.

      Bravo à cette jeune personne courageuse qui exprime très bien son expérience et qui encourage aussi les lecteurs avec cette splendide reconnaissance. Julia L

     La surdité n’est pas un monde silencieux, le courage c’est accepter sa différence. Z.M.

     … Parfait. Non seulement c’est un beau poème, mais quelle leçon. JP

     Le courage d’être soi à travers les épreuves, la solitude et les limites de l’être humain ! Poème altruiste qui s’ouvre à l’autre et qui insiste sur le courage qui ne s’épanouit que lorsqu’il met en commun les forces de l’esprit et du corps. Le combat n’a de valeur qu’à plusieurs et se nomme en fait Amour… P.R.

      Texte classé en 1ère lecture, justement pas parce qu’elle est sourde mais parce que j’aime beaucoup le message, la positivité, les répétitions « un jour... », ça fait du bien le bonheur et l’on sourit, content pour elle. DZ

*

     L’eau

     Dans cette rivière, les cascades Entraînent les courants. Le verdoyant rivage M’émerveille, cette image De la nature est somptueuse.

     Je saute de rocher en rocher, Je me laisse porter par le courant, je nage. C’est pour cette épreuve qu’il faut avoir du courage : Je vais sauter de cinq mètres Pour atterrir dans ce bleu transparent.

     Le soleil monte les marches des cieux Je crois que c’est le moment De sauter vers ce lieu Marin. L’adrénaline, le courage S’empare de mon corps et j’envisage

     De sauter... j’ai... l’impression de voler, J’atterris et je souris Dans mon lit, tout ça était donc un mirage.

     Mathilde D. 5e2.

     Texte 2I 15 ap Le rêve et la nature s’invitent dans ce texte, dans une recherche de plénitude. Merci JA

     La litanie des mots en age  crée un monde un peu irréel, ludique ; c’est léger et sympa comme un rêve – et justement : c’est un rêve ! Un chouette poème…B.B.

     Le courage de rêver, quand le rêve devient réalité et nourrit nos émotions. Quelle épreuve courageuse, l’aventure de nos sommeils de poètes ! P.B.

     Un beau rêve est transmis ici, rivière, cascade, rochers, le saut dans le bleu transparent, la nécessité du courage, le vol et le réveil dans son lit. Bien dit. D.C.

     Des impressions prenantes, mues par de belles images. Un talent certain pour rendre compte d’un instant unique et en osmose avec une nature sublimée. (Pour la poétique du saut dans l’eau, lire, peut-être un peu plus tard, 3e, Corniche Kennedy). C.E.

     Progression bien conduite d’un suspense avec sa chute inattendue.E&G

     Joli poème, vivant et évocateur. Une belle image « Le soleil monte les marches des cieux ». On imagine les nuages où il s’appuie... MD

      L’inconscient du rêve prépare  au courage d’affronter ce que la vie en société va demander, des défis, sauter en parachute, sauter pour plonger, bien exprimé. N.E.

      BF Amusant et de belles images

          L’eau porte le rêve. Avec le jeune poète, nous rêvons cascades, rivages, sauts périlleux entre les rochers. Mais c’est sur le sentier du songe que se retrouve finalement notre adrénaline. Bondir sur les roches / cascader sous les cascades / en songe escapade GF

 « Joli poème de clarté et de courage dont la qualité de rêve n’enlève rien à la belle énergie qui le soulève. » Jean L.

     Le courage imaginaire reste du courage quand même. C’est même un bon entraînement pour le vrai. Quoi de plus révélateur de nous-même qu’un rêve ? Bien vu, et bien écrit JP

     Poème très poétique. Des images fortes. « Le soleil monte les marches de cieux. Un rythme assez rapide et des images qui nous portent. Le mouvement du texte est bref, ce qui accentue la chute finale. Chute imprévisible qui d’ailleurs morte bien son nom ici. Une danse un peu folle, « de rocher en rocher » où l’esprit et du corps se mêlent avec brio ici. Très beau texte teinté de réalisme et de lyrisme. P.R.

     Tous les jeunes poètes commencent par employer des mots « valises » mais c’est déjà un bon signe de reconnaissance poétique, le rythme est trouvé, les images sont rêvées et issues de la vraie vie, « Le soleil monte les marches des cieux » et le paysage conduit le rêve d’envol grâce aux mots du poème. MWL

      Texte 2Iclassé en 1ère lecture, certainement le plus poétique de tous les textes, la beauté, la nature, la liberté, l’espace, le rêve, l’humour. Tout est parfait. DZ

*

     Les hommes courageux

    Courageux comme Pasteur, Qui affronta la rage Et trouva les bons dosages, Courageux comme Pasteur.

    Courageux comme De Gaulle, Qui malgré tout résista Et jamais ne succomba, Courageux comme De Gaulle.

     Courageux comme Mandela Qui face à tous s’opposa Pour un monde équitable, Courageux comme Mandela.

     Tous ces hommes valeureux, Ont su par leurs braves actions Rendre l’avenir meilleur,

Et notre monde plus beau.

     Aliénor C. 5e2.

     Texte 2K 13 ap Texte riche en humanité. L’ouverture au monde est présente et trouve son rythme. Alors il faut continuer. JA

     Le courage des hommes qui font et défont l’histoire, et l’espoir dans ce texte d’un avenir meilleur et d'un monde plus beau. Clin d’œil aux hommes de convictions ! P.B.

