1er Prix poésie Musée Delacroix PrintempsDesPoètes2018 pour Julien de 5e3 et autres poèmes
PREMIER PRIX DE POESIE DU MUSEE DELACROIX
POUR LE PRINTEMPS DES POETES 2018.
Un poème de notre collège 1er prix !
Promenade en Orient, par Julien S. de 5e3 !
En pyjama, assis sur mon tabouret,
Dégustant un artichaut,
Mon dessert sera du sorbet,
Appréciable quand il fait trop chaud.
Après avoir bu une tasse de café, sorti de table,
J'ai acheté des babouches au marché
Comme le temps était acceptable,
Alors je m'y suis promené.
Ce marché était très bruyant, des touristes
Marchandaient les prix sur les étals de rues.
Les belles couleurs, orange des oranges grenues,
Violet des aubergines, n'étaient pas tristes
Elles donnaient envie, comme au paradis,
De les manger tout cru.
Julien S. au collège Sainte-Elisabeth Paris 15e
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« Chers amis poètes, Nous tenons à tous vous remercier pour votre participation à notre concours de poésies, organisé dans le cadre du Printemps des Poètes 2018 au musée Delacroix. Vos nombreux poèmes nous ont enchantés et ce fut un immense plaisir de les lire. Bravo à tous ! Voici les noms des 14 lauréats du concours, que nous félicitons grandement.
Pour les adultes :
1er prix : Patrice Malliart, Artichauts et babouches, Philippe Pauthonier, Amour évanoui, Julien Fauché, Madeleine au Jasmin, Ginette De Matha, Recette
2nd prix : Amélie Lumineau, Couleurs, Michèle Bourguétou, Douceur orientale (La poète Bourguétou avait vu son superbe poème calligramme du pont Mirabeau obtenir aussi un 2e prix avec les concours du Verbe Poaimer, remarque de M. Dyrek), Ophélie Auzière, Là-bas, Michel Thiollière, Le veilleur
Pour les jeunes et scolaires :
1er prix :
- Julien S., Promenade en Orient
- Yasmine K., Ya habibi (élève de la professeure Madame Escouteloup venue faire un stage d’observation dans notre école, remarque de M. Dyrek)
- Shuru Z., Mémoire
2nd prix : William C., La femme Lumière de l’homme, Yousra M., Mater Mea, Mirza A., Ce qu’on appelle le plus beau jour de sa vie
En vous remerciant tous pour votre enthousiasme et votre créativité, Bien cordialement, L'équipe du musée Delacroix »
Photos : Monsieur Dyrek en mars 2018 au Musée Eugène Delacroix à Paris.
Lecture des poèmes primés le dimanche 24 juin 2018 à 16 heures au Musée national Eugène Delacroix 6 rue de Fürstenberg 75006 Paris www.musee-delacroix.fr
D’ici là dans le cadre de la Nuit des Musées, samedi 19 mai à 18h et à 20h, musique autour de l’œuvre de Proust et des tableaux du lieu. Animation gratuite au Musée Delacroix. Voyez sur Internet toutes les visites et animations gratuites en France lors de cette Nuit des Musées 2018.
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POÈMES MUSÉAUX DES MOTS D’OR ET DE SENS
Poèmes écrits avec le collège Sainte-Elisabeth, textes des 6e puis ceux des 5e !
Classes de Monsieur Laurent Dyrek, « Le Blog de Monsieur Dyrek »,
Pour le Concours du musée Delacroix Printemps des Poètes 2018.
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Actualité éditoriale :
Des Chiffons de Javel... aux ardents poétiques, éditions Unicité, mars 2018, 308 pages comportant des poèmes de collégiens depuis l’an 2000 pour les années paires des Printemps des Poètes au collège Sainte-Elisabeth… dont un poème de Julien S. « Poésie en papillote », p 244, parmi plein de poèmes de 5e de cette année 17-18.
Autre publication : Pardon en poésie. Association du Panthéon Universel de Poésie. Poèmes collectifs des 6e 2 et des 6e 3. Poèmes individuels des 5e 3 du collège Sainte-Elisabeth !
Aux librairies « L’Instant » 118 rue de Lourmel et « Dialogue » 73 rue de la Convention Paris 15e.
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Poème avec des mots orientaux
Quand ils rentrèrent dans le restaurant,
Je souriais tellement j’étais content.
Et vint le serveur,
Avec sa joie et sa bonne humeur.
