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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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10 octobre 2015

Palmarès Lycée et faculté / 5e, 4e, 3e / 6e Poèmes de 15 vers avec Le Verbe Poaimer à L'Haÿ-les-Roses

PALMARES DES CONCOURS PRIX MOINS DE 18 ANS

 

     Le palmarès des concours "Poèmes de 15 vers pour l'an 15" a été proclamé samedi 10 octobre dans le cadre de L'Haÿ-en-livres au Moulin de la Bièvre à L'Haÿ-les-Roses avec la présence de nombreux élèves de Sainte-Elisabeth (et leurs parents) et de nombreux poètes. Des coupes et des livres ont été distribués. Des poèmes ont été lus, appréciés et applaudis. Chaque élève participant a eu une revue et un livre de la part du Verbe Poaimer.

 

LYCEE ET FACULTE

*

1ère  La grâce de Dame Solitude d’Emma LANGLOIS (Savoie)

2e Seule dans la nuit, je la vois danser. de Mathilde POUPLIN  (Paris)

3e Verres d’éternité de Cassandre NOTTON PLUME D’HIVER  (Île-de-France)

 

4e Questions philosophiques de Corentin FERNAGUT

5e La lumière nocturne brille encore en ses yeux, d’Arianne JOSEPH

Ciel de guerre Cassandre NOTTON PLUME D’HIVER

6e A minuit ce jour-là j’ai grandi de Blanche Minon

*

Prix spécial passerelle Anglais Français Corentin FERNAGUT

     The story goes on

Lies, unfortunately, compose largely our lifes.

As it seems. In front of it, truth is like ashes.

Meanwhile, we only can continue on our way.

On it… We can’t know… Nobody can be fey…

 

Rare, our times when nothing can trouble us.

Time… not enough to remember all that, obvious !
Defeat ? No ! Just keep going ! And, don’t fall behind ! Or,
Entrance to our past, monument to all sins ours.

Luck for those which keep only all these good times.
And remember one personal story which make us,
Repute story one, which just only make us green !

Eagles. Like them, fly higher. Forget all my sins.
Ignore my fails, dark secrets, or I will explode.
Nuke, my name, when I will reach the end of the road.

Earth, please, keep out us, in broken and honest hearts.

     Corentin FERNAGUT The 24th of july in 2015

*

     Bonjour monsieur, Merci beaucoup pour toutes ces bonnes nouvelles, je suis vraiment émue ! J’aurais beaucoup aimé être avec vous ce samedi 10 octobre pour rencontrer le jury, les membres de l’association et les autres lauréats, mais habitant en Savoie, il m’est difficile de me rendre sur Paris sans que les prix en soient exorbitants. Je m’excuse sincèrement de ne pas pouvoir être là, mais sachez que je remercie du fond du cœur les membres du jury d’avoir laissé une chance à mon texte, et évidemment l’association Le Verbe Poaimer de permettre à des lycéens comme moi de voir leurs poèmes lus et parfois appréciés ! C’est toujours un immense plaisir de savoir que des gens nous soutiennent dans notre écriture.

     À bientôt j’espère, Emma

 

La grâce de Dame Solitude

 

Il n’existe d’Enfers plus grands que Solitude,

Et pourtant aucun mot n’apparaît plus serein ;

Ses formes galactiques et ses rimes si rudes,

Ses complaintes lunaires, ses bandits, ses vauriens.

 

C’est un grand mot discret, s’accordant en prélude,

Qui ne dort que d’un œil et parle avec les mains.

Les rêves des humains la rencontrent et s’éludent

Entre ses bras meurtris, qui portent pieux et pain.

 

Comme une poésie qui cherche son refrain,

Ses pas penauds et lourds hantent nos villes folles,

Nos rues bordées de hêtres et de grands tournesols.

 

Et lorsque, sérieuse, elle me tend un fusain,

Qu’entre ses longs voyages, elle vit et se dénude,

Elle me semble être femme, et aimer, Solitude

 

Comme une poésie qui cherche son refrain.

 

Emma LANGLOIS en Savoie

*

     Seule dans la nuit, je la vois danser. / Elle glisse sur le sol sombre. / Seule dans la nuit, elle ne peut chanter. / Elle est si seule cette pauvre ombre. / Avec des fils on coud. / Le bruit de la pluie qui tombe, / Une femme assise qui sourit. / Hululement près de la tombe. / Sursaut de la femme qui lit. / Peut-être quelque chose de doux. / Dans cette pièce, une vieille odeur de brûlé. / Dans cette pièce, une commode calcinée ; / Dans cette commode, une boîte qui scintille. / Dans cette boîte, il y avait une photo de famille. / Est-il fini ce patchwork ?

     Mathilde POUPLIN 1ere L à Paris le 10 septembre 2015.

