Poèmes de jeunes de moins de 18 ans pour l'Année Internationale du Sonnet
Tous les poèmes des élèves de Sainte-Elisabeth et d'ailleurs en 14 vers,
acrostiches, prosopopées, etc. :
POUR L'ANNEE INTERNATIONALE DU SONNET
Poèmes de jeunes de moins de 18 ans
Classe de 6e2 :
Je suis une pie / Toujours avec mon compagnon / Nous marchons, marchons / Nous volons dans les hauteurs de ce beau pays
Nous aimons survoler le monde / Nos ailes sont vagabondes / De l’Espagne à la France, au Mexique / Moi toute petite je vois grand, très grand
Puis j’atterris à Paris / Où tout est noir ou gris / Il y a peu de fleurs, quelques pissenlits
Et là que vois-je ? : l’ombre partie / Le soleil resplendit / Le monde, la paix, la vie
Marie A. 6e2
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La vie est dure quand on est petit / Je sais de quoi je parle…
On me trimbale partout / Surtout dans la poche d’un jean / Quand mon maître va au collège / Puis une fois qu’il est arrivé là-bas…
Il me laisse choir au fond du sac / Et je reste là tout seul… / Puis vers l’heure de midi / Il me sort pour voir l’heure
Mais ensuite il me relaisse choir / Et après on rentre à la maison / Et je retrouve mon maître / Qui m’adore : sans moi il ne pourrait pas vivre
Astrid B. 6e2
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Moi je suis la prosopopée / Les oiseaux, je les fais parler / Comme la pie à nous chamailler / Et les objets je ne fais que les casser
Ma montre je la montre / Et je la fais parler / D’ailleurs ça marche / Mais moi je marche
Je me sens bien avec elle / Et je l’appelle ma belle / Je ris bien avec elle / Car je la trouve belle
Tiens, des pigeons qui parlent / C’est le bazar dans le parc
Lucas B. 6e2
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Mon histoire est triste, je vais vous la raconter : / Un beau jour dans un champ, je me sentis seule / Quand, tout à coup, une petite fille / Tenait un petit oiseau
Je m’approchai pour qu’elle me prenne dans ses bras / Au lieu de ça, elle cria : / « Mon bébé, cette pie ne t’aura pas ! « / Et moi si triste je m’enfuis dans la forêt
Cette forêt est si belle ! / J’aperçois un lapin tout blanc / J’aimerais être amie avec lui / Mais le destin en a choisi autrement
Le lapin me dit : « Tu n’auras pas ma réserve » / Je rentrai chez moi en comprenant que j’étais seule
Elisa B. 6e2
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Le portable
Moi, le portable je tourne tout le temps / Qu’il fasse beau ou mauvais temps / Tous les joueurs me trouvent pratique / A part les grands-parents qui répliquent
Je suis la star, c’est moi le plus intéressant / Je peux installer des jeux sur mon écran / On peut se servir de moi pour téléphoner / Ou bien pour se repérer dans la ville
On ne s’intéresse qu’à moi / Car je suis toute la technologie / Tout le monde m’achète / ils me mettent dans une petite pochette
Intéressez-vous à moi / Je vous le promets pas de virus / Rien qui puisse m’affaiblir / rien pour me remplacer
Charles de F. 6e2
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Je déteste les humains ! / Pourquoi moi le cygne / Ils me prennent tous en photo / Et le flash je vous raconte même pas !
Et c’est vrai ça y a pas que moi / En plus ils jettent plein de trucs / et avec mes copains on a décidé / On va prendre notre retraite
Pour aller je ne sais où / De la Mer noire jusqu’à l’océan / Lequel ? j’en sais rien moi ! / L’Océan Indien peut-être
A moins que l’Océan Atlantique soit mieux / Je ne vous le dirai pas !
Marc de R. 6e2
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Un pigeon me parla. / Je lui dis que je ne savais pas / Où étaient passés les autres oiseaux. / Il me répondit qu’ils migrent.
Je lui ai dit que j’étais très triste. / Il m’a dit pourquoi ? : car je m’ennuie. / C’est pas un peu triste ça ? : je lui répondis que si. / C’est la saison triste.
Un corbeau vint sur moi. / Il me défendit en agitant ses bras, le garçon. / J’étais heureux qu’il m’ait défendu du corbeau. / C’est la saison triste.
Je serai triste pendant combien de temps.
Stanislas D. 6e2
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Je suis un portable / Qui reste la plupart du temps sur une table / Ou sinon dans un cartable / Je suis un téléphone tactile / Qui se fait éteindre / Tous les jours / Dans une tour. / Je suis utilisé pour appeler et pour jouer. / Mais il y en a qui me donnent un virus
Donc ceux-là je les enlève. / Sauf que mon utilisateur / Ne sais pas que je meurs. / Plus tard, quand je serai allumé / je pourrai lui en parler.
