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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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9 mars 2020

Patrick Raveau ses coups de coeur parmi les récits des 6e sur (1)Cérès ! Choix, textes, photos. Mars 2020.

« 2070, CLASSE VOLANTE EXPLORE

     BANQUISE DE (1)CÉRÈS ! » 

 

     Maintenant voici MARS 2020

ET LES « COUPS DE CŒUR RÉCITS » DE PATRICK RAVEAU

 

    18 récits de 6e du concours «2070, classe volante explore banquise de (1)Cérès » sont les 7 coups de cœur et les 11 textes remarqués par l’écrivain de Science-fiction, auteur d’Hydriss et poète lyrique avec plusieurs recueils dans la collection « Les Poètes des 5 continents », Patrick Raveau, qui enseigne la philosophie en Île-de-France. Son choix établi au premier mars 2020 est garni de ses réactions de lecteur livrées entre guillemets.

    Ainsi les lecteurs des très nombreux récits produits peuvent consulter le palmarès complet d’Yves Chéraqui, écrivain, essayiste et animateur d’ateliers d’écriture, ainsi que les coups de cœur accordés par Michel Tognini, 3e spationaute français de l’Histoire, ainsi que ceux de Mme Tiffany Benech, professeure de Sciences de la Vie et de la Terre.

     Ce palmarès et ces premiers coups de cœurs ont été dévoilés à la Journée Portes Ouvertes de notre établissement le premier février 2020. A cette occasion, le juré mystère du Prix Spécial « Europa Paris Cosmos » s’est révélé en tant que Professeur de Physique de notre lycée, en projet de thèse concernant l’astronomie, Antonin Pierron. Patrick Raveau en janvier avait été bloqué à l’intérieur d’un autre espace-temps et il n’a pu s’en délivrer que courant février, avec une soif accrue de lecture et d’écriture…

 

4 récits coups de cœur de Patrick Raveau :

- «  La pizza en forme d’astéroïde » d’Elisa C. 6e28,5/10Très bon récit « De l’humour. Dommage que cela s’arrête aussi vite. Des idées SF en fin. »

- « Pourquoi je détesterai cette planète » de Jade D.-C. 6e1Très bon récit.« Pas mal du tout. Des idées et des trouvailles. » 8,5/10

- « Vous avez sauvé le monde, merci – de rien » d’Alexis C. 6e 2 Très bon récit 8/10 Très bon récit « Quel dommage, plein d’idées. On ne comprend pas en quoi ils ont sauvé le monde. Je n’ai peut-être pas tout bien compris. Mais il y a avait de la matière à décongeler… »

- « Le gamin que je croyais bizarre » d’Antoine L. 6e2 8/10.Très bon récit « Pas mal dans l’ensemble. »

     Lire les récits d’Elisa C., de Jade D.-C., d’Alexis C. et d’Antoine L. ci-après.

 

3 autres récits coups de cœur :

- « Les disparus du chalet 3 » d’Alice-Marie V-R 6e 27,5. Bon récit « D’l’intrigue et des idées… »

- « À l’heure de notre montre spatiale » de Colette S. 6e2 7,5 Bon récit « Amusant, même si « tout se passe mal qui finit mal. »

 - « Trappe de glace » Lise M. 6e2Bon récit. « C’est bien mais cela aurait pu se passer sur la Terre. Dommage. » 7,25/10

      Lire les récits d’Alice-Marie V.-R., de Colette S., de Lise M. ci-après.

 

PatrickRaveauphL3D

11 autres récits remarqués par l’écrivain et poète :

- « Premier pas » de Chloé B. de 6e1 7 /10 Bon texte. « Dommage on pouvait  développer la dernière idée. On reste sur sa faim. »

- « Formation d’un torrent » de Julie B. de 6e37/10Bon texte. « Pas bien compris la fin. Manque de développement. »

- « Le trésor est sur (1)Cérès » d’Allegra C. 6e2 Bon texte « Pas mal. J’aurais mis un monstre dans le coffre… » 7/10

- « La survivante » Camille C. 6e3 7/10 Bon texte « Une teinte de poésie. La chute est très banale et manque de dimension fantastique. »

- « Ceux d’en bas et ceux d’en haut » d’Iris E-V-G 6e1Bon texte « OKmais il fallait développer. » 7/10

- « Première maison sur (1)Cérès » Suzanne C.-G. 6e3. Bon texte7/10 « Que devient la vieille dame ? que devient la petite créature ? C’est un peu décousu. »

 - « Moi première femme sur (1)Cérès » Estelle J. 6e3 Bon texte « Pas mal, les glaciboulapattes. Il aurait fallu les décrire et s’en servir pour agrémenter l’histoire. » 7/10

 - « La ruée vers l’or » Eloi M. 6e3 Bon texte « Et là c’est tonton Cristobal ou Picsou ? Chouette idée cependant. » 7/10

- « Le chantier du château » Athénaïs P. 6e3Bon texte « C’est pour le moins glaçant… non c’est pas mal. Il aurait fallu développer l’idée d’un château de glace. » 7/10

- « A ses volcans de glace » Alexandre R. 6e3 Bon texte qui gagnerait en gaieté.

