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Le blog de Monsieur Dyrek
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17 juin 2019

« Nulle part le bonheur ne m’attend », écrit Lamartine. Et Chédid ! 17 juin 2019 Français épreuve anticipée Séries ES-S

    « Nulle part le bonheur ne m’attend », écrit Lamartine.

Et Andrée Chédid nous fit partages !

 

Session 2019 Epreuve du lundi 17 juin 2019

Français épreuve anticipée Séries ES-S Objet d’étude :

Ecriture poétique  et quête du sens, du Moyen  Age à nos jours

 

     Texte A : Alphonse de Lamartine, « L’Isolement », strophes 1 à 6, Méditations poétiques, 1820.

     Texte B : Anna de Noailles, « La Vie profonde », Le Cœur innombrable, 1901.

     Texte C : Andrée Chédid, « Destination : arbre », Tant de corps et tant d’âme, 1991.

     Texte D : Yves Bonnefoy, « La pluie d’été », Les Planches courbes, 2001.

 

**

 

    « Nulle part le bonheur ne m’attend », écrit Lamartine. Dans un texte poétique d’une certaine ampleur, vous prendrez le contrepied de cette affirmation, en évoquant l’épanouissement et la plénitude du poète au sein de la nature. Vous pourrez choisir d’utiliser une forme versifiée ou une prose poétique.

 

     Comme beaucoup, je me doutais que la poésie allait revenir dans un corpus ! Et j’y attendais le poète Guillaume Apollinaire, l’inventeur du mot surréalisme. Parmi les « quatre fantastiques » poètes, on trouve aux bornes chronologiques un représentant du romantisme français et un promoteur de la « poésie de la présence », qui avait présenté à la Bibliothèque de France en conférences le spécificités des poésies anglaises et françaises et le rôle de pivot qu’avait joué Baudelaire.

     J’ai traité le sujet d’invention en prenant le « contrepied ». « Attention à la marche en descendant du train »… Une collègue professeure aussi a été inspirée par ce sujet et a composé deux poèmes ce jour ! Mais la Nature est absente de mon estrambot, ce sonnet prolongé ici en 19 vers comme le nombre d’années du siècle. J’ai écrit ensuite un deuxième estrambot nommé L’Estrambonheur ! – un pendant à L’Estrambeauté, poème paru dans Chiffons de Javel… aux ardents poétiques, où l’on trouve principalement des poèmes des 5e des concours de poésie Printemps des Poètes depuis l’an 2000 lors des années paires.

     Dans ce corpus du Baccalauréat de juin 2019, on trouve deux femmes poètes, l’auteure de merveille sensible du Cœur innombrable  et la grande poète et romancière Andrée Chédid qui a un lien avec notre collège ! En effet, elle a été associée à deux reprises d’années paires à nos animations d’écriture poétique et en 2004 c’est elle qui a défini le palmarès depuis son appartement avec vue sur la Seine à Beaugrenelle dans notre XVe, après avoir reçu les poèmes sélectionnés et elle avait par la suite dédicacé des exemplaires de son recueil de poésie jeunesse pour les lauréats.

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1dedicacepourMadeleinepar A

     Le thème de la solitude convoqué dans le poème de Lamartine, en synchronicité !, est exactement celui que propose Johanne Hauber-Bieth pour son prochain opus des livres du Panthéon Universel de Poésie (thème programmé depuis des années !). Jeunes et adultes peuvent envoyer leurs poèmes sur ce thème pendant tout l’été !