Christine G. 6e2
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Récit d'Automne
Les bogues mûrs des marrons / Qui sont déjà bien ronds, / Tombent avec le vent / Des arbres, précipitamment.
Le jaune, le rouge et l’orange, / De manière étrange, / Remplacent la verdure, / Car sur la palette de la nature / C’est l’Automne qui choisit les couleurs / Et c’est comme ça que l’Eté meurt.
Le jardin reste dans le brouillard / Quand le ciel gris du soir / Devient très vite noir, / Et la pluie peut choir.
Christine G.
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Bonjour je suis un cartable / Je m’appelle Totorilola / Je suis le cartable d’un enfant de 6e2
Le jour de la rentrée des classes / Ma maîtresse me porta sur le dos / Il y avait une pochette et une trousse
Elle me déposa à côté de sa place / elle en sortit sa trousse et sa pochette / son professeur l’appela / Elle partit puis revint avec des feuilles
Elle rangea les feuilles dans la pochette / Elle rangea sa pochette dans mon trou / puis partit de la classe avec moi sur son dos / Voici la fin de cette histoire
Raphaëlle H. 6e2
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Bonjour, je suis le cartable qui parle / Je porte les affaires de Mathis / Il dit toujours à ses parents / Il est toujours lourd j’en ai assez
Ces affaires me pèsent moi aussi / Cela m’énerve autant que lui / Ca c’est à cause des professeurs / Mais pour cela Mathis m’aime bien
Un jour il y a un premier Devoir Sur Table / Pour Mathis mon propriétaire / Il a été obligé de se séparer de moi
Après, la cloche a retenti / Il s’est précipité sur moi car il m’aime / Et après, on est rentrés tous les deux
Mathis J. 6e2
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« Je m’ennuie à ne rien faire / Les gens ne me regardent même pas / Quand ils passent ils sont toujours pressés
Je suis triste je n’ai aucun ami » / C’est alors qu’une hirondelle passa et dit / « Bonjour, monsieur le mur / Comment allez-vous ? »
« Bonjour l’hirondelle, je vais moyen et vous ? » / Moi j’aimerais avoir un ami / J’aimerais pouvoir parler avec lui / J’aimerais pouvoir jouer avec lui
J’aimerais que nous soyons amis » / « Je cherche quelqu’un comme toi depuis si longtemps / Tu es mon ami pour la vie ! »
Clémence M.M. 6e2
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Le prosopobleau
Je suis vert comme de l'herbe / Je reste immobile durant des siècles / Je souffre de craies / Je suis allergique aux enfants / On se croirait à l'Assemblée Nationale / Et que je dois parler / Le bruit est trop intense / Je survivrai seulement 4 ans / Mon ami table numéro 1 est super sympa / Mon pire ennemi est l'ordinateur du prof / La lumière m'aveugle souvent / Le vent me dégrade en poussière / Je suis souffrant / Tous les enfants me regardent bizarrement
Marianne M. 6e2
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Bonjour, je m’appelle Samy le portable ! / Quand la personne téléphone j’écoute la conversation / Quand je reçois un message je le lis avant de biper / Pour que la personne sache qu’elle a reçu un message
Moi toute la journée je m’amuse bien ! / Car je sais tout ce qu’il fait ! / Et même à qui il téléphone… / Je sais que vous ne savez pas ce que c’est / La sensation
Moi je vous dis / Que je ne suis pas déçu / De ma vie personnelle que je vous raconte / Ca demande beaucoup d’écoute mais c’est pas dur
Je trouve ça super ! / Mais j’aimerais bien que vous essayiez ! / Ca serait trop génial ! / Merci beaucoup les amis et je continuerai / A vous écrire : au revoir !!
Ambre N. 6e2
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6,10,14 Drôle De Date
6, 10, 14... Sixième mon étage / L'ascenseur est en panne / Quatre à quatre je descends les marches / Quatre à quatre je suis arrivé.
6, 10, 14... Avoir 10/10 c'est génial / Quatre à quatre j'enchaîne les notes / Quatre à quatre je gagne des places / J'arrive à la fin de ma 10e année / Et je commence bientôt ma 11e.
6, 10, 14... Nous sommes en 2014 / Le 13 novembre mon anniversaire / Plus un jour égale 14 / 14 jours de vacances de Toussaint / Et tout va bien.