- « L’eau turquoise de l’immortalité » de Louise S. - 6e 37/10 Bon texte qui gagnerait en originalité.

     Récits à retrouver sur ce blog, dans la section partie Concours littéraires.

 

RaveauSignatureHydriss

 

    «  La pizza en forme d’astéroïde »

     Aujourd’hui, vous ne devinerez jamais ce que je vais faire ! Ma classe et moi allons explorer (1)Cérès… C’est une planète naine située au milieu des orbites de Mars et de Jupiter. L’entrainement a été très dur ! Mais aujourd’hui le grand jour est arrivé !! Nous arrivons à la base, là où il y a notre fusée. Nous montons dedans, nous avons prévu d’y rester six mois. Nous y allons pour voir s’il y a de l’eau. 3… 2… 1… 0 ! La fusée décolle. Le voyage va être long mais heureusement on a de quoi manger et tout ce qu’il faut à portée de main. Nous voyons Mars puis Jupiter et entre ces deux planètes une ceinture d’astéroïdes… Là nous voyons un astéroïde rond, ce doit être (1)Cérès. Le voyage a été long mais nous atterrissons enfin. Nous enfilons nos combinaisons et notre casque ; nous sortons de la fusée. Tout le monde sort, sauf Emma qui a peur d’y aller.

-  Je vais rester là à surveiller la fusée, dit-elle. - D’accord, mais tu vas tout rater, dis-je.

     Nous partons donc en exploration sans Emma. Nous marchons une heure avant que Victor ne trouve des traces de pas, c’est un mélange de sabots de girafe et de pattes de lion. Nous suivons ces traces… Et là, tout à coup, nous voyons une sorte d’extraterrestre ! C’est une sorte de girafe à six pattes et avec des taches multi couleurs, en plus elle avait des pattes de lion ! Tout le monde eut peur, nous nous refugions derrière une sorte de rocher. Enfin nous sortons et suivons l’extraterrestre. Nous marchons, marchons et tout à coup l’extraterrestre s’arrête, nous nous arrêtons aussi, il compose une sorte de code avec ses pieds… et là nous voyons un monde apparaitre sous nos yeux. Il y a énormément d’extraterrestres de toutes les couleurs : des bleus à une patte, des orange à cinq pattes, des rouges à dix pattes. Nous entrons dans leur monde et essayons d’entrer en communication, cela n’a rien donné, Ils parlent une autre langue. Mais ils sont doués pour faire des dessins, donc nous parlons par dessins. Nous découvrons tout un côté de la planète couverte de glace ! Les extraterrestres ont mis en place un système de soleil qui fait fondre la glace pour faire de l’eau liquide. Ils nous invitent même à rester déjeuner, leur nourriture est bien différente de la nôtre. Nous passons la nuit là-bas, malheureusement le temps passe plus vite que sur la Terre.

     Cela fait déjà un an que nous sommes là ! Nous disons au revoir aux extraterrestres, ils nous ont donné plein de choses. Nous montons dans la fusée et nous repartons. Mais bon, nous découvrons ce que les extraterrestres nous ont donné : il y avait seulement de la nourriture, une pizzaila, une sorte de pizza en D, en forme d’astéroïde, c’est très bon ! Nous atterrissons sur Terre plus vite que nous sommes partis. Quand nous sortons, ils avaient déroulé le tapis rouge et le Président nous accueille comme des héros ! Je rejoins mes parents qui ont hâte de me voir. Je leur ai tout raconté sur le chemin. Le lendemain matin à l’école nous devions faire une rédaction sur ce que l’on venait de vivre comme expérience. La directrice est rentrée dans notre classe et nous a annoncé que notre classe avait gagné le prix Nobel de l’Espace !

     Elisa C. 6e2

 

**

 

« Pourquoi je détesterai cette planète »

     Le matin du 24 Décembre 2070, je fus réveillée par ces paroles :

-« Marie! Marie! Réveille-toi! Nous allons arriver ! », me dit Max. -« Quelle heure est-il ? »

Je me penchai difficilement vers mon réveil.

-«6h02 ! Mais tu veux me tuer ! » -«S'il te plaît ...» -«Bon d'accord, je me prépare et je te rejoins dans la salle d'observation... »

     Dix minutes plus tard je me rendis à la salle d'observation en compagnie de Charles, qui ne cessait de m'expliquer toutes ses découvertes scientifiques à propos de cette planète que je savais que je détesterai : c'est elle qui m'a séparée de mes parents ! Je suis maintenant seule, livrée à moi même sans pouvoir parler de ce chagrin à personne ! En effet, je n'ose pas en parler à mes amis de peur de moqueries. Ma mère m'a toujours expliqué que les garçons sont moins sensibles que les filles.