**

PALMARES DES CONCOURS 5e 4e 3e :

     Jury : deux professeurs disposant de textes rendus anonymes, Mme Teper et M. Garland

 

1ere La vie de Chloé C 5e en juin

2e La pluie qui luit Poème de 5e de Laure B

3e Cieux d’Aurélien T 5e

4e La vie par les mots L'être, c'est voyez-vous d’Amandine M 3e

5e En Charybde et Scylla de Matilde C 4e en juin

6e La vérité par les mots Lointain voyage de Camille H 4e en juin

7e Vive le poème rose de Maéli G de 4e en juin

8e Etre aimé est très agréable, d’Astrid D V 4e en juin

9e Et amour nous mène d’Emma E 4e en juin

10e Cher Yvain, chevalier de la Table ronde d’Alexandre C 5e en juin

La vie

     La vie a un sens / Pour les autres / Pour moi, non / Je vis c’est tout / Je me lève, mange / Parle mais n’y prends / Aucun plaisir car sans / Amour il n’y a vie / Mon cœur n’a toujours / Pas trouvé son âme-sœur / Mais un jour le trouvera / Peut-être que ce jour-là / Je renaîtrai, je pourrai / Peut-être sourire mais / Tout cela n’est qu’un rêve, l’amour existe-t-il vraiment ?  Chloé C. 5e2 à Paris en juin 2015.

*

     La pluie qui luit / Exprime des sentiments / Qui semblent vivants, / Cela nous donne l'envie​ / De danser avec le vent / En arrêtant le temps. //La fraîcheur de ces gouttes / M'envoûte. // Je prends mon parapluie / Et en regardant la pluie, / Je ferme les yeux et souris. / Elle représente une amie / Que j'aurai toute la vie, / Qui restera gravée dans mon cœur / Pour l'infini. //Grâce à elle, je trouve le bonheur. Laure B. 5e3 septembre 2015.

          *

 Cieux    Les cieux  / Comme des yeux de chat bleu  / Si las, si majestueux //Ils sont fatigués / D’entendre le soleil bavarder, / La lune se lamenter / Les étoiles se disputer / Ils veulent s’éteindre, se reposer // Avec le soleil dans son manteau d’or / La lune dans son manteau d’argent / Et les étoiles qui illuminent les gens // Ils aimeraient tant être rejoints / Etre admirés, félicités / C’est dommage que les mages divins / Ne se soient pas installés dans les cieux étoilés  Aurélien T. Du 19. 04. 13 au 27. 08.15 en 5e à L’Haÿ-les-Roses

**

PALMARES  CONCOURS 6e

 

Jury : deux professeurs disposant de textes rendus anonymes, Mme Colas et M. Garland

 

1) Mer Louise S. 6e2.

2) Page Blanche Coline C. 6e2  

3 ex æquo) Paris Oscar C. 6e2  Ah Paris, ma ville, tu es si belle,

3 ex æquo La beauté du monde n’est rien par rapport à la tienne ! Laura M. 6e2

3 ex æquo Je t’ai trouvée pleurant de Bérengère N. 6e2

 

6 ex æquo Le voyage Valentin M 6e 2 J’aime le voyage

6 ex æquo La Terre     Matthieu S. 6e3

6 ex æquo La nuit étoilée, c’est plein de lumière  Jade A, 6e 3

9) Vive les vacances, au revoir les devoirs  Fannie G-B 6e3 septembre 2015

10) Abeille dans ta ruche, tu nous donnes à manger  Aerin M. 6e 2 septembre

 

11) La liberté Anaïs F. 6e360   

12 La mer des tropiques     Camille B. 6e2

13) Du plus petit caneton Garance L-P 6e

Paris Paris la ville de lumière, de Matthieu B 6e2

15 ex æquo : Ces petits êtres Malo de R. 6e3

La nuit succède au jour Eugénie C. 6e

Cher 2015, de Matthieu F Je t'écris pour te donner du courage,

Les chutes de Gabrielle B

**

 Mer

     Aux rythmes de tes voyages / Tu rapportes sur le rivage, / Les trésors du fond de tes eaux, / Coquillages, galets et coraux, / Qui décorent nos châteaux.

     Aux rythmes de tes marées, / Tu abrites dans tes prés, / Poissons et autres merveilles,  / Aux couleurs sans nulles autres pareilles, / Que la tempête réveille.

     Aux rythmes de tes flots, / Tu colores tes coteaux, / De reflets d’opale et de nacre / Jusqu’à l’azur et l’albâtre / Que nomment nos cartes.

     Louise S. 6e2.

*

 

Page Blanche

     Avoir une feuille blanche devant ses yeux,

Aussi vide qu'une plaine enneigée

Lors d'une nuit noire traversée par le vent glacée

     Où est mon imagination m’a-t-elle délaissée

Au moment où j'ai pris une plume dans ma main

M’a-t-elle abandonnée sur ce vaste chemin

Comment pourrais-je la retrouver ?

     Alors je l'ai cherchée dans mes poèmes préférés,

Sur mon balcon dans la lumières des étoiles

Mais elle n'est pas venue entre nous il y a comme un voile

Qui nous sépare et qui me fait pleurer.

     Mais peut-être que maintenant,

Dans la vaste plaine enneigée,

Vois-je une silhouette avancée

Qui brisera ma solitude de l'ancien temps.

     Coline C. 6e2

 

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