Ivan R. 6e2
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Le prosocartable
Aujourd’hui mon propriétaire m’a préparé / Il s’est réveillé, a pris son petit-déjeuner / Et m’a emmené à l’école / J’ai revu tous mes amis
Tous les élèves travaillent sagement / Quand tout à coup la sonnerie retentit / Les élèves sont sortis / Et les cartables restent / Quand les élèves reviennent / Ils sortent leurs affaires de cours
Pendant deux heures ils ont cours / A la fin les élèves rentrent chez eux / Je suis rentré à la maison / Et on m’a vidé pour travailler
Simon R. 6e2
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Poème d'automne
A l'automne les arbres changent de couleurs / Des marrons tombent des marronniers / Les feuilles choient sur les toits des maisons / Dans les parcs la pelouse est fraîche et humide
Quand j'ouvre la fenêtre je sens sur ma peau l'air frais / Cela me rappelle l'arrivée de Noël / Sur le chemin de l'école la nuit insiste / Dans la rue les lampadaires brillent encore
L'oiseau migrateur part vers des pays plus chauds / Derrière lui il laisse son nid / Le temps est frais et humide
Le ciel est malheureux / Tout est grisâtre / Tout est orageux
Ivan R. 6e2
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Ah, enfin je sors / Etre éteint n’est pas la joie / Toute la journée c’est comme ça / Mais je suis interdit en classe
La propriétaire de ce téléphone / N’a apparemment pas la forme / En fait, elle pleure / Elle a eu une mauvaise note
Heureusement, je ne suis pas écolier / Cela doit être très dur / Apprendre toutes ces leçons ! / Je ne sais pas comment ils font
Oh je n’ai pas de goûter / Enfin si, de l’électricité
Adèle S. 6e2
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Classe de 6e3 :
L’horloge et l’heure
Je suis l’horloge de Paris / Je m’appelle Big Storys / Je suis italienne / Je suis marié / J’ai douze enfants
Mes enfants sont les chiffres de mon horloge / Je suis vraiment méchante avec eux / Je ne les emmène pas à l’école / Je dors tout le temps / Je suis paresseuse comme beaucoup d’autres horloges / J’adore écouter Jacques Brel / J’adore les merles / J’admire beaucoup leur chant le matin / Mais je me réveille tout le temps à cause de lui
Mélissa B. 6e3
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Je suis une cigogne / Je suis aussi un oiseau migrateur / Lorsque l’automne arrive / Je m’envole vers le sud
Je suis un oiseau qui parle / Même moi, je trouve ça bizarre / Mais vraiment bizarre
Quand je m’envole vers le sud, / Je dois m’arrêter pour me reposer / Car quand même c’est assez loin le sud
Et parfois je rencontre d’autres oiseaux / C’est très agréable de pouvoir survoler le monde / Dans le ciel bleu et c’est aussi agréable / De sentir le soleil vous caresser les ailes
Victoire C. 6e3
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Je suis un tableau / On écrit sur moi / C’est très très agréable / Je suis énormément utile
En longueur de journée / J’écoute les leçons / Dures ou très faciles / A apprendre par cœur
La nuit je regarde / Tous ceux qui passent / Pour me nettoyer ou / Me laver ou travailler
J’attends le vendredi / Avec patience et joie
Léa D.
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L’école sans table
Je suis une table et j’en suis fière / L’école est roi je suis l’esclave / Pour qu’enfants petits et grands / Jouent bruyants et fatigants / Apprennent à lire et à écrire / Mais la table quand elle n’est pas là / Mais quand moi je ne suis pas là / L’enfant est tout déconcentré / L’enfant ne peut plus travailler / Alors il n’y a plus d’école / On ne peut ni lire ni même écrire / Alors maintenant moi tout triomphant / Je reviens en courant, en chantant / Et maintenant c’est moi le roi (la reine…)
La Table de Ste Elisabeth, 6e3 devant le bureau (merci à toutes les tables d’écoles du monde !)
Alexis de V. 6e3
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Moi un oiseau
Je suis un oiseau / Qui vole très haut / Un très bel oiseau / Oui oui un oiseau
Toujours je m’amuse / Avec des buses / J’aime tant être là-haut / Je suis un oiseau. /
Je suis un voleur / Et j’adore les fleurs / On me voit souvent haut.
Très souvent glisse / Emporté par la bise / Je suis un oiseau.
Manon G. 6e3
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Le vent soufflait, / Les feuilles tombaient, / Les arbres frissonnaient, / Les bogues des marrons chutaient, / Les oiseaux migrateurs s’envolaient, / Le froid arrivait, / Les derniers fruits mûrissaient / Les fleurs s’en allaient, / Le ciel se couvrait, / La pluie s’abattait, / Plus tard le soleil se levait, / Moins de lumière il y avait, / La tristesse m’envahissait / C’est que l’automne arrivait…
Catherine G. 6e3
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Le mur
Bonjour je suis le mur / Je m’appelle murette / J’aimerais écrire ce texte / Car j’en ai assez que personne ne m’écoute
J’en ai assez qu’on me plante des clous dans mon corps / Ou qu’on dessine sur mon corps / Qu’on colle plein de meubles sur moi / Alors que ça me gâche la vue
Ce que j’aime c’est qu’on me laisse seul / Mais j’aime pas quand ces araignées viennent / Elles mettent leurs maisons affreuses sur moi / Mais le pire c’est les taches de graisse
Mais les humains ne comprendront jamais ça / Alors je dis qu’un jour nous pourrons parler
Marie-Océane H. 6e3
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Les saisons du mur
Je suis un mur / Un mur face à la fenêtre / Je vois ce qui se passe dehors et à l’intérieur
L’automne je vois les feuilles tomber des arbres / L’automne, les feuilles qu’on me colle dessus, me refroidit / L’automne j’ai froid
L’hiver je vois les flocons dehors / L’hiver les radiateurs me brûlent / L’hiver j’ai froid
Le printemps je vois les fleurs multicolores / Le printemps les couettes sont dans les placards / Le printemps j’ai chaud
L’été je vois la mer, le sable et le soleil / L’été il n’y a que du sable à l’intérieur / L’été j’ai chaud
Charlotte L. 6e3
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Je suis la prosopopée / « Prosotableau » mouillé par l’eau. / Toute l’année je suis utilisée / Par les élèves avec une craie
Je les regarde écrire / Sans qu’ils ne me voient m’endormir / Par cours de mathématiques ils me regardent / Et sans qu’ils puissent le savoir je leur fais signe
Ils me copient pour écrire les leçons / Et à chaque fois qu’ils me nettoient / Je suis recouvert de craie.
