FablesLettresF5e et LégendesRécits6e RemiseDesPrix Samedi18Novembre2017 14hMoulinDeLaBievre L'Haÿ-les-Roses
FABLES À LA LETTRE F
Remise des prix du concours de poésie des collégiens.
Les 5e ont rédigé des FABLES A LA LETTRE F, les sixièmes des LEGENDES-RECITS.
Les élèves à quatorze/quinze sur vingt et plus sont finalistes
et recevront chacun un diplôme.
Livres et coupes sont aussi en jeu.
Mais lecture et écriture sont en elles-mêmes des cadeaux !
Moulin de la Bièvre Salon du Livre et des Arts de L'Haÿ-les-Roses
73 Avenue Larroumès à 14h le samedi 18 novembre 2017.
Thème du Salon tout le week-end : La Bretagne, livres, photos...
La Fraise et la Framboise, La Girafe et la Fourmi, La Forme et le Fond, Le Fabuliste et les Enfants, Le Fini et l’Infini, Le Fromage et le Friand, L’Imparfait et le Futur, Le Trèfle et le Siffleur, Le Fabuliste et la Fée, Le Frêle et le Fort... La Foule et la Folie ; Le Château-Faible et le Château-Fort ; Le Fugitif et le Fennec ; La Fortune, l’Infortune et le Trèfle à quatre Feuilles ; Le Fantastique, le Formidable et le Frimeur ; Le Fabuliste et l’Enfant ; La Farce, la Fable et le conte Fantastique...
I) Fables à domicile
Le Furet et le Faucon
Le Furet bien caché,
Au Faucon voulait échapper
Le Faucon lui,
Voulait juste se faire un ami.
"Il n'est pas si méchant
Pour un rapace si grand"
Ils devinrent amis
Et inventèrent une mélodie.
Le Faucon,
Jouait de l'accordéon
Le Furet amusé,
Chantait, chantait.
Cette belle amitié
Dura une éternité.
Timothée F. en CM2 en mai 2017.
**
Le Frêne, l'Elfe et le Faisan
Deux amis unis grâce à la pluie
Se retrouvèrent chaque midi
A côté du frêne et de son buis
Le vieil arbre centenaire
Aimait beaucoup leur anecdote dont ils rirent
Trois amis causent entomologie,
Mais l'elfe écarté en était ennuyé
L'elfe et le frêne discutèrent foyer
Le faisan passant par là entendit cela
Je suis horrifié par ce plumage plein d'éclats
Le frêne l'elfe et le faisan
Discutèrent sentiments
Le frêne coupable
En tomba malade
L'elfe et le faisan protégèrent leur ami
De l'incendie
Partez restent deux
A jamais heureux dit le vieux
Plus tard, l'elfe et le faisan vinrent voir leur ami
Mais de lui il ne restait que suie
La tristesse nous suit depuis que tu es parti
Les deux amis dépités
Pleurèrent ainsi chaque année
Elodie M. 12 ans dans le Val-de-Marne.
*
Le Fantôme de la Girafe
Au loin on aperçoit ce nuage gris
Rempli de douleur et de cris.
Les guerriers du mal affrontant l’innocence
L’innocence qui essaye seulement d’échapper aux souffrances.
Des familles affamées, qui ont peur de ce nuage gris,
Et quand d’autres s’enfuient, la mort les rattrape,
Et leurs vies ne sont plus que cendres.
Mais chaque nuit si on a espoir
On peut voir une girafe se baladant au pourtour des maisons
Laissant quelque part quelque chose à manger et à boire
C’est elle, le fantôme de cette girafe qui laisse les feuilles de salades,
Les goyaves, les mangues et toutes sortes…
Auprès des portes.
