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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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13 avril 2014

Récits fantastiques 6e "La 4e classe" 2014

 

 CONCOURS RÉCITS FANTASTIQUES :

        « LA 4e CLASSE » ou la 4e dimension…

       Imaginez en 3 paragraphes avec un paragraphe central plus développé, ce qui pourrait se passer dans la 4e classe de votre niveau à Sainte-Elisabeth : soit la CM2.D, la 6e4, la 5e4, la 4e4, la 3e4, la 2nde4, la 1èreDF, la TDF. La remise des prix a eu lieu lors de la Journée Portes Ouvertes le samedi 22 mars 2014.

                      LA SIXIEME QUATRE

 

La classe de 6ème 4

                         Aujourd'hui, j'étais comme toujours à l'école, mais pourtant une chose étrange s'est passée. Je sortais de la classe et une fille, que je n'avais jamais vue auparavant, regardais tout autour d'elle comme si elle avait peur que quelqu'un la voie, alors je la suivis.

                        Elle traversait un long couloir, puis arriva devant un mur et fit un mouvement comme si elle dessinait une étoile sur le mur. Puis alors, le mur s'ouvrit elle entra dedans et il se referma. Moi, j'étais là, toute étonnée par cette scène... Alors je fis le même mouvement, le mur s'ouvrit et à mon tour j'entrais. Et bizarrement je sentais un changement en moi, comme si j'étais devenue vraiment moi, mais pourtant, une chose étais nouvelle : j'étais entrain de devenir un elfe!!! J'avais des ailes (mais je ne savais pas voler) et une très belle tenue je m'admirais quand soudain j'entendis des pas. Alors je suivis ce bruit de pas, et j'arrivais à un groupe de filles qui me regardèrent comme si j'étais anormale et elles commencèrent à dire: "Il faut l'amener au roi, elle est nouvelle !". Alors elles m'amenèrent dans une grande salle remplie de fées, d'elfes et d'autres créatures dont je ne connais pas le nom et me laissèrent toute seule au milieu de la salle. Puis une grande voix retentit et deux hommes eux aussi avec des ailes arrivèrent a côté de moi. L’un portait une grande couronne et était sûrement le roi et l'autre était plus jeune et très beau. Alors celui que je prétendais être le roi dit: "Préparez la salle nous devons accueillir une nouvelle en 6e4!" et il rajouta au garçon jeune et beau: "William, tu t'occupes du reste!". Alors tout le monde s'activa et à un moment celui qui était jeune et beau et qui apparemment s'appelait William me dit en m'accompagnant: "Place-toi au milieu de ce cercle et tu verras ta vie, ton destin en 6e4". Alors je fis ce qu'il me dit et plusieurs formes apparurent. Alors petit à petit, je m'approchais de toutes mais une de ces formes s'approcha comme par magie de moi, alors tout le monde applaudit. Cette forme était un coeur dessiné sur un miroir. Alors un groupe de filles arriva et elles me dirent :"Tu fais partie de notre groupe : nous sommes les elfes et fées de l'amour et la beauté". Puis William me dit :"Il est tant que tu repartes en 6e3 mais tu peux revenir quand tu veux". Et avant que je ne parte, il m'accrocha au cou un collier avec le signe qu’il m'avait choisie.

      Alors je partis en passant ce mur et je redevins normale. J'étais surprise de ce qui venait de se passer, mais tous les jours à l'heure que je voulais, je passais ce mur et le repassais et je vivais deux vies. Je ne devais en parler à personne, donc je le gardais pour moi. C'était une classe mystérieuse mais c'était la meilleure ! C'était LA 6e4 !!! 

 

Nevena A. 6e3. (Et 6e4!!!)

 

*

 

C’était une belle journée d’automne ; Emma était nouvelle et n’avait pas encore d’amis. Soudain, elle eut une idée. Elle alla découvrir l’école. Quand elle arriva à son étage, la 6e2, sa classe, était ouverte. Elle entra. L’armoire au fond de la classe était fermée, mais Emma voulait absolument voir ce qui se cachait à l’intérieur. Elle ouvrit l’armoire, une grande lumière l’aveugla. Elle glissa, comme dans un toboggan de son parc préféré et retomba.

            La chute fut assez douloureuse, mais la salle où elle atterrit était merveilleusement belle. On aurait dit un palais de glaces. Mais apparemment, ce n’était qu’un couloir parce que devant-elle, était située une porte avec un panneau  6e4. Elle eut du mal à réaliser qu’une classe de 6e4 était peut-être présente dans l’école.

            Elle ouvrit la porte et vit un palais, un vrai palais, une classe de 6e4, une classe que des milliers d’enfants rêveraient de découvrir. Et non, ce n’était pas un rêve, parce que l’année d’après, elle découvrit la classe de 5e4 et que l’année d’après, l’école fut reconstruite toute entièrement comme les classes qu’elle avait découvertes.

 

Pauline A

 

*

            L’horloge sonna à neuf heures cinq, il était temps d’aller en récréation pour s’amuser un peu ! Je descendais les escaliers avec mes amis. Je vis cette étrange fille qui restait plantée au milieu de la cour. Elle avait des cheveux verts, des yeux noirs et une jupe en dentelle. Je m’approchais d’elle pour lui demander son nom. Je n’avais pas très bien entendu, mais je crus entendre Willia ; elle m’a dit qu’elle s’était perdue et ne connaissait pas cet endroit. Je lui demandais dans quelle classe elle était et, bizarrement, elle me répondit 6e 4.

            C’était impossible ! Il n’y a pas de 6e 4 ! la cloche sonna ; il fallait rentrer en cours. Les heures de cours qui suivaient, j’étais dans la lune. Il était désormais douze heures douze, le professeur n’avait plus de place pour écrire au tableau, il tourna donc un côté du tableau et une affiche glissa. Je ramassais pour lire : « 6e4 cours de voltige à quatorze heures quatorze ». C’est l’heure du déjeuner, pensais-je. Je m’arrêtais surtout stupéfaite sur « 6e». Il était douze heures cinquante à présent et c’était l’heure de partir déjeuner. Quatorze heures quatorze sonnèrent. Il faut rentrer en classe. Je me hâtais vers la salle cours afin de voir ce qu’il y avait derrière le tableau. Presque quatorze heures quinze. Je tournais le tableau et le fermais. Un cercle transparent tournait en rond dans le mur. Passant ma main dedans, une autre main me tira. La porte de la classe s’ouvrit, le cercle tourbillonnant s’arrêta et le tableau s’ouvrit. Je me retrouvais dans une pièce aux couleurs vives et surtout il y a avait plein d’autres cercles transparents. Je vis Willia au milieu de gens qui avaient des cheveux de couleurs différentes. J’allais la voir pour la questionner. Elle me dit que l’on était en 6e4 (cours de voltige spatiale).

            Je me réveillais en sursaut et me pinçais pour me prouver que j’étais réveillée. Quel rêve surprenant !

               

Zoé A.G. 6e3

 

*

 

     Un lundi à l’école, à la récréation de midi, je jouais avec des amis comme d’habitude, on jouait à chat, mais dans la cour de récréation en courant, je trébuchai, en me relevant je vis que j’ai trébuché sur un livre. En regardant dedans je vis qu’il n’y avait pas de nom juste écrit la classe : 6e4. Je demandai à mes amis de chercher à qui appartenait ce livre. Au bout d’une demi-heure, on se rejoignit au hall de la cour. Personne ne l’avait trouvé, mais un de mes amis m’a dit qu’il a vu quelqu’un à l’air suspect qui avait l’air de chercher quelque chose, il me dit où il était mais avant d’y aller, je leur dis ce qu’il y avait dans le livre, mais personne ne voulait gâcher leur récré et ils repartirent pour jouer. Je finis par trouver le propriétaire du livre, il me remercia et alla dans le bâtiment et curieux comme j’étais, je le suivis surtout après le titre du livre : L’Histoire en 2050…

    En le suivant je vis de moins en moins d’élèves, et il finit par descendre au sous-sol un endroit en rénovation et où des rumeurs disent que cette endroit est hanté et pourtant il n’y avait personne, il s’approcha d’un mur qui avait l’air moins vieux que tout le reste et comme un fantôme il traversa le mur, moi apeuré comme excité je passai aussi, quand je vis un avion très mince et petit le propriétaire me vit à l’air effaré mais il accepta de m’emmener avec lui (j’ai quand même dû le supplier). Il m’expliqua que cet avion avait la capacité de voyager dans le temps et que la distance qui sépare nos 2 dimensions est assez grande pour faire ralentir le temps de notre dimension. Nous arrivons devant un bâtiment qui était son école et après ses cours, il me fait visiter la nouvelle ville de Paris. J’étais très surpris, mais les passants aussi.

     Quand j’avais fini sa visite, il me montra sa classe, elle était petite de l’extérieur, mais immense de l’intérieur, dans la classe il y avait des ordinateurs, des caméras et chaque table était entre des murs et il n’y avait plus de professeur tout était dit par oreillette et quand je rentrerai à l’école il me dit que tout ce que j’ai vu je l’oublierai car c’est dans le futur. Mais quand je revins je me rappelai encore l’avion et j’allai souvent dans le sous-sol et à chaque fois que je touchai ce mur je me rappelai une chose : année 2214.

 

Mysa A.  en 6e2 en février 2014.

 

*

 

                J’étais dans la cour et je vis quelqu’un qui me parut étrange. Il était habillé de façon médiévale, et tenait un de ces vieux parchemins dans ses bras. Je m’approchai de lui et il me fixa bien dans les yeux. Il tendit son bras pour me donner le vieux rouleau qu’il tenait et il me dit « Ceci est pour toi, car toi seul as le pouvoir de l’utiliser. » Et il disparut sans que personne ne s’en rende compte. J’allai dans les toilettes et ouvris le parchemin et soudain je me mis à voir des sortes de fantômes ou plutôt des garçons et des filles qui étaient presque transparents. L’une de ces personnes était le garçon qui m’avait donné le parchemin. Je le suivis jusqu’à ce que j’arrive devant un mur et que je me cogne dessus. Je m’aperçus que le fantôme était passé au travers du mur. J’observai bien le mur et vis une petite plaque que je ne n’avais jamais vue, avec marqué dessus « 6e 4, La classe bannie. 

                Il était 7h00 et je m’apprêtais à partir. Je me posais encore des questions sur le parchemin et sur la petite plaque en bas du mur. Je sortis de chez moi et pris la direction de Sainte Elisabeth. En arrivant là-bas, je courus vers le mur que j’avais vu la veille. Je me baissai pour bien regarder la plaque, en vérifiant que personne n’était derrière moi, et je vis qu’il y avait une sorte de petite serrure tout en bas de la plaque. Je sortis le parchemin, le regardai avec attention en espérant voir des indications à l’intérieur et mon regard fut dirigé vers le sceau et je remarquai qu’il était comme coupé en deux. Doucement je l’ouvris et une petite clé tomba à terre. Je la ramassai et l’entrai dans la serrure, et brique par brique le mur s’ouvrit sous mes yeux ébahis. J’entrai silencieusement dans un long couloir et le mur se referma. Je continuai tout droit et arrivai devant une vieille porte en bois avec plein de toiles d’araignées accrochées dessus. J’ouvris difficilement la porte, tombai devant une sorte de bibliothèque de classe pleine de toiles d’araignées accrochées partout. Il y avait des chaises cassées et des encriers encore pleins avec des plumes dedans, des livres ouverts et deux ou trois squelettes avachis sur leur chaise.

            J’en restais stupéfait, je venais de découvrir la 6e 4. Mais je mis un peu trop de temps à me rendre compte que la porte de la classe s’était refermée à clé derrière moi. Je mis du mal à m’y faire, il ne fallait pas paniquer. J’observai longuement la pièce et je fus totalement attiré par un gros livre posé sur un socle avec une petite baguette à côté. J’ouvris le livre tout poussiéreux et vis des signes qui ressemblaient à des lettres grecques. C’était des écritures de mages antiques et le livre était un grimoire, la baquette posée à côté était une de ces fameuses baguettes magiques. Je pris la baguette et j’eus une sorte de vision : je voyais un mage tout vêtu de noir, avec un grand bâton magique qu’il tenait de main ferme en train de détruire un château. Soudain, je fus projeté dans ce même château, la baguette, le grimoire et le parchemin à côté de moi. J’étais vêtu d’une grande robe de mage et se tenait en face de moi le terrible magicien. Il se tourna vers moi, et sans qu’il sache qui j’étais, me jeta une boule de feu à la tête. Après ce sort, il me cria « Hé toi, si tu possèdes le parchemin cela veut dire que tu es le Ragamage. Tu es le seul à pouvoir utiliser le parchemin en dehors de moi. Je veux ce parchemin ! Donne-le moi ! ». Je lui répondis « Je ne peux pas te le céder, on me l’a donné ». Et il me cria avec rage « Tu ne veux pas me le donner ? Tu deviens donc mon ennemi. Si cela est ta volonté, que la bataille commence !!! ». Il courut vers moi avec un sort de rapidité et me lança la puissante claque de Namzard qui me projeta au sol. Aussitôt je ripostai, je ne sais comment, en prenant la baguette et en la secouant ce qui lança un jet de lave sur son corps. Il ne se passa rien car il avait un sort de protection. Il me fallait donc le briser avec le grimoire en utilisant le plus puissant des sorts. Le mage me regarda ébahi et n’eut même le temps de bouger qu’il partit en fumée. Je dépliai le parchemin, le lus et compris qu’il me fallait prononcer une incantation magique pour faire revenir les élèves de la classe de 6e 4 dans le monde réel. Ce que je fis, et me retrouvai aussitôt dans la cour de l’école entouré des élèves de la 6e 4, qui avaient retrouvé figure humaine et qui dansaient joyeusement sous le regard interrogateur des autres élèves de 6e. Au milieu d’eux, se trouvait le garçon que j’avais rencontré, il me lança un regard de connivence pour me remercier. Depuis, nous voyageons souvent dans le temps avec nos parures magiques que nous avons conservées.