     Très beau poème mettant en valeur le courage de personnalités illustres qui marquèrent l’histoire. Bon usage des figure de style  comme les allitération en « r » et en « v » et les trois antépiphores qui permettent de créer un effet de circularité. La boucle est à chaque fois bouclée.  FCB

    Une véritable structure poétique et des recherches de figures illustrant le courage. Le meilleur travail de cette série. Bravo ! D.C.

    Un bel hommage à des héros et hérauts du courage… CF

    Belle composition anaphorique pour rendre hommage à des « Courage » d’exception E&G

      Les héros, les hommes qui ont fait avancer les idées, sont des phares ; avec des mots forts comme résiste, ne succombe, opposition, valeureux, courageux. N.E.

    Malgré sa simplicité apparente, j’aime ce texte, parce que, par le rappel des formules « courageux comme » en début et en fin de strophe, il rejoint une forme proche de la chanson et que la poésie, c’est aussi une recherche formelle. Comme l’équité / comme la bravoure comme / un monde plus beau GF

      « Beau rythme dans ce poème, plein d’élan et d’héroïsme ! Un bel éloge du courage ! » Jean L.

    J’aime bien un poème qui parle de l’histoire de courage Julia L.

     Poème bref atypique mais qui en dit long sur l’humanisme sous-jacent à toute forme de courage. Des figures du courage en poème d’une portée universelle. Plutôt que de parler de expériences personnelles, l’auteur de ce texte a préféré louer ces grands symboles du courage et qui sait de s’encourager à les imiter. Dans chaque vers on y trouve la résistance la rage mais la rage de triompher non pour triompher pour triompher mais pour construire un monde meilleur. Le courage s’allie donc ici à la rage ayant pour fin l’humanisme, l’universalisme et les grandes valeurs humaines. L’égo est donc laissé aux oubliettes et en cela il s’agit bien d’un texte sur le courage, la rage donc au bénéfice d’un courage d’abolir toute forme de racisme, de haine et de fascisme. P.R.

     Poème engagé, donc courageux, culture sociale et politique, choix des valeurs, la poésie peut être aussi une formidable entreprise de civilisation vers « un avenir meilleur » « et notre monde plus beau » MWL

     Texte 2Kclassé en 1ère lecture, j’aime beaucoup les répétitions qui appuient et donnent de la force, mots bien choisis, belle plaidoirie et bel hommage. DZ

*

Mon village, son visage, mon courage

     Un jour j’ai cru perdre courage C’était un jour pluvieux Je n’étais pas courageux Mais le courage n’est pas un outrage C’est une force que l’on porte

     J’étais en Bretagne Avec mes bagages et sa cage Ta cage se remplissait de coquillages Ton visage dans ce village

     Nous étions devant la mer Et ces sillages remplissaient mon visage Tremblant de larmes vers le large

     Et tu regardes cet orage Massacrer ton village Son visage de larmes Et ta cage de coquillages S’envole vers un autre voyage

     Tu en écrivis une pleine page Sur ma table remplie de feuillages Dans mon village Où ton village triste S’envole vers un autre voyage

          Clémence B.-T. 5e1

     Texte 1C 11 ap  Du rythme, des ruptures, des images sensibles : «  cage de coquillages ». Nulle complaisance. Ce jeune talent est plein de grandes promesses. Je garde près de moi le coquillage de son poème. J.A.

     Un essai presque réussi de rythme et de rime, on sent que le rap est passé là… Il aurait suffi simplement de s’imprégner du rythme notamment en passant au besoin par dessus la grammaire en cherchant plus de concision pour obtenir un rap tout à fait correct J-PB

     Malgré un jeu excessif des mots se terminant par age, on perçoit un univers de village breton et d’orage dévastateur qui mérite l’attention du lecteur. D.C.

     Les mots en « -age » chantent et dansent ici, jusqu’à se mêler et susciter de belles associations. Un petit voyage onirique qui sait s’abandonner à l’irrationnel, créer des superpositions entre impressionnisme et surréalisme, sans oublier un sens certain d’une essentielle gravité. Bravo. (Connaissez-vous la peinture de Chagall ?) C.E.    

     Sous forme de texte poétique qui dilue le message, le courage y est cité dans la deuxième phrase mais se ressent moins violemment N.E

     Intéressant carrousel d’allitérations et d’images. E&G

     Tout cela tourne comme un orage. C’est assez cubiste (ou surréaliste) et on trouve ici  un vrai sens du rythme, comme de l’évocation d’un ailleurs : le spleen conduit-il vers l’idéal ? Un joli poème. MD

     Accentuée par la présentation en prose, l’insistance des rimes internes et des allitérations donne un ton mélodieux à ce texte plein d’images de la plage, où le courage s’appuie sur un catalogue à la Prévert. La poésie, c’est aussi une recherche de forme et ce poème permet de ne pas l’oublier. Haïku rimé : Sente ou bien sillage / le courage se construit / dans les coquillages GF

     Ce beau texte, un peu surréaliste, nous offre une succession d’images rares. Sillage/larmes, visage/large est très beau. Est-on bien dans le sujet ? Qu’importe, les vrais poètes parlent de ce qu’ils veulent ! MH

