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Le blog de Monsieur Dyrek
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31 mars 2013

La Reine Mage, rédactions de 6e d'après l'oeuvre de Michel Tournier

 

LA REINE MAGE *

 

     Voici 4 rédactions composées en mars 2013 par des élèves de 6e du collège Sainte-Elisabeth après la lecture et l’analyse des Rois Mages, l’œuvre de Michel Tournier.  Celui-ci a reçu déjà plusieurs fois les rédactions de notre collège et en a placées dans un fonds Michel Tournier.

 

Asther la reine d' orient

 

          Il y a longtemps vivait en Orient une Reine qui s'appelait Asther. Un soir, alors qu'elle mangeait quelques petits gâteaux secs avant d'aller dormir, elle vit une étoile brillante se déplaçant rapidement. Elle appela son astrologue personnel et écouta ses conseils:

"Majesté, cet astre annonce un évènement, de bon ou de mauvais augure, je ne le sais pas. Mais peut-être vous appellera-t-elle car vous êtes liée à elle par votre nom, Asther ! " Et il s'en alla. En effet quelques jours après la Reine sentit qu'elle devait partir. Elle laissa le gouvernement à son frère et légua sa fortune aux pauvres.

         Elle partit avec vingt-trois chameaux, car dans son pays ce nombre portait bonheur. Chaque jour elle avançait vers l'Est par bonds successifs en suivant la comète. Cela faisait déjà presque une semaine de marche sur cette terre ocre d'Orient, que le chameau Hibur eut une forte fièvre et mourut, le convoi laissant son corps aux gypaètes. Ils virent alors un village de tentes où régnait une grande agitation.

         La caravane s'approcha de cette sorte de village et ils furent accueillis chaleureusement. La Reine fut invitée dans une tente où attendaient trois hommes. Ils s' assirent et burent un thé avec des herbes venues de très loin. Ils racontèrent chacun leur histoire et elle découvrit qu'elle avait le même but qu'eux: suivre la comète. Ils décidèrent de finir leur route ensemble. Le lendemain, ils défirent le campement et continuèrent la route. Après quelques jours de voyage, ils entendirent des bergers chanter en hébreux un chant joyeux qui signifiait "J'entends l'appel"  Ils surent donc qu'ils étaient arrivés à Bethléem.

        Ils aperçurent alors que toute la lumière de l'astre éclairait une étable. Alors une voix s'éleva et dit "Je suis le prédicateur". Ils accoururent en laissant tous leurs bagages tomber. Ils arrivèrent devant l'étable resplendissante, lumineuse; ils furent éblouis, acclamèrent le nouveau-né qui était couché là.

        Les Rois Mages se prosternèrent devant cet enfant et lui offrirent; Gaspard de l'or, Balthazar de l'encens, Melchior de la myrrhe et Asther lui offrit son chant qu'elle avait composé pour lui:

 

Voici le nouveau-né

Il nous apporte la joie,

L'amour, la paix, le bonheur,

Acclamez-le et louez-le!

 

Dieu nous envoie son fils,

Pour racheter nos péchés

Et nous donner la Vie

Il vient nous sauver.

 

C'est lui le Sauveur

De l'humanité: écoutez-le.

Il est notre maître

Prosternez-vous devant lui.

 

                 Rémi G. Paris, le 16. 03. 2013

 

*

Aléïs la reine mage

 

     Il était une fois, dans un royaume lointain de Macédoine une reine, qui après le décès du régent, se trouva dans l'obligation de succéder au trône. Elle avait des cheveux de jais et elle aimait par-dessus tout jouer des airs de cithare que parfois elle composait. Cette jeune reine de vingt ans s'appelait: Aléïs.

       Par un matin, Aléïs sortit sur la terrasse de sa chambre pour observer l'esquisse du levant. Elle vit alors une étrange étoile que jamais elle n'avait vue auparavant. Après l'avoir examinée de plus près grâce à ses cours d'astrologie, Aléïs perçut qu'elle était de bon augure. Elle donna conseil à ses prêtres astrologue, mages et autres hommes. Ils annonçaient alors qu'un homme prédicateur serait encore à naître dans le petit village de Bethléem. Ils disaient encore qu'il sauverait les hommes et leur donnerait l'Eucharistie. Aléïs, curieuse de rencontrer cet enfant, prépara un voyage pour assouvir la soif de cette rencontre.  Plusieurs charrettes étaient emplies de denrées pour l'escapade, une d'entre elles renfermait un coffret rempli de pierreries d'argent, d'or et de perles. Aléïs monterait dans un lit à porteurs ou sur un cheval.