Jules B-G 6e2

 

*

 

     Un jour, une dame avait fini son cours de mathématique qu'elle enseignait à ses élèves. Une heure plus tard, après avoir mangé, madame BI revint dans la salle. Elle ouvrit une armoire, puis tapa un code secret. Le dos de l'armoire s'ouvrit et elle passa dans un autre monde.

     Dans ce monde, elle était professeur de télépathie en 6e4. A un moment un élève avait oublié de prendre son manteau et donc était revenu en classe. Il entra et vit la porte de l'armoire grande ouverte. Il se dit que ce serait drôle d'aller jeter un petit coup d'oeil, mais attention juste un petit. Il alla vers l'armoire et tomba dans un trou. Il tomba par terre et se trouva dans la classe. Madame BI le regarda d'un air surpris. Elle lui demanda ce qu'il faisait là. Le garçon lui dit qu'il était tombé dans l'armoire et qu'il avait atterri là.

     Il demanda où il était. Elle lui répondit dans la 6e4. Madame BI demanda au garçon de ne rien dire sur la 6e4. Le garçon lui promit qu'il ne dirait rien. Et voilà comment la 6e4 fut cachée jusqu'à ce quelle soit détruite.

 

Valentine C. 6e2

 

*

 

La 4e classe de 6e à Sainte Elisabeth

 

Vendredi 24 janvier de l’an 3000 :

Je m’appelle Alexis et je suis en 6e 2 à Sainte Elisabeth. Aujourd’hui, j’ai cours d’anglais. Avant d’entrer en classe, je vais aux sanitaires. Je bois, puis je reviens pour le cours. Dans la classe, je me retrouve seul. Une lumière semble sortir du placard. Je l’ouvre et aperçois un couloir. Je l’emprunte. Au bout du couloir, je vois une porte de classe sur laquelle est inscrit : 6e 4. Je pousse la porte et là je tombe sur Maître Yoda en train d’enseigner le maniement du sabre laser à des élèves. Je me saisis d’un sabre et commence à l’attaquer. Il pare tous mes coups jusqu’à ce que je me saisisse d’un autre sabre….

Et que je lui sectionne le bras droit. Je viens de le blesser gravement. Tous les élèves m’observent. Ils se mettent à s’incliner devant moi et à me saluer en me disant : « Maître ». Je décide de remplacer la lame du sabre, je mets des cristaux rouges à la place des cristaux bleus. Je m’aperçois alors que je suis sensible à la Force. À l’autre bout de la pièce, je découvre une autre porte qui mène au gymnase du bas. Mais c’est impossible car la 6e 4 est au 3e étage comme toutes les sixièmes. Le couloir n’étant pas en pente, la classe non plus, je ne comprends pas comment on peut se retrouver du 3e étage au rez-de-chaussée. Un élève m’explique : « C’est normal que nous arrivions au gymnase, en bas. » Je réponds : « Et pourquoi ? »

-       Parce que lorsqu’on emprunte ce passage, on voyage dans l’espace.  

Je décide de remonter en 6e 4. Lorsque je prends pour la seconde fois le couloir et que j’ouvre la porte, je m’aperçois que je ne suis plus en 6e 2  mais en 5e 1.

-       C’est normal, me dit un autre élève. La 6e 4 relie toutes les classes. On a dû prendre la mauvaise porte.

Je reviens donc dans le couloir où j’aperçois une silhouette à qui il manque le bras droit. C’est Maître Yoda qui n’est pas mort et qui m’a retrouvé. Je l’affronte une nouvelle fois… sauf que l’issue du combat est très différente. Je n’ai aucun mal à le vaincre cette fois.

-       Alexis ? Alexis ? Tu rêves ?

Je me réveille et découvre que je suis bien en 6e 2. Le professeur d’anglais finit son cours. J’ai du rêver tout cela ! Le lendemain, de retour à l’école, je suis accueilli par les élèves de 6e 4 qui m’expliquent qu’après mon combat contre Yoda je me suis endormi. Pendant mon sommeil, j’ai rêvé que j’étais en 6e 2, en cours d’anglais. Mais ma classe est bien la 6e 4 !

 

Alexandre C., 6e 2

 

*

 

     En ce jour de 25 Février 2014, à Ste Elisabeth, Taylor Coulter était un enfant pas beaucoup apprécié par ses camarades de 6e, il faut dire : c’est un intello et personne ne lui parlait alors les grands l’embêtent, le tapaient, lui volaient ses affaires, mais Taylor ne réagissait pas. Il souffrait en silence. Taylor se disait tous les soirs que demain ça changera avant de s’endormir. Le lendemain matin, les grands l’ont encore embêté, mais Taylor a essayé de se débattre, alors les grands l’ont enfermé dans les sous-sols de l’école. Taylor était découragé, mais à ce moment précis il vit quelque chose briller dans l’obscurité. Il se précipita pour ramasser l’objet qui l’intriguait beaucoup. Quand Taylor ramassa l’objet, il scintilla encore plus qu’avant.

     Taylor fut emporté dans un endroit inconnu qui était la 6e4 un endroit légendaire. Il fut tellement impressionné qu’il tomba dans les pommes. Quand il revint à lui tous les élèves de la 6e4 se pressèrent pour voir Taylor, mais ce pauvre Taylor est beaucoup trop timide (un peu lâche) qu’il eut peur des élèves de la 6e4. Il tenta de voir qui était le professeur et là il vit son professeur principal M. Eujaleux. Taylor alla directement voir le professeur et lui demanda de rester cette journée avec la 6e4 Le professeur donna son accord, car Taylor le supplia. Il était fou de joie et alla faire un gros câlin au professeur et se présenta à ses camarades de classe qui l’acceptèrent tout de suite.

      La journée a été super pour Taylor, car ses camarades de la 6e4 étaient super sympa avec lui mais il y a une chose que Taylor voudrait savoir pourquoi la 6e4 est dans cachée. Il alla voir M. Yazid qui était le directeur qui lui expliqua la raison de sa demande. Les élèves de la 6e4 sont cachés, car les élèves sont victimes des moqueries des autres élèves. Taylor demanda au directeur de se faire transférer dans la classe des 6e4, car lui aussi était victime des moqueries des autres élèves et peut ressentir la tristesse des élèves de la 6e4 et veut les aider, alors le directeur le transféra dans la classe des 6e4. Taylor Coulter passa la fin d’année magnifiquement avec les 6e4, il n’avait plus jamais pleuré de sa vie à cause de ses camarades. Taylor Coulter fut enfin heureux.

 

Tiago C. en 6e2.

 

*

 

          Incroyable, inimaginable ! Dans la cour, j'ai vu des élèves, normaux, d'apparence correcte mais si j'avais su ! Un jour, j'ai demandé à mon professeur qui étaient ces élèves qui se rangeaient dans un autre rang.

--- Vous ne devez pas le savoir ! gronda-t-il.

Bizarre, avec mes amies, nous avons décidé de mener notre enquête. Première chose, parler à ces élèves. Dur, dur...

---Bonjour, vous êtes en quelle classe ? demanda mon amie.

---En 6e 4 ! répondit la fille.

Nous étions bouche bée. Existait-il une autre 6e, une 6e 4 ?

          Nous ne pouvions pas vérifier, donc nous ne savions rien. Jusqu'au jour où nous avons vu que le professeur ouvrait le tableau disait la formule : " Aragnalan, 2214, 6, 4, 6e 4, 6". Ensuite il écrivit la même formule sur le tableau et, le tableau, tourna, et se transforma en porte que la professeur ouvrit. Nous étions malignes et y entrons aussi. Et là, nous nous retrouvions en 2214, le tableau était une tablette tactile et les élèves écrivaient sur des ordinateurs en guise de cahier. C'était incroyable ! Le professeur que nous avions suivi faisait cours, mais cours de quoi ?

          C'était un cours de fabrications high-tech avec des machines très perfectionnées ! Nous nous approchions de l'emploi du temps pour voir les cours. Cours de dragonologie, d'apprentissage de métier futur, d'histoire des vidéos-projecteurs en 21 paragraphes... Nous demandions aux profs de nous inscrire et, 3 ans plus tard, nous nous retrouvions dans cette classe et, en récréation, des élèves nous demandaient notre classe pour mener leur prochaine enquête...

 

                                                                                                            Alice C.  6e 3 Janvier 2014.

 

*

 

Les mystères  de l’école

 

      Bonjour, je m’appelle Sophia et l’école ce n’est pas toujours facile. Aujourd’hui je vais vous raconter une histoire dont je n’aurais jamais pu connaitre l’existence. Ce jour-là, il faisait froid et je me dis que c’était le moment de prendre mon bonnet alors chose dite, chose faite, puis arrivée, j’eus le malheur de savoir que les gens aiment beaucoup prendre les bonnets avec des pompons et le mien par malheur en avait un mais je fis avec.

       Jeanne, une amie qui adore prendre mon bonnet, car je suis plutôt petite et elle plus grande donc elle a l’avantage.  Je m’étais assise sur un banc, vaincue pas la fatigue d’avoir couru pour chercher mon bonnet. Jeanne passa devant moi sans s’arrêter et tendit la main pour prendre mon bonnet  alors énervée je la poursuivis et elle accéléra le pas et puis comme si le ciel m’avait entendue, elle vira vers la porte qui donnait sur l’intérieur de l’école ; là je pensais l’avoir cernée, mais elle qui n’avait peur de rien passa la porte. Nous courûmes tellement vite que nous entendîmes à peine le surveillant crier « Revenez ou une heure de colle ». Mais je préférais mon bonnet évidemment ; alors je continue sans m’arrêter. Ensuite vinrent les escaliers, mais ce n’était qu’une épreuve comme une autre, pensais-je pour me consoler. Nous montâmes tellement que nous arrivâmes dans le couloir du grand gymnase et si vous me demandez  pourquoi je ne saurai pas vous répondre. Je l’avais cernée, elle devait se rendre, mais cette fille était trop courageuse et elle appela l’ascenseur, elle monta, je la suivis. Désespérées, nous nous sommes battues dans l’ascenseur et mais sans nous taper dessus car nous sommes des filles bien élevées enfin… Poussée par Jeanne, j’appuyai sur un bouton que l’on n’avait pas remarqué auparavant et nous lûmes les écritures qui étaient inscrites sur ce bouton, je lus : expérience 6e4 nous étions très étonnées, car la 6°4 n’existait pas, cela s’arrêtait à 6e3 mais notre étonnement ne dura  pas longtemps, car il fit place à un autre étonnement. Nous commencions à monter de plus en plus vite et de plus en plus haut, nous étions ballottées, nous nous tenions à une barre installée au milieu du miroir placé au fond de l’ascenseur, puis plus on montait, plus il y avait des choses bizarres qui se passaient et maintenant des traits hors de l’ascenseur venait d’apparaître, je les avais appelés « les traits technologiques » comme ceux que l’on voit dans les films où les personnages se retrouvent dans un jeu vidéo ou d’autres choses se rapprochant de celle-là. Jeanne et moi nous nous blottissions dans un coin l’une contre l’autre et c’est là que l’ascenseur commença à ralentir ouf car c’était le supplice et nous arrivâmes dans une classe bizarre. Tous les regards se tournèrent vers nous et pour arranger la situation je fis un petit coucou de la main. Je regardais les gens avec attention, je les voyais tous avec une vitre dans la main ; puis après avoir réfléchi, je remarquai que c’était une tablette tactile du futur. Après un long instant de silence, le professeur nous demanda

- Quelle personne de quel temps avons-nous accueillie ? 

-Euh… dis-je.

-Pas pour vous petite demoiselle pour les élèves.

J’étais consternée :  nous considérer comme des sujets d’étude, non !

Puis le professeur dit :

-Mais non mes p’tit mamzelles, nous sommes au cours de blagues.

Je glissais à un élève :

- Il n’est pas un peu fou, votre prof ?

- Non on est bien au cours de blagues.

- Bon non mais franchement dit-il d’où venez-vous ?

- Bah de 2013 a Sainte Elisabeth !

- Oh dit-il émerveillé, il faut que vous nous contiez la vie en 2013.

- Je veux bien, mais ça va sonner et nous avons cours.

- Pas de problème, la montre qui arrête le temps !

- D’accord, alors tout d’abord que connaissez-vous ?