     Tout le texte joue sur l’allitération « age » et cela donne un rythme particulier. Il y a de petites trouvailles aussi « Le courage n’est pas un outrage/c’est une force que l’on porte… » « Sur ma table remplie de feuillages Dans mon village Où ton village triste S’envole vers un autre voyage » Il s’en dégage une sensibilité profonde, une capacité à jouer avec les mots. JP

      Texte classé en 1ère lecture, doute en 2e, bon en 3e lecture, j’aime la mélancolie qui envahit le poème du début à la fin, « jour pluvieux…ton visage…village triste », on imagine la grisaille, pas un sourire pour l’éclairer. DZ

*

Le courage à travers les pages

      Un jour j’ai cru perdre courage Alors j’ai cherché dans des livres Regardé dans des films Et visité des musées Mais je n’ai rien trouvé

     Aujourd’hui je suis triste Triste d’avoir perdu courage Assez de lire des livres page par page De regarder à travers le ciel les nuages

     Je finis par perdre espoir L’espoir de retrouver courage Mais… que vois-je ?!

     A travers les pages du dictionnaire J’aperçois dans ces pages Blanches comme la neige de l’hiver Les petits pas du courage !

     Je regarde de près Grâce au courage L’espoir est revenu dans mon visage Et le courage à travers les pages

     Victoria D.-G. 5e1

     Texte 11 ap Texte sincère, sensible, avec de beaux contrastes poétiques : la neige qui fait irruption dans le livre… Bravo ; J.A.

     Un jeu entre espoir et courage : Courage se trouve dans les pages blanches des livres (à écrire) ; Espoir vient en nous. Bien vu, et bien dit. B.B.

    Une bonne idée de penser qu’on peut chercher et trouver courage dans les livres et les films. L’image bien trouvée des « petits pas du courage » porte toute la poésie de l’ensemble et éclaire le tout. D.C.

     Rencontre bien négociée du Courage et du Livre. E&G

     Il est original de voir le courage s’inscrire sur de la neige. Sans doute le vrai courage est-il aussi délicat qu’elle. MD

   Le courage, la dureté d’une force qui permet d’avancer se sont délayés dans la poésie des mots où se mêle l’espoir N.E

     Excellent ! Comme quoi, le courage peut prendre bien des formes. CF

     La page blanche, il fallait y penser ; quel courage pour l’affronter quand le monde est plein de vains écrits. Cette poésie originale nous offre à découvrir, entre les pages du savoir, la page blanche de la sagesse et du courage. Bravo ! MH

     « Bel éloge de cette réappropriation des mots qu’est l’écriture, au-delà de la curiosité et de la dispersion. Le poème naît dans la marge des mots découverts, disponibles… » J.L.

          Aaah, celui-là, comment il parle ! Et ce symbole du courage trouvé dans des pages blanches, c’est si vrai, si bien vu. J.P

     Texte 1Eclassé en 1ère lecture, doute en 2e, quand on cherche on trouve, en 3e lecture j’ai trouvé entre ces pages de belles tirades. DZ

     *

La mer

     Quand j’étais petite, j’avais peur de la mer, Cela me faisait peur tous ces fonds marins. Sous l’eau j’aurais pu manquer d’air Ou surtout rencontrer un requin.

     Pendant que je restais assise sur la plage, Les autres s’amusaient à la nage, Je restais là comme un coquillage Et je me suis dit que j’allais avoir du courage.

     J’étais dans l’eau jusqu’aux mollets Mais je n’osais pas aller plus loin, J’aurais peut-être pu me blesser Et rencontrer des choses en chemin !

     J’hésitais à continuer d’avancer, Je n’avais peut-être pas l’âge ! Finalement j’ai reculé et suis rentrée. Je n’avais pas eu le courage.

    Juliette B. 5e2

     Texte 2B 10 ap L’auteur de ce texte fait preuve d’une grande personnalité. Texte et idées non convenues. L’identification au coquillage me ravit. Oui, nous sommes minuscules et devons le rester lorsque nous écrivons. Merci pour cette leçon d’humble courage. J.A.

     Belle leçon d’humilité, n’est-ce pas cela aussi le courage ? Le courage de ses renoncements ? P.B. 

     Je restais là, comme un coquillage »… Belle métaphore d’un épisode où le courage a fait défaut. E&G

     Un aveu touchant qui fait appel à quelque chose d’universel. Nous avons tous en nous ces quelques moments d’appréhension venus de la petite enfance. C.E.

     Tous les enfants ont peur de l’eau. Ici c’est le courage d’exprimer sa peur qui est intéressante, la conscience bien vue que la mer, l’eau nager cela s’apprivoise  sans pavoiser N.E

     J’aime bien ce constat d’échec tout vibrant et honnête. Après tout, les courageux ont bien dû admettre leurs fragilités. Sinon, quel sens aurait pour eux le mot « courage » ? MD

     Le courage brillement mis en parallèle, entre terre et mer… CF

     Ce poème exprime assez bien la naïveté de l’enfance face à un monde inconnu La mer y est pleine de menaces et les requins des personnages redoutés. Aussi l’enfant n’ose même pas poser un pied timide dans l’écume et sa baignade ne dépasse par les mollets.    Le requin raffole / dans la caresse de l’eau / d’un mollet timide GF

     « L’espace marin reste cet univers redoutable que l’enfance amplifie. La prise de conscience de ce manque de courage lié à l’âge est la première étape pour le surmonter. » J.L.