« Oh merci girafe de bon cœur, tu es notre fantôme sauveur
Grâce à toi femmes et enfants pourront manger cette si bonne nourriture
A laquelle tu as mis espoir et générosité
Tu es notre soleil, notre bon augure
Nous te remercions au plus profond de nos cœurs
Car c’est à toi qu’appartient le cœur pur »
A ces mots la girafe galopa dans le ciel en se disant tout bêtement
Qu’il ne suffit pas de grand-chose pour rendre certaines personnes joyeuses
Elle galopa et galopa jusqu’à atteindre les étoiles,
Pour enfin émettre sa lumière pure et joyeuse à travers les nuages
Cette lumière qui protège et éclaire l’innocence
Mais détruit le mal
Cette lumière qui aujourd’hui reste tout près de nous
Cette lumière jaune et étincelante qui nous réchauffe
Afin de mettre dans nos cœurs, innocence et couleur
Comme quoi, il ne faut jamais abandonner
Quoi que l’on fasse
Il y aura toujours une chance qui nous attendra quelque part.
Laura B. – 5e3 à Paris en septembre 2017.
*
Le Fauve, le Fennec, et le Figuier
Un jour, le Fennec et le Fauve se promenaient proche d’une ville du désert,
Quand soudain, près d’une petite maison de pierre,
Sur un petit figuier leur regard se retint.
Alléché par l’odeur qui s’en dégageait, nos deux compères à jeun,
S’approchèrent de cet arbre. Le Fauve se précipita, le Fennec l’arrêta :
« Stop mon cher ami, trois figues il y a !
Une pour vous, une pour moi et une que nous partagerons. »
Le Fauve accepta et le Fennec reprit du même ton :
« Laissons-en deux ici, mais prenons la dernière. »
Disant cela, il en prit une et s’éloigna vers sa tanière.
Le Fennec l’emmenait, le Fauve le suivait, et tomba dans son piège.
Une fois le Fauve dedans, le Fennec révéla son stratège :
« Mon cher ami, sachez que la ruse sur la force est un atout.
Vous êtes fort, je suis frêle mais rusé ; voyez, la force ne fait pas tout. »
Alors le Fauve le supplia de le libérer.
Le Fennec lui dit : « Tourne toi, mon ami, je vais te sauver. »
Le Fauve se retourna et le Fennec lui donna trois coups aux fesses,
Puis ouvrit le piège et détala en vitesse.
Le Fauve voulut le suivre mais il chut :
Son arrière-train endolori et son ventre vide, courir il ne put.
Baptiste C-B, 5e1.
*
Le Cerf et l'Enfant
Le grand cerf se déplaçait
Seul dans la forêt,
Lorsqu'il entendit un bruit :
Il sut qu'il allait perdre la vie !
La chasse avait commencé,
Le jeune prince était invité
À cette chasse pour traquer
Ce noble cerf si prisé.
Le grand cerf essayait de survivre,
En tentant de se cacher
Derrière les arbres surplombant la forêt,
Et de ne pas se laisser suivre.
Alors que le grand cerf allait se faire tuer,
Le prince regarda cette magnifique bête
Et, réfléchissant dans sa tête,
Il décida de ne pas le condamner.
Louise M. 5e1.
**
II) Fables composées en classe :
L’Enfant et le Cerf
Un petit garçon, sans amis
Sans amour ni même compagnie,
Fils de chasseur,
Alla à la chasse au cerf, en l’honneur
De son père, prit un fusil et alla au petit bois.
Arrivé là-bas, il vit un cerf avec de longs bois,
Assez rond, qui mangeait des glands.
Alors le petit garçon sortit son arme et fit : PAN! PAN!
Le cerf détala,
Branches, tronc d’arbres, feuillages, il esquiva.
Puis, le petit garçon le perdit de vue,
Alors, il rentra chez lui fort déçu.
Mais sur la route où il alla,
Un sanglier l’attaqua.
Quelle ne fut pas sa surprise,
Quand il vit le cerf dont il avait tenté de faire prise
Le défendre, en donnant
De grands coups violents
A la bête féroce
Qui dut partir de force.
Depuis ce jour symbolique,
Enfant et cerf sont les meilleurs amis.