Il leur demanda :
« Que voulez-vous ?
Des aubergines ou du chou ?
-Nous, on veut juste un bon plat
Comme une bonne assiette d’épinards
Pour devenir aussi forts que Popeye.
-Les personnes demandant cela se font rares !
-Bon, c’est toi ou moi qui paie ?
-Je préfère payer, répondit le peintre.
-Rien de plus ? demande le serveur.
-Si, avec des tartines de beurre.
Avez-vous un cintre ?
-Oui, mais il est pour ma momie.
En plus, elle a une petite copine.
C’est la petite souris !
Et aussi une jolie lapine.
Bon, je vous laisse tranquille. »
Il s’en alla chercher les plats.
Devant le restaurant, il y avait une longue file.
Ouf que les premiers étaient arrivés comme des rats.
Actuellement, le voyageur raconte tout ce qu’il a fait.
Et le peintre qui, attentivement, l’écoutait
Me faisait rire tellement il avait l’air concentré
Le voyageur m’a époustouflé
Par ce qu’il a dit
En même temps, je mangeais mon bol de riz
Quand j’entendu le début d’une discussion.
C’est le voyageur qui transmettait sa passion
Au peintre pour qu’il finisse son tableau
Et qu’il le finisse tôt !
Mais ce ne fut pas si simple que ça
Car le voyageur ne trouve pas les bons mots
Donc le peintre ne le comprend pas.
A part que ça a été un paradis,
Le peintre n’y voit pas grand-chose
Malgré les efforts de l’autre
Qui a dit qu’il voyait la vie en rose
Assis sur un nuage blanc entouré d’apôtres.
Pendant que le peintre fait un croquis,
Le serveur arrive pour récupérer les assiettes.
« Etait-ce bon ? Ca a été fait par ma mamie.
Eh bien, aujourd’hui, c’est le jour de la fête !
-Pourquoi dites-vous cela ?
-Puisqu’aujourd’hui, c’est Sorbet au caramel
Orangé accompagné de café gazelle !
-Un bien original café que voilà !
-Normal, car le nom de notre restaurant est…
-L’étrange Resto’ de la Passion !
-Pas réputé mais…
Délicieusement bon !
Eleejah D., 6e3
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La lionne qui veut bondir hors du cadre et rejoindre l’Afrique
Il était une fois, M. Eugène Delacroix, peintre d’un tableau qui représentait une lionne qui voulait sauter hors de son tableau. Et puis, quelques années plus tard, elle se retrouve… dans son continent natal, l’Afrique ! Vous vous posez sûrement la question : Comment ? Ben, après un long et périlleux voyage. Vous pensez qu’elle serait mieux dans son tableau ? Eh non, car elle, depuis sa naissance, ne pensait qu’à la liberté et aux grands espaces.
Elle est née du pinceau d’Eugène, donc elle ne connait que le musée. Mais elle pense à sa famille qui est loin… Un soir, le conservateur passe devant ce tableau. Puis tout s’est passé très vite. La lionne, l’échange de pensée…
Trois mois plus tard, le tableau et le conservateur montent dans l’avion qui les emmène au Sénégal, dans un plus grand musée moins concentré en terme de personnes. Mais que s’est-il passé ? Le soir où le conservateur a vu l’état de la lionne, il s’est dit qu’il n’y avait plus qu’une solution : aller en Afrique avec elle. La lionne en avait assez des regards admiratifs du musée, des personnes qui viennent la « voir ». Elle était en détresse. Donc il fallait emmener celle-ci dans son pays natal. Et voici que trois mois plus tard, elle s’est retrouvée dans un musée… totalement différent. Plus rien de spécial.
Sauf une nuit où elle a cassé la vitre de son tableau, folle de rage de ne pas vivre comme les autres. Et c’est donc cinq ans plus tard qu’elle retrouve (sous apparence animale) sa famille… Belle histoire !
Eleejah D., 6e3
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La Petite Lionne
Est pleine de haine
Elle en a marre
Qu’autour d’elle, il y ait du tintamarre,
Elle en a marre de rester immobile,
De garder la pose
Mais en face d’elle, il y a une île
En même temps, pour elle c’est compliqué !
Elle demande à son amie la Gazelle,
Mais elle s’abandonne aux caramels.
Si bien qu’à la lueur d’une bougie,
Du musée elle s’enfuit,
Pour accourir vers le monde et Paris.