     Texte 2B classé en 1ère lecture, c’est très bien écrit, même pas peur de dire qu’elle a eu peur, quel courage ! « rester là comme un coquillage », je compatis avec tendresse. DZ

RemisePrix2020CoupeCourageApplaud

Lyse raconte

          Un jour, une petite fille pleura ! Elle s’appelait Lyse. Lyse était la plus grande créatrice de poèmes. Elle disait qu’elle avait tout perdu ! Alors les élèves lui demandent : « Mais qu’est-ce que tu as perdu ? » Alors Lyse prit son courage à deux mains, pour leur raconter… en poème ! :

     Un jour j’ai cru perdre courage Et ce jour c’est aujourd’hui J’ai perdu le courage d’écrire Toute ma hardiesse s’en va Comme au galop un cheval…

    Je deviens une fille lâche Qui n’a plus de cordes à son arc Mais je vais arrêter de pleurer Et continuer d’écrire et créer Pour vous mes bons amis Qui me soutiennent dans la vie Pour mes parents aussi Et qui me rendent la vie facile À tous ceux qui m’entourent Et qui me protègent Surtout ce poème est dédié à mes amis Qui sont là dans la peur, la tristesse et la joie

     Alors je leur dis merci ! Et je re-souris.

     Lyse retrouva le sourire grâce à ses amis ! qui sont là pour la soutenir !

    Aurore K. 5e3

     T 3F 10 ap Joli texte sur l’amitié et la richesse qu’elle apporte. Sans oublier le lien, entre courage et écriture. Bravo à l’auteur de sa justesse de penser. JA

     Un récit dans le récit qui a pris le parti de ne pas se laisser enfermer dans des mots à rimes qui semblent avoir été des consignes pour l’écriture des textes. J-PB

     Le courage que l’on puise dans les autres, une humanité à partager et qui rend courageux. A qui sait remercier, la vie sourit ! P.B.

     Fil conducteur intéressant. Le texte aurait gagné à être plus rigoureusement centré sur le Courage. E&G

     L’innocence naïve enfantine bien exprimée en joli français, des sourires, de l’amitié et ses encouragements, le soutien, légèreté enfantine, qui avoue ses faiblesses.N.E.

     Que Lyse Lyse encore beaucoup de poèmes… CF

     « Poème habilement inséré dans un récit par lequel on se laisse prendre. Le texte n’en a que plus d’éclat ! » Jean L. « Ma hardiesse s’en va comme au galop d’un cheval » magnifique métaphore, l’écrit devient aussi élan de courage. Z.M.

     « Mes larmes… peur » L’image des larmes et du feuillage, et cette sorte d’effacement qui suit… C’est un symbole bien trouvé. « Le courage… bas » Ce qui me plaît le plus dans celui-ci : l’idée qu’on peut pleurer en perdant des poèmes. Elle ira loin, cette Lyse. JP

     Texte 3Fclassé en 1ère lecture évidemment, quelle belle histoire, belles phrases, triste d’abord mais tout finit bien, écrire pour les autres c’est formidable, moi aussi je souris. DZ

*

Savoir se relever

     Un jour j’ai cru perdre courage Il est parfois dur de tourner la page Quand un pilier nous est enlevé Il est certain qu’on a tous peur de continuer

      Tout s’est passé un mois de février Je m’en souviens, comment pourrais-je l’oublier ? Je me suis levée, j’ignorais ce qui s’était passé Ce n’est qu’une fois au lycée qu’on me l’a raconté

     Mon amie, cette nuit, avait rendu son âme Sur mes joues ont coulé de douces larmes Je ne le montrais pas mais à l’intérieur J’étais ravagée par la peur

     La peur de quoi, me direz-vous ? De continuer sans son atout Il m’en a fallu des semaines Pour la surmonter, cette peine

     Et un jour j’ai compris que ça ne servait à rien De se réveiller en pleurant tous les matins Il y en a eu des moments où j’ai trébuché Mais en pensant à elle, je me suis toujours relevée

     Margaux M. 5e1

     Texte 1L10 apLe courage de pleurer pour ceux que l’on aime nous rend plus fort. Belle leçon de sagesse ! P.B.        

     Poème émouvant qui interpelle en jetant la lumière sur la  prise de conscience et surtout sur la nécessité d’avoir du courage face à la vie après la perte d’un être cher. Texte très bien composé car assez rythmé. Il y a une bonne musicalité dans les mots et des rimes. FCB

     L’expérience de la vie, la connaissance de la mort dans son approche réelle, conduit à comprendre que la vie doit se continuer. C’est le message de sagesse donné ici. D.C.

     Une expérience douloureuse qui devient occasion de courage : la poésie est aussi conversion ! MD

     Les malheurs déjà dans le début de la vie, la perte de parents ou d’amis ne doivent freiner la marche vers son avenir. Bien vu. N.E

     BF Beaux sentiments et belle sincérité    

     Force et courage à l’auteure… CF

    «Magnifique éloge de ce courage qui relève par-delà l’épreuve la plus cruelle, celle de la perte d’un être cher, d’une amie avec laquelle on partageait jusqu’alors l’essentiel, désormais présente autrement…» Jean L.