Parfois je m’allume / Pour qu’ils me voient mieux, / Mais ce qui les intéresse : les lettres sur moi
Romain L.M. 6e3
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Au petit matin, / Quand le soleil est déjà / Au quart de sa santé, / Le lièvre sort de sommeil. / Il grimpe en-dehors de son terrier.
Que vais-je bien pouvoir faire aujourd’hui ? / Attraper des mouches / Ou bien faire peur à un chamois ? / Non… Aujourd’hui je vais… / Aller sur le sommet de l’autre montagne !
Après une heure de descente, / Je me dis qu’après tout, / J’étais bien mieux dans mon terrier… / A roupiller !
Elise M. 6e3
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Bonjour je suis un cartable / Je m’appelle Automne / Et je vais à l’école. / Aujourd’hui c’est le premier jour de classe / J’entre dans l’enceinte de l’école. / Aujourd’hui c’est le premier jour de l’automne / Les feuilles chutent ainsi que les bogues des marronniers, / Forment un tapis coloré. / Je vais rentrer le soir et la nuit sera tombée. / Et les oiseaux vont arrêter de chanter / Ma vie de cartable n’est pas très colorée / De la maison à l’école et de l’école à la maison.
Sixtine C. 6e3
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Je chantais en ce jour, / Je chantais car le printemps est arrivé, / Ses amis viennent la voir pour un petit tome d’Opéra, / Les amis de l’hirondelle passent toute la journée avec elle
Je leur dis que faites-vous après / On v faire les courses / Moi je vais à l’Opéra pour m’exercer un peu la voix
J’adore le rouge qui va très bien avec l’Opéra / Mais pour celui-ci je préfère le jaune / Il est 20 heures le spectacle commence.
Moi j’ai la vie belle, / La nuit je rêve de ma vie, / J’aime mon jardin plein de pâquerettes, / Et le soir je m’endors paisiblement
Camille R. 6e3
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Moi c’est l’hirondelle / Tout le monde me trouve belle / De mes magnifiques ailes / Faites de pure dentelle
Le matin moi je dors / Je me réveille avec bonheur / Et le soleil / Me réchauffe le cœur
Aujourd’hui je me fais belle / Car ce soir c’est la fête / Avec toute ma compagnie / Je me dis que la vie est belle
C’est la merveilleuse / Vie de l’hirondelle…
Lucie T. 6e3
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Aujourd’hui je suis triste, car ce soir à seize heures / Quarante-cinq les élèves seront en vacances. / Ils seront en vacances ? Nous serons en vacances ! / Et oui, c’est moi le tableau des 6e3. / Moi aussi je serais en vacances.
C’est la récréation du matin, les élèves partent en courant. / Je suis tout seul avec le professeur qui corrige / Les copies. Qu’il est sérieux ! / Les élèves sont remontés en classe et regardent un / Film sur l’Histoire, plus précisément Napoléon. / Je ne peux pas regarder le film puisqu’un gros tableau / Numérique est devant moi : qu’il est malpoli ! / Mais ce n’est pas grave, j’entends le son et c’est tout ce qui compte. / N’empêche, il paraît qu’il y a de très belles images.
Vénusia T. 6e3
*
Je suis devant un mur tout blanc / Il est vraiment très grand
J’aimerais bien savoir ce qui / Se cache derrière ; des jonquilles ?
Ou peut-être des personnes / Qui travaillent, des grands magasins ?
Ce mur il n’y a rien devant / Tout d’un coup il y a une porte
Je rentre et je vois un / Autre mur aussi haut que l’autre
Je passe ma tête de l’autre / Côté et toujours aussi haut
Alors je me dis que c’est le même / Mur et qu’il ne faut pas s’inquiéter
Cyrielle V. 6e3.
