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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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23 mars 2016

36 poèmes sélectionnés 2016, Les étoiles, donnés bientôt à Mme Khoury-Ghata, poète et romancière, Printemps des Poètes mars 2016

COLLEGE SAINTE ELISABETH CLASSES DE 5e

       36 Poèmes sélectionnés !

Les voici !

Attention, certains poèmes non sélectionnés sont aussi très beaux !

PRINTEMPS DES POETES 2016

 

            LES ETOILES

 

 HOMMAGE A LA POETE D’AUJOURD’HUI, VENUS KHOURY-GHATA

 

 

Prix des Internautes :

Internautes, adultes ou jeunes, dites vos poèmes de 5e

préférés parmi les 36 de 2016 !

en expliquant pourquoi en quelques lignes.

COMMENTAIRES DES INTERNAUTES 2016

 

LE PRINTEMPS DES POÈTES jeudi 10 mars 2016

À SAINTE-ELISABETH POUR LES CLASSES DE 5e

 

* POURQUOI UN CONCOURS DE POÉSIE EN 5e ?

     Une manifestation revient à l'approche des beaux jours, "Le Printemps des Poètes", fête de la poésie, est présente à Sainte-Elisabeth depuis l’an 2000. Le thème 2016 national est l’hommage à des poètes du XXe siècle. Les élèves en 5e ont de la facilité à jouer avec les mots, à entrer en poésie, à allier consignes et créativité. Nous rendons hommage à l’écrivaine d’aujourd’hui Vénus Khoury-Ghata, romancière par exemple avec Les fugues d’Olympia, poète pour les enfants par exemple avec La voix des arbres ou pour les adultes avec Le livre des suppliques : « quelle couleur a la terre de là où tu es / te paraît-elle plus seule / combien d’étoiles faut-il compter pour que ton visage redevienne ton visage / les trois cailloux retirés du puits sont rendus au puits ». Le poète et statisticien Antoine Houlou-Garcia est venu entraîner tous les élèves de 5e au rythme poétique à partir de l’écoute de musique.

 

* QU'ESPÉRER GAGNER ?

     Pour chacune des 5e, au mois de juin, le premier de chaque classe recevra une coupe. Les 4 mieux placés dans chaque classe recevront un exemplaire d’un recueil d’une association de poésie, plus un livret des textes retenus. Les 12 meilleures productions par classe seront récompensées par un diplôme en couleurs à votre nom, seront présentées sur www.monsieurdyrek.canalblog.com et parviendront pour lecture et choix à Mme Khoury-Ghata.

 

* QU’ÉCRIRE ?   Un poème en 16 vers en quatre strophes de quatre vers, qui comporteront l’extrait suivant « combien d’étoiles faut-il compter… » placé où vous voulez dans votre poème, vers ni trop courts ni trop longs entre 5 et 13 syllabes, ne vous obligez pas à faire des rimes, mais pourquoi pas quelques unes ?  Favorisez l'originalité, la beauté des images poétiques, la recherche verbale, la fantaisie, l'humour, l'émotion ou la justesse de l'observation, le lien adroit entre les vers ou la surprise. Faites un brouillon, recopiez-le au propre très lisiblement sur une seule page avec prénom, nom, classe.    Temps : le reste de l'heure.

 

* RESERVOIR VERBAL ISSU DE L’ŒUVRE DE KHOURY-GHATA pour vous inspirer, vous pouvez emprunter quelques mots ou expressions :

admettons, alphabet, applaudir, la branche, brin d’herbe, bruit de sabots, cailloux, chauve-souris, chemin, cheval, crépitement, dernière bûche, emporter, empreinte, éphémère, en étincelles, fin du carnaval, fleuve, le fracas, hors d’atteinte, images du livre, à mains nues, la marge, masque,  le moindre écho, tes mots, mouette, neige, obscurité, ouvrir, la page, la parole, paysage, pierre, un pivert, en pointillé, porter secours, réécrire, à la renverse, ressentir, retrouver, selon les astronautes, semelles, silence, sous l’averse, souterrain, tableau, terre bleue, le tintement, tourner, tu appelles, tu cours, tu déplies, le vacarme, le vent

LE MOT DE LA POETE au printemps 2016 (attendu)

 *

PALMARES 2016 :

5e 1 :

      1ère .,

2e ., 3e ., 4e.