     Et vous pouvez m’envoyer aussi tout l’été des estrambots, ces sonnets étranges car possédant plus de 14 vers ! sur des sujets que vous voulez, des lieux, des fables commençant par L, comme « Le Libraire et le Livre-Lys », des couleurs, le Bateau-Ville, le Navire-Monde, la Poésie, les Planètes ! et tous sujets de votre été et de toutes vos saisons ! à monsieurdyrek@yahoo.fr

   

    Estrambot du Bonheur (question des compléments)

 

Le bonheur te viendra quelque temps quelque part

Quelque temps et ce temps n’est pas encore inscrit

Sur quelque parchemin de quelque scribe ou docte

C’est à toi de l’inscrire à ton propre journal

Et que dure ce temps plus qu’un jour ou qu’un soir

 

Plus qu’un mois, une année, une décennie, art

De vivre ce bonheur et de le cultiver

T’appartient, peu importe aquilons et zéphyrs

Ce bonheur te viendra quelque part, à côté

De tes chemins tracés, programmés, prévisibles

 

Et malgré les soucis, les cailloux, les rochers

Malgré les embarras de la ville et du monde

Un mixte de recul, de hauteur et d’amour

D’acceptation de toi, des autres dont tes proches

 

De savoir distinguer ce que tu peux changer

Et ce qui ne dépend ni de toi ni des tiens

Un bonheur où les compléments circonstanciels

Ne sont pas essentiels au bonheur accompli !

 

     Texte y916 par Laurent 3D56

      Ecrit à Paris le lundi 17 juin 2019, après les cours en collège et le jour du sujet du baccalauréat de français avec un corpus sur la poésie et un sujet d’invention à partir du vers de Lamartine à démentir : « Nulle part le bonheur ne m’attend ».

 

**

 

      Extraits du recueil Des Chiffons de Javel… aux ardents poétiques,

publié au printemps 2018 aux Editions Unicité :

 

2004 5e « Nous les saisons », poète référent : Andrée Chedid

     - Photographies en noir et blanc de dédicaces d’Andrée Chedid

2010 5e « Je m’émerveille », poète choisie Andrée Chedid

      En 2004, j’ai demandé à la grande Andrée Chedid, rencontrée une première fois dans une galerie parisienne dans les années 80, puis une deuxième fois dans le cadre de sa présentation au « Mercredi du Poète », que je fréquentais pour la qualité des auteurs présents, tant dans les invités, les conférenciers et le public féru de poésie, d’être notre première poétesse ou première poète à être notre auteur référent et j’ai organisé le concours « Nous les saisons » en donnant, pour la première fois, aux élèves un réservoir de mots puisés dans l’œuvre de la poète, ce qui constitue un appui très fort et une ouverture pour eux, en plus d’extraits choisis mettant en avant les saisons. Le vocabulaire donné permet de sortir d’une routine personnelle et ouvre - à l’autre et à son univers. Je suis allé remettre les poèmes finalistes dans leur appartement du quartier Beaugrenelle à Andrée Chedid qui m’a accueilli en présence de son mari, ce couple charmant avait voyagé d’un fleuve à l’autre, comme elle le retrace dans Du Nil à la Seine et la libraire Catherine, près de l’école, a témoigné avoir souvent vu passer la poète dans la rue de notre école, ce qui me faisait voir ce cadre quotidien usé de tant de pas d’un regard renouvelé et émerveillé. Elle dédicaça son ouvrage Grammaire en fête aux lauréats, les pages de ces dédicaces sont ici présentées.

     J’ai voulu redemander en 2010, en organisant « Je m’émerveille » d’après un poème de l’auteure, à Andrée Chedid, mais j’appris que des problèmes de santé ne lui permettaient pas d’être à nouveau notre poète référent. Elle est reconnue comme une de nos plus importants auteurs francophones, tant par ses romans, que par ses recueils de poèmes en vers libres, et profonds et forts dans une grande simplicité de présentation. Le lieu livresque de Beaugrenelle a pris récemment le nom de Médiathèque Andrée Chedid et l’inauguration a été faite en poésie et en musique, car la famille a dans sa lignée les chanteurs Louis et Matthieu Chedid – le fameux « M », mais encore Anna et Joseph.