Le petit garçon ne chasse plus
Et a d’amis de plus en plus.
D’un geste gentil,
on peut faire le bonheur
de quelqu’un, mais à l’inverse, le malheur
nous est promis.
Apolline A. 5e 3.
*
L’Enfant et le Fantôme Farceur
Un enfant entra dans une maison,
Dans laquelle il venait d’emménager
Ses parents étaient partis travailler, lui jouait
Quant il entendit un bruit,
On aurait dit un verre qui était tombé par terre !
Il s’en alla voir … Rien … Il n’y avait rien … Aucun verre…
Il sentit tout à coup une brise de vent traverser son dos,
- Ça doit être une fenêtre ouverte !
Il regarda et toutes les fenêtres étaient bien fermées,
Un frisson lui traversa le corps…
Quelques instants plus tard, il entendit un rire diabolique,
-Allez vous-en ! dit-il en pleurant toutes les larmes de son corps
Il aperçut au loin une lueur blanche qui se rapprochait de lui,
Et vit deux yeux et une bouche sur un drap blanc.
-AAAAAAAAAAAAHHHHHHH !!!!! cria l’enfant apeuré
-Tu veux jouer avec moi ? dit le fantôme
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH !!!!!!!!
Attends … je …. parle ….. à un fantôme ?!
-Oui. Tu veux jouer avec moi ?
Euh … d’accord ! Je n’ai jamais eu d’ami fantôme,
-Et moi je n’ai jamais eu d’ami humain !
Les différences nous rapprochent, appréciez-les
Même si cela vient de votre esprit…
Gaëtane A. 5e3
*
La Fugue de l'enfant Figuier
On s'est toujours dit qu'une figue provenait d'un figuier,
Mais voici la vraie histoire :
L'Enfant né d'une famille agréable
Mais avec un frère plus que désagréable
Adorait les fleurs violettes qui poussaient sur cet arbre
Dès potron-minet elle voulait sentir la fleur aux pétales sucrés.
Son frère plus que désagréable détestait ce qui était bon et doux
Alors s'en alla couper l'arbre de sa sœur aux cheveux roux
Le lendemain, enfant isolé, fille abandonnée, pleura son arbre adoré.
Elle versa une larme sur la dernière fleur sucrée
Mais au moment même de la dernière minute,
Lorsqu'elle s'en alla vers sa maison elle découvrit
Que la fleur qu'elle pleura se transforma en fruit
Elle mangea un petit morceau, pour ensuite en manger un autre
Et un autre tout ça pour... pour en arriver au noyau.
Ce noyau n'était pas comme les autres,
Ce noyau était brun bien sûr, mais il y avait autre chose,
Comme une inscription orange paillette qui respirait et qui disait :
« Le jour où la personne me mangera
Et me cassera annulera mon sort et sera enfin là. »
L'enfant frotta du doigt cette inscription…
Sans faire attention cassa le noyau,
Et délivra la poussière sur ses pieds,
Cette poussière le fit grandir énormément
Tout ça pour en arriver à être le plus grand des figuiers
Auquel on peut se fier.
Comme quoi il ne faut jamais douter de soi et quand on a l'occasion de goûter à quelque chose, mieux vaut ne pas attendre si on ne veut pas se faire couper de son rêve !
Laura B. – Classe de 5e3 à Paris en septembre 2017.
*
Le Funambule et l’Enfant très fier
Dans une très belle et agréable demeure,
Vivait un monsieur : un majestueux funambule.
Un monsieur très adroit,
Sur un fil marchait droit.
Faisant cela toute la journée,
Il en devenu très fier.
Un jour, un garçon aussi fier,
Alla se promener vers les clairières.
Il rencontra ce fameux funambule.
Le garçon aussi voulait devenir funambule !
Très étonné, le garçon alla l’interroger :
« Bonjour monsieur ! Je veux devenir comme vous ! »
Le monsieur très étonné lui répondit :
« Ha non ! Je veux être le seul au monde à savoir faire ça ! »
Le petit garçon retourna chez lui.