      Bouleversant, pas seulement par le thème, car bouleverser est facile avec la mort d’une amie jeune. Ce qui touche ici, c’est la pudeur, la simplicité, qui font toute la beauté des mots. Touchée à plein, voilà. Donc pari gagné, car quand on écrit, c’est pour être lu et surtout pour cela : toucher le lecteur. J.P.

     Texte classé en 1ère lecture. l’émotion, la tristesse mais une leçon de courage et de bon sens. DZ

*

Le courage disparu et réapparu

     Un jour j’ai cru perdre courage Je montai la colline de ma vie Du ciel tombait la pluie Je me sentais en cage !

     Un jour j’ai cru perdre courage Ma colline devint une montagne infranchissable Des larmes coulaient de mon visage Bien déterminée j’ai décidé : je deviens heureuse !

     Un jour j’ai cru perdre courage Mais j’ai suivi le sillage Du bonheur, j’ai relevé la tête, de la joie ! Et je suis partie droit devant moi

     Un jour j’ai cru perdre mon courage…. Mais je l’ai retrouvé ! Maintenant je parcours le monde entier Et j’aide les personnes à réincarner leur courage !

         Lucille X. 5e3

     Texte 3M10 apL’originalité de ce texte est dans la volonté de construire un rythme en utilisant le principe du refrain qui renforce le thème même du texte, celui de la résilience J-PB

    L’anaphore met de l’ordre dans la pensée, du rythme dans le poème. Une simple image (la colline) suffit à ouvrir l’imaginaire. Économie de moyens, sobriété : tout pour me plaire ; ce(tte) jeune poète et moi-même sommes du même sang…B.B.

     Texte épuré et bien rythmé. Bonne utilisation des métaphores et de l’anaphore « Un jour j’ai cru perdre courage », une figure de style qui ici insiste sur le doute. FCB

     Un texte tonifiant : une décision forte, un chemin à suivre, suivi, et la possibilité d’aider les autres, dans une belle métaphore puisqu’il s’agit de « réincarner » le courage. D.C. 

     Une très belle dernière phrase. Elle compte donc beaucoup… MD

    On voit les images comme dans une illustration la montagne à franchir... le courage d’aller droit devant soi décrit avec légèreté, sans pesanteur, le bonheur.N.E.

     La répétition du même verset en début de strophe donne à ce court poème une allure de litanie laïque, ou d’ode à la campagne. A chaque interrogation du même verset, la réponse est une brève ouverture réconfortante vers la nature ou vers le monde. Suivre le sillage / quelle manière élégante / de garder courage GF

     « Bravo pour le rythme ! La répétition n’est pas un obstacle lorsqu’elle constitue un appui pour la progression du poème conduisant à la générosité finale. » Jean L.

     Presqu’un rêve, une surréalité. Plaisant. Aider des personnes à « réincarner »… le mot est fort. JP

    Texte 3M classé en 1ère lecture, j’aime la phrase répétée qui donne du rythme, j’aime « la colline de ma vie qui devint montagne infranchissable» « j’ai suivi le sillage du bonheur », poésie et dévouement. DZ

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PrintempsPoetPrix20fPhotographies Monsieur Dyrek à la fin juin 2020 d'élèves au "masque" de leurs diplômes, brandissant livres et Coupes !

 

Les poèmes ayant reçu entre 7 et 9 commentaires ! :

 

Le courage

     Un jour j’ai cru perdre courage Il y a longtemps était réservé aux champs de batailles Dans l’espoir d’une trace à jamais dans l’Histoire Le courage est aujourd’hui reconnu vaille que vaille À quiconque sait dépasser ses peurs noires

     Savoir dire, renoncer, dénoncer, changer J’ai su prendre mon courage à deux mains Et me lancer Savoir assumer sa lâcheté Savoir dépasser ses limites Le courage n’est pas instinct, il est pensé

     Que pense le pompier dans les flammes Que pense le docteur devant un contagieux Que pense le policier face à un drame Que pense l’élève face à ses devoirs

     Il faut avancer pas à pas Mettre de la joie De l’éclat Il faut donner du sien pour y arriver

          Emma B.  5e1

       Texte 1A 9 ap Le courage dans l’adversité. La détermination est un choix de l’esprit et du cœur, un texte d’actualité ! P.B.

     Belle approche car tout est dit dans « le courage ...est pensé » avec des questions. La définition du courage est là d’emblée comme réponse à tout questionnement: « dépasser ses peurs ». Texte bien mené. Bel usage des allitérations et de l’anaphore « Que pense… ».  FCB

  Intéressant de faire comprendre que le héros n’est pas seulement celui qui va s’illustrer sur le champ de bataille mais que chacun est concerné dans son quotidien, que le courage est lié à la pensée et à la patience. Bonne accumulation de verbes à l’infinitif. D.C.