- Bien d’abord il y pas d’ordi ni de tablette.

- Faux.

- Ah bon, mais elles sont pareilles que les nôtres ?

Puis je dis à Jeanne :

- On n’a pas fini !

-Vous des cours d’histoire ? dit Jeanne

-Non ça veut dire quoi histoire ?

      Puis chaque semaine nous venions, puis un jour nous vîmes le problème en question : la directrice qui se baladait dans l’expérience 6°4 mais heureusement j’avais le filtre d’invisibilité, construit par les enfants en cours de technique et c’est comme ça que ma génération à Jeanne et moi connut l’expérience. 

 

Sophia D. 6e1

 

*

 

Le jour où j’ai découvert la 6e4

 

Vendredi 7 mars 2014,

       Ce vendredi-là était un vendredi ordinaire. Un vendredi comme les autres. Un vendredi des plus naturels. Un vendredi à passer tout son temps dans une salle de classe. Un vendredi à apprendre des choses dans toujours la même salle (sauf en cours de technologie où je dois en changer et aller un étage en-dessous).  Mais je ne me doutais pas que ce vendredi allait changer ma vie…

    Madame Désaffleura arriva légèrement en avance comme d’habitude. Je mis les mains sous   ma   table pour   prendre ma trousse, comme d’habitude, et je sentis …un livre…. Je le sortis, il m’intrigua, car il ne m’appartenait pas. Il était intitulé : Le cours  de  mathématique  des  16  Octathédrons  fondamentaux d’un  Icosatéhédroïde de Jouffroy, en dix-neuf chapitres. Je feuilletais  le livre  intriguant  et  je  lus  « Le tesseract  standard   en  4  espaces  euclidiens » .???? Quel  fut  mon  étonnement  quand  je  vis  le tampon   violet  foncé  qui  indiquait   que ce livre  étrange appartenait  aux  sixièmes  4 ! Mais à ma connaissance, il n’y a que trois Sixièmes dans notre Collège et certainement pas de quatrième ! Notre établissement ne surveille pas l’étude des autres collèges. Il ne peut donc s’agir d’un oubli dans notre classe ! Je cogitais à sa provenance et en oubliais le cours. La sonnerie sonna comme pour mieux me sortir de mes rêveries …Confuse, je rassemblais mes affaires et mes esprits. Je montrais le fameux livre à ma meilleure amie, Blanche. Elle me proposa de m’aider. Et, comme Alexandre nous écoutait, il se joignit à elle. J’acceptais avec joie et nous nous mîmes donc en quête de la mystérieuse 6ème 4 ! Nous décidâmes qu’il était inutile de fouiller dans les lieux familiers et connus. Il nous fallait commencer par les lieux interdits aux élèves et en particulier par la Salle des Professeurs pour y trouver n’importe quel indice : casier, emploi du temps ….Nous décidâmes d’arriver plus tôt le lundi. Rendez-vous était pris lundi, à huit heures. Nous n’avions cours qu’à neuf heure dix, cela nous laissait une heure pour mener l’enquête !

Lundi 10 mars 2014,

Alexandre et Blanche arrivèrent à l’heure.

-       Bon, Alexandre tu pirateras l’ordinateur (si il y en a un) ou tu fouilleras avec moi la pièce, Blanche, toi, tu feras le guet et si quelqu’un te voit, préviens-nous-en et fais comme si tu étais un peu perdue ; nous nous débrouillerons pour nous cacher. Nous monterons doucement les escaliers devant le bureau du directeur (s’il est là) sinon nous les monterons le plus vite possible. Le but est de se faire le plus discret possible pour que personne ne nous remarque.

-       D’accord, répondirent Blanche et Alexandre.

     Nous fîmes exactement comme je l’avais dit sauf que le directeur n’était pas là et cela nous arrangea beaucoup. L’école était déserte. Personne n’était dans l’établissement à part deux, trois élèves, quelques professeurs et une dizaine de primaires .Nous une armoire. Je fouillais la pièce, comme prévu. Je remarquais que la table pouvait s’ouvrir et arrivâmes dans la salle des professeurs. Il y avait à l’intérieur : cinq chaises, un ordinateur, une table, une étagère et qu’il y avait une carte à l’intérieur. Elle indiquait l’emplacement de la 64 ; mais cela ne me suffisait pas. Cela ne prouvait rien. Il pouvait bien avoir eu, autrefois, une quatrième sixième. Il me fallait d’autres preuves. Il fallait qu’Alexandre prouve l’existence de cette classe mystérieuse.

-       Ah ! J’ai trouvé ! J’ai trouvé ! s’écria-t-il

-       Chut ! Qu’est-ce qu’il y a ?

-       Regarde !

Et il me montra, fier, sa découverte. Sur l’écran, dans un document, était écrit :

            Monsieur, Madame,

Nous vous informons avec joie que votre fils Maxence VIGNAL a été admis dans l’enceinte de l’école. Nous vous informons aussi que ses professeurs seront à son écoute et veilleront à ce qu’il s’épanouisse pleinement dans la F.F .V.4.D (Fédération Française de Voyageurs de la 4e dimension )…

-       Fédération de voyageurs de la 4e dimension ? Commençais-je

-       Oui ! Qu’est-ce qu’il y a ?

-       Attends, continue la lettre. 

Ses professeurs seront : Monsieur APOLLINAIRE , professeur de poésie, avec un cours Les Peintres cubistes en deux parties, Monsieur EINSTEIN  professeur de physique   dans le cadre du Référentielespace-temps, Le cours  de  mathématique  des  16  Octathédrons  fondamentaux d’un  Icosatétrahédroïde sera assuré par le Professeur JOUFFROY. Kevin BOKKELEI, professeur de littérature, étudiera une trilogie sur la quatrième dimension de Gorck's LAND, Marvel COMICSSON, professeur d’art initiera les collégiens à Terre-616 ainsi que madame DELAFLEUR. Les Frères LUMIERE donneront un cours sur le cinéma et Hercule POIROT, le cours de logique déductive et d’épistémologie.

-       Comment ? Madame Delafleurest impliqué dans cette histoire ! M’exclamais-je.

-       Oui, et alors ?

-       C’est notre professeur !

-       Qu’est-ce que ça peut te faire ?

-       Je n’aurais jamais cru que …

-       Que quoi ?

-       Non, rien.

Si je répondais, il aurait pu croire sans aucun doute que j’étais jalouse et que je voulais garder ce professeur pour moi ou comme professeur principal jusqu’à la fin de mes études ; mais ce n’était guère mon intention. Je ne voulais pas avoir le même professeur pendant toutes mes années scolaires. Certes, Madame Delafleur était très gentille, attentionnée, bienveillante mais j’aimais le changement. J’aimais le changement de professeurs ; même si cela impliquait des ajustements au niveau « méthode de travail». J’aimais le changement de classe (lieu), de niveau (6e, 5e).

Bref, après avoir imprimé et après avoir suivi les instructions indiquées, regardé plusieurs fois les plans de l’école, nous parvînmes devant une porte. Elle devait faire un mètre tout au plus. En ouvrant la porte, nous découvrîmes aussitôt une petite pièce sombre qui menait à un escalier. Il n’y avait pas d’interrupteur, alors Blanche sortit la lampe torche de son sac à dos. Après une quarantaine de marches, nous parvînmes à une autre porte plus grande et peinte en blanc, d’où sortait de la lumière. J’entrepris de pousser la porte mais je n’y parvins pas. J’essayais de la tirer et elle s’ouvrit. Enfin, nous découvrîmes une classe partagée en deux colonnes. L’une où les Frères Lumière donnaient des cours de cinéma et l’autre où Hercule Poirot donnait des conseils pour devenir un bon détective.

-       Que se passe-t-il ? chuchotais-je.

-        Je n’en sais rien, répondit Alexandre. Les Frères Lumière sont censés être décédés depuis longtemps…

-       Oui, et Hercule Poirot est censé n’avoir jamais existé en dehors de l’imagination de son créateur, compléta Blanche.

Mais nous ne nous étions pas aperçu que la classe nous regardait.

-       Voilà enfin nos trois petits retardataires !, s’écria l’un des deux Frères Lumière. Monsieur Poirot et mon frère nous apprêtions à vous noter absents, mais puisque vous êtes là, installez-vous. D’ailleurs, comme vous le savez, aujourd’hui, nous devions faire des demi-groupes en fonction des goûts des élèves. Donc, prenez vos places !

Blanche et moi nous installâmes dans la colonne d’Hercule Poirot car nous avions lu toute la collection pendant les vacances. Alexandre, lui, se plaçait du côté des Frères Lumière, car, il faut bien l’avouer, c’était un bon comédien. Tout en écoutant « mon professeur », je suivais attentivement sa prestation. Il avait conté notre aventure, sans toutefois révélé que nous faisions partie de la 6e 1. Nous faisions partie de la 6e 4 et nous essayions de trouver la 6e 1.  En sortant, il me dit :

-       Ca y est, nous avons terminé cette aventure.

Il pouvait bien le dire mais je ne pensais pas un mot de ce que je répondis :

-       Oui.

    Car il fallait encore que nous découvrions pourquoi est-ce qu’on voulait nous cacher une  classe aussi extraordinaire…

Anne de la R.    6e1                                                                                                      

 

*

 

Bonjour, moi, c’est Vanessa Picoret. J’ai une histoire surprenante à vous raconter. C’était un jour comme les autres. J’étais de service pour nettoyer la classe, jusqu’à 12h12. Lorsque ma montre sonna, j’entendis un bruit venant du placard. A 12 heures, 12 minutes et 12 secondes le placard s’ouvrit et je fus aspirée par un vortex de très grosse taille. Je fermai les yeux, et, en tombant fort, à la fin du supplice, j’entendis un « Salut ! » enjoué.

            Après quelques secondes, j’ouvris les yeux et devant moi se trouvait une jeune fille blonde avec des mèches roses fluorescentes, habillée en fluorescent bleu et jaune. Elle me dit : « Moi, c’est Luna McHouston ! Je suis en 6e4. »

Ce qui m’étonna ce n’était ni son nom, ni ses allures, mais sa classe. Généralement, ça ne m’intéresse pas, mais là c’était… étonnant.  Mais, que dis-je, extraordinaire. J’étais arrivée, du 12/12/12 à 12 heures 12 minutes 12 secondes au 12/12/22212 à 12 heures 12 minutes 12 secondes en 6e4 de l’école… Je demandais à Luna. Elle me fit visiter toute la ville, la ville de Métropolis. Elle est allée du plus grand détail à la plus petite crique.

            Mais, à un moment, tout s’est mis à tourner et j’ai entendu : « Vaness ! C’est le Dring Dring Dring ! » Je me réveillai à ce moment. Ce n’était que ma mère et mon réveil. Et là, je me rappelai. C’est la rentrée. Vite j’engloutis mon petit déjeuner et, ni une ni deux, je me précipitais à l’école. Pour attendre 12 heures 12 minutes 12 secondes, pour voir cette classe si mystérieuse : la 6e4 !

 

Clémentine D. 6e2

 

*

 

     C'est le matin, je dois aller à l'école car aujourd'hui on est vendredi. Sinon je me nomme Vincent, j'aime beaucoup l'école, mais aujourd'hui ce n'est pas pareil que les autres jours, car nous partons les trois classes de 6e visiter les Invalides. Quand j'arrive à l’école, la cloche retentit, je me mets en rang. Mon professeur principal compte la classe de 6e2 (ma classe) et en route pour les Invalides. Nous prenons le métro, nous arrivons à la station des Invalides et sortons du métro. Nous marchons jusqu'aux Invalides. Les trois classes de 6e se mettent en rang.  

            Bizarrement je vois QUATRE rangées, une multitude de questions fusent dans ma tête. Il y avait aussi cinq adultes à participer à cette sortie le guide et les quatre professeurs principaux. Etrange, je ne connaissais point cette professeure principale, je ne l’avais jamais vue dans mon collège qui se situe 112 rue de Lourmel. Mais justement cette classe fait-elle partie de mon collège ? Je ne savais rien, je vais profiter de cette sortie pour faire connaissance avec un élève  de cette mystérieuse classe de 6e4 .En avant pour la visite guidée des Invalides ! Une fois que nous sommes rentrés dans le bâtiment, je me dirige vers deux garçons de la 6e4 et leur demande de quelle école ils viennent. Ils me disent 112 rue de Lourmel, elle s'appelle même Sainte Elisabeth, disent en chœur  Guillaume et Antoine, les élèves de la 6e4. 

            Quoi ? dis-je,  tellement fort que mon professeur principal me dit de parler tout bas car je viens de faire trembler le tombeau de Napoléon Bonaparte. Mais ce n'est pas possible, car moi aussi je suis à Sainte Elisabeth 112 rue de Lourmel. Je demande où se situe leur classe. Mais tout à coup Guillaume, Antoine et toute la classe de 6e4 disparaissent, il ne reste plus que les classes de 6e 1, 6e2 et 6e 3.  

            La visite se finit. Nous rentrons sans la 6e 4. Une fois arrivé à l'école, je rentre chez moi, le lendemain je vais deux heures plutôt à l'école pour savoir plus de choses sur cette 6e4.