 

5e 2 :

     1ère .,

2e ., 3e., 4e.

 

5e 3 :

        1ère ,

2e ,  3e., 4e.

     Palmarès établi (attendu) par Mme Vénus Khoury-Ghata après une sélection de 36 poèmes par M. Dyrek, professeur de français et organisateur de concours littéraires.

 


*

      18e Printemps des Poètes national,

 sur le thème du Grand Vingtième

 

       Poèmes de 4 quatrains composés par des élèves de 5e en même temps et en temps limité au début du Printemps des Poètes 2016.

 

**

 

Poèmes de la 5e1

 

     Dans un monde, / Il y a des planètes, / Dans ces planètes, / Il y a une terre.

     Cette terre que l’on appelle planète bleue, / Cette terre qui s’est forgée dans l’univers, / Cette terre qui nous apporte beaucoup de mystère, / Mais cette terre a subi des guerres.

     Des guerres causées par des étoiles / Des étoiles appelées Hommes, / Qui ne pensent qu’à leurs égaux, / Sans se soucier du moindre écho.

     Il y a aussi de bonnes étoiles, / Des étoiles qui portent un voile, / Et qui veulent se cacher, / Mais combien d’étoiles faut-il compter ?

     Pierre A.

 

*

 

     Me voilà sous la neige / Entourée de plein de pièges, / Dans un drôle de paysage, / J’ouvre et ferme la page.

      Tout à coup des chauves-souris / Me trouvent en flagrant délit, / De me sentir revivre, / Grâce aux images du livre.

     J’aperçois en fond de toile / Quelques petits riens, / Quelques petits points, mais / Combien d’étoiles faut-il compter ? /

     Je me trouve maintenant / Toute étourdie par le vent, / Et par une étincelle / Je me remets en selle.

     Jeane A.

 

*

 

     Combien d’étoiles faut-il compter / Avant que tu dormes ? / Comme tes moutons pailletés / Qui t’emportent au pays des songes.

     Combien d’étoiles faut-il compter / Pour que sur ton chemin au pays des rêves / tu arrêtes ce mouton qui t’enlève ? / Toi, Bérénice prisonnière de tes rêves

     Combien d’étoiles faut-il compter / Pour prouver combien je t’aime ? / Toi, blondinette, aux yeux bleus / Qui dors à poings fermés

     Combien d’étoiles faut-il compter  / Pour que ta chaleur / En songeant, ne s’éteigne ? / Toi, reine de la nuit.

      Sixtine C.

 

*

 

     Vues d’en bas, nous ne les voyons pas toutes, / Les étoiles ne se joignent ni par route, / Ni par bateau mais par voie aérienne, / Nous ne voyons que le soleil et cela nous peine.

      Les étoiles sont trop nombreuses, / Et il faudra bien qu’on creuse, / Leurs mystères inconnus de nos jours, / Et qu’ils demeurent avec nous pour toujours.

     Ce sont des soleils qui ne peuvent nous éclairer, / Nous pouvons en juger mais non en témoigner, / Personne ne les a vues, sont-elles immobiles ou mouvantes ? / De quelles couleurs sont-elles ? bleues, jaunes ou rouges pétantes ?

     Nous ne savons rien sur elles, / Juste qu’elles ressemblent au soleil, / Personne ne les a jamais toutes trouvées, / Mais la question est, combien d’étoiles faut-il compter ?

    Alexandre G.

 

*

 

     J’adore l’espace, / Avec toutes ses étincelles, ses planètes, / Il nous illumine la nuit, / Qu’il est beau, qu’il est net.

      Il me regarde souvent, / De toutes ses facettes, / Combien d’étoiles il y a ? / Combien d’étoiles faut-il compter ?

     Ces questions il les connaît bien, / Seul lui sait y répondre, / Grâce à toutes ses ondes / Dix mille couleurs

      Même s’il ne me répond pas / Et qu’il ne parle pas, / Il sera toujours là, près de moi, / Cet ami, de mille horizons

     Clémence G.