   Le questionnement réaliste en fin de texte dit tout de la lutte de tout un chacun dans la vie, car rien n’est acquis même pas pour les corps de métiers qui semblent aguerris N.E

     De belles interrogations et une chute volontariste BF

     Une vue très personnelle du phénomène courage mais si bien amenée qu’on entre dedans avec plaisir. Est-ce l’anaphore qui, nous menant du plus grave au plus commun des événements, achève de nous entraîner dans la belle sincérité de ce texte ? MH

     Début un peu long… ça ne démarre pas… alors je continue la lecture et je suis prise par la pensée que le courage est pensé. Que pense le pompier, policier, docteur… bonne question, bien écrit. Julia L.

     Dans ce poème, le courage est une grande pensée parmi ses propres pensées. Un questionnement sur soi pour comprendre les autres. Z.M.

 « Le courage n’est pas instinct, il est pensé » Ne serait-ce que pour cette phrase, presqu’une phrase de philo, ce poème est réussi. Beaucoup de maturité dedans. J.P.

*

La persévérance

     Un jour j’ai cru perdre courage Quand devant moi, tout devint orage Mais sans jamais me laisser déstabiliser Je continuais vaillamment à avancer

     La Terre tournait en sens inverse Le monde semblait ignorer ma détresse Et je restais là sans baisser les bras A regarder les gens défiler devant moi

     Plus d’une fois j’ai cru faillir J’avais l’impression que tout allait se finir Mais même dans ces moments là Je ne me décourageais pas

     Lorsque ça nous arrive, rien n’est plus important Que de continuer et d’aller de l’avant Car même quand le monde part en éclats La persévérance, elle, ne me quitte pas

     Axelle L. 5e1

     Texte 1K 9 ap Le courage dans l’intimité de notre intériorité. Un texte plein d’assurance, de maturité et de volonté, dans la solitude courageuse de condition humaine. Très beau texte. P.B.

    Le courage est associé ici à la persévérance. Quoi qu’il arrive, il faut continuer à avancer. Une belle vérité énoncée. D.C.

    Ici, en quelques « maux », l’auteur illustre un vécu de tous ; l’abandon, l’absence de reconnaissance et la nécessité de toujours se relever. JD

     Elégante mise en scène du courage comme frère jumeau de la persévérance. E&G

      Belle connaissance des mots du français expriment la persévérance, même les phrases sont volontaires, tomber, se relever, mais avancer. N.E

   « Le mouvement inversé de la terre crée la déstabilisation, la perte des repères, finalement surmontées dans ce poème par la force du courage et de la persévérance. » Jean L.  

     Ici c’est le refus de l’adversité qui est rendu de façon obstinée. La traduction de ce poème en quelques mots serait « Tu ne m’auras pas ». JP

     Le rythme est trouvé en alexandrins riches et vers plus libres « La terre tournait en sens inverse Le monde  semblait ignorer ma détresse » à eux seuls ces deux vers poétiques dans le sens et dans la forme s’ouvrent sur un univers poétique. MWL

     Texte classé en 1ère lecture. c’est (simplement) mais très bien dit et bravo pour les rimes, il a « cru faillir » mais il est plus fort que tout. DZ

*

Courage, courage

     Un jour j’ai cru perdre courage

     Courage, connais-tu ce mot ? Oublié, tombé au milieu des eaux Utopique ce mot part en escapade Reviendra-t-il un jour de sa balade ? Abandonné, seuls les téméraires le regardent Garde-le, il est à toi comme une renarde Et malin, rusé, le courage revient

     Ce n’est pas aussi simple qu’on le croit Oui quand il s’agit de poursuivre dans une voie Une fois que la direction est choisie Rarement, c’est là que l’histoire se finit Au bout, il faut aller, ne pas faillir Grande force de ceux qui vont jusqu’au bout Et malgré la fatigue, la douleur, malgré tout

     Alors mieux vaut le courage que la rage

     Arthur M.Acrostiche dédoublé de « courage » au centre du poème.

     Texte 1M 9 ap En voilà un qui sait transformer sa colère et déjouer ses ruses. Le passage de la renarde me ravit. J.A.

           Beau poème sur ce courage qui fuit mais qui revient lorsqu’on l’invoque. Jolie comparaison du courage à la renarde et une personnification appropriée. L’auteur s’adresse directement à son lecteur, il lui explique le caractère fugace du courage et lui conseille de bien le saisir une fois qu’il l’a. Texte bien abouti. FCB

     Un poème allégorique qui joue sur les sonorités et qui montre de la vivacité. C’est engageant ! MD

     Magnifique notion  ou théorie du courage comme une maxime philosophique cadeau d'un enfant  adulte qui définit déjà la lutte qu'est la vie pour le bien, le beau  et la vertu qu'il faut pour accéder au meilleur d'un but, l'excellence. N.E.

    La définition même du courage… CF

     Belle ode à la constance et au courage. Bravo pour la rime escapade/balade/regardent/renarde. Elle a de ces mystères qu’on ne sait pas toujours expliquer. Ce poème fait naître un élan bienfaisant et résolument salvateur. MH

     Ici le courage est associé à l’animal, à un instinct sauvage. Z.M.

      Tout le poème est plaisant, sonne comme un rap. Mais cette phrase « Garde-le, il est à toi comme une renarde » est particulièrement riche, même si c’est pour la rime : ça sonne. J.P.

