Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Monsieur Dyrek
Le blog de Monsieur Dyrek
  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 369 747
Archives
2 juin 2012

Tous les poèmes sélectionnés Printemps des Poètes 5e en 2012


Faites passer l'info !


LE PRINTEMPS DES POÈTES 2012

A SAINTE-ELISABETH POUR LES CLASSES DE 5e

 

PALMARÈS

POUR REMISE DES PRIX

15 JUIN 2012

 

CLASSEMENT (révélé le 15 du mois) PAR

M. PHILIPPE DELAVEAU, POÈTE

 

LE COMMENTAIRE DU POÈTE

On lit toujours avec surprise, et parfois même avec plaisir, ces « échos » de poèmes dans les textes rédigés par de jeunes sensibilités attentives. Ce qui frappe dans ces pages, c’est bien sûr la sorte de pudeur dans l’évocation du mouvement vers l’autre, je n’ose dire l’amour, car on voit bien que ce sentiment n’a pas encore été vécu, d’où une certaine retenue dans l’expression. Mais dans le même temps, la « hâte » de ce mouvement vers l’autre traduit la nature de cet état mystérieux, du moins son ombre, perçue dans l’expression soudaine du manque, de la fuite, de la disparition.

Or il n’y a là, chez ces jeunes rédacteurs, ni tricherie, ni bluff (sinon les maladresses de la «fabrication » avec des expressions de réemploi, des souvenirs de chansons, etc.) – mais cette part si remarquable de « l’enfance », dont tous les poètes ne cessent de vouloir retrouver les formes de transparence et de franchise.

Certains ont bien compris (grâce aux cours de français) que tout poème est fait d’une alliance de mots selon des principes d’images, de rythmes, de « figures » (comme le dit l’un d’eux), et que la langue, qui est le matériau et le moyen, devient aussi, dans le traitement du poème, l’aboutissement, la fin : elle donne à voir dans son architecture ce qu’un poète a pu éprouver, et transformer pour le rendre perceptible aux autres. Alors de la vision par la lecture on passe à l’émotion suscitée par la lecture.

C’est ce que suggèrent, avec leurs qualités et leurs maladresses, parfois très appuyées, ces textes sur lesquels passe néanmoins dans tel ou tel vers, une vraie grâce de poésie.

Elle se manifeste particulièrement dans le traitement du vers. Et j’en ai relevé ici et là, plus satisfaisants, que faute de place je ne puis recopier, mais j’ai souligné « en gras » les passages qui me semblaient heureux (sur les douze poèmes sélectionnés). Parfois un enchaînement bien fait, comme dans le poème de CD de 5e 1 : l’anadiplose qui relie les deux derniers vers.

Ce poème d’ailleurs me semble, de tous, le plus réussi. Vient après le poème classé N°2 en 5e 1, qui présente également des vers bien frappés.

Que ces deux enfants n’abandonnent pas ou ne détruisent pas en eux ce qui s’avèrera peut-être un don, si telle doit se révéler un jour une telle vocation. Mais peut-être d’autres, moins précoces aujourd’hui, seront-ils doués de moyens vraiment poétiques !

 

 

                  Philippe DELAVEAU.


 

LE PRINTEMPS DES POÈTES 2012

CONCOURS DU VENDREDI 13 AVRIL

A SAINTE-ELISABETH POUR LES CLASSES DE 5e

              LES 36 POÈMES SÉLECTIONNÉS

              PAR M. DYREK, PROFESSEUR DE FRANÇAIS

 


12 POÈMES DES 5e

DU COLLÈGE SAINTE-ELISABETH :

 

Depuis la nuit des temps « je me hâtais vers toi »

Je le sais déjà « j’inventerai pour toi »

Tout ce qui n’existe pas

Des escarpins volants

Ou un miroir enchanté

Car rien n’est trop beau pour toi

Je suis un bricoleur magique

Ou bien un magicien bricoleur

Qu’il soit midi ou minuit, à toute heure

Tu es là, dans mon cœur

Dans le vol pour Paris

Ou avec mes amis

Je pense à toi tout le temps

Mais dès que je t’approche tu disparais

Emportant avec toi mon cœur blessé

Mais je te pardonne car c’est ton travail

Le travail de la petite fée que tu es !

 

Audrey B  5e1

 

*

 

« J’inventerai pour toi »

Une douce mélodie pareille à l’aurore,

Pareille au soleil qui monte sous un jour nouveau,

Guérit toutes blessures, valant plus que l’or,

Et alors seras-tu seulement heureux ? oh !

 

« Je me hâtais vers toi »

Et d’un coup tu n’es plus

Tu as disparu, envolé, de tous ces cœurs

Mais moi, moi qui suis toujours là, car tu n’es plus

T’en souviens-tu ? mais on t’a arraché le cœur

 

Alors quand tu te lèveras, tu me diras

Comment était-ce là-bas

Là-haut dans le ciel

« J’inventerai pour toi » cette mélodie douce

 

Aurore C. 5e1

 

 

Mes souvenirs

 

Par un beau jour sans ennuis

« Je me hâtais vers toi »

Pour te dire toutes mes envies

De belles choses à faire en un mois.

 

La joie, la lumière, le paysage et les verbes

Me murmurent à l’oreille

Des secrets sur les jeunes herbes

Qui poussent dans ton jardin de merveilles.

 

Elles, à travers les tempêtes, gardent nos paroles

Nous, par nos mauvais jours, les oublions.

Mais celles-ci les transforment en auréoles

Pour les remettre à l’horizon.