**
Le cœur du chevalier
Que se cache-t-il sous cette armure de fer ? / Peut-être un trésor, / Ou un cœur de pierre / Ou bien un cœur d’or
Peut-être un cœur a prendre / Ou bien un cœur perdu / Sa cuirasse peut être veut il rendre / Après tant de casques fendus
Peut être que lorsqu’il enlève son casque / Et qu’il sent enfin les bourrasques / On peut retrouver dans ses yeux / Le visage d’un homme valeureux
Lorsque dans ses pupilles / On retrouve le visage d’un roi
Gaspard D. 4e2
*
Les peupliers de l’hiver
Ils se dressent, majestueux dans leur robe gelée,
Les pieds si froids dans leurs bottes craquelées.
Il nous semble entendre un chant léger,
Mais ce n’est rien d’autre que le bruissement des peupliers.
Ils restent là, qu’importe le temps, les saisons,
Leurs cimes orchestrant un concert à l’unisson.
L’hiver venant, ils semblent morts dans ce paysage délaissé,
Abandonnés par ceux qui les y avaient plantés.
Peut-être ces peupliers préfèrent-ils cette saison,
Au concert des machines sans compassion,
Ces machines qui roulent et coupent pour pétrir.
Mais ces troncs touchant le ciel accrochant les nuages,
Sont-ils tous condamnés à mourir ?
Assassinés par des hommes en papier, parait-il, si sages.
Cassandre N. Plume d’hiver
*
Mon prince des nuées
C’était un matin d’hiver couleur de neige,
Il est arrivé, essoufflé de la nuit passée,
Il a poussé la porte doucement, sans me réveiller,
S’est assis au coin de la cheminée pour se réchauffer.
C’était un matin d’hiver couleur de neige,
Je me suis réveillée et l’ai trouvé,
Dormant paisiblement au coin de la cheminée,
Et dans mon cœur s’ouvrit alors cet étrange manège.
C’était un matin d’hiver couleur de neige,
Et m’asseyant à ses côtés, il m’a semblé l’avoir trouvé,
Je l’ai observé mais il s’est réveillé.
M’entrainant dehors, il m’a pris la main,
Et j’ai enfin compris en glissant mes doigts dans les siens ;
C’était un matin d’hiver couleur de neige.
Cassandre N. Plume d’hiver
*
Tes pas dans la neige
C’est tout là-haut, lorsque la tête monte aux nuages,
Le calme revient, l’homme s’apaise avant de s’effondrer.
C’est en ce lieu que tu nous as quittés,
Pourtant, dans tes yeux brillait cette lueur si sage.
Tu savais que tu ne reviendrais pas,
Si peu reviennent vivants des tranchées.
Tu es parti, sans entraînement ni la moindre idée
Sur ce qui t’attendait, ce signe du trépas.
Mais je sais qu’en ces lieux désormais divin,
Il y reste à jamais cette flamme,
Une poussière d’éternité chasse notre chagrin.
Ainsi il nous revient cette noblesse d’âme,
Mais je me souviens de cette silhouette,
Qui s’en va, s’éloigne, la Mort aux chaînettes.
Cassandre N. Plume d’hiver
**
In memoriam
Je ne peux égaler les connus, illustres Poètes,
Tels Maïdanov et son assassin rustre
Mais que ce soit contre les vents et les marées
Je poursuivrai, même si nul ne m’en est gré.
Après l’espoir brillant dans le lumineux jour
Je mis au jour et à jour l’erreur, je me goure.
Hélas, amis, nous devons maintenant partir
Car nous avons tout vu, il n’y a pas de quoi rire
Auparavant, je dois remercier le commencement
La reine de Palestine, indépendamment
Au sein d’une des œuvres, pièces de Racine
La leçon doit-elle seulement attrister ma mine ?
Non. Se méfier de l’amour d’autrui, ou inverse
De ce bonheur, poison, à fuir telle une averse
Corentin F. le 26 juillet 2014 16 ans Le Plessis Robinson
*
Questions d’un homme
Comment s’est créé notre monde ? L’univers ?
Pourquoi la nature a comme couleur le vert ?
Que faisons-nous ici ? Que devrions-nous faire ?
Quel est notre but, si ce n’est faire la guerre ?
D’où et de qui viennent les plus grandes inventions ?
Parmi nous tous, quels sont les êtres de raison ?
Et de tort ? Avons-nous chacun un ennemi ?
Une Némésis ? Peut-il, elle, être un ami ?
Une personne nous attend-elle en ce globe ?
Est-ce seule la désolation qui nous gobe ?
Qui, quoi attend, voire attendent, à notre mort ?
A minuit, pensons-nous avoir commis du tort ?
Que pensent et que léguons-nous pour eux, ceux qui restent ?
Se souviendront-ils de nous ? Nous aiment-ils ? Détestent ?