        Mais au bout de deux semaines de voyage tranquille, l'escorte se perdit en Judée. Ils errèrent durant trois jours dans le pays jusqu'à ce qu'ils rencontrèrent une caravane de marchands qui disaient se rendre à Jérusalem qui en ce moment était gouvernée par le grand roi Hérode. Au bout d'une journée, les voyageurs, accompagnés par les marchands, arrivèrent dans la ville agitée de Jérusalem. Aléïs ordonna de donner quelques pièces à ces gens pour les remercier. L'escorte se rendit au palais de Hérode. Là, il rencontrèrent rois autres rois venus de pays lointains. Ils s'appelaient: Balthazar, Gaspard et Melchior.

Balthazar était amoureux d'arts, Gaspard était, quant à lui, chagriné d'un amour perdu et Melchior était un roi déchu de son pays.

       Aléïs, quand elle vit Melchior qui était sensiblement aussi âgé qu'elle, ressentit une drôle de sensation. Il était beau avec des cheveux couleur de caramel et peut être un peu plus clair. Le prêtre qui les accompagnait lui dit qu'elle était amoureuse. Pendant la semaine qui passa à Jérusalem, Aléïs renforça ses liens d'amitié avec les rois et en particulier avec Melchior. À la deuxième lune, ils partirent avec comme itinéraire: Bethléem. 

       L'étoile était toujours là, dans le ciel d'encre, portée de milliers d'étoiles scintillantes. Quatre jours passèrent, pas de village en vue. Non, seuls les innombrables grains de sable qui composent le désert répondaient à leur appel silencieux du petit village. Aléïs et Melchior avaient chacun découvert ce que l'un éprouvait pour l'autre. Ils s'aimaient et n'avaient plus qu'une idée en tête: se marier. Mais ils refusèrent de le faire en présence des prêtres et pendant le voyage: ils attendraient le jour où, enfin, ils verraient le glorieux enfant.

       Les jours s'écoulèrent paisibles et quand la nuit tomba sur le huitième jour depuis le départ de Jérusalem, ils virent le petit village éclairé par la lumière du papillon de feu (comme disait Balthazar). Puis la lumière de l'étoile se rétrécit. C'est-à-dire que son champ lumineux n'éclairait plus qu'une pauvre étable au sommet d'une butte. Les quatre rois et reines s'approchèrent de la maisonnette entourée de bergers qui s'écartèrent à la vue de quatre puissants personnages. La porte s'ouvrit sur un petit bébé posé sur une mangeoire entouré de la Sainte Vierge Marie, de Joseph et deux vieux boeuf et âne soufflant sur le petit enfançon enveloppé d'un lange blanc. Les Rois posèrent leurs présents : or, myrrhe et encens. Aléïs déposa, au pied de la mangeoire, un sachet de velours pourpre rempli de pierres précieuses. Melchior et elle s'approchèrent de l'enfant main dans la main et Melchior prononça ces paroles qu'Aléïs n'oubliera jamais:

-Seigneur, bénis-nous. Que notre vie soit belle, car Aléïs et moi, souhaitons nous marier.

   L'enfant, comme par miracle, sourit et ouvrit les bras en signe de bénédiction. Le couple se sentit plein de joie et d'amour. Les anges se mirent alors à chanter cet hymne:

 

                               Venus du bout du monde.

                               Traversant désert et ondes 

                               Les Rois sont venus

                               Donner à ce petit tout nu

 

                              Or, myrrhe, encens et pierreries

                              Hommage à ce glorieux petit

                              Mais ils lui ont aussi offert 

                              L'amour du premier mariage de la Terre.

 

                             Dont le bénisseur est Jésus

                             Qui venait de naître dessus

                            La paille fraîche de la mangeoire

                            Il sourit de son sourire de gloire.

 

                            Enivrés de l'encensoir.

                           Ils repartent avec dans la mémoire

                           À jamais le sourire de l'enfant

                          Qui vivra jusqu'à la fin des temps 

 

    Et sur les paroles limpides des anges, les rois et les deux amoureux se séparèrent, mais, Aléïs et Melchior eux rentrèrent ensemble dans le pays de la jeune fille et son mari devint alors roi de la contrée.

 

 Constance L. 6°3

 

*

 

Une fabuleuse Reine Mage :

 

     Aurore était une jeune Reine Mage d'Orient, elle était d'une incroyable beauté !  Elle avait des cheveux noirs comme jais et des yeux vert émeraude, elle aimait les bijoux, mais elle n'en portait pas beaucoup, elle préférait les offrir aux pauvres, car, certes elle était riche, mais elle était très humble, c'est pour cela qu'un dimanche, en allant à la messe comme d'habitude, elle fut prise de pitié pour toutes les personnes pauvres qui y venaient prier. Alors elle leur donna sa fortune et partit la nuit tombée, c'est là, qu'elle aperçut dans le ciel une comète... Pour Aurore cette comète représentait le monde, oui le monde, mais fait différemment, sans violence, ni haine, juste... humble. 

Elle décida donc de la suivre, puisqu'elle n'avait plus rien, sauf cette mystérieuse comète subitement apparue dans sa vie.