            Quand j'arrive à l'école je prends l’ascenseur. Bizarrement, je vois le 9e étage accessible au 6e4 de 5 heures du matin à 7 heures 30 du matin, je ne me pose pas de questions, j'y vais. Mais quand j'arrive en haut, c'est le grenier je cherche partout une entrée de 6e4. Mes yeux voient une trappe sous mes pieds. Yes ! ouf ! Je l'ai trouvée cette trappe. Je descends par la trappe et je vois tout un village magique, les personnes se déplacent sur des balais. A l’entrée, il y a marqué : "Bienvenue à l'école magique". Il y a le nom des classes TDF, 1èreDF, 2nde 4, 3e 4,4e 4,5e 4 mais pas la 6e 4 je marche plus loin et tout à coup voilà la 6e4. Je vois Antoine et Guillaume, ils me dirent BRAVO, tu as réussi à trouver la 6e 4. 

            Je suis un peu triste de quitter mon professeur principal. Mais content d'avoir trouvé le mystère de la 6e4.Ouf ! Je suis enfin dans un village magique. YES ! 

 

Mathieu G. 6e2

 

*

 

    Ce matin, dans la cour de récréation, je vis un élève que je n’avais jamais vu auparavant. Il était brun, aux yeux bleus, mais il ne portait pas de blouse. Le plus bizarre était qu’il semblait porter deux cornes sur les épaules.

     Personne ne semblait le voir. Je le suivis. Il avançait vers les vestiaires des garçons, ceux d’en haut. Il claqua des doigts et le plafond s’ouvrit. Il monta. Je le suivais toujours et quand le plafond se refermait, je l’avais déjà escaladé. En haut, il faisait tout sombre mais le garçon brillait. Il était sous une bulle ; je compris très vite pourquoi, il y avait plein d’eau. Nous entrâmes dans un couloir. La lumière s’éteignit pour se rallumer. Le garçon mystérieux n’était plus là ! Je suis revenu à la sortie de l’école. J’avais pourtant l’impression que les cours n’ont duré qu’une minute. Bref, je marchais dans le couloir lorsque je vis que c’était une impasse. Puis, la lumière s’éteignit pour se rallumer. Devant moi se trouvait un couloir mais différent, le mur se trouvait derrière moi. Je me suis avancé et je vis une porte, je courus et lus l’inscription : « 6e 4 ». Bizarre, me dis-je, il n’y a pas de 6e 4 . J’ai essayé d’ouvrir la porte, mais ça ne marchait pas. Je dis « Comment ouvrir cette porte ? » et elle s’ouvrit. Le vidéoprojecteur s’alluma et une porte apparut sur l’écran. Je m’en suis approché et je me suis retrouvé dans l’écran. J’ouvris la porte et je vis des élèves (tout aussi mystérieux que celui de la cour de récréation) qui étudiaient un stylo volant.

     Personne ne me voyait. Personne ne m’entendait. Une cloche sonna et le professeur disparut. Un autre professeur se matérialisé sous mes yeux. Cette fois ci, ils étudiaient le nombre de plantes aquatiques sur Mercure. Le cours suivant était un cours de dessin. Dès qu’ils dessinaient quelque chose, ceci prenait vie. A la fin, le professeur d’êtres invisibles (je le sais car c’était marqué sur son nez) alla vers moi et dit : « BOUH » ! J’ouvris les yeux et je me trouvais dans ma chambre. - « Mince, ce n’était qu’un rêve », dis-je. Mais derrière moi, ricanait un stylo volant.

Aujourd’hui, je suis professeur de la 6e 4, professeur de yoga.

 

Malo G. 6e2

 

*

 

 

 

     Adam, qui était dans la cour de l’école, cherchait sa petite amie Eve. Adam a quinze ans, passionné des jeux vidéo, il adore jouer à GTA5.

Quand Adam eut enfin trouvé Eve il lui demanda :

_ Et si nous allions manger une pizza après les cours ?

_ Ok !

Et à cet instant la cloche retentit, ils rentrèrent alors en classe et comme ils étaient les premiers, ils remarquèrent que l’armoire était ouverte. Adam l’ouvrit un peu plus grand et découvrit un passage secret !

     Adam sous le choc, alla chercher son petit frère de six ans Marc. Marc était fort content à l’idée de partir explorer un nouvel endroit et il emmena son amour Violetta âgée de six ans.

Quand ils furent remontés en classe, ils prirent le passage et ils découvrirent un extraterrestre nommé Eurhgrat.

Ce dernier dès qu’il les vit leur lança un rayon  X…

Cette salle était la 6e 4.

     Marc était sous le choc, mais il prit son courage à deux mains et se transforma en Superman ! il terrassa l’alien et rendit forme humaine à son frère et à Violetta.

Pour le remercier Violleta se mit à chanter «  Tu eres mi héroe te quiero ! »

Ils rentrèrent en 6e 2 et tout rentra dans l’ordre et comme on dit : Tout va bien qui finit bien.

 

Samuel G. 6e2

 

 

*

 

La porte mystérieuse

 

                             Premier paragraphe

 

« Zut, Léa, j’ai oublié mon cahier ; tu peux me prêter le tien s’il te plaît ?   

     - Non, désolée Laure, mais je n’ai pas de technologie aujourd’hui.

     - Mince, t’es sûre ? Tu peux vérifier : j’ai Madame Vigano … Une vraie calamité cette prof !

-       Non je ne l’ai pas… Bon courage »    

                                                                                                                

     Pestant intérieurement contre elle, la jeune étourdie gagne la salle 115 en traînant des pieds. Madame Vigano, malheureusement en pleine forme, rajuste ses lunettes et palpe minutieusement son épais chignon en englobant du regard toute cette classe d’enfants turbulents et chahuteurs. Elle déteste tout particulièrement ces élèves de 6e 1 car elle perd son temps avec eux.

Elle a beau s’égosiller, hurler ou tempêter, rien n’y fait. Ils s’arrêtent une minute et recommencent de nouveau. Cette fois, le (ou la) premier(e) élève qui franchira la limite invisible de l’impertinence sera renvoyé(e) du cours.

 

     - « Ouvrez vos cahier à la leçon d’hier nous allons finir de la copier », dit-elle d’une voix froide et sèche.

Madame Vigano fit le tour de la salle en s’arrêtant devant chaque cahier pour vérifier s’il était bien tenu, si les exercices avaient été faits, si le livre avait bien été apporté…

 

En passant devant Laure elle fait une grimace et lui aboie dans un véritable nuage de postillons :

     - « Cette demande vaut également pour vous, Mademoiselle Plora !!

     - Heu, j’ai oublié mon cahier », chuchote-t-elle, honteuse. La foudroyant du regard, elle hurle

     - « DE-HORS !!!!!!!!!! »

Sans demander son reste, Laure prend ses jambes à son cou et traverse la salle à moitié en courant. Arrivée dans le couloir, elle reste sage 2 minutes puis décide d’explorer le bâtiment de fond en comble : hors de question de rester là sans rien faire ! Depuis quelques temps, Laure avait remarqué qu’elle pouvait faire des choses assez… impressionnantes. Par exemple, elle ne court pas lorsqu’elle se déplace : elle vole. Les paumes tournées vers le sol et les cheveux plaqués sur le dos, elle va à une vitesse incroyable, les pieds touchant à peine le sol tellement elle est rapide : c’est grisant !

Elle peut également escalader n’importe quelle paroi, glissante ou pas. Sa force devenait parfois féline : son pas est souple et gracieux. Elle bondit avec agilité et silence. Elle use de sa rapidité pour explorer le 4ème étage lorsqu’elle entend un bruit de pas. Se stoppant net dans sa course elle tend l’oreille. Pas de doutes, ce claquement régulier signifie qu’une personne approche. En reculant lentement, son pied bute sur un objet, une sorte de clé taillée dans un cristal clair et transparent comme de l’eau solide. Lorsqu’elle la saisit, une étrange chaleur se répand en elle. Vibrante. Bouleversante. Brutalement interrompue par le surveillant apparu dans le couloir, elle sursaute. Avant même qu’il ait eu le temps de l’apostropher de réprimandes, elle se sauve. En dix secondes, elle avait disparu aux yeux de son chasseur. Six encore et elle se trouve au 4e étage. Une douzaine et elle se pense hors de portée du surveillant. Etait-il vraiment semé ? Elle pense que oui mais il n’en est rien. Un bruit de course retentit dans le couloir. Piégée, elle évalue la situation : devant elle le surveillant arrive et derrière, un mur. Entre eux, six portes. Laure secoue désespérément la poignée de toutes les portes une à une. Le résultat fut négatif : aucune n’était ouverte. L’idée fusa, soudaine et surprenante : la clé ! Elle la fit jouer un instant entre ses doigts et examina encore une fois cet étrange matériel. Elle enfonça brutalement la clé dans la serrure et murmura à la porte : « Ouvre-toi je t’en prie ! ».  Elle entendit alors :                                                 

« Plus magique que notre apprentissage, la politesse trône. A vous la porte s’ouvre. Entrez ! »

Contact. Enclenchement du mode temporel. Accès aux dispositifs de sécurité. Mise en route des commandes automatiques. Commencement de la vérification. Mise en marche. Ouverture de la porte.  « Ne sous-estime jamais tes proches. Ne te sous-estime jamais ton cœur. Ecoute-le et s’ouvrira le chemin. »

 

Et, dans un épais panache de fumée bleue, la porte s’ouvre, béante. Peu à peu, à travers ce nuage odorant, Laure distingua un long, long couloir à moitié désaffecté.  Tout au bout de ce couloir, il y a une porte qui ressemble étrangement à celle de sa salle de classe. Elle s’approche pour lire l’étiquette qui est placée au-dessus de la pièce : ‘‘6e 4’’.

   - «  Non, il n’existe pas de 6ème 4 à Ste Elisabeth, impossible ! » Elle relut l’écriteau mais elle ne s’était pas trompée.

   -  « Dans quel monde suis-je encore tombée ? », s’interrogea-t-elle.

 

Il n’y avait aucun bruit et, au milieu de ce couloir,  comme seul et mystérieux mobilier, un étrange vase décoré par d’innombrables gravures dorées et peintes. Troublée, Laure allait le saisir lorsque, pile à ce  moment-là, une sonnerie stridente retentit : Drrrriiiiiiiinng !!! Sursautant, Laure s’écarta. La salle de la 6ème 4 s’ouvrit, laissant surgir toute une classe d’élèves fous de joie : c’était sans doute la sortie ou la récréation… Qu’importe ! Laura aimait faire des découvertes et elle était très curieuse. Elle se mêla donc au petit groupe d’enfants. En sortant, elle découvrit leur cour  et s’aperçu que c’était exactement la même que dans ‘‘son’’ Ste Elisabeth sauf que les arbres étaient bleus et que le béton s’était transformé en une étrange petite prairie d’herbe verte, que le ciel était rose et le soleil rouge ! Les élèves ne semblaient pas du tout choqués par cet étrange paysage. Elle décida de les imiter du mieux possible : elle se fondit dans un groupe de filles de son âge et joua à la course de vivifiants, d’étranges petites navettes spatiales qui témoignaient d’une technologie riche et avancée. Elle eut du mal à comprendre le fonctionnement des manettes mais finit par le comprendre.

Elle fit la connaissance d’Eriam. Il fut surpris quand Laure lui répondit qu’elle ne savait pas ce qu’était un Passeur, un Apprenti ou un Neutre et encore plus lorsqu’elle leur récita fièrement sa table de (qu’est-ce-que c’était déjà ?) multiplication par huit ou je ne sais quoi d’autre. Par précaution, elle avait noué la clé en un pendentif qu’elle gardait toujours autour de son cou.  Décidant qu’il était temps de rentrer, elle réussit à retrouver le couloir désaffecté avec le vase peint mais à la place d’une porte, elle ne vit qu’un pan de mur sale. Comment allait-elle rentrer chez elle ?

 

Deuxième paragraphe

 

 - Hey ! Maladroit ! Tu as taché toute ma tunique avec ton jus de gousse d’orniplan ! Le Maître va encore me sermonner, rouspéta Laure.

 - Ça va, tu en as une de rechange, se moqua Eriam.

 - Oui mais demain, c’est le jour du choix de la Voie ! Ce n’est pas comme une petite cérémonie minable : c’est le jour de l’Orientation, continua-t-elle.

  - Ah oui ! Et tu as choisi quoi ?

  - Les Passeurs ne sont pas autorisés à révéler leur apprentissage, je te signale.   

  - Pff… Ridicule !, constata-t-il.

  - Allez, je vais me changer, conclut-elle en riant.

 

Quelques mois avaient suffi pour que Laure et Eriam se lient d’une amitié de fer. Il trouvait que cette fille était incroyable dans sa façon de vivre, avec son Don. Elle le maîtrisait parfaitement bien. Avec force mais douceur. Avec une séduisante harmonie sauvage. Durant ces années, elle avait appris à se servir du pouvoir dissimulé en elle. Elle allait suivre un apprentissage, tout comme lui et allait choisir sa voie. Elle passerait de Passeur à Apprenti selon son orientation durant la prestigieuse cérémonie du Haut Conseil qui comprenait de célèbres et doués membres, le lendemain.