Elle enfile un pyjama ;
Pour rester un minimum discrète.
Mais figurez-vous, dans la rue,
Elle ne passe pas inaperçue.
Hommes et femmes la regardent
Mais ça lui est égal.
Elle visite tout Paris,
Rappelons-nous ses souvenirs d’ici :
En-haut de la Tour Eiffel,
Elle croyait avoir des ailes !
Les Champs-Elysées
Ce n'est pas comme son ancien musée,
Où il y avait un champ de blé.
L'Arc de triomphe,
Où c'est elle qui triomphait !
Au Louvre,
Ah, non pas le Louvre,
Elle a attendu,
Devant son entrée,
Que quelqu'un l'ouvre,
Ce Louvre !
Et puis à la fin,
Elle se lasse de Paris,
Et elle a faim,
Elle décide de rentrer chez elle ;
En Afrique,
Pays de lions, de gazelles et de girafes...
Mathilde H. 6e2 au collège Sainte-Elisabeth
pour le concours du Printemps des Poètes avec le musée Delacroix.
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Le restaurant d’Orient
« Restaurant oriental, petit paradis »
Etait-il écrit
Sur la façade de ce bâtiment
Où voyageur et peintre animent le restaurant.
Assis autour d’une table,
Eclairée de bougies,
Comme dans une fable.
Le voyageur dit :
« Oh mon cher peintre parisien,
Veux-tu que je te raconte,
Mes souvenirs d’Orient,
Recueillis pour toi ? »
Avant que le peintre ne réponde,
Le serveur arriva,
Les bras pleins de plats :
« Voici votre ragout d’artichauts,
Bien assez beaux
Pour des hôtes tels que vous,
Qui raffolent de goût ! »
Alors le serveur partit
Et le peintre répondit :
« Bien sûr que je veux écouter
Tes souvenirs pleins de gaieté ! »
Sur ces mots, le voyageur raconta :
« Là-bas, en Orient, tout est éclairé,
Par des bougies disposées dans des jarres.
Les gazelles courent
Tandis que les girafes les observent.
Les petits paradis dans lesquels
Ils aiment se promener en babouches
Ou bien en pyjama.
Ils font beaucoup de safaris,
Et admirent les momies.
Les douces senteurs
Nous caressent le nez
Tel du coton.
Les tabourets y sont décorés,
Et si confortables,
Que lorsque l’on s’assoit dessus,
On demande du café.
En Orient, tout est magnifique ! »
Et c’est sous les yeux émerveillés
Du peintre, qu’une odeur de café
Accompagnant le serveur joyeux
Arriva aussi flamboyante que le feu.
« Et voilà le dessert, des caramels,
Enrobés de miel,
Accompagnés de café
Pour égayer votre soirée ! » Andréa M. 6e3
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La lionne qui a bondi
Moi, je suis une petite lionne insignifiante, prête à bondir comme ils m’appellent, « La lionne prête à bondir ».
Ne vous étonnez pas si vous ne me connaissez pas, je ne suis pas très connue. Pourtant j’aimerais enfin bondir hors de ce cadre, sortir, découvrir et surtout bouger !
On pourra m’appeler « La lionne qui a bondi», une fois que je serai sortie du cadre. Enfin, trêve de bavardage, allons visiter Paris et rejoindre l’Afrique !
Avant de suivre la Seine pour quitter Paris, je décide de rendre visite à mon grand ami : le Lion de Belfort !
Je fais donc une ligne droite vers le sud pour atteindre la place Denfert- Rochereau.
Après un petit « Bonjour, au revoir » à mon ami, je me dirige vers le Nord Est pour revoir le lieu où j’ai été peinte : le Jardin des Plantes.
Après une brève visite, je remonte la Seine vers l’ouest. J’aperçois l’Ile de la Cité et la grande Notre Dame de Paris, puis je vois la Sainte Chapelle, le pont Neuf, le musée d’Orsay et le Louvre qui se font face. Et enfin la Tour Eiffel et le parc André Citroën.
Maintenant, le moment tant attendu, je sors de Paris !
Après des heures de marche et de course, je retrouve l’Afrique, ses girafes, gazelles et autres animaux.
Je retrouve également ces déserts arides où je me sens chez moi, ces cactus et autres magnifiques plantes que j’admire.
Mais par dessus tout, je retrouve mon espèce, tous ces lions, lionnes et lionceaux qui forment ma famille !