      Texte classé en 1ère lecture, doute en 2e, bon en 3e lecture tout est très bien écrit et formulé, les mots bien choisis, les rimes aussi, et le final. DZ

*

         Mon interrogation

     Un jour j’ai cru perdre courage Face à cette page blanche Je ne savais pas quoi dire… Je ne savais que faire, face au sujet Mon voisin ne faisait que rire Mais cela m’importait

     J’étais démunie, seule, sans aide J’étais près d’abandonner Ce trou de mémoire… M’empêche de penser et même d’imaginer !

     Cette lâcheté me tournoyait davantage Mais je dus prendre mon courage à deux mains Et arrêter sans fin de me décourager

     Puis tout revint ! les mots, les phrases J’écrivais tout ce que je pensais La pendule tournait, je me dépêchais Afin d’y arriver On rendit ma copie Un sourire se vit sur mon visage Grâce à ce courage je me sentis plus en confiance Quelle magnifique aventure !

    Sophie P. 5e3

     Texte 3I 9 ap Texte qui aborde avec simplicité, sincérité une émotion de perte. Cette émotion est au cœur de toute poésie. Bravo à l’auteur. JA

     Texte magnifique, car bien pensé et bien écrit avec des mots simples. L’auteur illustre bien la paralysie provoquée par la peur devant  la page blanche et démontre ainsi comment grâce à la volonté, il a pu vaincre cette peur, dépasser et retrouver confiance. FCB

     Un texte intéressant sur l’angoisse de la page blanche et l’effort à fournir pour que tout soit redonné d’un coup. D.C.

     Intéressante tentative pour rendre compte du Courage parfois nécessaire pour affronter la page blanche. E&G

     Se surpasser, c’est du courage ; chaque épreuve chaque jour, même pour passer un examen, cette façon d’affronter est bien décrite simplement sans maniérisme avec des mots simples mais percutants et touche.N.E.

     Ça arrive souvent. Mais c’est si joliment dit. Il n’est pas nécessaire de gravir des sommets ou de sauver la planète. L’aventure est partout, le courage/volonté sous la plume d’une jeune fille. MH

     « Ou l’art de se laisser aller à l’écriture même quand rien ne nous y prédispose ! Un bel exercice de vérité avec soi-même qui s’accomplit en belle aventure partagée ! » Jean L.

     Tou.t.e.s les vrai.e.s écrivain.e.s ont vécu des moments comme ça, bien dit. Julia L.

     Là où il y a courage, il y a « lâcheté »  au départ. Mais non. Juste une angoisse qu’on ne laisse pas faire. Cela aussi, c’est du courage. le refus de se laisser gagner par quelque chose qui nous dépasse c’est aussi cela, le courage,  et c’est bien rendu. PJ

*

La plage

     L’été dernier j’étais en voyage, J’avais perdu mes lunettes préférées. Pour voir dans l’eau à la plage, A la nage je partis les chercher Sans me douter que la peur de ma vie m’attendait. Je vis ce qui me semblait être mes lunettes. En vérifiant, ce n’était pas ce que je pensais. C’était de beaux coquillages, Je repartis dans ma conquête. En nageant, un poisson sur ma jambe monte. Croyant que c’était un requin en rage, Je fuis en me rendant compte que mon courage Etait parti sans que je m’en rende compte. En rentrant vers la plage Déçue de ne pas les avoir retrouvées, Je vois mon frère qui les a sur le nez.

     Ines B. 5e2.

     Texte 2C 8 ap Texte où l’humour s’invente. La poésie est faite de ces grains-là. Les lunettes vont bien au courage. J.A.

     Une grande peur, un grand courage pour une petite cause. Pas de courage inutile, quand nos peurs imaginaires nous mènent à l’essentiel, le bout de notre nez ! Et au frère que l’on aime. Beaucoup d’humour et d’espièglerie, merci ! P.B.  

    Brève anecdote légère et à la chute souriante E&G

     Sous forme amusante la crainte est présente, la mer est un élément qui suscite la crainte bien exprimée ici ; tout y semble danger et le manque  de confiance y est bien décrit. N.E.

     Beau courage et belle chute… CF

     Le poème commence par l’appréhension enfantine de l’élément aqueux et de ses risques, d’autant que les lunettes de plongée ont été égarées. Tout poisson devient alors un requin. Mais l’angoisse est de courte durée, car le poème se termine dans l’humour : les lunettes étaient restées sur le nez du frère. Perdu mes lunettes / les poissons deviennent flous / des requins peut-être ? GF

     Comme je me sens proche de cette jeune fille. Le plus grand des dangers c’est l’inconnu, augmenté de tous les dangers qu’on lui prête et qu’il n’a pas forcément.  Cette imagination qui se débride et fait naître la peur est bien rendue. Avec un soupçon d’humour, et poésie et humour font bon ménage. J.P.

      Texteclassé en 1ère lecture, la chute est très drôle, on s’y voit, on y croit, histoire véridique ? DZ

*

Poème

     Un jour j’ai cru perdre courage… J’étais partie en voyage Dans des contrées lointaines et étrangères J’y vécus des aventures Que je n’oublierai jamais J’y vis des choses extraordinaires Et passai là-bas des moments de complicité

     Lorsque mon voyage touchait à sa fin Je reçus un appel déchirant Où on m’annonça qu’un proche Avait eu un accident Je décidais de profiter De la fin de mon voyage Car il n’aurait pas souhaité Que je revienne à cause de lui

     Quand je fus enfin revenu, on m’annonça Qu’il était mort, toutes ces questions qui me brûlaient… Je ne les ai jamais posées Mais maintenant j’ai repris courage

    Charlise C.