Corentin F. le 31 août 2014 16 ans Le Plessis Robinson
*
Vendredi 4 avril 2014
Cette année, ce jour, cette heure au jardin de Sceaux
Le ciel était alors d’un bleu limpide, d’eau
La nature ressaisissait ses concessions
Attribuées de droit, par l’infinie passion
De loin s’exposait le château, ensoleillé
Où régnait en maître, un silence endeuillé
Les arbres, tristes et mornes, pleuraient, s’agitaient
C’est ici que le soleil ne brille jamais
Je pris un sentier parmi tant de différents
La demeure derrière, le monde était alors devant
Face à de telles couleurs, souffle coupé, j’halète
Mère maniait chaque teinte de sa palette
Face à ce tableau, beau à perdre la raison
La Muse me déclara en souriant : « non »
Corentin F. le 10 août 2014 16 ans Le Plessis Robinson
*
La tristesse...
Il se sent en hiver et toujours il frissonne
D’indicibles peines, étouffées en son cœur ;
Mais de ces sentiments, il doit être vainqueur,
C’est la seule perception de sa douleur, qu’il donne
Trop de deuils vers lui sont venus s’acharner,
Cette sordide mort rodant à ces côtés
A pris au hasard les êtres qu’elle a ôtés
De sa sombre présence, il se ressent cerné
Se trouvent sur terre des êtres auxquels il tient
Leur amour mutuel, de beaucoup les soutient
Mais se verraient brisés de nouvelle détresse
Il se sent en hiver et ressent épouvantes
Que d’autres afflictions surviennent éprouvantes
Les frapper en pleins cœurs, broyés par la traitresse.
Arianne J.
*
Le revers de l’avion
Désormais je ne pleure plus en observant le ciel
Dans les belles paroles chantées des ménestrels
Et pourtant je l’avoue ma plus infâme faiblesse
Est bien celle des avions qui à jamais me blessent
Je les suis vaillamment dans leur cycle infini
Dans leur sillon le jour et leur lueur à la nuit
Dans leur contraste l’hiver et leur chant l’été
Sans cesse je les observe de là-haut me narguer
Celui-là tous les soirs dans l’ombre de ma fenêtre
Se profile et enlace son seul et unique maître
Et je traine sa portée sur encore bien des cieux
Et pourtant je l’avoue bien plus qu’à la messe
- Car mon champ n’est bleu qu’en son cap audacieux -
Je supplie les avions de cueillir ma détresse
Emma L.
*
Drogue céleste
Il n'a suffi que j'inhale une seule fois ton aura envoûtante,
Ô être hélas irrésistible que jadis je ne soupçonnais pas,
Pour que tu annihiles mon âme à une vitesse stupéfiante,
Que tu m'obsèdes telle une horrible mais plaisante marijuana.
D'une nature mystérieuse et hypnotique tu es affligé,
Mais froide et mortelle créature, où circule en tes veines du sang,
Mon infernale addiction t'est cependant inconnue, et tu parais
Au-dedans malheureuse. Je suis victime, oui, mais d'un coeur innocent.
Je t'en conjure, de ces heureux moments et de cette Révolution
Souviens-toi ! Tu n'es point nébuleuse mais diamant dans l'obscurité.
Je suis coupable de ma chute, Bienveillance tu m'as consumé.
Corps céleste à suivre, je ne suis plus qu'une exuvie sous perfusion.
Sous ta gangue de marbre, peut-être recèles-tu bien de l'opium,
Mais aussi lointain et dangereux sois-tu, tu es mi-ange mi-homme.
Matthieu M.
*
Ode à Calypso
Le soleil disparut derrière les nuées,
Sa lueur sanguine brûlait dans les cieux.
La mer cramoisie et pétillante, sous ce feu
Déclinant, ô miroir liquide de beauté.
Mais rien ne pouvait égaler, même Vénus,
La belle Calypso au regard impérieux.
Ses écailles ardentes d'un rougeoyant bleu
Scintillaient tels des rubis dignes de Crésus.
Sa chevelure solaire, ses boucles perlées
On eut dit une fraîche aurore boréale
Ondoyant dans l'océan, d'un noir sidéral.
Oh ! Quelle merveille ! Aphrodite est détrônée.
Elle tournoyait dans le néant disgracieux,
La sublime sirène aux cheveux belliqueux.
Matthieu M.
**
Chez moi
Il me tarde de rentrer chez moi,
Les sens me transcendent les idées me fourvoient
Et je reste là, sans corps ni âme
Sur la mer je divague.
Je suis parti ailleurs dans la nostalgie,
Dans un recoin du monde où la part de l’ombre jamais ne surgit
Mis à l’étroit par le monde je ne me suis pas assagi
Je reste fidèle au temps
Sans le côtoyer pour autant,
Je reste impassible dans ce futur impossible,
Je suis égoïste
Je suis artiste
Et Finalement je reste las,
Il me tarde de rentrer chez moi.
Matthieu P. 1ère L
*
L'araignée.
Petite araignée, tisse ta douce toile de fée
Enroule-la contre moi, velue petite bête
Que tes deux océans calment en moi la tempête,
Carcasse qu'un cortège de questions a laissé.