J’adore cet endroit, me revoilà dans mon petit paradis !
Andréa M. 6e 3
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Bonjour, je suis le serveur,
J’apporte les plats toujours à l’heure.
Au menu, un tagine aux artichauts,
Et un sorbet à l’eau.
Du vin dans les jarres autour des bougies,
Le dîner est servi.
Pour le peintre de Paris,
Et le voyageur son ami.
Assis autour de la table sur des tabourets.
Ils dialoguent...
Le voyageur dit : « Il faisait chaud,
Dans les pays orientaux.
Surtout en Algérie, mais le safari
Se passe en Turquie. » « Chez moi, à Paris,
Il n’y a aucune gazelle, tout est gris,
Le froid nous oblige à nous emmitoufler
Comme des momies.
Et si nous passions au dessert ? »
Le dessert arriva avec
Des sorbets et des glaces,
Qui nous firent penser,
A explorer les montagnes de l’Atlas.
Romain M. 6e3
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Un serveur dans un restaurant de Paris
Dit :
« Voici vos aubergines,
Qui vous donneront bonne mine. »
Le voyageur dit au peintre :
« Ah mon safari,
C’était si joli !
Il y avait des girafes, des gazelles,
Et beaucoup de sauterelles.
Les gens étaient en babouches dans leur paradis,
Mangeaient et buvaient à la lueur d’une bougie
Des artichauts et du café,
Des épinards et des sorbets. »
Le peintre lui répondit :
« Merci mon ami,
De m’avoir parlé de ce pays
Je ferait plein de tableaux
Sur ce pays si beau. »
Le serveur revint
Un plat à la main :
« Voici vos caramels
Avec un léger goût de miel »
Céleste H. 6e3
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« Bonjour, messieurs,
Voici votre plat :
Des aubergines coupées bien fines
Avec des oranges,
Pas du tout étranges. »
"Cette espèce d'aubergines,
Je l'ai vue en Chine, comme
Les gazelles, que j'ai vues en selle
Quand j'étais à cheval, dans le pays de Galles."
"Merci pour ces idées,
Grâce à toi, je les peindrai,
Dans des tableaux très beaux.
Les gazelles seront très belles
Et les aubergines coupées très fines."
"Messieurs, dit le serveur,
Voici des tabourets,
J’arrive avec les sorbets
Avec des parfums
Tout aussi divins. »
Cyrielle G. 6e2 au collège Sainte-Elisabeth en mars 2018.
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La petite lionne bondit
Et visita Paris.
Elle vit la Tour Eiffel
Toujours aussi belle
Que dans son abri
Qui était un tableautin
Charmant et divin.
La lionne visita l'Opéra Garnier
Et décida d'y retourner
A son arrivée
Dans son pays natal
En Afrique Centrale
Cyrielle G. 6e2 au collège Sainte-Elisabeth en mars 2018.
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Récit de Simba
Un jour, Simba, une petite lionne de cinq ans, voulait savoir pourquoi son tableau n’était pas fini, alors elle décida de faire le tour de Paris. Elle sortit en cachette de son tableau, même si ses parents le lui avaient interdit. Un soir Simba s’en alla de son tableau pour visiter Paris.
Elle voit un tableau de la Tour Eiffel, de la Seine, de la Renaissance, de la Révolution française, de l’Antiquité et du Carnaval de Venise et bien d’autres choses encore. Simba était partie depuis cinq jours. Tout le monde était parti à sa recherche. Son père décida de partir à son tour à la recherche de Simba. Lui était parti depuis trois jours.
Aucune nouvelle de lui et de Simba mais au tableau de la Tour Eiffel le Père de Simba l’aperçut et courut la chercher. Ils ne s’étaient pas vus depuis une semaine.
Ils repartirent chez eux mais Simba était triste de ne pas avoir trouvé le peintre. Alors son père voyant Simba toute désemparée, lui dit : « Ma chérie, ne t’inquiète pas le peintre reviendra un jour et finira ce tableau. », ce que ne savait pas Simba, c’était la dernière phrase qu’elle entendra de son père, en passant dans le tableau de la Révolution française, son père reçut une balle perdue.
Malheureusement le père de Simba mourut. Alors Simba pleura et retourna vite dans son tableau qui était juste à côté. Elle expliqua tout à sa mère et s’en voulut. Depuis la mort du père, s’étaient écoulés six ans et le 28 mars le peintre finit le tableau de Simba.