 

*

 

     Dans cette solitude qu’est la nuit / La nuit sombre et pleine d’ennui / Combien d’étoiles faut-il compter / Pour que mon cœur se remplisse d’amour

     Ce besoin de liberté / Qui me tient éveillé / Ce besoin de voir / Ta lumière entre les étoiles

     La douce mélodie / D’un vent sans merci / Qui t’amène loin d’ici / A la rencontre d’alliés et d’ennemis

     Cette douce chose qu’est l’amour / qui me porte pour toujours / Dans tes bras et dans ton cœur / Un amour sans rancoeur

     Anna L.

 

*

 

     Les plus belles étoiles…. / Sont aussi belles, / Que la robe d’un cheval à la fin du carnaval. / Mais rien de tel qu’une étoile.

     Mais combien d’étoiles faut-il compter ? / Sans savoir la quantité recherchée. / Le crépitement d’une bûche dans le feu, / Ne fait pas et fera pas, le poids face à une étoile.

     Pourquoi implanter des étoiles dans l ‘obscurité ? / Le ciel bleu dans l’espace noir. / Ne jouera en aucun cas sur les étoiles. / Car les étoiles sont les plus belles.

     Les étoiles qui illuminent : / L’obscurité et notre personnalité, / Qui a été tracée en pointillé. / Car les étoiles sont les plus belles…

     Maksymilien L.

 

*

 

     Un beau soir de pleine Lune, / Le crépitement du feu / Me chuchotait quelques secrets / Et le bruit des sabots m’emportait

     Le ciel était dégagé, / Les chevaux galopant dans la forêt, / Je m’allongeai dans l’herbe sèche / Et dormis à la belle étoile.

     Combien d’étoiles faut-il compter / Pour pouvoir s’endormir en paix ? / Elles sont comme des moutons qui nous fatiguent / En les comptant à l’infini.

      Le feu commençant à s’éteindre / Je remis quelques brindilles. / Et fermai les paupières / Des étoiles plein les yeux.

     Lauren M.

 

*

 

     Combien d’étoiles faut-il compter… / Pour sortir de cette obscurité ? / Quand le jour se leva, / Un pivert avait laissé en pointillé un chemin.

     Ce chemin me guida hors d’atteinte, / Je ne pus retrouver le chemin du retour. / Combien d’étoiles faut-il compter… / Pour éclairer cette obscurité maintenue par la forêt ?

     Combien d’étoiles faut-il compter / Pour que l’on vienne me sauver ? / Un grand crépitement retentit, / Qui d’un coup me ralentît

     Un cheval fait craquer une branche, / Sur son dos, une selle orange. / Combien d’étoiles ai-je donc comptées / Pour retrouver ma liberté ?

     Valentin S.

 

*

 

     Tous les jours, tu ris, / Tu souris, tu applaudis / Tous les jours, tu te demandes, / Pourquoi il ne remarque pas ?

     Chaque nuit, tu le retires, / Oui tu le retires, / Oui, tu retires ce masque éphémère, / Qui aux yeux de toute la Terre / Est ton vrai visage.

      Les joues mouillées, les yeux rouges, / Tu regardes les étoiles mais / Combien d’étoiles faut-il compter / Pour que tes joues puissent sécher ?

     Le marin se lève, / Tu voudrais voler, t’échapper, / Pour pouvoir éviter, / Ces moqueries incessantes

     Léa P.

 

*

 

     La nuit, combien d’étoiles faut-il compter ? / Le ciel se remplit de petites lumières étincelantes. / Je tournais en rond dans l’herbe d’un air mélancolique, / En regardant ces milliards de petites étoiles.

     En rentrant chez moi, j’entends un bruit de sabots, / Sur le chemin, il y avait un cheval seul. / Seules les étoiles faisaient ressortir sa grandeur magistrale / Même sous l’averse, le cheval ne bouge pas.

      Je rentre donc avec lui, sous le préau. / Le tintement d’une cloche me fait penser qu’il était minuit, / Sous un déluge je veux rentrer chez moi. / Derrière une pierre, je portai secours à un pivert.

      Enfin rentré chez moi, j’ouvris une page d’un livre. / J’entendis le crépitement des bûches. / Je regarde par la fenêtre, le vent change de sens. / Les étoiles, même sous la pluie, c’est beau !