     Je fus sortie de mes pensées par des cris surexcités. Nous étions arrivés. La journée passa très vite; pour ma part, je la passais à décorer ma chambre, que je partageais avec mes amis qui eux étaient moins sensibles à la propreté et la décoration de la chambre. Ils étaient eux deux partis observer l'avancement de l’installation. Je pensais pouvoir retenir mon chagrin mais la nuit, le silence et l'obscurité s'emparèrent de moi et je me mis à sangloter. Bien que je fasse de mon mieux pour ne pas faire de bruits, Charles se réveilla et descendit brutalement de son lit ce qui réveilla Max.

-«Tu ne peux pas être plus discret ! », dis-je en évitant de me tourner. Ils sautèrent tous les deux sur mon lit et je compris que ma voix m'avait trahie. Je commençais alors à leur expliquer comme cela :

-«Je crains que toutes les conditions de vie qui me sont nécessaires ne soient pas présentes... »

-«Ah non ! », hurla Charles « Les conditions de vie nécessaires à l'être humain sont de l'eau sous forme liquide que nous avons de l'oxygène... »

     Il fut interrompu par Max qui cria à son tour :  -«Stop ! » « Je pense qu'elle n'a pas besoin de ça, laisse-la finir ! »  Je balbutiai un « Merci ! ». Et continuai à leur expliquer.

     En plein milieu de mes explications, tous deux se mirent à fondre en larmes et m'expliquèrent qu'ils portaient le même fardeau. Nous en conclûmes de participer à la journée de repérage pour ensuite pouvoir sortir explorer seuls. Nous réfléchirions à la manière de rejoindre nos parents uniquement lorsque nous serions seuls.

     Nous nous recouchâmes donc et le matin arriva. Cette fois-ci, je ne me fis pas prier pour me lever, excitée à l'idée de peut être réussir à retrouver nos parents. La journée d'intégration me parut éternelle. Nous ne pûmes sortir seuls que le soir.

-«Une idée, une idée » répétait Charles.

     Max s'écria :- « Et si on faisait croire qu'on était malades et qu'il fallait nous rapatrier ? »

-«Ca ne marchera jamais ! » cria Charles

 -«Non. Mais ça m'a donné une idée … », chuchotais-je « Et si nous versions chaque soir un virus dans les cuves d'eau ? Après tout, elles sont disponibles à tout moment ! »

-«Bonne idée mais non ! », s'obstina Charles. -«Et pourquoi non ?! », criai-je

-«Parce que, premièrement, ils vont comprendre qu’on n'est pas malades si on boit avant de mettre le virus dans la cuve et, deuxièmement, le seul endroit oùon peut trouver le virus est le laboratoire et on n'a pas la clé ! »

-«Et bien nous n'avons qu'à boire de l'eau infectée pour être vraiment malades! Il faut faire des sacrifices ! Et je … HA ! »

     Je trébuchai et tombai sur un coussin tout doux. Je me rendis compte que le coussin changeait de forme et je me relevais aussi vite que je pus ! -«C'est un … Un … Ho non c'est un … », balbutia Charles.

-« Ça change de forme ! » Nous nous écriions à l'unisson.

     Nous restâmes d'abord bouche bée de peur, puis après un long moment Max s'écria :

-«Mais voilà! La solution à notre problème est de l'apprivoiser et lui apprendre à se changer en clé ! » -«Mais oui ! »

    Nous passâmes donc deux semaines à le domestiquer et constatâmes son incroyable intelligence. Noël se passa donc sans nos familles.

     La première nuit d'action arriva et tout roula comme sur des roulettes ! Puis la deuxième, la troisième etc... jusqu'à la réussite de notre plan ! Nous voulûmes donc emporter avec nous Rocky, cette petite bête que nous avions baptisée et adoptée. Mais l'atmosphère lui permettant de vivre n'étant plus présente, son état se dégrada de jour en jour, ce qui nous poussa à tout raconter. Mais l'histoire se finit bien car avec nos aveux, la NASA a relancé d'autres projets mais cette fois-ci de village ! Nous y participâmes donc pour sauver Rocky mais avec nos parents cette fois-ci ! Rocky a d'ailleurs permis de prouver l'existence d'une vie extraterrestre ! Nous avons par contre reçu la punition de nettoyer toutes les cuves d'eau une par une ce qui ne nous ravit pas le moins du monde! Mais bon, c'était pour la bonne cause !

     Jade D.-C. 6e1

 

**

 

     « Vous avez sauvé le monde, merci. De rien »

     Chapitre 1 : La Nouvelle  -Dépêche-toi Rose on va être en retard. Oh là là, tout le temps en retard celle-là, elle passe sa vie à se brosser les cheveux ! -Hé ho, je te rappelle que je t’entends ! C’est bon, tu as gagné, je sors.

     Allez, partons. Heureusement nous sommes arrivés pile à l’heure. En approchant du collège, nous avons remarqué que tout le monde était effrayé ou même en train de pleurer. Je me suis alors approché de Blaise et lui est demandé pourquoi tout le monde avait si peur.