 

La rencontre :

     Aurore marchait déjà depuis plusieurs jours, elle était seule, elle n'avait pas prévenu son Royaume de son départ mais elle était heureuse puisqu'elle avait visité plusieurs villes et avait découvert des oeuvres d'art, des spécialités culinaires et de merveilleux objets nouveaux à ses yeux !

     C'est quand elle s’arrêta pour se reposer un instant sur une magnifique terre ocre qu'elle fit la connaissance de Gaspard, Balthazar et Melchior qui, eux aussi suivaient cette mystérieuse comète, cet astre chevelu qui était entré dans leur vie au même moment. Ainsi après avoir longuement discuté sur tous les faits du moment, ils se mirent en route pour suivre l'astre chevelu.

     L'astre semblait se poser au-dessus d'une petite ville appelée Bethléem. Ce qui étonna fortement Gaspard, Balthazar et Melchior, mais Aurore fut remplie de joie, voilà ce qu'elle voulait, un monde humble ! Les quatre compagnons étaient très excités à l'idée de découvrir une chose dont personne ne connaissait l'existence.

 

L'adoration des Mages :   

     Arrivés à Bethléem, ils virent la comète posée au-dessus d'une misérable étable. Ils entrèrent dans l'étable et virent un petit enfant couché dans la paille, tous les quatre comprirent que c'était lui le nouveau roi, le roi du ciel, le papillon de feu de Balthazar mais surtout celui qui pour Aurore allait faire de ce monde un monde humble, celui dont Aurore rêvait depuis longtemps.

 

Alors l'étoile du berger se mit à chanter : 

En ce moment sacré,

Voici l'arrivée,

Des Mages venus adorer

L'enfant hébergé,

 

On pouvait écouter,

Les Anges chanter

Et le doux son mélodieux des cithares 

Aller et venir en retard,

 

En ce moment sacré,

Le nouveau-né

Est venu sauver

Le monde entier ! 

 

         Constance C. 6e 2 

 

*

 

    Il était une fois une reine mage d'Orient nommée Joséphine. Elle était très riche et très attentionnée, c'est pour cela qu'elle avait donné toute sa fortune aux pauvres qui faisaient pitié. Elle avait des cheveux noirs de jais. Un jour, elle aperçut dans le ciel, une étoile comme un astre chevelu. Le soir venu, elle retourna dehors et décida de suivre l'étoile. Elle prépara ce dont elle avait besoin et partit dans sa  direction, un peu pressée car l'étoile l'avait dépassée.

       La nuit passée, elle était fatiguée, elle n'avait pas dormi. Ella traversa le village tout plein de souks d'épices. Une fois sortie du village, c'était le désert. C'était tellement ensoleillé qu'elle ne pouvait voir l'étoile. Elle rencontra un petit groupe de personnes en chameaux. Elle s'approcha d'eux et demanda si elle pouvait se joindre à eux. Ils acceptèrent volontiers. Un peu plus loin, ils décidèrent de s'arrêter, car la nuit tombait. Elle pouvait de nouveau voir l'étoile.

       Le lendemain, quand elle se réveilla, tous les hommes avaient disparu. Il ne restait plus qu'un seul chameau. Heureusement, des nuages cachaient le soleil, on pouvait donc voir l'étoile. Au loin, elle aperçut trois hommes vêtus de couleur ocre. Elle essaya de les rattraper. Ils portaient des objets à la main et allaient dans la même direction que Joséphine. Elle les rattrapa, épuisée, et leur demanda qui ils étaient. Ils lui répondirent qu'ils étaient des mages qui allaient voir le nouveau-né. Ensuite ce furent les mages qui lui demandèrent qui elle était. Elle leur répondit de même. Ils continuèrent la route ensemble pour s'arrêter dans une cabane perdue au milieu du désert pour y dormir.

        Quand ils se réveillèrent, ils firent quelques kilomètres jusqu'à sortir du désert pour arriver dans la vallée aux gypaètes. Ils la traversèrent rapidement, car les gypaètes étaient extrêmement nombreux et pouvaient attaquer en les prenant pour une proie. Ils rencontrèrent une colline et virent au loin Bethléem. A quelques kilomètres de là, ils s'installèrent dans un hôtel de ville. La crèche était tout en haut d'une haute colline.

       Le lendemain soir, ils atteignirent la crèche et l'étoile qui était exactement au-dessus, quand soudain, l'étoile s'ouvrit de l'intérieur et se mit à prononcer des paroles:

 

Voici la bonne nouvelle

Que Jésus est né

Quand l'étoile est venue

Scintiller au-dessus de lui

 

Acclamons le roi

Venu parmi nous

Allons l'annoncer

Et prosternons-nous

 

Quand les rois mages

Sont venus

Apporter des cadeaux

Et remercier le Seigneur

 

   Les rois mages et Joséphine entrèrent dans la crèche donner les cadeaux à Jésus et montrer leur adoration envers lui. Tous l'acclamèrent et le remercièrent d'avoir donné sa vie.

 

Augustin M. 6e3 en 2013

 

*

 

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