Quand elle était arrivée, elle ne savait rien du pouvoir qui reposait en elle, tout au fond de son âme et irradiait maintenant en elle.  Eriam prit la main de Laure et ne la lâcha pas. Laure s’était également liée d’une étroite amitié avec Phillia, sa voisine de classe, timide mais extrêmement généreuse. Elle avait le Don de la Dernière Dimension : grâce à son imagination et à sa créativité, elle arrivait à faire surgir des objets du néant, mais ne le maîtrisait que difficilement et  lorsque le maître lui avait demandé de matérialiser une ouverture sur le monde (c’est-à-dire une ouverture qui nous mène là où nous avons envie d’aller), elle s’était évanouie après l’effort. On l’avait alors conduite dans la tour Médecine dont l’accès était formellement interdit aux élèves sauf pour les malades bien sûr !

Après s’être changée, Laure se rendit au cours d’études de la magie.

La Maîtresse, grande, filiforme, au regard d’acier et aux cheveux d’un blanc neige passa la porte de la 6ème 4 en rajustant ses lunettes sur un nez retroussé. Elle fit voler nonchalamment ses affaires sur son bureau et se tourna vers des élèves attentifs et silencieux. Dans une voix presque murmure, elle commença :                                                     - Chers Passeurs. Le moment est presque arrivé. L’heure intense où votre choix sera formulé, devenant votre voie, votre avenir. Je vous rappelle les 4 castes que vous pourrez choisir pour passer en 5e4:         

   - La 1ère, celle que j’ai choisi : Guide. Après 2 années d’études sur la magie, la géographie et sur la noble histoire de notre pays, vous passez un examen pour pouvoir enseigner et enfin, dans votre matière préférée ou celle où vous avez obtenu le plus de points, vous pouvez solliciter l’honneur de devenir Maître dans la 4ème classe de Ste Elisabeth.

    - La 2e, Elémentariste. Vous étudiez également 2 ans sur les 4 éléments dans l’ordre suivant : L’air, L’eau, La terre, Le feu. Une fois l’examen de l’air réussi, vous passez à l’étude de l’eau, etc, etc… Une fois tous les examens réussis, vous vous faites aider par un maître de pratique spécialisé dans les études de la magie, où vous apprenez à vous servir des éléments.

    - La 3e, Sentinelle. Après 2 années d’études profondes sur les sorts et les contre-sorts avec un professeur spécialisé dans cette matière, vous passez un examen dans une salle et devez affronter plusieurs escadrilles de guerriers professionnels.

    - Enfin, la 4ème et dernière, Murmure. Après 2 ans d’études élaborées sur la faune et la flore de notre pays, vous êtes guidés par un professeur qui vous aidera à communiquer avec les animaux et les plantes.

 

Je vous laisse un instant pour que vous puissiez réfléchir entre vous, sans toutefois que vous formuliez votre choix ouvertement, ce qui est je rappelle, strictement interdit. Avez-vous des questions à me poser ? Puisse-que je constate que non, vous pouvez commencer à  discuter mais sans perturber la classe.

 

Laure se glissa entre Phillia et Eriam et commença

  – Alors, quoi de neuf ?

  - Oh, toutes les castes ont l’air vraiment intéressantes mais une se distingue particulièrement des autres, ma future caste bien entendu !, déclara Phillia.

   – Ah, oui ! De même pour moi, mais il est dans mes intérêts de savoir laquelle mes amies vont choisir!, s’écria le garçon. 

    – Moi, je ne suis pas tout à fait sûre de mon choix, mais j’espère que c’est le bon !

 

Mettant fin à la discussion, la Maîtresse réclama le silence et demanda :

    - Mina, en quelle année est mort le roi du Pontchartrain ?

    - Hum… En, heu, en… En 5203 ! Oui, c’est ça, en 5203, suite à son assassinat dont le coupable était Monsieur de Vidugars qui fut condamné à la prison à perpétuité.

     – Bien ! Pourquoi le peuple s’est rebellé contre le successeur de ce roi, Eriam?

     - Il était injuste. 

     –  Explicitez !      

     – Il supprimait les lois les plus utiles et couvrait le pays d’impôts et de taxes pour ses intérêts personnels tout en vivant dans le luxe le plus total avec sa famille, alors que des innocents croupissaient en prison, des pauvres mendiaient dans la rue etc, etc. Le peuple se révolta alors contre ce roi qui malheureusement, réussit à s’enfuir dans la forêt avoisinante. Il monta une armée avec des hommes sanguinaires exilés ou des bêtes sauvages parlantes (dont la tribu des loups Blood) qui combattent toujours contre nos meilleures armées de Sentinelles qui luttent sur la pointe de la montagne sacrée du Maitmaïn. Nous les appelons Les Associations Du Mal.

       – Parfait ! Vous pouvez ranger vos affaires, le cours est terminé. 

 

Et, comme pour donner reflet à ses paroles, la sonnerie retentit. Durant la récréation, Laura s’interrogea sur le chemin que son âme prendrait. Elle était tentée de devenir Elémentariste car maîtriser les éléments était enviable mais pouvoir communiquer avec les habitants de la nature en choisissant Murmure n’était certainement pas désagréable. 

     – Ah, Laure, ça fait cinq minutes que je te cherche !                                                                                                         - Hum... Dis-donc, tu n’as jamais pensé à combattre les Associations Du Mal ?                                      

      - Heu, non, je n’ai pas très envie de devenir Sentinelle ; les cours de pratique magique m’ennuient, la vision du sang ne me réussit pas et ces êtres maléfiques me terrifient – surtout les loups - !!!!!! Mais toi, je te vois bien en guerrière rebelle…

      - Oh, vraiment ! Et, tu voulais me dire quoi ?, fit Laure, visiblement troublée.

      – Je te cherchais pour te dire que…  

      - Drrrriiiiiiiinng !!!

 

Mettant fin à leur discussion, la sonnerie les interrompit.

   – Rangez-vous je vous prie, ordonna la Maîtresse des Plantes de Nahâl, aujourd’hui, nous allons à la serre. Prenez le manuel « plantes, niveau 1 ; comment les maitriser », vos lunettes et vos gants de protection. Marchez en silence ! 

    - Je voulais te dire que…

   - EN SILENCE !!!!!!!! Merci.  Aujourd’hui donc, je répète, nous allons à la serre pour étudier les visicornes, et comment les utiliser : le jus de leur gousse est trèèèèès recherché pour beaucoup de produits médicinaux, dont un énormément efficace : celui contre la Dragoncelle, maladie contagieuse  dont nous disposons à l’infirmerie. Ah, nous sommes arrivés. Et voilà le chef d’œuvre ! », s’exclama la Maîtresse.

Un peu rabougrie, 40 centimètres de taille environ, une feuille virant sur les tons violet bleu marine et des racines énormes où pointaient de grandes cornes d’ivoire, le chef d’œuvre en question semblait bien misérable.

   – Attention, ne vous fiez pas aux apparences ! Hum, qu’est-ce-que je viens de dire, Laure !

   - Heu… En fait, cette plante est… Heu, carnivore ?

   - Ha, ha, ha ! Vous vous pensez drôle ? Non, j’ai dit qu’il ne fallait pas se fier aux apparences de cette plante : en vérité, elle est extrêmement dangereuse. Vous voyez ces cornes sur chacune de ces feuilles ? Dès que l’on s’en approche trop près, elle vous lance d’incroyable rayons lumineux, d’où l’importance des lunettes. Maintenant, prenez votre livre à la page 103 et suivez les étapes. Ensuite, vous mettrez la gousse dans ce bol et vous la coupez en 2 au-dessus du bol avec vos gants protecteurs, c’est très important : le jus de gousse sur la peau, le tissus ou les chaussures entraînera des brulures graves. O.K, mettez-vous par groupe de 3 et c’est parti !

   - Houhou, Laure, ça va ?, demanda Phillia.                                                                                        

   - Hein ? Ah oui, oui ça va, je…

   - Oh, arrête un peu, tu veux ? On sait que tu ne vas pas bien alors dis-le nous !, s’inquiète Eriam.

   - Oh, mais ce n’est rien ! Je suis juste un peu stressée pour la cérémonie de demain, c’est tout ! Bon, au travail ! 

 

Peu rassurés pour autant, Eriam et Phillia continuèrent à lui poser des questions.

 - « Mais oui, mais oui », répondait-elle.

 

Mais ils n’y croyaient qu’à moitié. En vérité, Laure s’était interrogée sur la réponse de Phillia et y avait beaucoup réfléchit. Elle avait trouvé sa voie ! Elle allait devenir Sentinelle ! Mais sans mes amis, regrettait-elle. Ou du moins, sans Phillia ! Leur solide amitié allait sans doute se terminer là et elle ne savait pas comment lui dire sans lui faire de peine. Impossible, songea-t-elle en extirpant tant bien que mal la gousse des longues racines noueuses et la déposant au fond du bol, à moins de ne pas le lui dire du tout ! Non, ce serait hypocrite, refusa-t-elle tout en enfilant ses gants. Lui écrire sur du papier et s’enfuir ? Non plus, ce serait lâche, remarqua-t-elle en fendant la gousse qui déversa un liquide jaune ambré pâteux et gluant dans le bol. « Aïe ! » hurla une fille blonde dégoulinante de jus de gousse. « Vite, vite : Stéphane, emmenez votre camarade à l’infirmerie et dépêchez-vous ! Ah, non suis-je bête ! » Elle fit apparaitre une civière où s’allongea la blessée. Aussitôt qu’elle fut installée, le brancard démarra en trombe dans un grand bruit de pétarade et disparu dans le couloir.   

 - « Très bien. Donc après ce (hum, hum)… passionnant cours de Botanique qui marque la fin de notre emploi du temps, commença Phillia, je propose que nous allions dîner dans la Cuisine de l’aile droite de St Elisabeth (et ce n’est pas du tout parce que j’adore la pizza et qu’il y en a), puis que nous nous douchions et dormons dans nos dortoirs respectif (moi avec Laure dans le dortoir des filles et Lenn avec les autres garçons) - car, en effet le jour qui précédait le Choix, l’école fournissait ce dont on pouvait avoir besoin pendant le soir jusqu’au matin (excepté les vêtements mais douche, nourriture et coucher était offert, le prix étant compris dans la paie de l’école) puis que nous nous retrouvions devant la salle 168 pour discuter un peu. Bon, je vous laisse, à demain », glissa Phillia, en courant vers le dortoir.

  - Dis le moi, maintenant : quelle caste as-tu choisi?

  - Je…, veux être…Sentinelle., lâcha Laure.

  - Ça alors ! Comme moi !, souffla Eriam, abasourdi.

  - Non ! Oh ! Mais c’est… merveilleux !

  - En plus, Phillia a réfléchi à ta question et elle a décidé de vaincre sa peur pour nous rejoindre.

  - Non ! Vraiment ?

  - Si ! Incroyable mais vrai !

                                        

- Phillia… Debout ! DEBOUT !!!!  

- Hein… Quoi ! Ah, oui… Je suis prête dans 5 Minutes t’as qu’à m’attendre devant la salle 168 et je vous rejoins là-bas et oui tu es très belle et oui ça va je pense que les juges vont bien vouloir de toi. , annonça la paresseuse avec lassitude.

- Bon, merci. Je vais quand même me faire une tresse. A tout à l’heure !

- Ah, coucou, ça va ! On y va ?, commence Eriam.

- Go, et oui, ça va!, renchérit Laure, voyant que Phillia arrivait.

 

Début du 3e paragraphe

 

- Une passeur de dernier niveau se présente devant le Conseil. Elle indique son nom et son âge puis nous présente sa voie.

 - Allez, vas-y, l’encourage la Maîtresse de Botanique en la poussant légèrement. 

 

La gorge nouée, Laure s’avance et s’incline.

 - Moi, Laure Plora et âgée de 12 ans, présente en ce haut lieu, présente ma voie devant le Haut Conseil. Je sollicite l’honneur de revêtir la tunique de… Sentinelle.

 - Pourquoi ce choix ?, demande une personne vêtue d’une tunique bleue.

 - Pour pouvoir progresser et m’améliorer dans la magie, de loin la matière que je préfère et pouvoir combattre l’ennemi du haut des murailles de la capitale.

La personne discute quelques minutes avec ses acolytes puis déclare d’une voix forte :

 - Laure Plora, passeur de dernier niveau, entre en 5ème 4 dans la caste des Sentinelles. Elle peut rejoindre sa table. »

 

Derrière l’un des quatre imposants bureaux situés à droite de la salle, des personnes se lèvent  et applaudissent. Laure se dirige fébrilement vers cette table et  se laisse tomber sur la chaise que Phillia (qui était déjà passée) lui avait réservée.

 - Ouais ! Bravo !

 - A toi aussi, tu as assuré comme une vraie pro !                        

Au bout de quelques instants, la « tunique bleue » déclare :

 - Le Choix est terminé. Vous pouvez tous regagner vos classes avec vos Maîtres. Ils vous donneront vos tuniques et désigneront vos dortoirs. Merci.