Il s’entraina, s’entraina, mais n’y arrivait pas.
Quand un jour il s’écria :
« J’ai enfin réussi !! »
Maintenant, il faisait ses trajets sur un fil !
Pour lui, cela était très facile !
Estelle B. 5e3 à Paris en septembre 2017.
Photo du palmarès 2016 au Moulin de la Bièvre avec la poète-jurée Céline Escouteloup et Laurent Dyrek, organisateur des concours de poésie :
*
L’Enfant, le Fennec et le Fauve
Le Fauve qui régnait sur sa terre
Etait très méchant envers les autres
Il leur volait tout !
Un Enfant qui aimait énormément
Les animaux, sauf ce Fauve,
Se jura de sauver tout le reste,
Mammifère, insectes, volatiles.
Le soir même, à table il le dit à sa famille.
«Tu es fou, tu ne peux rien face à ce Fauve,
Il règne depuis très longtemps
Et saura se défendre, réplica son frère.
N’importe quoi ! Plus tard, j’apprivoiserai un animal
Et on fera une révolte très puissante ! dit l’Enfant.
Et bien c’est ce que nous verrons,
Je te fais le pari
Que tu n’y arriveras pas ! » dit le frère confiant.
L’Enfant alla se coucher et fit un drôle de rêve,
Un rêve où, il voyait son futur,
Il avait apprivoisé un Fennec,
Et dans son dos, il y avait toute une armada
D’animaux de toutes sortes.
Le Fauve en avait tellement peur qu’il s’enfuit !
Comme quoi l’union fait la force !
Gaspard B. 5e3.
*
L'Enfant, le Fermier et le Figuier
Il était un fermier qui avait un figuier
Un jour un enfant le vit et il en voulut
L'enfant prit des figues sans que le fermier
Le prit, l'enfant recommença de nouveau
Mais un beau jour le fermier vit l'enfant
Qui prenait les figues et lui dit :
-Je t'ai eu, malotru.
L'enfant s'en alla mais le fermier le rattrapa,
Mécontent de ce qu'avait l'enfant
Il lui dit: Pourquoi me voles-tu mes figues ?
Elle ne t'ont rien fait et moi non plus
L'enfant lui répondit: J'avais vu ce beau figuier
Et j'en voulais un peu
Je pensais que vous ne m'en donneriez pas
-Mais bien sûr que je t'en aurais donné
Le fermier en donna à l'enfant
Et jamais plus l'enfant ne vola
Le fermier donna ses figues à l'enfant
Pour ne plus qu'il ne vole
Il ne faut pas voler, il faut plutôt demander
Joshua B. 5e3.
*
L’Enfant et le Farfadet
Dans une forêt magique se trouve un Farfadet,
Qui n’aime pas du tout être dérangé,
Mais vient se promener un habitué.
L’Enfant regarde la maison du farfadet,
Il ne peut que l’admirer.
Elle est petite propre et bien taillée.
Le plafond est marron et les murs orangés.
L’enfant veut entrer mais le Farfadet avait fermé à clé.
Le Farfadet lance plein de billets,
Cela ne le fait pas reculer.
Alors le petit homme se met à crier :
- « Que me veux-tu ? » dit le farfadet
- « Rien, juste te regarder » répondit l’Enfant
- « Pourquoi, ai-je fait quelque chose de mal ? »
- « Non, j’ai juste toujours voulu voir un être magique… »
Alors le Farfadet ouvre la porte et lui dit d’entrer,
L’enfant accepta de boire un thé.
L’enfant est le seul à aimer les choses à leur juste valeur.
L’adulte ne sait plus admirer, c’est comme s’il avait oublié…
Arthur D. 5e3, septembre 2017.