     Texte 3C 7 ap Sincérité et émotion vraie et question essentielle sur la culpabilité à vivre en côtoyant les accidents de la vie. Bravo JA

     Le courage est peut-être une forme de réponse aux questions qui n’ont jamais été posées, comme la poésie d’ailleurs... MD

     Le voyage qui forme, comble et les déchirures de la vie personnelle. Etre lâche et courageux. Choisir mais être en accord avec soi. Belle réflexionN.E.

    « Expérience du deuil surmonté, passage pourtant si difficile, surtout dans l’absence. Mais avoir été, pour l’autre,  jusqu’au bout de son désir continue à le rendre présent. » Jean L.

     Un texte courageux. Julia L.

     Bouleversant aussi, celui-là. Les questions qui brûlent, le combat contre la culpabilité. C’est tout le questionnement, ci, posé avec une grande maturité. JP

     Texte classé en 2e lecture, c’est touchant, raison de profiter « des choses extraordinaires » dans notre train-train ordinaire, pas de regret à avoir, le tourment fait partie de la vie. DZ

*

L’hôpital

     A six ans, à sept ans ou à douze ans, Il faut prendre son courage à deux mains, Il ne faut surtout pas se décourager, Même si tu as la rage, il ne faut pas

     Etre triste dans le langage, sur le visage... Il faut partager avec les autres sa joie Et incarner le courage, c’est être grand. Petit message aux gens malades : courage !

    Pierre C. 5e2.

     Texte 2L 7ap Texte qui aborde les émotions de manière intelligente, opposant la rage et le courage.

Poésie philosophique en herbe. JA

     Quel optimisme à partager et à incarner les grands, les courageux, les futurs hommes de joie et de compassion. Quel beau message du cœur aux souffrants ! P.B.

     Texte plein d’humanité et d’actualité, incarner le courage pour encourager les autres qui perdent leurs forces N.E.

     Ce poème très court renvoie à l’esprit du proverbe ou du haïku. Il séduit par son caractère lapidaire. A six ans sept ans  / il faut partager sa joie  / c’est ça être grand GF

     « Un poème bref mais marqué par la gravité d’une expérience vécue : une épreuve traversée qui rend contagieux le courage… » J. L.

     « Même si… grand » Ce passage est particulièrement bouleversant. Expérience personnelle ? Empathie ? Très réussi en tout cas. JP

     Texteclassé en 1ère lecture, donneur de bonnes leçons et message d’espoir d’un enfant dans un monde d’adultes, j’apprécie beaucoup. DZ

*

Avec mon courage

     Un jour j’ai cru perdre courage Mais grâce à mon nouveau métier Je me suis fait aider par un mage Avant de devenir un archer

     Ma hardiesse devint mon espoir Mais pour ça je dois partir de mon île Juste en traversant la Loire J’arrive à l’autre bout du Nil

     Avec mon courage, je deviens fort Je deviens brave en combattant un tigre Mais c’est en travaillant que j’ai de l’or Et c’est grâce à ça que je deviens libre

     Je suis une personne avec un cœur d’or Ma bravoure est un espoir indestructible Mon épée devient celle d’un mort Mais en étant courageux mon écriture est illisible

     Avec l’orage je suis découragé Avec le soleil je suis réconforté Avec des nuages j’ai du vent Avec de la neige je suis fort

     Voilà pourquoi le courage est si important Pour nous et pour les autres

    Alex Z. 5e3

     Texte 3N  7 ap   Quelques fulgurances dont une prometteuse : « Je dois partir de mon île en traversant la Loire… à l’autre bout du Nil » E&G

     Un héros en formation avec le courage en bandoulière, épreuves de la vie à surmonter examens de passage jolis mots de gagneur.N.E.

     BF Des images, de l’imagination et tout le monde tourne autour du poème

    Je m’arrête à ce poème pour l’étrange « Mais en étant courageux mon écriture est illisible ». Il est de ces petites phrases qui nous laissent longtemps méditatifs, auxquelles on repense parfois et longtemps. Leur belle obscurité nous dévoile quelque chose du mystère de la poésie.  MH

     Courageux, et franchissant des distances, des pays. Courageux futur écrivain voyageur ? JP

     Poème épique qui met bien en avant la force liée au courage. Les mots employés vont dans ce sens. Tigre, épée, mage (magie) archer (dont la flèche symbolise la puissance et la finesse prométhéenne). On perçoit bien la force des éléments vent, neige, soleil et orage qui animent le combattant et l’emportent. Ce texte correspond bien à l’attente du lecteur puisqu’il hisse le courage à une lutte conte les éléments tout en sachant jouer de métaphores poétiques. P.R.

     Texte 3Ndoute en 1ère lecture, idem en 2, bon en 3e lecture, déstabilisant, étrange, irréel « mage, archer...Loire, Nil...tigre, or, épée d’un mort, écriture illisible », imaginaire et poétique, un conte des mille et une nuits. DZ

*

 

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