  - Salut, moi, c’est Hans. J’ai 21 ans et je suis Sentinelle depuis mon Choix, comme vous ! Mesdemoiselles, si vous voulez bien me suivre… Les garçons avec Liz, là-bas : go ! Par ici vous autres. »

 

Ils parcourent de longs couloirs et grimpent de drôles escaliers qui montent en spirale et arrivent enfin dans ce que l’on pourrait appeler un hall d’entrée. Tout est tapissé de moquette rose très foncée et, au milieu de cette petite pièce se dresse un petit guéridon sur lequel repose une coupe de fruits. L’ambiance est singulière et étrange : personne ne dit mot. Hans ouvre une porte sur un long couloir carrelé de blanc et cette ambiance change totalement : on aurait dit une ruche en grande effusion. Des dizaines de personnes courent dans tous les sens, croulant de documents et rouspétant sur l’un, sur l’autre… Quand ils ont  aperçu que les nouveaux élèves de 5ème étaient arrivés, ils se turent, les piles de papier disparurent et ils sourirent aimablement.

  - Bonjour les jeunes !, s’exclama une grande blonde avec un immense sourire, je m’appelle Linda : je suis votre Maîtresse de Magie élémentaire et votre prof principale. Je vous accompagne à votre dortoir : il y a 2 lits par chambre et vous avez le droit de dormir avec une amie mais vous n’avez pas le droit de changer de compagne ! Venez, c’est par ici ! »

 

Après avoir choisi une superbe chambre avec vue sur la cour et sa prairie d’herbe verte, ses arbres aux feuilles bleues et son ciel rose, elles descendirent vers la salle à manger pour dîner.

  -J’adore cet endroit, pas toi ?

  - Si, j’aime bien.

  - Chut ! S’il vous plaît, un peu de silence ! Je voudrais vous rappeler qu’il est strictement interdit de pénétrer dans la salle 13, et ne me poser pas de questions là-dessus, O.K ? Bon appétit, tout le monde !

   - Ah, oui, j’allais oublier ! Tiens, un message d’Eriam, dit Phillia en lui tendant un morceau de papier.

 

Rendez-vous avec Phillia devant la salle 13 après le dîner. Dépêche-toi ! Eriam                                                                                                                                                   -Tu as fini ta purée ? Bon bah on y va, s’écrie Laure sans attendre de réponse.

   - Non, je n’ai pas fini ma purée et on va où ?

   - Tu vas voir, fit-elle en entraînant son amie dans le couloir tout en lui agitant le papier sous le nez.

   - Ah, vous êtes là les filles ! Regardez la serrure de la porte de cette salle : c’est bizarre ! La clé doit être en cristal de roche. On ne voit rien à travers le carreau !

   - Une clé en cristal ? Attends pousse-toi ! Elle arracha la clé de la ficelle qui la maintenait en pendentif et la glissa dans la serrure.

   - Clac ! Dans un déclic sec, la porte s’ouvrit, libérant de nouveau le nuage bleuté.

   -Votre voyage vous a-t-il plu ?, s’enquit la porte

   - Oui, merci ! Et il me plairait d’y retourner un jour ! 

   - Cette clé ouvre également les autres portes du couloir vers (qui sait ?) une 6ème 5 ou 6 !

   - Je ne manquerai pas d’y retourner !

   - Hé ! On est où là, Laure ?, questionna Eriam.

   - Bienvenue dans la 6ème1, 2, 3 !

   - Et pourquoi les arbres sont verts et le ciel bleu ?, renchérit Phillia.

   -Oh, là, là ! Venez, je vais vous faire visiter « mon monde », s’exclama Laure en partant dans un grand éclat de rire.

 

La clé toujours à la main, elle se promit de visiter les autres classes, ce qu’elle ne manqua pas de faire (surtout quand elle avait des ennuis) !

 

Blandine L.M. 6e1

 

*

 

     C'était le soir,  je me couchai et m'endormis, je rêvais : voici mon rêve :

     Un jour, alors que le réveil n'avait pas encore sonné, je me levai et je m'habillai en hâte. je pris vite mon petit déjeuner et je partis à l'école. Bien sûr ce n'était qu'un jour ordinaire mais on était lundi et le lundi on aime voir ses amies pour leur dire ce qu'on a fait le week-end. Arrivée dans la cour, je vis une personne que je n'avais encore jamais vue. Pourtant je connaissais tout le monde. Dans les 6e bien sûr.  Et elle, je ne la connaissais pas. Peut-être était-elle nouvelle ? Je ne perdis pas plus de temps et je me dépêchai d'aller la voir. Je lui dis d'abord bonjour et elle me renvoya son salut. Je lui demandai qui elle était et elle me répondit qu'elle s'appelait Eva Blot. Je lui dis alors que je m'appelais Emma Jovovich. Puis je demandai à Eva si elle était nouvelle et elle me dit que non. Je lui demandai de quelle 6e elle était, elle me répondit : "de la 6e 4..." Je lui demandai de répéter, mais j'avais bien entendu. Elle avait dit 6e 4. 

      Tout de suite, voyant mon air surpris elle me dit "Je viens d'un monde parallèle au tien, c'est à dire que je viens du futur. Et dans le futur il y a une 6e 4."

     J'étais éberluée et je me demandais si elle était folle et surtout si elle ne me disait pas des sottises. Puis Eva me dit "Ne crois pas que je suis folle".  Comment avait-elle pu deviner ce que j'avais pensé. Puis elle ajouta "Oui, si tu veux savoir je lis dans les pensées. C'est une capacité. Pour te le prouver je dirai que tu es amoureuse de Jean Devillneuve". J'étais obligée de la croire, personne, je dis bien personne, ne le savait même pas mon journal intime. Puis je lui dis que j'étais ravie d'avoir fait sa connaissance, elle me dit qu'elle reviendrait. Puis je tournais la tête et elle disparut.

     J'étais là, plantée au milieu de la cour. Mes amies arrivèrent sur moi, puis les questions se succédèrent. "Pourquoi tu parlais toute seule ? " C'était la seule question que j'avais pu écouter. Alors elles ne l'avaient pas vu ? Seule moi pouvais la voir ??? Puis je me réveillai (fin de mon rêve). Mais oui tout cela n'était qu'un rêve, malheureusement...  Je repartis à l'école; Eva était là elle me souriait. Je courus vers elle mais elle disparut aussitôt. En fait, j'avais fait un rêve prémonitoire... sauf que Eva était sensée me parler !!!

 

Clémence L.S. 6e2

 

*

 

La 4e dimension

 

         Alors que je courais dans la cour de récréation, je vis un élève que je ne connaissais pas et je lui ai demandé en quelle classe il était. Il me dit qu’il était en 6e 4. <>  Puis j’ai vu qu’il a sorti une télécommande laser et il appuya sur un bouton. Je voulais lui demandé ce qu’il faisait, mais un flash m’éblouit. Quand je m’étais relevé, l’élève n’était plus là. Je me suis alors lancé dans une enquête.

         Je devais prendre du temps sans rater les cours, donc j’ai dit que je m’étais fait coller. J’ai alors commencé mon enquête dans la classe. Je cherchais partout et puis un morceau du sol était ouvert. Je pris espoir mais quand j’ai regardé dans le trou, il y avait que des souris et des rats qui gambadaient. Puis je vis une petite lumière sortant du tableau. J’ouvris le tableau et je vis  une 4e classe de 6e. Je dis <<Bonjour!>> et tout le monde me regarda. Je me suis alors caché et je regardais discrètement. Tout était électronique et je vis que sur le tableau était écrit : 15 Janvier 4201 ! Quelle drôle de date ! On était en Octobre !

         Je m’inscrivis au cours de Kung Fu de la mort. C’était de la boxe classique sauf qu’on avait des coiffures bizarres et des jeans déchirés. A la fin du cours, ma montre sonna: ma prétendue retenue était finie. Depuis ce jour, chaque week-end, j’allais en 6e 4. Ma mère ne savait pas que je prenais des cours pour bien mentir !

 

Vlad-Alexandre M. 6e3

 

*

 

La classe des enfants sages

 

            Bonjour je m’appelle Zélie et je suis au collège. Dans mon école, il y a les salles de cours, la cantine, le bureau de la directrice etc… Mais il y avait deux autres endroits un peu spéciaux : la bibliothèque où personne n’allait sauf moi. Dans la bibliothèque il y avait plein de livres très vieux que moi même je ne lisais pas. La deuxième salle est la vieille salle des professeurs, elle se trouve à côté de la bibliothèque. Je n’y suis jamais entrée, mais il paraît qu‘elle est hantée. C’est la seule pièce qui n’a jamais été rénovée et ces deux salles côte à côte où personne n’allait jamais me paraissaient bizarre.

            Un jour, pendant que je sortais de la bibliothèque, je ne vis pas la porte de la salle des professeurs, elle n’était plus là ! Mais alors que je touchais le mur quelque chose s’inscrit : « 6e4 la classe des enfants sages, entrée secrète dans la bibliothèque » j’avais compris qu’il y avait une autre 6e, une 6e4, une classe pour enfants sages. Je voulus trouver l’entrée dans la bibliothèque mais je n’y parvins pas. J’ai tout fouillé, derrière les rideaux, sous le bureau, dans le placard et partout. Alors que la sonnette retentissait, je vis écrit sur la salle des profs : Les « vresiles de la bibliothèque » C’est quoi des vresiles ? ça ne veut rien dire mais je l’ai compris quand le professeur de français écrivit au tableau et dit : « Prenez votre livre des rois mages page 54 » et là je compris que vresile =livres, les livres de la bibliothèque !

            Pendant la récréation, je me précipite dans la bibliothèque. Je soulève tous les livres comme dans les films mais rien…Alors je m’en vais mais je touche la poignée, le mur se retourne et une étagère apparaît avec un seul livre dessus, je tire sur le livre et la bibliothèque se retourne. J’arrive dans une salle où tout le monde me regarde. Il y a environ trente élèves en uniforme noir et tous les professeurs que je connais, alors ils m’expliquent que cette classe est une classe secrète et magique « la 6e4 ». Elle est réservée aux enfants sages pour que les professeurs puissent enseigner au calme. J’ai gardé le secret mais en échange tous les profs me mettent des bonnes notes, et le plus bizarre dans cette histoire, c’est que la 6e4 est la plus jolie classe !

 

                                                                                                                        Zélie M. 6e3

*

 

     Je jouais dans la cour, je courais, sautillais puis tout à coup une foule d'élèves accourut pour me rejoindre. Ils avaient tous une tenue de moine noire. Un noir très élégant. Ils étaient très nombreux. Parmi eux, un seul se distinguait portant une tenue de moine blanche. Ce garçon était aveugle. Plus je me rapprochais de lui plus une force bizarre s'emparait de moi. Un blason brodé d'or ornait leur manteau. Son visage me donnait une impression étrange de déjà vu.

     Ils rentrèrent tous alors dans l'établissement au moment précis ou la cloche sonna, sans un bruit. Je montais les escaliers pour les suivre. En haut, je découvris un livre à couverture de cuir et loquet d'argent. Je le pris et le rapportai chez moi. Mais j'avais peur de l'ouvrir comme une boîte cachant un secret diabolique. Je me décidai finalement à l'ouvrir, poussé par la curiosité qui me torturait depuis des heures.  Sur la première page, était écrit:"Altair auditor" par "Enzio Ben laHad". Sur les pages suivantes, un écriture étrange apparaissait: de l'arabe et de l'italien mélangés.  Les chapitres s'étalaient donc ainsi: première leçon: la classe des monstres / deuxième leçon: comment tuer un dragon

     La sonnerie des cours retentit de nouveau et me ramena à la réalité.  J'étais dans mon lit et la sonnerie était celle de mon réveil, tant détestée. Étrangement, j'avais mal au bras, il me brûlait.

En allumant la lumière, une écriture bizarre s'étalait en tatouage sur mon bras. Était ce un rêve? Ou la réalité ? Je n'étais plus sûr de rien.....

 

Niels O.

 

*

                                 Le mystère de la 6e4

 

     Je vais vous raconter ma merveilleuse aventure à ma meilleure école. J’étais dans la cour et je jouais  avec mes amies  quand soudain j’aperçus une fille que je n’avais encore jamais vue et qui semblait pourtant avoir mon âge. Je lui ai demandé quel âge elle avait, en quelle classe elle était et comment elle s’appelait. Je ne l’ai pas crue quand elle m’a répondu qu’elle avait 11 ans (comme moi), qu’elle était en 6e4 et qu’elle s’appelait Delphine…

     Mais moi qui aimais les mystères et qui étais une grande aventurière, je devais découvrir en première la classe de 6e4. Et en plus, peu après ce jour, il y en avait aussi d’autres qui se disaient être en 6e4. Je commencerai mon enquête demain, me dis-je. Et c’est ce que je fis, le lendemain je fouillais partout et cherchais de tous les côtés pendant dans chacune des trois classes de 6e. Je ne trouvais rien mais entendais du bruit sous mes pieds. Cela ne pouvait être ni les professeurs, car ils surveillent la récréation, ni les élèves car quand ils se promènent dans les couloirs sans autorisation ils ne font pas de bruit. Qui cela pouvait bien être ? Je me rapprochais de l’armoire de ma classe, quand le bruit devint de plus en plus fort. J’ouvris l’armoire, je regardais à l’intérieur et constatai qu’elle avait l’air parfaitement normale pour une armoire de classe, il y avait des livres au moins un de chaque matière, des décorations de noël etc.…etc.…J’entrais à l’intérieur et…

     Je tombais, tombais, tombais et là OUCH !!!Je me disais ouf je suis arrivée et en même temps awoueee !! Ca faisait un choc. Et j’arrivais devant une porte que j’ouvris. La je vis un laboratoire de magicien, un emploi du temps où étaient écrites ces matières : pratique du ballet, lecture de grimoires, pratique des formules, création de potions. Le mystère de la 6e 4 est maintenant résolu.  Je vais pouvoir retourner jouer avec mes amies.