*
L’Enfant, le Fantôme et le Fabuliste
Un soir, un fabuliste raconte à un gamin
Une histoire de sorcière encore vivante
Qui hante les greniers, qui s’appelle Malkin
On la reconnaît à son pas lent et à son rire malsain
Qui paralyse d’effroi et vous glace le sang
Pendant que le fabuliste narre ce conte à l’enfant
Celui-ci entend un rire bien sinistre
Il se demande d’où vient ce bruit
Il monte les escaliers qui montent dans la nuit
Il ouvrit la porte du grenier et vit une image floue
Elle s’approche rapidement de lui, l’enfant comprit,
Mais trop tard, qu’il s’agit de la mère Malkin
Le fabuliste remarque alors que le gamin
A disparu, soudain un cri perçant retentit
Le conteur grimpa à toute allure les escaliers
Mais, trop tard, le garçon a disparu, horrifié
Il comprit tardivement que la mère Malkin
A enlevé le benjamin !
On peut entendre, dans le lointain
Le fantôme de l’enfant pousser des cris inhumains.
Ne laissez jamais vos enfants s’aventurer
Seuls dans le grenier
Car il révèle des dangers inattendus.
Emily D.5e3 en septembre 2017.
*
L’Enfant, la Fortune et le Feu
Un jour un enfant vit le feu
Le feu au premier abord
N'avait que des points forts
Il sentait bon comme le bois
Crépitait lorsque l'on alimentait
Il produisait de la lumière
Et nous réchauffait, il était rassurant
L'enfant, ne sachant pas qui il était, lui dit :
-Pouvez vous grandir ?
-Je le peux
-Pouvez vous réchauffer toute la forêt ?
-Je le peux, dit-il avec un sourire
-Comment faire ?
-Souffle légèrement sur moi et tu verras.
A ces mots, la Fortune arrive raisonnant le feu
Et instruisant l'enfant mais l'enfant n'écouta pas
La Fortune n'insista pas
Et l'enfant mourut brulé
L'apparence est troublante
Mais le feu est dangereux
On peut le regarder sans s’en approcher
Prenez garde.
Angèle D 5e3
*
L’Enfant, le Funambule et le Fabuliste
Un Enfant, comme tous les dimanches,
Alla au cirque, pour aller voir son ami le Funambule.
Il arriva, s’assit au premier rang.
Le spectacle allait commencer :
« Bonjour à toutes et à tous,
Je vais vous présenter un ami », dit le Funambule.
Et quelqu’un arriva sur scène :
« Bonjour, je suis un Fabuliste
Et je vais conter des histoires drôles
Pour déconcentrer notre Funambule.
Mais avant cela, je vais choisir quelqu’un
Dans le public pour m’accompagner. »
Il chercha et choisit l’Enfant.
L’Enfant se leva et le funambule s’esclaffa.
« Ah dis donc ce sera dur de ne pas rire avec toi !! »
« Je sais ! Mais je ne veux pas que tu tombes », répondit l’Enfant.
Alors le spectacle commença.
Le Funambule s’exécuta sans se laisser distraire.
A la fin du spectacle, le Funambule,
L’Enfant et le Fabuliste s’embrassèrent
Et eurent un énorme fou rire.
Certaines fois le hasard fait bien les choses
Et peut créer des amitiés.
Jade M. 5e3.
*
L'Enfant et les Friandises
Un enfant marchant alla acheter des friandises
Puis rentra chez lui avec un sachet à la main
Sa mère conseilla de ne pas tout manger, en vain L'enfant n'écouta pas et tout mangea.
Le lendemain, une des dents de celui-ci Le torturait, il en conclut ainsi
Qu'il avait une carie... L'enfant ne comprenant nullement la raison
Alla voir sa mère, dans le salon
Qui elle comprit et rit
"Si hier tu m'avais écouté
Ta dent ne serait pas cariée"
A ces mots, l'enfant comprit Et promit à présent d'écouter
Ce que plus grand que lui dit.
La morale est qu'il faut toujours Ecouter la voix de la sagesse Car cela n'est pas paresse
Ça peut servir pour la vie de tous les jours
Elsa E. T. 5e3.