Descends du piédestal, brillant argent filé
De mes larmes, efface les montagnes et les crêtes
De mon coeur fais une plaine dont les étoiles guettent
La menace des nuages sales, riches et blessés.
De ton coeur la sagesse, la noirceur scintillante
Fait couler les tristesses, les douleurs impuissantes
Et endort dans un souffle une armée belliqueuse
Qui envahit mon âme de rage ou de souci.
Petite araignée aux huit pattes voluptueuses
Enveloppe ton cocon sur mon être meurtri.
Margaux S. alors en 2nde à Paris
Sonnet pour tous
J’ai peur /pourquoi/je ne sais pas /oui mais encore
Je ne sais, je m'endors, tout s'emmêle, j’ai peur
On a compris expliqué toi / je ne sais pas
On tourne en rond / tu crois ? / explique-moi ta peur
Mais ce serait confus, je ne comprends pas moi même
Très bien je t’écoute / dis-moi toi comment tu vas ?
J’ai peur, entremêler de noir, d’arrêt , de sueur
As-tu chaud,/ j’ai froid / as-tu froid / j’ai chaud / très bien
Mais revenons à toi / non à toi / pourquoi moi ?
Pourquoi toi ? / non moi / pourquoi moi ? / non toi /encore
Oui encore je suis confiant non j’ai peur / QUOI ?
Je suis ton ange, / je suis ton démon / mais qui ça ?
Ton ange / non ton démon on a peur / et de quoi ?
De toi de ça ton futur moi aussi j’ai peur
Lula C-F alors en 1ère L en juin 2014
ACROSTICHES DE 14 VERS
Valses de saison
Virevoltez, feuilles éphémères, tombant doucement à terre,
Accrochez à nos pensées votre valse éperdue.
La danse magique des saisons ordinaires,
S’en va mais revient, toujours différente, reprenant son dû.
Ecoutez ce doux bruissement, écouter cet air léger.
Silencieuse battue au rythme de mes pas égayés,
Différent pourtant de nos air enjoué ; il m’a réveillée,
Et dans le vent d’automne, je regarde la valse ; les feuilles tomber.
Sortant au mois de juillet, j’ai regardé le ciel,
A la bouche ce goût sucré, j’ai cru entendre ce son irréel,
Irremplaçable danse autour de laquelle valsent les saisons.
Sentiments cachés s’égayant soudain aux premiers pas.
Ô douce brise d’hiver, vous qui emmêlez mes cheveux,
N’entendez vous pas cet hymne ; mélodieuse valse des saisons.
Plume d’hiver
J’irai par le Nord
J’avance depuis longtemps, sans toi.
Ignorant ta voix, ton visage.
Racontant sans cesse qu’il serait bien plus sage,
Afin de ne pas tomber de rester debout, sans toi.
Il me suffit pourtant d’écouter mon cœur,
Peut-être un soubresaut si nos regards se croisent,
Alors je saurais que je vis pour un bonheur,
Relire cette écriture du destin sur mon ardoise.
Les lendemains chanteraient de l’air des oiseaux,
Et les cieux prendraient soudain cette teinte si belle,
Nous serions deux à regarder là-haut.
Ou peut-être que si je suis seule je penserai à toi ;
Restant aux aguets, j’écouterai ce silence qui dort,
Dessein évident, je forcerai le pas, j’irai par le Nord.
Plume d’hiver
S’emporte le vent
S’emporte le vent des matins froids de l’hiver,
Emporte mon chagrin, mon amertume et ma tristesse.
Maléfice pourtant ; il me remet en bouche ce goût amer,
Préférant peut-être la pensée à l’allégresse.
O cieux, dites-moi d’où vient ce vent,
Retour perfide des larmes tant redoutées,
Tantôt réconfortantes, tantôt inavouées,
Et dites-moi quand revient le printemps.
Le vent siffle en moi,
Et fait vibrer mon cœur qui bat.
Vociférant dans ma tête un mal d’amour brisé,
Eviter nos destins qui se sont croisés,
Ne laisser revenir que les moments de joie qu’on a passés,
T’oublier peut-être, toi qui m’as laissée.
Plume d’hiver
**
Acrostiche Demetria Lovato
Dans tes tendres bras, tout change précieusement,
En moi, une énergie agit nouvellement.
Ma vie change avec toi, devient comme un roman,
En toi, tout m'a troublé bien véritablement.
Tu me guéris le cœur tel un médicament,
Réelle fée, tu me charmes magiquement.
Il vient un doux plaisir en moi nouvellement,
A voir ton sourire, je suis conquis lentement.
Loin de tes bras, je sens un vide déprimant.
Originale, tu saisis réellement.
Veillant sur moi, tu es un ange infiniment.
A t'entendre parler, je fonds diligemment.
Tu me guéris le cœur tel un médicament.
Où m'emmènes tu donc si élégamment ?