 

   Pauline P. 6e2

 

*

 

     Il était une fois dans le 19e siècle une école qui s’appelait Sainte-Elisabeth. Il y a trois classes de 6e. Chaque année des enfants arrivaient et remplissaient les classes. Les professeurs restaient très longtemps, car ils aimaient beaucoup l’école. Il y avait un professeur de sciences qui gardait en lui et l’avait écrit dans un livre intitulé 6e4.

     La rentrée de l’année 2011 était très différente des autres, car il y avait un enfant qui s’appelait Marco. Il était nouveau et il n’aimait que le football. Le premier jour, il se fait deux amis de nom Joseph et Tiago. Le troisième jour, il va chez la bibliothécaire, mais elle dit que ce livre ne

peut pas être emprunté. Un jour, Marco va dans la bibliothèque et vole le livre. Quand il rentre chez lui, il le lit. Le lendemain il raconte l’histoire à ses amis, ils vont dans la 6e3 ou il trouve derrière le tableau une serrure. Il y avait écrit que la clé est dans le placard des 6e2. Ils y vont, trouvent la clé et reviennent. Ils ouvrent la serrure et trouvent une classe pour 30 élèves.

      L’année d’après, ils décident d’aller chez la directrice. Le lendemain, il y a une grande fête et l’école donne cent mille euros à leurs parents. Mille ans après il y a un autre enfant qui va dans la bibliothèque et trouve un livre : il y a écrit 6e5 ???!!!.

 

Marco. P.  6e3

 

***

 

     Je m’appelle James et je vais à l’école (comme tous les matins).  Nous sommes en 2014 et je vais vous raconter mon histoire. J’arrivai à l’école quand je dis le mot « 6e4 ». J’ai cru que mon ventre allait me lâcher tellement je tournais vite. Je ne savais rien de ce qui m’arrivait.

     Une fois que le tournis s’arrêta, je m’évanouis sur le sol, sans connaissance. Une fois réveillé j’étais dans un lit  d’hôpital. Très peu de temps après une femme vint à ma rencontre. Apparemment, j’avais dépassé la vitesse de la lumière et donc, traversé une époque. Où suis-je, en quelle année sommes-nous… Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête. Avant que je lui pose toutes ces  questions, elle me dit d’aller à l’école, dans la 6e4 ! La 6e4 ? Mais cette classe n’existe pas ! C’était vraiment amusant.

       - Mais, et la 6e3, où est-elle ? Et là, tout autour de moi se mit à tourner. - Oh non, pas encore !Mais cette fois je tins bon et je ne m’évanouis pas. Dorénavant je saurai qu’il ne faut plus dire 6e4.- Eh mince, dit James.

 

Louis P. 6e3

 

*

 

La lettre

                                                            

                                 Je m'appelle Laura. Je suis en classe de 6e, mon école s'appelle Ste Elisabeth. Elle se trouve à Paris. Cela fait 4 mois et 4 jours que je suis dans cette école. J'ai beaucoup d'amies. Ma classe, s'appelle 6e3. Et d'ailleurs la 6e3 est la dernière classe des 6e. Toute les classes de mon établissement se terminent par 3 comme 6e3, 5e3, 4e3, 3e3.Il y a quelque temps, j'ai reçu une lettre mystérieuse…

                                 Un jour, je me suis dis que c'était le moment idéal d'ouvrir cette  lettre. Je l'ai ouverte et voilà ce qui est écrit : "La classe 6e4 n'existe pas, mais nous on la connaît. C'est notre vie ! pour y accéder il faut rentrer dans la classe des 6e3, plier le tableau pour voir le tableau à feutres et taper ce code 2492 après, il faut patienter et après on arrive dans cette classe ! "'. C'est très mystérieux ! Je me dis que c'est un risque mais je vais voir si la 6e4 existe vraiment. Pendant la récréation, je monte discrètement dans ma classe, j'y pénètre et je fais tout ce qui était écrit sur la lettre. Les instructions étaient bonnes, il me restait plus qu'à faire le code alors je tapai 2492 et une voix me dit : "Code bon". Quelques secondes après, j'étais dans cette classe, elle existe vraiment ! Je sors de cette classe et je vois des affiches où sont écrit 2492. Je sors dans la cour, et je réfléchis un instant et je compris enfin, nous sommes en 2492 et je suis dans mon école. Cela veut dire alors que je suis dans le futur!  Mais le plus mystérieux, c'est qui a écrit cette lettre ! Je me rendis au 112 des livres, mais bizarrement ce n'est pas son nom ! Son nom maintenant est :"La 4e dimension ". Je rentrai dans la bibliothèque et je vis un livre s'intitulant : "Les lettres mystérieuses…….." . J'ai commencé à le lire et je me rendis compte qu'il manquait la p14 . Je pris alors ma lettre et je n'avais pas remarqué, mais j'avais la page 14 . Alors, je vis ce qu'il fallait faire pour rentrer chez moi ……..

                               Je revisite une dernière fois mon établissent et je me rendis dans la classe des 6e4. Je pliai le tableau à craie, et je tapai alors le code page 18 : 2942 et quelques instants plus tard, j'étais dans ma classe en 6e3, je suis revenue dans le présent. Avec moi, j'ai emporté le livre des lettres mystérieuses et chaque jour, j'apprends des nouvelles informations sur la 6e4.

 

Ornella R. 6e3

 

*

 

 

     Il était une fois, moi. Je m’appelle Angelina Rossignol, j’ai onze ans et demi, je suis devenue une fille qui possédait une baguette magique et quelques pouvoirs avec les mains. Au début, j’étais en 6e 1. Jusqu’à un jour où tout bascule. Voici mon histoire :

      C’était un jour quand j’allais au collège. Quand je suis arrivée il n’y avait personne, c’était fermé à clé. J’ai cru que c’était un cauchemar. Mais non, je ne rêvais pas.  Je vis une affiche qui disait qu’aujourd’hui, il n’y avait pas collège. En effet, c’était la grève de tout le collège. Personne ne m’avait prévenue. Alors, j’en profitai pour aller chercher la clé, qui était sous un tapis en face de la grille. Je la trouvai, j’entrais puis montais, en me dirigeant vers la 6e 1, ma classe. En effet, j’avais oublié mon cahier de français dans ma case. Quand, je pris mon cahier, j’y aperçus une clé. Je me dis : « Mais, c’est celle de l’armoire, bizarre ». Alors, j’allais ouvrir l’armoire, puis je découvris tous les classeurs d’histoire des arts, et un livre avec écrit 6e4 avec écrit (l’école des sorciers). Je me dis : « il n’y a pas de 6e 4 comme ça ici ». Je pris le livre, ensuite je découvris en le prenant une poignée, alors j’enlevais tous les classeurs, et là je vis, une porte, elle était fermée. Je cherchais une petite barète, j’en distinguais une, je la ramassais. Puis j’allais ouvrir la porte, par miracle elle s’ouvrit ! J’entrai, marchai, le couloir était si sombre que j’en avais la chair de poule, j’aperçus une lumière. Je ralentis ma marche, le souffle court. J’entendis des bruits, de la lumière de couleurs bizarres, puis d’un seul coup je regrettais que ma meilleure amie Julianne ne soit pas là. Ensuite, j’entendis un bruit bizarre de pas. Je vis une silhouette se rapprocher et là, je n’en croyais pas mes yeux ! C’était Julianne !
   « - Mais tu fais quoi ici ? nous écriâmes-nous en chœur.
- Viens, tu ne savais pas tout de moi, je vais te montrer quelque chose. Tu le dis à personne, c’est un secret. - Promis ?  m’avait-elle demandé.
- Promis : lui dis-je, la gorge nouée - Regarde, ce que je sais faire ; elle sortit de sa poche un objet ;
- C’est quoi ? balbutiai-je
- C’est une baguette magique, me répondit-elle. Viens, n’aie pas peur. Il faut que je te montre quelque chose.
- Je te suis, lui répondis-je, peu rassurée.
C’est là que je compris que je ne sais pas tout de ma meilleure amie. Je distinguais des personnes, que je ne connaissais pas, ils me regardaient passer avec Julianne, nous laissèrent traverser. Puis on sortit de la pièce pour se rendre dans une autre. « On est où ? demandai-je.
-On est en 6e4, la classe des sorciers ; m’avait-elle dit.
-Je, je comprends toujours pas ; bégayai-je. -Je vais t’expliquer. Là où tu es c’est la 6e 4, une classe où tous les sorciers viennent le week-end quand il y a pas école ; m’expliqua Julianne.
-Pourquoi 6e4 ? questionnai-je.
-6e4. Parce que toutes les personnes que tu as vues en passant sont en 6e et ont les mêmes âges que nous deux, me répondit-elle. 
A ce moment là une sonnerie retentit.    « -C’est la sonnerie de la fin du moment où on doit rester à cette endroit. Viens, suis moi, me répondit-elle à ma question muette. Elle me tira par le bras, je la suivis. Toutes les personnes présentes à ce moment là s’engagèrent en même temps que Julianne et moi. - On va où ? demandai-je. En regardant toutes les personnes qui allaient dans la même direction que Julianne et moi. -On va à la grande école de sorcellerie. C’est l’école la plus grande et aussi la seule école des sorciers de la France, mais du monde entier, je ne sais pas. Cette école s’appelle Sortilège me révélait-elle.
- Mais, pourquoi il y a plusieurs couloirs et d’autres personnes ? demandai-je.
- Alors, ici Sortilège est une école où tout ceux qui viennent de la France et bien sûr tous les sorciers de plusieurs âges viennent se rejoindre par ces couloirs, m’expliqua celle-ci en me montrant tous les couloirs.
-  D’accord », répondis-je inquiète.
Je suivis Julianne, évitant le regard des personnes. A ce moment là, j’arrivais à un endroit où il y avait des tableaux… avec des personnes qui circulaient. Puis, à un moment Julianne allait vers un couloir, il y avait personne. Il y avait un silence, j’avais la chair de poule.
   « - On va au bureau du directeur, il s’appelle M. Merlin , me déclara-t-elle.
- Pourquoi on y va ? demandai-je.
- Il faut que je te présente, me répondit celle-ci.
- D’accord, dis-je la gorge soudain serrée.
On arriva au bureau du directeur. Julianne toqua à la porte puis entra.
   « - Quel plaisir de te voir Julianne ! dit le directeur.
- Bonjour, M. Merlin,  répondit Julianne. Je te présente Angelina, ma meilleure amie. Elle n’est pas une sorcière. Ensuite, elle se mit à lui raconter ma découverte.
- Je vois, tu veux bien que je la vois de plus près ? - Oui avec plaisir, répondit Julianne en me montrant. Puis elle recula.
- Bonjour Angelina, me dit M. Merlin. - Bonjour Monsieur, répondis-je timidement.
- Allons, ne soyez pas timide, tenta-t-il de me rassurer. Ici on est à Sortilèges comme a dû te le dire Julianne, ajouta-t-il en lui faisant un clin d’œil, dont elle répondit par un signe de tête de haut en bas. Vous devez le dire à personne cette découverte. Promis ? me dit-il.
- Promis, lui répondis-je.
- Bien n’aimeriez vous pas devenir une sorcière parmi nous.
- Oui j’aimerais bien. Si ça ne vous dérange pas ? demandai-je.
- Pas du tout ! Ca me ferait absolument plaisir de vous avoir parmi nous, me répondit-il. Julianne ? appela-t-il. Tu veux bien lui présenter les lieux et aller voir M. Guilep pour lui demander une baguette ? lui demanda-t-il
- D’accord, répondit celle-ci. Angelina, tu viens ? me demanda-t-elle. Je vais te présenter les lieux et après on va aller voir le fabriquant de baguettes, il s’appelle M. Guilep, pour que tu aies une baguette.
- Avec plaisir », répondis-je, après avoir dit au revoir à M. Merlin.  Je suivis Julianne. Elle me présenta les lieux, ses amis… puis on alla chez M. Guilep. Une fois arrivées, on eut un accueil chaleureux.
   « - Bonjour ! accueillit celui-ci. -Bonjour, répondit Julianne. Je te présente Angelina. Elle aimerait devenir une sorcière. Pouvez-vous lui donner ce qu’il faut ? - Bien sûr, je reviens, répondit-il. Il partit. Puis plus tard, il revient avec une petite bouteille et une boîte. -Vous devez boire ça ? m’adressa-t-il en me montrant la petite bouteille. Mais, je vous préviens. Vous risquez de sentir une transformation, vous allez vous endormir. Donc buvez le d’un coup sec », me conseilla-t-il en me le donnant.
Je le buvais. Puis, comme il me l’avait dit, j’avais senti une transformation et je me suis endormie. Ensuite, quand je me suis réveillée j’étais allongée. Julianne et Guilep me regardaient.
- Alors ? me demanda doucement  Julianne.
-J’ai bien senti une transformation », répondis-je. Ma baguette ? -Elle est là, me dit Guilep en me la montrant. Julianne t’apprendra à l’utiliser, avec tes pouvoirs de tes mains. -D’accord. Merci beaucoup. Au revoir, dis-je en partant avec Julianne.