*
L’Enfant et les Fauves
Un enfant,
Qui détestait ses parents,
Qui les trouvait méchants,
Décida de fuguer,
Il habitait près d’une forêt,
Il était passionné par les fauves,
Il sortit de chez lui,
Arriva dans une immense forêt,
Il faisait noir, il avait peur,
Il était bien trop loin,
Pour qu’il rentre chez lui.
Il s’allongea et s’endormit.
A l’aube, il s’éveilla, il sursauta,
Il y avait devant lui des fauves !
Il courut, les fauves couraient après lui,
Etant essoufflé, il s’arrêta,
Les fauves, l’entourèrent,
S’assirent avec lui,
Il y avait un lion avec sa crinière rose
Un léopard avec des taches bleues,
Trois petits lionceaux,
L’un était vert, l’autre était jaune
Et une petite rose toute mignonne.
Ils se présentèrent :
Je suis le roi de la savane qui est juste derrière la forêt, dit le lion.
Je suis la femme du lion, dit le léopard rose
Et moi, je suis la fille du roi et de la reine de la savane
Et voici mes frères, et toi, qui es-tu ? demandèrent les lionceaux.
Moi, je suis un homme, je viens du camp qui est là-bas
Mais ne me mangez pas !
Nous sommes tous gentils ici, viens avec nous dans la savane.
D’accord
Et voilà comment l’enfant devint ami avec toute la savane.
Il ne faut pas croire que les fauves sont méchants
Léa LC 5e3.
*
L’enfant qui veut être Funambule
C’est l’histoire d’un jeune enfant,
Qui rêve depuis longtemps
De flotter dans les airs
Sur un fil de fer.
Ses parents, ses amis
Lui conseillaient de rester réfléchi
Il laissa donc son rêve de côté,
Mais il fut bien attristé.
Plus tard il devient photographe
Et lors d’un safari il rencontre une girafe.
Il se lie d’amitié avec elle et lui dit :
Peux-tu tendre ton oreille,
Afin que je te demande un conseil.
Oui, s’exclama-t-elle avec envie.
Je rêve depuis mon enfance d’être un Funambule.
Par mon long cou je vois les choses du ciel,
Je peux donc t’aider à sortir de ta bulle
Pour réaliser ton rêve essentiel !
Il ne faut jamais perdre espoir
Car certaines rencontres laissent entrevoir
Des chemins nouveaux pour l’avenir !
Julie P. 5e3.
*
L’Enfant et le Farfadet
Un enfant se promenait dans la forêt
Quand il aperçut un farfadet
Il fut tout étonné
« Quelle est cette créature mystérieuse ! »
S’écria l’enfant.
-Je suis un farfadet, répondit celui-ci amusé.
-Viens je vais te montrer notre demeure,
Dit le farfadet.
-Ma mère ne voudra pas s’attrista le garçon.
-Laisse tomber ta mère, conseilla le farfadet,
Elle t’emprisonne, prends de la liberté
-Allez, viens avec moi, proposa le farfadet.
-D’accord, répondit le garçon sur un ton monotone.
Ils coururent à travers la forêt sans jamais se perdre,
Faisant des tours et des détours
Enfin ils arrivèrent devant la maison.
-Minuscule, s’écria le garçon.
-Allez on rentre, s’impatiente farfadet, il fait froid.
-Je rentre par où moi, s’interrogea le garçon.
-Avec moi, lui répondit le farfadet.
-Mais je ne pourrai jamais rentrer.
-Bien sûr que si, essaie.
L’enfant roula, s’entortilla, et finit par rentrer.
-C’est immense, comment avez vous fait ça ?
-C’est un sort qui permet de diminuer tous les objets.
Ils jouèrent tout l’après-midi.
Plus tard le garçon partit,
Il rentra chez lui fort heureux de sa rencontre.
Laisser de la liberté à son enfant
Peut lui faire du bien.