     Il m’a répondu que les scientifiques avaient organisé, il y a très peu de temps, une conférence parlant du réchauffement climatique et avaient annoncé que dans pas moins d’une semaine, il n’y aurait plus de formes de vies sur la planète Terre. J’ai alors suivi le mouvement et me suis mis à pleurer.

     Ben oui, quand on vous annonce que, dans moins d’une semaine, vous allez mourir comme sept milliards de personnes, l’ambiance n’est pas à la fête ! Les cours ont donc été annulés, je suis alors rentré chez moi je suis monté dans ma chambre et réfléchi à un plan. Moi qui suis passionné d’astrophysique je devais trouver une solution.

     Puis je suis descendu regarder la télévision pour me changer les idées, J’ai croisé mes parents devant la télévision. Ils regardaient un reportage sur (1)Cérès. Moi j’adore Cérès c’est une planète passionnante, par exemple saviez-vous qu’elle a été découverte par « G Piazzi » en 1801.

     Mais une idée me vint alors, j’avais entendu dire à la radio, je crois, que Cérès possédait un manteau de glace et qu’elle hébergeait peut être un océan d’eau liquide ! Je suis parti voir ma mère pour partager mon idée mais elle ne semblait pas vraiment convaincue. Mais ma mère a un ami qui travaille au C.N.E.S (Centre National d’Etudes Spatiales). J’ai discrètement pris le téléphone de ma mère et j’ai appelé son ami. Lui étonnamment y croyait et était très optimiste car ils avaient construit au C.N.E.S une fusée mais ils ne savaient pas quoi en faire.

     Ils m’ont alors donné rendez-vous pour embarquer à bord de la fusée et m’envoler. Je trouvais cela un peu rapide mais j’ai accepté, j’ai l’âme d’un aventurier ! J’ai proposé à Blaise et Rose de m’accompagner et ils ont tout de suite accepté. Ah oui ! Au fait je m’appelle Dylan, Blaise c’est mon meilleur ami et Rose c’est ma sœur.  Je suis parti me coucher et le lendemain j’ai couru sonner chez Blaise en réveillant Rose. Quand nous sommes arrivés, tout était déjà prêt, nous avons enfilé nos scaphandres et avons pris place dans la fusée. Le président de la République était là pour faire le compte à rebours 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 et 0 et c’est parti, en route pour l’aventure !

     Chapitre 2 : Dans l’espace Nous avons décollé et sommes arrivés dans l’espace. Nous avons observé toutes les constellations. Comme c’était beau ! Etonnamment, nous n’avons fait que quelques heures de voyage avant d’approcher Cérès. Nous avons tourné au moins 10 minutes en orbite autour d’elle avant de pouvoir de poser. Nous nous sommes posés et sommes sortis de la fusée. Blaise et Rose effrayés m’ont dit de me dépêcher de trouver de la glace pour pouvoir rentrer. J’ai remarqué soudain une silhouette humaine s’approcher, j’ai vu une chose que je n’oublierai jamais à cet instant. J’ai vu Rod Mc Soyer l’astronaute de la toute première mission Cérès en 2019.

     Comment avait il fait pour survivre ? Le moteur de sa fusée avait surchauffé et elle s’était échouée sur Cérès. L’équipage n’avait pas survécu mais lui était toujours là. Il nous a raconté tout ce qui s’était passé mais je ne vais pas raconter toute l’histoire. Nous avons conclu un marché ; il nous aide à trouver de la glace, et en échange nous l’aidons à revenir sur Terre.

     Il nous a conduit vers la glace, constituée de multiples comètes échouées sur Cérès. Nous sommes vite repartis vers la fusée en apercevant au passage les cratères et la Terre puis nous avons décollé. Le voyage était rapide mais il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire sur Cérès ! Nous sommes retournés sur Terre et l’astronaute était avec nous. Mais à notre retour, la communauté scientifique avait inventé une machine pour multiplier des milliards de fois un tout petit échantillon de glace. Nous avons donné l’échantillon, ils l’ont alors placé dans la machine, et l’ont multiplié tellement de fois que la planète s’est refroidie par miracle.

     Tout le monde a pu revoir ce grand astronaute et l’astronaute, lui,  a pu revoir la Terre. Le Président nous offrit la médaille d’honneur et me dit : « Vous avez sauvé le Monde, je vous remercie infiniment ».

     Je répondis « De rien ! C’était un honneur et un plaisir de vivre une telle aventure » Je suis rentré et ah oui au fait, je ne vous l’ai pas dit mais avez-vous deviné comment l’astronaute a survécu sur Cérès aussi longtemps et bien ... je ne vous le dirai pas mais ne vous inquiétez pas, vous allez trouver...

     Alexis C. 6e 2

 

**

 

 

     « Le gamin que je croyais bizarre »

     Ça y est je, je pars pour (1)Cérès ! Enfin ce sera dans environ une semaine. Ah oui! Pardon, je m'appelle Antony, j'ai quatorze ans et j'ai été pris pour aller explorer (1)Cérès parmi tous les élèves de mon école "Saint Elisabéthain". Oui je sais, trop fort ! mais ça n'a pas été facile, j'ai du passer un test dix fois plus complexe que le bac ! Au final j'ai eu quatorze, mais c'est vraiment pas mal. Bon voilà, je crois que j'ai tout dit… Ah non! Je voulais vous dire que je suis en 2070!!! Bon, ne nous attardons pas sur ce sujet, mais écoutez plutôt mon histoire...