Voilà mon histoire et comment je suis devenue une fille au pouvoir magique des mains et aussi avec une baguette.

 

Angelina R. 6e1

 

*

 

     Il était une fois, une école peu ordinaire qui s’appelait “les Troilus”. Dans les classes qui se terminaient par 3 (6e3, 5e3,4e3,3e3), il y avait une armoire bleue mais personne n’a pu l’ouvrir. Mais un jour, une nouvelle élève vient a école. Elle s’appelle Lola, elle a de longs cheveux roses cachés par un bonnet, la tête blanche avec les yeux bleu océan et la bouche rouge comme le sang. Elle vient de “Rovetialand”, elle demande où est la 6e3 et se dirige vers l’armoire bleue. Louise toute émue demande où elle va et Lola lui dit qu’elle va dans l’armoire bleue qui mène à la 6e4 mais Louise intriguée dit qu’il n’y a pas de 6e4 et que personne n’a pu l’ouvrir mais Lola a la clé et emmène Louise avec elle.

     La 6e4 est en fait le mélange de toutes les classes que les 6e  aimeraient avoir. La 6e4 a des murs arc-en-ciel, des professeurs font ce que les élèvent veulent et sur le sol il y a de l’herbe et des fleurs, des lapins …leurs contrôles sont très faciles. Mais pour rentrer dans ce monde merveilleux il faut avoir un livre avec un tampon de la 6°4, Louise ne l’a pas donc Lola fait apparaitre un monsieur Manga (le prof de toutes les matières) et il les fait passer. Lola dit à Louise qu’elles étaient en 2214. Louise lui répond qu’elle ne savait  pas et Lola lui dit que lorsqu’on passe dans une armoire magique 200 ans passe d’un coup.

     Lola demanda à Louise où elle voulait aller : au cours de conduite spatiale, à la lecture du grimoire magique, à l’histoire de la planète Mars, à l’analyse des minéraux de Jupiter, au cours de bandes dessinées par monsieur Manga ou l’observation des étoiles sur le toit de l’école mais Louise préfère rentrer en promettant de ne dire à personne l’existence de la 6e4.

            Aliénor S. 6°3

 

*

 

     Je rentrais comme d'habitude et comme d'habitude le Cherub qui est une agence d'espions âgés de 10 à 18 ans m'avait contacté en me demandant de m'équiper car ils avaient découvert un portail temporel dans mon école. Quand j'arrivai à l'école, le détecteur bipait sur une vieille affiche. Je me décidai alors de la déchirer et je découvris un passage temporel vers l'an 4210. J'entrais dans le passage et je m'évanouis. Une fois réveillé, je découvris que j'étais dans une école qui ressemblait à la mienne. Je marchais dans les couloirs quand je découvris une pièce dans laquelle il y avait des enfants qui travaillaient. Ils étaient en cours d'histoire. Sur la porte, il y avait marqué 6e 4. Leur professeur d'histoire était énorme et ressemblait à une grosse limace. Alors ma montre sonna et je répondis. On m'avait dit que j'étais dans mon école mais dans le futur et que le Cherub m'y avait inscrit. J'entrais dans la classe et remarquai des choses étranges.

     Dans la classe, il y avait une frise. On m'accueillit. Sur la frise, il y avait plusieurs éléments comme la révolution des bonbons, le premier homme sur Neptune et le premier extraterrestre. Les élèves de la classe étaient tous différents. Des Neptuniens, des Plutoniens, des Marsiens et d'autres sortes. Après le cours d'histoire ennuyeux de la dame que l'on appelle Mme Limacette, j'allais à un cours d'épées laser et je découvris que Mars avait été envahi par un certain Dark Manga. Moi, j'étais très fort à ce cours, alors j'ai eu ma propre épée et j'appelai le Chebub. D'abord on allait à l'armée et leur expliquions la reconquête. Ils étaient d'accord et on nous équipa.

     Après être partis, nous arrivions à la planète Mars, les vaisseaux envoyaient des coups de canon de laser. Nous sommes sommes entrés dans le vaisseau ennemi des clones à droite et à gauche. Des hommes sont à terre mais on me dit d'aller dans la salle principale avec 2 hommes. Quand j'aperçus des clones assez puissants et surtout Dark Manga. Après un  long combat, l'escorte fut vaincue mais les élèves de la 6e 4 arrivaient et battaient les 2 clones pendant que je découvrais que Dark Manga était un ancien professeur. Puis je le combattais jusqu'à ce qu'il perde et soit emprisonné. Le monde était sauvé et je rentrais à mon époque.

 

Gabriel T. 6e3

 

*

 

 

 

La classe inattendue

 

Personnages :

-          Mme Folala (Prof de chants)

-          Stella (Moi)

-          Les élèves

-          Mme Demi droite (Prof de Math)

-          Mr Marcrote (Prof de Blagues)

-          Mme Vidléo (Prof de vidéo)

 

     Je pensais que ce serait une journée comme les autres, jusqu’au jour où… :

 Dès que j’arrivai en cours de mathématiques, la professeure, Mme Demi-droite me dit : « Vous n’avez pas fait signer votre mot par vos parents, vous allez dehors ! ».

 Alors, je partis aux toilettes. Il y avait déjà d’autres élèves avec moi.

 Là, soudain, une porte apparut comme par magie ; j’étais la seule à la voir. Je l’ouvris, et là, j’entendis un professeur dire : « 1 heure de colle ; votre blague était de trop mauvais goût ».

Un élève qui se sentait concerné répondit : « Mais, Monsieur, je l’ai trouvée dans un Carambar ! »

-          Quel en était le goût ? renchérit le prof.

-          Au topinambour ! dit l’élève

-          Ah ! je le savais ! Ce goût des blagues nulles, répondit le prof.

 

Personne d’autre que moi n’entendait ce dialogue. Tout se passait comme si j’étais seule à y assister. Alors, je passai la porte pour me rapprocher, et j’entendis le professeur me dire : « Ah ! Vous êtes notre nouvelle élève qui vient de la 3e dimension ? »

-          Dans quelle dimension sommes-nous ici ? rétorquai-je 

-          Nous sommes dans la 4e dimension, et vous êtes en 6e4.

Je me giflai pour voir si ce n’était pas un rêve, mais rien n’y fait.

-          Venez  vous asseoir. Je m’appelle Mr Marcrote et je suis votre professeur de blagues.

Quand j’entendis ces mots, je me dis que : « Mais qu’est-ce qui m’arrive, j’y comprends rien ! »

Le garçon qui était à côté de moi me demanda : « Vous connaissez le lapin à 5 pattes ? »

C’est un cheval, répondis-je.

 Le professeur le mit au coin en même temps que tous les autres ; il ne restait plus que moi seule sur ma chaise. Le silence régnait dans la classe. On n’entendait même pas une mouche voler. Comme je suis nulle en blagues, je ne savais quoi dire.

-          Euuuhhhhh ! Il est quelle heure ? dis-je.

-          Au coin ! dit le professeur

-          Mais Monsieur, tous les coins sont pris ! ajoutai-je.

-          Alors dehors ! dit le professeur.

 

Et à ce moment-là, j’ai regretté pour la première fois de ma vie de ne pas être en classe, dans ma vraie classe.

Les élèves semblaient impatients. Comme je ne comprenais pas pourquoi, je demandai discrètement à un camarade : « Qu’est-ce qu’il y a, pourquoi ont-ils l’air si inquiets ? »

On entendit tout à coup un bruit bizarre, au même moment où mon camarade me dît : « c’est bientôt l’heure de la récréation ».

 Nous étions ici pourtant en 2023, et les technologies semblaient avoir changé du tout au tout. Cependant, il y avait toujours une récréation entre les cours. La récréation passa très vite. On annonça le prochain cours avec une certaine Mme Folala.

 Ce que j’espérais, c’est que celle-ci soit plus gentille que Mr Marcrote, le « cointeur » comme je l’avais surnommé. De nouveau on entendit un bruit bizarre. C’était la sonnerie qui nous invitait cette fois à nous ranger. On entra en classe.

Nous découvrîmes Mme Folala. Elle était assez belle, portait une robe bleue avec un collier assorti. Je me présentai en passant et dis : « Bonjour, je m’appelle Stella. Je viens de la 3e dimension ».

« Bonjour, bienvenue dans la 4e dimension » répondit-elle en postillonnant sur mon visage.

Merci, répondis-je tout de même.

Je vous en prie, renchérit-elle.

 Après avoir essuyé mon visage couvert de salive de cette Mme Folala qui méritait bien son nom, je m’assis, comme tous les autres. Elle cria : « Debout ! En musique, on chante debout ! Sinon au coin ».

 Je me dis : « Serait-ce l’épouse du cointeur ? »

 On chanta une chanson des années 40. Et soudain un élève s’endormit. « Au coin ! » s’écria Mme Folala.

Elle avait beau être belle, elle avait une voix de centenaire et, par dessus tout, elle postillonnait. Cette 4e dimension était décidemment faite de cointeur et de grincheux.

La seule chose positive était que l’on pouvait dormir au coin.

 Mme Folala demanda à un élève de chanter, et il chanta tellement haut et faux qu’un verre de ses lunettes se cassa. C’était la 2e personne à subir les postillons horribles de Mme Folala.

 De nouveau, un bruit retentit ; ça semblait être le même bruit que précédemment, mais au milieu des hurlements de Mme Folala, on entendait assez mal. En fait, c’était la fin du cours de Mme Folala qui cédait la place à Mme Vidléo.

 Mme Vidléo entra et comme d’habitude, je me présentai : « bla bla bla ». Là, on s’aperçut qu’après le cointeur et la postillonne, Mme Vidléo avait une forte odeur de choux de Bruxelles.

Le cours commença ; elle me proposa de prendre une caméra, ce que je fis. Je commençai à faire plein de grimaces en me filmant, jusqu’au moment où elle s’approcha de moi. Je m’attendais à ce qu’elle me dise « Au coin », et à ma grande surprise, elle me dit « C’est bien ! vous avez le sens de l’initiative ». Surprise par ce compliment, je me sentis tout d’un coup fatiguée. Ça devait être à cause d’avoir trop dormi au coin durant les cours précédents.

    Alors, je demandai à aller aux toilettes pour me rafraichir le visage. Une fois aux toilettes, je me trouvai face à un élève qui me dit : « Viens par ici, Stella. Tu peux revenir en classe. Le Professeur de mathématiques t’attend pour aller au tableau corriger l’exercice ». Je traversai de nouveau dans l’autre sens, la porte qui m’avait permise de changer de dimension.

Et j’étais de nouveau revenue en cours de Mathématiques avec Mme Demi-droite, … le cauchemar !!! 

 

Clara T. 6e1

 

*

         Dans une ville plus au moins lointaine d'un pays plus au moins lointain, il y avait une école. Cette année là aurait pu être la dernière de l'histoire de ce collège. Notre héros est un garçon de 6ème. Il n'avait pas de nom. Il avait la peau très blanche, les cheveux noirs assez longs. Il porte une chemise dont 2 boutons sur 4 sont accrochés et il est torse nu en dessous. Il porte une amulette avec une photo d'une femme sans visage. Il avait de larges bottes de cuir noir. Le jour de la rentrée, il entra en classe et fit connaissance avec ses camarades. toutes les filles de la classe craquaient pour lui. Certains disent qu'il n'a jamais sourit.

          Un jour il alla dans la cour et vit un démon qui avait un peu la forme d'une poule, il demanda s'il le voyait mais on le prit pour un fou. Il alla alors à sa rencontre : -hé! toi! -haaaaaaaaaaaaa!

Le démon se retourna et le héros vit une femme sans visage. Elle dit: -retrouve-moi à la 6e 4 -de quoi? -au sous sol de ce bâtiment. La nuit tombée il y alla en cachette mais quand il ouvrit le porte ce n'est pas une classe qui apparut mais un monde...La femme sans visage l'attendait: -Mon fils! -Quoi? -Oui c'est toi nécros! -Viens avec moi semons la mort partout où nous allons en commençant par  cette école!!! si tu ne viens pas meurs! -NON!

         Puis il s'évanouit et se réveilla dans la cour. Depuis qu'il est passé en 5e et qu'il a sauvé la vie des élèves sans que les autres ne s'en rendent compte, il sourit pour la première fois de sa vie.

 

Yanis T. 6e3

 

*

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