Jeanne J. 6e2
*
Le Dîner des Mots Orientaux
(Imaginé après une partie de raquette)
Arriva une serveuse à la jupe merveilleuse
Elle nous proposa des artichauts
Avec un café bien chaud.
« Monsieur le Peintre, je vais vous raconter mon safari
A la lumière des bougies. »
Le premier jour, je vis une pyramide très jolie
Qui renfermait une momie.
Le lendemain je sortis en pyjama en coton
Et en babouche marron, puis je vis...
« Le canard à l’orange est servi ! » dit le serveur.
...Je vis donc des girafes qui sirotaient des sorbets
Assises sur leurs tabourets.
Mercredi, je vis des gazelles
Au pelage couleur caramel.
Le serveur posa sur la table
Une tasse en érable.
« Artichaut et épinard,
Dans leur jarre. »
Jeudi je vis
Un véritable paradis !
Oriane C-P 6e3
*
La petite lionne qui voulait voir l’Afrique
Il était une fois
Au musée Delacroix.
Une petite lionne
Toute mignonne
Enfermée dans un cadre de chêne
Elle trônait comme une reine
Tous les visiteurs l’admiraient
Avec son décor de roseraie
Mais elle voulait voir le monde
Cette planète que l’on dit ronde
Elle sortit donc de son tableau
Pour aller voir le pont Mirabeau
Puis elle entendit le bruit d’un train
Alors elle arrêta de chassé dans son coin
Elle courut voir ce bruit.
La lionne monta dans le train qui la conduisit…
En Afrique !!!
Elle trouvait cet endroit magnifique
Son tableau oublié
Elle décida de rester.
Oriane C-P et Inès C. 6e3
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Leurs safaris
Les pays orientaux nous font
Penser très haut
Avec leurs safaris
Qui ne sont pas rikiki.
Leurs gazelles aussi douces
Que la dentelle
Leurs girafes au cou si long
Qu’ils toucheraient le fond
D’un océan
De pélicans.
Quant aux momies
Eclairées à la bougie,
Elles sont privées de riz
Mais pas d’oranges
Qu’adorent les anges
Qui boivent dans des jarres
Au lieu de jouer de la cithare
Les aubergines, elles, ont peur
Des petits djinns
Aux babouches louches.
Jeanne J. 6e2
*
Poème des mots orientaux
Je vais vous parler des mots qui voyagent
A travers le langage
En Afrique il y a des gazelles
Avec elles je vois des merveilles
En Algérie on trouve des babouches
Que l’on enlève lorsque l’on se couche
Et quand on meurt on va au paradis
Peut être voit-on une momie !
Ou bien à l’enfer
Où l’air n’est pas très clair
Et dans la vie on s’éclaire avec une bougie
Au safari
Eva M. 6e2
*
Le poème sur les mots qui voyagent
De pays en pays
De pays en pays,
Les mot voyagent comme
Un coquillage sur la mer.
Tout comme le mot café
Se prononçant kahwa
Le mot tasse se prononce tassa,
Pyjama se prononce pay-jama.
Tous les mots ont une origine comme
Bougie à l’origine de la ville de Béjaia.
Chaque mot voyage, mais ne prend pas l’âge.
Jolia R. 6e2 Collège Sainte-Elisabeth Paris 15e
*
Récit de la petite lionne sortant du cadre
La petite lionne sortait du tableautin sur lequel était dessiné un safari pour aller visiter les rues de la ville, elle n’avait pas de chaussures, donc elle prit des babouches et une bougie pour s’éclairer la nuit.
La petite lionne voudrait se nourrir alors, elle alla dans un restaurant, prit une table et un tabouret et commanda un artichaut et des aubergines.
C’est maintenant le temps de retourner dans le cadre, elle fit un dernier regard à la ville et retourna dans le tableautin.
Jolia R. 6e2 Collège Sainte-Elisabeth Paris 15e
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Quelques 5e !
Le Paradis
Je voudrais aller au paradis
Comme une gazelle,
M’envoler avec des ailes
Pendant le jour et la nuit .
J’aimerais y voir un safari ;
Où il y aurait déjà de la lumière,
Pas besoin de bougies,
Sans retomber sur la Terre,
Sans rencontrer de momie.
Je voudrais boire un café,
Si léger qu’on pourrait flotter ;
Puis je me réveille ;
Assis sur mon tabouret,
Sans bec ni ailes ;
La vie n’est pas encore terminée !