Henri P. 5e3.
*
Le Fabuliste, le Fantôme et l’Enfant
Un fabuliste conte une de ses histoires.
L’enfant à qui elle est contée blêmit et s’en va.
Le fabuliste en reste coi.
« Pourquoi t’enfuis-tu ? », demande-il à l’enfant.
« Une ombre blanche m’a terrifié ! » plaide l’intéressé.
À ces mots, il part à la recherche de l’ombre.
Il parcourt des villes et des villages,
Des mers et des océans,
Des forts et des châteaux,
Des pays et des comtés.
Parvenu en Ecosse, il pénètre dans un fort.
Celui-ci, abandonné, regorge de couloirs.
Au détour d’un de ceux-ci,
L’enfant pousse un cri d’effroi.
Devant lui se tient un fantôme des plus effrayants.
Une fois le choc passé, l’enfant est fasciné.
Pourquoi ? Nous ne le savons pas.
Car la semaine suivante, il disparut.
Cette histoire bonne à vous glacer le sang,
Et la preuve qu’une rencontre peut tout changer.
Maïwenn R. 5e3, en septembre 2017.
*
L’Enfant et la Forêt
C’est l’histoire d’un enfant
Qui adorait se balader dans la forêt
Il y allait souvent avec ses parents
Ils aimaient bien contempler cette belle forêt
Ils n’avaient pas assez d’argent
Pour s’acheter des aliments
Ils allaient en prendre de cet endroit
La belle forêt
Ils la connaissaient par cœur
Un jour, ils partirent se balader
Ses parents lui dirent : « Sois sage et attends nous ici,
Nous allons prendre du bois pour faire du feu »
Il décida de jouer en les attendant
Les minutes passaient
Et ils n’étaient toujours pas revenus
L’enfant partit les chercher,
Il disparut depuis ce jour
Nul ne savait comment il faisait pour se nourrir,
Pour ne pas mourir
Ses parents l’avaient cherché toute la nuit
Sans aucune trace de lui
Cécile S. 5e3
*
L’Enfant, le Franc et le Fagot.
Il était une fois un pauvre enfant mal nourri,
Il avait une dette envers un franc d’une grosse richesse,
Il devait lui rembourser une somme plus grande que de l’or,
Donc, il chercha dans une carrière de l’or,
Il creusa pendant des heures et des heures, mais ne trouva rien,
Quand tout à coup, il trouva un fagot,
Il y trouva une pierre brillante et surtout jaune,
Une sorte de pierre très précieuse,
Il la prit, s’aperçut que c’était de l’or,
Et dit : « Enfin, j’ai enfin réussi à trouver de l’or !»,
Il alla donc chez l’homme et lui donna la pierre,
L’homme lui dit : « Merci, mais ceci n’est pas de l’or.»,
L’enfant lui répondit : « C’est quoi alors ? »,
L’homme dit « C’est une fluorite jaune, mais très grande,
Elle compensera donc ta dette »,
L’enfant reçut même un fagot de charbon,
Pour chauffer sa pauvre et petite demeure.
Comme le dit un proverbe indien :
« Tout ce qui brille n’est point d’or !".
Thomas T. 5e3.
*
L’enfant et la Femme
Dans les rues de Paris,
Une femme et un enfant
Une femme assise sur un banc.
La femme dessinait,
Elle dessinait les passants, marchant
Puis vint à son tour une enfant,
Un enfant d’environ 11 ans.
Il s’assit à côté de celle-ci
L’enfant regarda son dessin et dit
- C’est très beau !
La femme ne répondit pas,
Et continua son œuvre.
L’enfant énervé
Partit chercher à manger
Quand celui-ci revint…
La femme avait disparu,
Laissant le dessin sur le banc
Avec écrit : « Désolée, je suis muette »
L’enfant le regarda attentivement
Et partit.
C’est pour cela qu’il ne faut
Pas juger les apparences des gens !
Juliana T. 5e3