     Amaury S.

 

*

 

     Les étoiles brillantes sont pour certains / Des planètes, pour d’autres, des fées volantes / Elles apparaissent la nuit, timides / Pour chacune, veiller sur les rêves des enfants

     Les enfants rêvent en dormant / Mais des fois, des cauchemars s’installent / Combien faut-il compter d’étoiles lumineuses /Pour faire disparaître ces choses hideuses ?

     Parfois, l’une d’entre elles meurt, s’éteint / Elle se repose, elle a fini son travail / Son enfant protégé a rattrapé son rêve / L’étoile, elle, a rattrapé ses parents, ses retrouvailles

     Tout cela pour vous dire que partout, / Dans le ciel, sous les mers ou sous notre toit / Il y aura toujours une petite voix / Pour vous protéger, pour vous aimer, pour vous faire rêver.

      Arthur T.

 

**

 

Poèmes de la 5e2

 

     C’est un lac bleu azur où se trouvaient des fées / Un lac si beau si grand avec un paysage aussi beau / C’est le plus magnifique endroit de la Terre / Les fées étaient de toute beauté

     La nuit tomba j’avais peur / Le vent soufflait de toutes ses forces / mais heureusement la fée du vent arriva / Elle arrêta le vent avec sa baguette

      Maintenant je m’amusais avec les fées / Je faisais des ricochets sur le lac enchanté / J’ai réveillé le lac et il me dit / « Combien d’étoiles faut-il compter »

     Je commençai à m’épuiser : Donc je me suis couché / Dans le lac enchanté / Nul ne sait ce que je suis devenu

     Rayan A.

 

*

 

      Combien d’étoiles faut-il compter / S’il y en a une infinité / Combien d’étoiles faut-il attraper / Pour qu’on puisse enfin se retrouver

     Je monte à cheval pour te porter secours / Sur le chemin de l’obscurité / Ces cris et ces vents qui me repoussent / Je viendrais te chercher à mains nues

     Je veux entendre tes mots / De ta parole si douce / Les sentiments montent jusqu’aux yeux / Sous le silence d’un tableau

     Je te complimenterai / Avec chaque lettre de l’alphabet / Nous voilà réunis / Sous ce paysage poétique

      Jérémy B.

 

*

 

      Tu es partie, hors d’atteinte / Tu as laissé quelques empreintes / Tu as emporté mon cœur, / Mais tu as laissé mes pleurs

      J’aimerais réécrire l’histoire, / Au moins te dire au revoir, / Dans le silence de la nuit, / Tu es partie sans aucun bruit.

     Combien d’étoiles faut-il compter pour te retrouver ? / Pourquoi le ciel a dû t’emmener ? / Mais dans ce vacarme, / Il n’y a que mes larmes.

     Tu as suivi la lumière, / Et laissé mon cœur en pierre, / C’est trop tard, je t’ai perdue, / Maman je ne te reverrai plus.

      Elisa B.

 

*

 

       Que revoir dans tes yeux /Le soleil qui se reflète / Où les étoiles qui scintillent dans la nuit / Je ne le sais.

      Combien d’étoiles faut-il compter dans le ciel / Pour atteindre ta beauté suprême / Quand je te vois dans la nuit, regardant les étoiles / J’imagine une vie, sur un bateau à voile

     Je naviguerai sans cesse pour te trouver / je suivrai ma destinée / Par-ci, par-là, je ne peux y aller sans toi / C’est toi le chemin qui me conduiras

      Par ton amour, c’est toi qui m’as tout appris / Un jour je saurai te le rendre / Tout ce que tu as fait pour moi / Je te le dois, Papa.

     Charles de F.

 

*

 

      Moi, je connais un monde, / Sans début ni fin. / Intact depuis tant d’années, / Préservé de toute animosité.

      Semblable à un nuage de lait / Dans une tasse à café, / Paysage figé / Dans cette immense obscurité.

      Combien d’étoiles faut-il compter / Pour comprendre son immensité ? / Artifice d’étoiles étincelantes par milliers, / Quel beau spectacle pour mes yeux émerveillés !

      En empruntant un chemin scintillant, / Je traverse la voie lactée, / Et j’aperçois notre belle Terre bleue / Berceau de toute l’humanité.