     Donc je me lève, prends mon petit déjeuner, m'habille, prends ma valise et entre dans l'avion (les scientifiques ont eu la flemme de faire évoluer les avions). J'arrive au Kazakhstan. Il fait un froid épouvantable  et je vais en quarantaine. Là-bas je découvre les autres enfants. Deux filles de quinze ans, trois garçons de quatorze ans aussi, deux filles de douze ans et un autre garçon bizarre qui devait avoir 10,11 ans. Pendant une semaine, je fais des tests très éprouvants, mais je finis par avoir une note globale de 18 sur 20 ! Je me réveille avec une migraine abominable, je prends des médicaments et tout de suite ça va mieux. 

     C'est bon j'allais tuber sur (1)Cérès (vous ne savez pas ce que veut dire "tuber"?! Ça veut dire se faire aspirer par des tuyaux pour aller n'importe où à une distance raisonnable de la Terre. Mais il faut être très riche pour en posséder un). Donc je vais dans un tuyau, me fait aspirer. Pendant cinq minutes, je sens comme une vague de frais et là j'arrive sur de la glace et me fracasse le postérieur droit. Là première chose à laquelle je pense est que si je trouvais de la vie peut être que les caractéristiques de vie de Mme Bel n'auraient plus aucun sens !

     Puis je vais à l'hôtel spatial, pose mes affaires dans ma chambre. Tout est collé au mur. Je sors dehors et fait des recherches sur des traces éventuelles de vie. Alors température, oxygène, eau (oui je sais j'en ai plein sous mes pieds !). Mais attendez ! Je me baisse, creuse un trou dans la glace même si le diamètre de la glace fait plus de 100 km ! Et là ! Et là ! Je vois une sorte de mini-poulpe dans la glace ! Je suis prêt à crier qu'il y a de la vie mais je vois que le poulpe grossit ; il me prend la tête avec ses sortes de tentacules et je m'évanouis.

     Je me réveille dans la chambre du gamin bizarre, je le vois et il me raconte tout. Le "gamin" que je croyais "bizarre" avait en vérité 115 ans ! Et venait d'un astéroïde proche de (1)Cérès. Il était tombé sur Terre il y a deux mois et avait trouvé le concours comme une opportunité qui s'ouvrait à lui et vu qu'il avait une intelligence hors du commun et avait l'air d'un enfant, le concours n'avait pas besoin de répéter qu'il était pris !

     Et aussi la sorte de poulpe était son animal de compagnie. Je l'ai aidé à reconstruire un vaisseau et est retourné sur son astéroïde d'origine, moi je suis resté planté là à ne rien faire Pendant deux jours puis suis retourné sur Terre voir mes amis, ma famille, manger un sandwich, jouer à la console etc, vivre ma vie quoi. En me disant à chaque minute, chaque seconde que la vie nous réserve plein de surprises et que tout peut arriver.

     Antoine L. 6e2

 

**

 

     « Les disparus du chalet 3 »

     Mon réveil sonne, c’est enfin le jour J. Je suis très heureuse. Ce matin, mes élèves et moi, allons partir sur (1)Cérès. Je suis impatiente et mes élèves doivent sûrement l’être. Je vais prendre ma douche, m’habiller,… en moins de deux minutes. Ma valise est prête depuis des mois ; je prépare ce projet depuis des années. Mes élèves et moi, sommes même allés rencontrer des astronautes et le Président de la République pour planifier notre séjour. Je pars de chez moi pour aller à la gare de fusées et me répète dans la tête « 6 mars 2070 première classe à partir sur (1)Cérès ». Mais je pense quand même aux astronautes qui nous attendent sur (1)Cérès et qui préparent notre arrivée.

     Ça y est, je suis à la gare de fusées avec mes 28 élèves et des centaines de journalistes du monde entier, venus uniquement pour nous voir. Nous montons dans la fusée sous des tonnerres d’applaudissements. La fusée démarre, nous sentons des vibrations dans tout notre corps et nous voilà partis pour quatre heures de vol à des millions de kilomètres heure. Le voyage se passe bien ; des élèves viennent me poser des questions sur ce qu’il y a sur (1)Cérès. Mais bien sûr, Maxence raconte à ses camarades des histoires, où il y aurait sur (1)Cérès des monstres. Je suis obligée de l’assoir à côté de moi pour qu’il devienne calme.

     Nous sommes enfin arrivés sur (1)Cérès. Le voyage a été long, car pour aller de Paris à la Chine il faut dix minutes, donc pour aller à (1)Cérès c’est très long. J’explique à mes élèves les règles de sécurité : Ne pas oublier de mettre leur masque à oxygène, Ne pas oublier de mettre leur combinaison ainsi que leurs semelles de plombs, Ne pas sortir sans un astronaute ou moi-même, Et enlever leur masque à oxygène lorsqu’ils sont à l’intérieur des chalets qui ont été construits par les astronautes.