Elsa El T. 5e3
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De l’étrange à l’habituel
D’un commun accord,
Les mots d’aspect étrange,
Entreprirent un voyage pour se faire comprendre.
Harchouf, Badendjel, Narandji,
De l’arabe partirent,
Et en soupe ils finirent.
Artichaut, Aubergine, Orange,
Ces mots bien connus,
Sont partis de la sorcellerie.
Maïwen R. 5e3
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Promenade en Orient
En pyjama, assis sur mon tabouret,
Dégustant un artichaut,
Mon dessert sera du sorbet,
Appréciable quand il fait trop chaud.
Après avoir bu une tasse de café, sorti de table,
J'ai acheté des babouches au marché
Comme le temps était acceptable,
Alors je m'y suis promené.
Ce marché était très bruyant, des touristes
Marchandaient les prix sur les étals de rues.
Les belles couleurs, orange des oranges grenues,
Violet des aubergines, n'étaient pas tristes
Elles donnaient envie, comme au paradis,
De les manger tout cru.
Julien S. 5e3, collège Sainte-Elisabeth Paris 15e
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Bonjour à l'équipe du Musée National Eugène Delacroix,
après avoir rencontré la Directrice au sacre de Charlotte, 6e3, et de Julien, 5e3, au palmarès de "Patrimoines en poésie",
après avoir vu le jeune guide qui apprécie les arts, les lettres et la poésie, parmi les toiles d'entre Paris et Orient, distribuant votre support de communication à inspirations...
de faire écrire mes élèves collégiens sur quatre thèmes à partir de votre concours de poésie, du Printemps des Poètes 2018, avec des mots français d'origine orientale :
- un dialogue entre un voyageur et un peintre avec interventions poétiques d'un serveur dans un restaurant oriental à Paris...
- un récit de la petite lionne d'un tableautin de Delacroix, petite lionne bondissant effectivement hors du cadre et, après une visite découverte de Paris, s'en retournant dans son pays au sud du Maroc...
- un poème sur le voyage des mots, de langue en langue, de pays en pays, de continent en continent, à travers l'Histoire...
- un poème sur un des champs lexicaux des mots de la liste fournie par le musée : l'alimentation, l'habillement, la nature, l'habitation et le mobilier...
je me suis moi-même pris au jeu d'écrire un poème voyageur, alors voici mon poème Safar...
Cordialement Laurent Desvoux-D'Yrek le 18 mars 2018.
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Mon poème Safar – estrambot voyageur qui galope et dialogue
Moi qui semble porter plus de racines – et de feuilles !
Que d’ailes, moi l’Artichaut qui prend places
J’ai voyagé depuis l’arabe el harchouf – je connais des mosaïques !
Et j’ai passé par l’espagnol alcachofa ! – je connais des mots andalous !
- Moi Gazelle bondissante, je viens de la vocalique Gazala !
- Je viens de Zarafa à triple a, moi la Girafe au long coucou de flandrin !
- Moi le Pyjama de l’Inde nordique pay-jama, je dérive de rive
En grive depuis la Perse au vêtement de jambe pay-jame qui danse !
- Moi la Jupe, je viens d’un pays surnommé la Botte ! et de sa giubba
Et d’en-dessous encore... je m’origine en Jubba, la veste du dessous...
- Nous deux, la Table et le Tabouret, avec nos pieds quatre à quatre ou trois à trois
Nous venons de Tabor et de Taawila, quid de Taboulé aux parts Tage du Guadalquivir ?
- Couleur de la vie, je suis l’Orange de l’arabe Narandj ! et je flashe !
- Couleur de la vie, je suis l’Épinard de l’arabe Isfanash ! quel étrange ?!
- Lumière fragile, je suis Bougie, chandelle, chant d’elle et de lui et de nous !
Qui vient du champ de la vie – et de la ville algérienne de Bougie, l’actuelle Béjaia !
- À perce-mystère, je viens de Perse, puis pardès en hébreu, puis paradeisos en grec,
Je suis puits et ciel, lieu d’arbres fruitiers à ramures et murs : le Paradis !
Texte y154 écrit par Laurent Dyrek, professeur de français et poète,
dit Laurent Desvoux-D’Yrek
à Paris les 8 et 9 mars 2018.
monsieurdyrek@yahoo.fr, Le Blog de Monsieur Dyrek
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