**

     Les poètes référents soient remerciés aussi pour la qualité de leur choix, leur temps qu’ils ont consacré à nos apprentis poètes et pour les poèmes ou les commentaires souvent étoffés qu’ils ont accordés après leurs lectures. Certains de ces poètes, comme Andrée Chedid, de bords de Nil et Seine, Jean-Marcel Lefebvre, de bords de Lys et d’Aa, ou Rouben Melik, de bords de Seine et Bièvre, ont rejoint le paradis des poètes et des quidams instruits murmurent encore leurs strophes nues quand les poètes ont disparu. D’autres œuvrent encore avec une belle énergie créative, comme Vénus Khoury-Ghata, de bords de Seine et de Nahr Beyrouth ou Lionel Ray, d’entre Seine et Saint-« Laurent B. » ou Philippe Delaveau, d’entre Seine et Tamise (lisez dans notre livre le poème de son chat londonien, Marmaduke).

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NOUS LES SAISONS

Le Printemps des Poètes 2004


      En hommage à la poète d'aujourd'hui Andrée Chedid qui dans un recueil original pour la jeunesse Grammaire en fête a composé des monologues d'éléments de la ponctuation et du langage voulant chacun prouver qu'il est indispensable. Ajoutons que, dans sa vaste production poétique et romanesque, Andrée Chedid, récompensée par le prix Goncourt de la poésie, a également développé le thème des saisons et du temps qui passe, en plus d'évoquer l'importance de l'écoute et de l'attention aux autres.


 


     Dans chacune des 5e, le meilleur poème est récompensé d'un recueil de la poète Andrée Chedid, Grammaire en fête. Les deuxième et troisième de chaque classe reçoivent eux aussi un livre de poésie. Les 12 meilleures productions de chaque classe sont récompensées par un diplôme, sont réunies par extraits significatifs dans un fascicule remis à chaque élève de 5e le dernier jour du collège en juin lors du palmarès - et seront adressées à Andrée Chedid.

Comment participer, quand, en combien de temps ?

 

Palmarès établi par Madame Andrée CHEDID en 2004 :

 

Prix de la 5e1 :


     1er prix Sandra L.
2e prix Loïc T.
3e prix Dounia I.

4e prix Antoine V.
5e prix Adélaïde L.
6e prix Isaure M.-P.
7e prix Mélanie S.
8e prix Alexis G.
9e prix Caroline B.10e prix Alexandre Z.
11e prix Constance D.
12e prix Audrey P.

 

Prix de la 5e2 :


     1er prix Madeleine R.
2e prix Élodie R.
3e prix Marion T.

4e prix Clémence J.
5e prix Valentine H.
6e prix Maud H.
7e prix Julien M.
8e prix Anaïs D.
9e prix Vanessa A.
10e prix Gauthier V.
11e prix Océane D.
12e prix Sixtine H.

 

Prix de la 5e3 :


     1er prix Matthias B.
2e prix Candice A.
3e prix Marguerite J.

4e prix Samantha F.
5e prix Max M.
6e prix Marie T.
7e prix Sarah O'N.
8e prix Pauline M.
9e prix Alixe V.
10e prix Laure C.
11e prix Maxime M.
12e prix Kevin EL G.

 

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Printemps des Poètes 19 mars 2010

Hommage à Andrée CHEDID

 

     POURQUOI UN CONCOURS DE POÉSIE EN 5e ?

Un hommage à la poète d’aujourd’hui Andrée Chedid, fêtée cette année avec le thème « Couleur femme »,  avec un extrait de son recueil Textes pour un poème.

EXEMPLES POETIQUES D’ANDRÉE CHEDID (« Saison des hommes »)

              « Je m’émerveille du rêve qui sonde l’avenir / Des soifs que rien ne désaltère. / Que nous soyons chasseurs et gibiers à la fois, / Gladiateurs d’infini et captifs d’un mirage. / Les dés étant formels et la mort souveraine / Je m’émerveille de croire en notre saison. »

 

     Extraits du recueil Des Chiffons de Javel… aux ardents poétiques,

publié au printemps 2018 aux Editions Unicité.

 

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