     Nous descendons de la fusée et j’explique à mes élèves qu’ils seront donc dispersés en sept chalets de quatre élèves, deux filles et deux garçons à chaque fois. Mais Maxence n’arrête pas de me couper la parole pendant que je leur explique comment je les disperse. Il n’arrête pas de me répéter que nous devons faire attention. Je lui demande à quoi nous devons faire attention ; mais il ne me répond pas. Je le laisse donc dans son imagination.

     Quand nous arrivons au campement, nous rencontrons les astronautes. Je dis à mes élèves d’aller prendre leur douche, d’aller manger et ensuite d’aller se coucher car il est déjà 19h. Le repas se passe bien, je vais dire bonne nuit à mes élèves et à demain matin.

     Mon réveil sonne, il est déjà sept heures. Je me prépare et vais réveiller mes élèves. Premier chalet, tout le monde va bien. Deuxième chalet, tout le monde va aussi très bien. Troisième chalet, personne ! Il n’y a plus personne dans le chalet ; plus Maxence, plus Simon, plus Sophia, plus Manon. Ils ne sont pas dans le campement. Je vais chercher les astronautes et leur demande de garder mes élèves. J’ai beau marcher sur (1)Cérès, je fais des tours et des détours, toujours rien. Je vais m’assoir sur un rocher, je réfléchis. Et d’un coup le sol se dérobe sous mes pieds et je sens que je tombe dans le vide.

     Je me réveille. Je vois comme un océan au-dessus de ma tête, mais je ne suis pas dans l’eau, il y a aussi des poissons dans cet océan. Il y a des arbres autour de moi, une forêt. Mon masque à oxygène est cassé mais je respire toujours. Des milliers de questions me traversent la tête. Comment est-ce possible qu’il y est des êtres vivants sur (1)Cérès, il n’y a pas d’eau, pas d’oxygène, enfin en principe !

     Mais mon but est de retrouver mes élèves. J’entends du bruit au loin, je me lève et marche en me cachant derrière les arbres. Je vois au loin des sortes de petits humains qui ont comme tête des masques hindous. A côté de ces petits êtres, j’aperçois mes élèves, ils ont l’air effrayés sauf Maxence qui est en train de rigoler. Quelque chose me tape sur l’épaule, je me retourne en sursaut ; c’est un homme prénommé Bob. Il me dit que ces petits hommes sont des Mildaws et qu’ils sont dangereux. Je suis très inquiète pour mes élèves, je demande à Bob s’il sait comment je pourrais sauver mes élèves. Au lieu de me répondre il me dit que cela fait cinquante ans qu’il est dans cette forêt et qu’il avait aussi été attrapé par ces petits êtres et qu’il s’était sauvé. Il me dit aussi qu’il était astronaute. Il avait trouvé une pierre sur (1)Cérès à son arrivée.

     Dès qu’il a prononcé cette phrase tout devient clair dans ma tête. Je lui demande s’il a encore cette pierre. Il me dit que cette pierre est ce qu’il a de plus cher à son cœur. Je lui dis que cette pierre peut sauver mes élèves, il ne me croit pas. Je lui fais donc la promesse  de le ramener sur terre s’il me donne cette pierre. Je sais que je lui fais du chantage mais je suis obligée de le faire car c’est pour mes élèves

     Je prends la pierre et m approche doucement des Mildaws. Mon cœur bat de plus en plus vite. J’appelle les petits êtres pour qu’ils viennent chercher cette pierre. A partir de cet instant tout ce passe très vite. Des Mildaws viennent prendre la pierre pendant que d’autres détachent mes élèves.

      Ils nous réunissent tous en rond même Bob est là. Ils nous mettent  tous une pierre dans la main et nous remontons sur la surface de (1)Cérès. Arrivés là-haut Maxence, Simon, Sophia, Manon, veulent tout m’expliquer mais je ne veux rien savoir. Nous rentrons donc au campement dans un silence de mort. En avançant je repense à Bob, car je ne le  vois plus. Ou est-il passé, est-il resté là-bas, est-il encore sur (1)Cérès ? Je ne le saurai jamais.

     Quand nous arrivons au campement, je réunis tous mes élèves et leur dis : Ne touchez pas aux pierres, aux rochers, aux cailloux de cette planète. L’expédition se finit dans le calme et nous ne reparlerons jamais de cet incident.