      Léa G.

 

*

 

      Il était une fois, / Le froid pendant trois mois / Qui tendait un piège / Sous forme de neige.

      Le noir était majoritaire / La lumière était son contraire. / Combien d’étoiles faut-il compter / Pour que le fleuve de mes rêves se démasque ?

      Quand le matin se lève, la mélodie des bois / Résonne en toute joie. / Les fleurs dansent de bonheur / Et le bonheur éclate dans mon cœur.

      La forêt est pleine de flore / Qui demeure un véritable trésor. / Le printemps est comme un chant / Avec des timbres envoûtants

      Christine G.

 

*

 

      La Terre bleue, / Créée pour les humains, / Afin de vivre une longue vie, / Merveilleuse mais difficile,

      Selon les astronautes, / Obscurité se trouve, / Dans les étoiles, / Mais Combien d’étoiles faut-il compter

      Pour trouver l’obscurité, / Qui se cache dans cet / Immense et magnifique / Univers où les étoiles brillent de mystère,

      L’espace rempli d’astéroïdes, / De planètes mortelles abritant peut-être la vie, / Hors d’atteinte qui, / Tournent autour du Soleil.

      Johan H.

 

*

 

     C’était un soir où le vent / De son souffle doux mais bruyant / Me caresse les cheveux / Puis s’arrête tout malheureux

     Ce soir où tu étais présent / Les arbres dépourvus de feuilles / en regardant ce beau chevreuil / Tout joyeux tu t’en allas en chantonnant

     Quand tes yeux s’ouvrirent à nouveau / Je ne sus combien d’étoiles faut-il compter / Sûrement plus que le ciel couleur bordeaux / Et le vacarme du vent revint le hanter

     La pluie domina le monde / Désormais le fleuve déborde de plaisir / Et avec tout ce bruit qui abonde / Tu réussis à t’endormir

     Romain J.

 

*

     C’est le soir qui s’installe / Sous l’averse et les orages / On entend le vent qui souffle / Tout comme le feu qui crépite

     Les lumières, une par une, s’éteignent / Les rideaux et les volets se ferment / La terre bleue devient reine / Quand le silence est à l’apogée de son règne

     L’ombre, le froid, la peur prennent place / Au moment où la dernière bûche / Devient des cendres et redevient poussière / La Lune apporte réconfort et lumière

Les étoiles ressemblent à des étincelles / Combien d’étoiles faut-il compter / Avant que le ciel ne s’éclaircisse / Et que le brin d’herbe soit couvert de rosée.

     Clémence M-M.

 

*

 

     Je marche sur cette grande route / Sans avoir aucun doute / Cette route peut paraître sans fin / Et il ne me reste qu’un morceau de pain

     La nuit est si sombre / Que je ne vois plus mon ombre / Combien d’étoiles faut-il compter / Pour croiser une étoile filante

     Je m’endors après cette journée d’efforts / Bercé par le vent. / Cette nuit-là je fis un rêve / Et dans mon rêve je voyais une étoile filante.

     Je me suis levé de bonne humeur / Mais il faisait encore nuit. / Je marchais vers l’Ouest / Et je vis une étoile filante.

     Victor R.

 

*

 

     C’est dans un parc où arbres vivent / Et vent soufflant comme l’océan / Que l’obscurité envahit. Et quand / Le soleil revint il y eut des rires, chagrin.

     Il est nuit, et dans ce ciel / Où calme règne, Combien d’étoiles / Faut-il compter ? Il est nuit / Et rien ne bouge pas même un nuage.

     C’est le matin, la ville s’éveille / Sur le chemin de l’école les enfants / M’envient déjà mais l’école les empêche / De venir jusqu’à moi : le parc solitaire.

     C’est les vacances, le moment préféré / Des petits et des grands. Sur la plage / Les enfants jouent au cerf-volant / Déployant ses ailes pour s’envoler.

     Simon R.