Arianne J. en 2nde à Paris Sainte-Elisabeth (2014)
*
La liberté qu'est-ce que c'est,
A y réfléchir c'est compliqué
La notion prend une tournure philosophique
Insouciant mot qui cache bien des sens
Beauté intérieure d'une boîte magique
Extérieurement banalisé depuis l'enfance
Raison d'exister par quoi l'homme vibre
Tout prend son sens quand on est libre
Et faire ce qu'on veut est selon lui la solution
Véritable, absolu, quotidienne obsession
Rarement satisfait de sa situation
Alourdi par un manque et un enfermement
Idylle désirée, jamais en acquisition
En vérité la liberté c'est d'être heureux tout simplement
Marie P. juin 2014 en 1èreL
*
Vendredi 13 Juin
Vendredi 13, jour de chance ou de malchance ?
Et, vais-je avoir une bonne note ?
Nous les élèves nous allons à l'école aujourd'hui.
Donc, est-ce un signe de jour de chance ?
Rien ne me dit les réponses de mes questions.
Et comment savoir ci je vais avoir une bonne note ?
Doucement cette journée se lève.
Idéal serait ce jour qui commence.
Toutes les choses de cette journée m’intéresseront.
Rimons bonheur et chance,
Et oublions la malchance car dinons-nous :
Interdisons cette journée de se dérouler et,
Zut, j'ai plus de place mais aujourd'hui il faudrait :
Etre cool et vivre cette journée exceptionnelle !
Ornella R.
*
Les noms des roses
Les noms de roses autour de moi voltigent
Elégantes et vives
Soyeuses et prestes
Naïves et dangereuses
Oh que n’ai je tant vécu pour vous sentir
Malade je vous respire, le
Souffle coupé par tant de splendeur
Douceur, douleur, roses
Epineuses
Roses enfantines
Ovale de pétales
Splendeur anodine
Et encore une fois le
Souffle me manque pour vous exprimer ma joie
Lula C-F
*
Un message caché
Un peu de bonté
Nous sommes
Mort, caché
Enterré, ensablé
Sable rose
Sable bleu
Anodine
Gelé dans l'oubli
Encore à décoder
Caché par la naïveté
Antipathique du monde
Car sans amour ce message
Hanté ne se délivrera jamais
Évanescence programmée
Lula C-F
*
Ecrivant je vole
En lisant je m’endors
Courbe formée par mon dos
Riant face à la lune
Incolore du fait de mes yeux fermés
Vive mes yeux s’ouvrent tu es partie
Ah lecture écriture opposées
Nouées par leurs différences
Téméraires dans l’effort
J’appuie ma plume je trempe l'
Encre du désespoir pour la faire
Valser sur mon papier
Orage de bonheur amour
Linéaire de l'
Ecriture
Lula C-F
*
Chanson ou poème
Chanson poème
Harmonie des notes
Allons chanter un sonnet
Nous sommes heureux
Soyez en fête
Oh la belle fille qui passe
Nous lui écrivons un poème
Oh la jeune fille
Utopie d’une chanson
Pour vous les hommes
Oh rien n’est plus simple que de faire
Écouter vos louanges
Mauvaises encore un chanteur de poèmes
Encore un homme comme les autres encore une page à tourner
Lula C-F
*
La vérité, vrai…
La vérité, vrai
Anachronisme
Vrai pléonasme
Encore la vérité
Rageuse et rieuse
Incomprise, introuvable
Téméraire qu'
Est ce que la
Vérité
Rien encore ce même débat soporifique
Aliénation des hommes
Incompréhension de la non-existence de vérité
Lula C-F
*
Ma bibliothèque
Ma bibliothèque
Auberge de jeunesse
Bienfait enfantin ou
Intelligence et inconscience se mêlent
Beauté du savoir
Le livre lourd le livre léger
Inconscience du lecteur
Obligation de lire
Temple des meurtres, des amours, des philosophes, des pensées
Hanté par mon manque de savoir
Envies de connaissance, soif de
Quelque chose inconnu
Univers ouvert aux yeux de tous
Encore un livre perdu jamais ouvert
Lula C-F
*
Image par poésie
Impressionnant cheval
Magnificence du monde
Allégorie de l’amour
Généalogie des chiffres
Eléphants roses
Paraplégique funambule
Amour furtif
Rêve ou vision réelle
Peut-être les deux
Omniprésence de quoi ?
Enivrance de la vie
Servir la boisson changeant
Image abstraite image concrète
Et j’ai peur les deux se mélangent
Lula C-F
*
Romulus et son frère ont
Eté jetés dans le Tibre
Mais une louve les recueillit.
Un jour, un berger
Se promène près de la tanière de la louve
Et trouve les bébés
Tétant l’animal.
Rome, fondée par Romulus a été ;
Ô mais quelle triste histoire…
Mars, le dieu de la Guerre, est leur père !
Une fois les limites de la ville finies,
Le fondateur de cette cité tue son frère !
Une bien triste fin en vérité,
Surtout après tant de bons moments passés ensemble…
Alexandre C.
5e 2 septembre 2014