     Alice-Marie V-R 6e 2

 

**

 

      « À l’heure de notre montre spatiale »

       Aujourd’hui, l’école organise un concours, pour gagner, il faut fabriquer une maquette de fusée. Le groupe qui gagnera aura cinq places pour (1)Cérès. Dans mon groupe, il y a : Jean, Sébastien, Zoé et moi, Sarah. Et puis la dernière place sera pour Madame Sophie,  notre professeure. On comptait tous un peu sur Jean, parce que c’est le petit génie de notre classe et au bout d’un mois notre maquette est terminée. Environ une semaine plus tard nous avions reçu les résultats et on était en tête d’affiche ! Ils nous fallait un mois entier de formation très fatigante, une semaine avant notre départ, on a rendu visite au célèbre Thomas Pesquet. Il nous a donné une montagne de conseils. Tout excités, nous nous sommes donné rendez-vous une heure avant le départ à la station spatiale. On est entrées dans la fusée, Madame Sophie nous attendait, elle s’absenta et nous dit : -« Surtout ne touchez à rien ! »

    Sébastien (le roi des bêtises) toucha à tous les boutons. Soudain la fusée se mit à trembler et à faire des bruits étranges. Une voix disait: -« Procédure de décollage, s’asseoir et ne pas bouger. »

     Paniqués, nous nous sommes tous assis. Le voyage était beaucoup plus ennuyeux que ce que je pensais; en plus la nourriture était dégoûtante. Le voyage a duré deux jours sans bouger. La fusée était équipée d’une caméra contrôlée à distance par d’anciens astronautes et d’une messagerie.

     Comme l’accompagnateur n’était pas là, nous avons un peu improvisé, pour acérir ça c’est plutôt mal passé. On a pris trois heures à enfiler notre combinaison - on a bien fait car le thermomètre affichait -106°C ! Zoé est sortie la première, elle rêvait d’aller sur (1)Cérès. On avait l’impression de voler et nous sommes allés sur un des plus gros cratères d’(1)Cérès : Occator. Là-bas, il y avait une sorte de chien trop mignon. Il me suivait partout, donc je l’ai adopté et appelé Occator, le lieu où on l’avait trouvé. La montre spatiale indiquait 21 heures, donc nous avons mangé et nous avons installé notre camping, on était face à la ceinture d’astéroïdes et c’était magnifique. Le réveil était horrible, tout le monde criait. Droit devant nous, il y avait un astéroïde qui s’approchait de plus en plus vite. Sébastien n’arrêtait pas de crier : -« On va tous mourir!!! On va tous mourir!!!… »

     Nous nous sommes précipités vers la fusée. Mais comme au départ nous nous sommes écrasés, on a dû s'enfermer dans la fusée pour se protéger. On a appuyé sur tous les boutons (comme pour le départ) et cinq petites cabines sont sorties. Nous sommes chacun rentrés dans les cabine (Sebastien : capsule 1/ Jean : capsule 2/ Zoé : capsule 3/ moi et Occator : capsule 4) et nous sommes retournés sur Terre.

      Une fois sur Terre, notre professeure était soulagée et très en colère, nous avons eu quatre mois de colle chacun. Par chance, notre établissement a trouvé que c’était une bonne expérience, donc l’année prochaine on aura une nouvelle chance de retourner sur une autre planète !

     Colette S. 6e2

 

**

 

     Trappe de glace

      Départ dans trois, deux, un, zéro. La fusée est lancée en direction de (1)Cérès. « Les enfants, les enfants, rejoignez moi dans le salon commun », dit le professeur Alastor. Une dizaine d’enfants arriva, le sourire aux lèvres.  « Ah, vous êtes tous là, parfait. Voilà, c’est le jour J, nous sommes en direction de (1)Cérès. Quelqu’un pourrait-il me rappeler où se trouve (1)Cérès ? oui, Louise ? », « (1)Cérès se trouve dans la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter », indique Louise. « Très bien, maintenant, qu’est-ce qui est particulier sur cet astéroïde ou planète naine ? Oui, Lucas ? »

« (1)Cérès est constituée d’une épaisse couche de glace de plusieurs dizaines de kilomètres. »

« Excellent, rappelez-moi si (1)Cérès possède une atmosphère ou non. Oui Frida ? » « Elle en possède une, elle est très fine et constituée de vapeur d’eau. » « Parfait, vous pouvez disposer. »

     Lucas et ses camarades de classe retournèrent dans leurs chambres respectives. Le reste du voyage se déroula sans encombre. Vers la fin du voyage, les douze élèves enfilèrent leurs combinaisons et attendirent l’atterrissage. Après l’atterrissage, les élèves furent choqués par le dépaysement. Une bulle était installée à quinze mètres de là. Ce devait être ici que logeraient et travailleraient les élèves.

« Cela fait bizarre d’être ici », dit Lucas. « Cela change en tout cas », reprit Frida. « Suivez-moi, nous allons rentrer dans la bulle, n’oubliez pas vos affaires », s’écria Professeur Alastor.

« Bon bah, on y va, Frida ! » dit Lucas. « Go, c’est parti ! » dit-elle en soulevant ses bagages.

     Quelques jours plus tard…

    « Les enfants, aujourd’hui, nous allons sortir de la bulle et aller creuser la glace pour l’analyser. » « Oui ! », dirent ensemble les élèves.

     Et ils partirent tous hors de la bulle avec leurs combinaisons. Les élèves sont par groupes de deux. Lucas et Frida, qui étaient meilleurs amis, se mirent ensemble pour creuser. Après avoir creusé la couche de pierre, ils touchèrent enfin la glace.