 

*

 

     Combien d’étoiles faut-il compter dans l’alphabet ? / Tout en restant de mon côté, / Je cherche dans l’obscurité / Ça y est, j’ai trouvé

      Il n’y en a qu’une / C’est la Lune qui me l’a avoué / Elle de couleur brune / Il n’y en a qu’une c’est le C

     Mais elle est partie à la nage / Telle une marge sur une page / Avec un masque en ligne droite / Qui la transforme en E

     A l’aube, je l’ai vu / Sans son masque, toute nue / Dans le vent, elle changé de coiffure / De C à E puis à L : mais qui est-elle ?

      Adèle S.

 

**

 

Poèmes de la 5e3

 

      Sur l’herbe humide et froide je m’allongeais / Pour observer les diamants du ciel dégagé. / Les étoiles semblaient me regarder / Toute seule au milieu du pré.

      Les collines et les forêts étaient calmes / Dans cette douce nuit d’été. / Seuls les vers luisants éclairaient / Les fleurs sauvages près des lointaines forêts.

      Combien d’étoiles faut-il compter / Pour s’endormir sur l’herbe mouillée ? / Comment la Lune fait-elle pour nous surveiller, / Toutes les nuits, sans qu’elle nous réveille ?

      Les lumières du soleil envahissent les champs / Et les oiseaux commençaient à s’envoler. / Les fleurs s’étaient écloses, / Voilà un nouveau jour d’été qui débute

      Una B.

 

*

 

      Parmi toutes ces merveilles, cette injustice / Ce monde si cruel, si mélancolique / Comment vais-je te retrouver / Toi, si unique

     Ce dépit qui règne au plus profond de moi / Comble un espace vide / Qui d’autre pourra me comprendre / Ranimer la flamme qui disparaît prestement

       Cet air éphémère de l’hiver / Qui traverse mon âme / Le tintement de ce ciel funèbre / Me rappelle ces doux moments

       L’écho de ta voix / Résonne dans ma tête / Combien d’étoiles faut-il compter / Pour te retrouver

      Léa D.

 

*

 

       Combien d’étoiles faut-il compter / Pour que le ciel soit admiré, / Admettons qu’il y en ait des milliers / Ravissent-elles notre nuitée ?

      C’est maintenant l’écho / Qui fait jaillir tes mots, / Les piverts s’en vont / Sans laisser de traces à l’horizon

      Ce spectacle j’applaudis / Sur mon balcon dans la nuit, / Mais le chemin de ce cercle infini / Etait déjà en route avant que je ne le vis

      Y a-t-il un souterrain / Que l’on déplie chaque matin / Pour aller dans les profondeurs / De cette ville non loin.

     Eva F.

 

*

 

     Dans la Maison les bûches brûlent / Le moindre petit écho de crépitement / Laisse penser que la dernière bûche / Se laisse emporter et consumer par les flammes

      Tel un astronaute se laisse emporter /  Combien d’étoiles faut-il compter ? / Avant d’arriver à la renverse sur la Lune / De ressentir les bosses des cratères.

     Je me revois dans un chemin / Les bruits de sabots se fracassent / Tour à tour sur le sol rempli de cailloux / Le cheval emporte le cavalier au loin.

      Tous ces bruits éphémères / Que l’on entend la nuit en dormant / Ne sont que le fruit de notre imagination / C’est dans le silence et l’obscurité : le rêve.

     Apolline d P.

 

*

 

      Combien de secrets / Faut-il percer / pour que dans ce monde / Je puisse te trouver.

      Combien de chansons / Faut-il composer / Afin qu’à nouveau / Je puisse t’écouter.

      Combien de tableaux / Faut-il dessiner / Pour que devant moi / Je puisse te regarder.

      Combien d’étoiles / Faut-il compter / Pour que de nouveau / Tu sois à mes côtés.

     Manon G.

 

*

 

      Combien d’étoiles faut-il compter / Pour que ton visage redevienne ton visage, / Pour que la Terre soit bleue, / Que ta parole redevienne ta parole.

      Combien de… pierres faut-il compter, / Pour que la nature refasse / Partie du paysage, / Que les fleuves coulent comme avant.

     Combien de bruits de sabots faut-il compter / Pour que tes mots redeviennent ta parole, / Que le silence soit majoritaire, / Que le bruit soit dans l’obscurité.

     Combien d’empreintes faut-il compter / Pour qu’un oiseau déploie ses ailes / Dans le beau temps / Du printemps.

      Catherine G.

 

*

 

      Combien d’étoiles faut-il compter, / Pour dormir dans un lit douillet ? / Les arbres poussés par le vent dans la nuit / Berce les oiseaux couchés dans leur nid.

     Combien de moutons faut-il compter, / Pour être dans la sérénité. / La mer calme caresse le sable, / Qui est nettoyée par une brise de vent.

      Combien de boutons faut-il compter / Pour finalement bâiller ? / Impatiente d’être demain, / Pour une nouvelle journée.

      Combien de minutes dois-je attendre, / Pour enfin réussir à ouvrir mes yeux. / Les oiseaux se réveillent, / Et moi je n’attends que le soleil

      Marie-Océane H.

 

*

 

     Le vent soufflait dans le ciel bleu. / Piverts, pigeons, mouettes / Les oiseaux s’envolaient. / Les brins d’herbes flottaient librement dans l’air.

      Vertes sont les feuilles / Qui descendaient mélancoliquement des arbres. / Gracieux  étaient les animaux qui rentraient, / Sans doute pour se protéger ?

     Il y avait un silence merveilleux, / Sans le moindre écho. / Il n’y avait plus aucuns chevaux / Car il n’y avait plus le moindre bruit de sabots.

     La nuit tombe progressivement, / La Lune apparaît doucement, / Les étoiles se multipliaient par milliers / Mais Combien d’étoiles faut-il compter ?

      Anna-Claudia J.

 

*

 

      La nature se réveille / Un oiseau chante, son plumage est vermeil / Je le vois s’envoler et s’amuser / Mais nous, pourquoi ne pouvons-nous pas voler ?

      Sur la plage la mer est agitée / Elle ramène avec elle poissons et coquillages / Qui se déposent doucement sur le rivage / Et rien ne la poussera jamais à s’arrêter

     La nuit tombe sur la ville / Et  je m’égare lentement / En voyant le temps qui file / Et les étoiles se chevauchant     

     Je me perds dans la nuit / Et pense seule, sans bruit / Oh, Combien d’étoiles faut-il compter / Jusqu’à la Liberté ?

     Julie R.

 

*

 

     Le vacarme du vent / M’appelle et me ment / Il pousse les champs / Comme une vague d’océan

      Une explosion d’étincelles / Blanches et belles / Tourbillonne dans le joli nom / D’étoiles de neiges

        Mais combien d’étoiles faut-il compter / Pour espérer rêver ? / Les mots s’envolent / Emportés par le vent

      Qui m’appelle lui aussi / A suivre le chemin de la vie / Sur mon radeau fébrile / Je lance un dernier coup d’œil à la ville

     Aurore S.

 

*

 

     Dans la sombre nuit / Je regarde cet infini / Au-dessus de moi / Je suis émerveillée par sa beauté.

     La Lune m’éblouit / Par sa lumière étincelante / Majestueuse dans cette obscurité, / Elle éclaire la forêt

     Tandis que j’entends / Des petits animaux se cacher, / Je sens une légère brise arriver / La nuit est calme, douce

     Je lève la tête / Et regarde les teintes bleu foncé, presque noires / Mais combien d’étoiles faut-il compter / Pour admirer la magie du ciel.

      Vénusia T.

 

*

 

     Le soleil se couchait, / Les étoiles apparaissaient, / La mer se calmait, / Les branches frissonnaient au vent glacé.

     J’étais assise sur le sable chaud / Tandis que je mettais les pieds dans l’eau. / Le carnaval était fini / Et nous reprenions notre vie.

     J’étais fatigué de cette journée / Je m’allongeais et écoutais, / La mer qui se jetait sur les rochers / Les étoiles brillaient et nous éclairaient.

      Il y en avait des milliers, / Grandes, petites, toutes magnifiques ! / Mais combien d’étoiles faut-il compter ? / Pensai-je avant de m’endormir ?

     Cyrielle V.

 

**

 

    Vous trouverez tous les poèmes sélectionnés et le palmarès également sur « Le blog de Monsieur Dyrek » aux 54 000 visiteurs.

   Vous pouvez envoyer d’autres commentaires et de nouveaux poèmes (par exemples des poèmes de quatre quatrains en 2016 et de 17 vers en 2017).

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