« C’est pas trop tôt » dit Frida. « Enfin », reprit Lucas.

« Chut, calmez-vous. Maintenant, à l’aide de nos technopelles, nous allons creuser un petit tunnel pour voir la glace de (1)Cérès », dit le professeur Alastor.

     Une fois le tunnel creusé, les élèves passèrent leurs têtes à l’intérieur. Frida, qui était excitée, dit : « J’ai trop hâte, même si c’est seulement de la glace. » « Moi aussi », dit Lucas.

     Leur tour était arrivé. Lucas passa sa tête et vit quelque chose bouger. Il alla en parler à Frida mais à l’abri des oreilles indiscrètes car personne ne semblait avoir vu quelque chose. Ils en parlèrent et Frida aussi l’avait vu. Ils étaient décidés. Ils allaient partir pendant la nuit explorer le tunnel. La fin de journée passa à une lenteur énorme. Le moment était venu.

« C’est le moment, Frida ». « On y va ».

      Ils se rendirent dans le tunnel et avancèrent. Quelques mètres suffirent pour voir à nouveau une personne qui semblait être humaine et qui s’arrêta net devant eux. Ils étaient tous les trois surpris.

« Qui êtes-vous et que faites-vous là ? », dit l’homme.  « Heuuuuuuh », bégaya Frida.

« Qui êtes-vous ? », s’écria l’homme. « Nous sommes Frida et Lucas », dit Frida.

« Et nous avons vu quelque chose bouger et on voulait avoir ce que c’était. »

« Vous n’êtes pas des espions ? », dit l’homme méfiant. « NON », crièrent Frida et Lucas.

« Venez alors, mais taisez-vous ». « Oui », acquiescèrent les deux enfants.

     Ils marchèrent pendant dix bonnes minutes dans le noir. « Voilà, descendez par-là ».

     Ils étaient devant une sorte de trappe de glace. Les deux enfants hésitèrent.

    « Je ne sais pas si on devrait y aller », murmura Lucas.  « Ne t’inquiète pas. Sinon c’est tout droit pour sortir, on retrouvera vite le chemin » dit Frida.

    Une fois que l’homme eut ouvert la trappe une lumière aveuglante s’en échappa. Quelques secondes plus tard, ils étaient habitués à la luminosité. Il y avait quelques marches puis un trou qui avait l’air peu profond. Ils descendirent les marches et l’étrange monsieur leur dit de sauter dans le trou et de bien voir comment il faisait. Le monsieur sauta droit comme un I, après une hésitation. Frida sauta, suivie de Lucas. Ils étaient arrivés dans une forêt peu épaisse et lumineuse. La lumière rassurait les deux enfants.

    « Où sommes-nous et qui êtes-vous ? » dit Frida. « Nous sommes dans la forêt qui borde notre petit village de Mindaï et je suis Akuri, le chef du village ». « D’accord et pouvez-vous nous emmener dans votre village ? », demanda Lucas.  « D’abord, vous, qui êtes-vous ? », dit Akuri.  « Nous sommes Frida Laou et Lucas Minroï et nous sommes en voyage sur (1)Céres avec notre classe », dit Frida.

« C’est vous qui faites tout ce vacarme là-haut ? », dit-il.  « Malheureusement », dit Lucas. « Pouvons-nous rencontrer les habitants de votre village ? », dit Frida. « Bien sûr », dit Akuri.

     Après quelques minutes de marche dans la forêt, ils arrivèrent devant une quarantaine de maisonnettes. Une fois le village visité, ils rencontrèrent certains habitants du village dont un homme qui accepta de répondre aux questions des enfants.

     Il s’appelait Habu. Il semblait avoir vingt ans et travaillait dans le champ près du village. Il leur dit que sa civilisation était très ancienne et qu’en sortant de cette grotte, ils ne devaient dire à personne leur rencontre avec les habitants de Mundaï et l’existence de ce village. Cela provoquerait la guerre, car les hommes voudraient habiter sur (1)Cérès et détruiraient cette harmonie entre les hommes de Cérès et le monde extérieur. Après avoir passé une longue nuit à discuter avec Haku, ils trouvèrent raisonnable de rentrer. Et après de longs au revoir avec les habitants du village, ils les quittèrent et rebroussèrent chemin avec l’aide d’Akuri.

     Enfin rentrés à la bulle, ils s’allongèrent sur leurs lits, dans leurs chambres et tombèrent dans un profond sommeil ; se réveillèrent quelques heures plus tard avec une faim de loup.  La journée se passa calmement tout comme la fin du séjour. Ils rentrèrent sur Terre tout en gardant leur petit secret.

     Lise M. 6e2

 

PanneauFantastiqueRaveau      Patrick Raveau avait déjà participé pour des 4e au concours de récits fantastiques "L'Ecolabyrinthe" dans notre établissement Sainte-Elisabeth, en binome de jurés avec l'écrivain Yves Chéraqui.

 

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