 

Si je retrouve dans mes souvenirs

« J’inventerai pour toi »

Un manège qui ne cesse de resplendir

Dans ta mémoire remplie de joie.

 

Clara C. 5e1

 

 

*

 

Pour toi

 

« J’inventerai pour toi » le plus beau des oiseaux

Fait de tous mes sentiments avec de belles ailes,

D’argent et d’or pour qu’elles puissent bien briller.

Il volera dans les astres, telle l’hirondelle

T’annoncera mon amour encore tout chaud

 

Dès que je t’ai vu, avec ton si beau sourire

Tes yeux à l’éclat adamantin, si magiques

Ta beauté naturelle et ton si doux visage,

Telle une gazelle, dotée d’une grâce lisible,

Dans ton corps, si joyeux, qui me faisait bien rire

 

Dès que je t’ai croisé, « je me hâtais vers toi »

Dès que je t’ai parlé, le printemps est venu

Dans mon cœur, ni mer, ni continent briseraient

La joie que j’ai de te voir, car j’ai très bien vu

Que rien ne me changera d’entendre ta voix

 

Pour finir, j’attendrai des mois et des années

Jusqu’à ce que tu sois décidée, à me dire

« Je t’aime ». Malgré la joie ou bien la tristesse

Je te composerai des vers pour ton plaisir

Enfin, je ne pourrai m’empêcher de t’aimer.

 

Marine D. 5e1

 

*

 

« Je me hâtais vers toi »

Pour l’amour que tu éprouves

Pour la lumière que tu m’envoies

Sors qu’à l’horizon je te voie

Je ne vis plus je rêve

 

Quand tu me murmures l’amour

Tes mots sont comme un manège

Le fleuve qui nous sépare ne coule plus

La mélodie de la nature nous rassure

 

« J’inventerai pour toi »

Les fleurs dans la prairie

Le printemps resplendissant

Une musique d’enfance joyeuse

 

La nature qui s’épanouira

La vie qui renaîtra

La mort suppliera aux hommes

Leur pitié et leur pardon

 

Philippe D. 5e1

 

*

 

La mélodie des fleurs

 

Un jour que je pensais à toi tu m’apparus

« Je me hâtais vers toi » et tu me demandas

Une mélodie des fleurs et du vrai bonheur

J’y réfléchis toujours mais toi, tu n’es plus là.

 

« J’inventerai pour toi » des montagnes violettes.

Et mon cœur pleure de ne plus te voir, je t’aime.

Ne voulais-tu point entendre ma mélodie ?

Une mélodie où chanteront les oiseaux.

 

Ces oiseaux chanteront avec moi mon amour

Et tu reviendras vite pour moi car tu m’aimes

Tu es partie un matin d’automne, lassée

Dans ma mélodie pour toi les roses crieront

 

Elles chanteront avec les tulipes, les roses

Et avec le ciel gris pour te dire mon chagrin

Comme un veilleur je t’attends toujours et j’espère

J’espère ton retour que chanteront les arbres.

 

Charlotte D. 5e1

 

*

 

« Je me hâtais vers toi »

Pour ton chant doux, plein d’espérance

Qui nous emporte sur nos nuages

Dans cet astre, qui nous montre ta présence

Qui nous permet de tourner la page.

 

« J’inventerai pour toi »

Cette mélodie, qui te bercera

Comme sur un navire, ou même un manège

Avant de t’endormir dans la chaleur du feu de joie

Alors que tu franchiras le portail des merveilles.

 

Comme ce fruit d’une éternelle beauté

Le sourire aux lèvres au début du printemps

Comme un frémissement dans ton retour

Tu franchiras les mémoires dans un murmure

« Je me hâtais vers toi »

 

Et comme une tourterelle éblouissante

Comme la voix battant le silence

Tu resplendiras comme le jour

Ou même la vie sur la mort

« J’inventerai pour toi »

 

Quentin L. 5e1

 

*

 

Les saisons

 

Toutes les années, au printemps les oiseaux chantent

Les mois murmurent une musique douce

Les jours reviennent avec la chaleur du soleil

Les heures oublient la tempête du mois d’août

 

En été, le soleil brille sur la mer bleue.
Les enfants admirent la beauté des jardins

Ils jouent près d’un fleuve derrière une prairie

Un arbre a des fruits rouges à croquer

 

En automne, les feuilles mortes tombent des arbres

La parole des enfants recommence à l’école

Les fleurs de toutes les couleurs se fanent

Et bientôt l’hiver approche

 

En hiver, « je me hâtais vers toi », pour jouer avec toi

Et « j’inventerai pour toi » la beauté de poème.

 

 

Eva P. 5e1

 

*

 

Le renouvellement

 

Un jour, une nouvelle saison

Apparut au bout de l’horizon

Elle apporta la joie et les fleurs,

Au fil du temps, la douce chaleur.

 

On avait tous des ailes invisibles,

Les expressions étaient lisibles

Sur leurs beaux visages ensoleillés

Tout le monde jouissait de beauté

 

Autour de moi, tout resplendissait,

C’était un monde tout rempli de paix,

Mais je n’étais plus de joie,

Vite fait, « Je me hâtais vers toi »

 

Tu me manques, plus passent les mois

Alors donc « j’inventerai pour toi »

Un ouvrage qui restera là,

Tous les ans, tu ne l’oublieras pas.

 

Chloé.P.. 5e1

 

*

 

Poésie

 

Pendant toutes ces années « je me hâtais vers toi »

Dans ton éternel silence tu ne me réponds

Qu’une parole ou un sourire vite oublié

Comme le chant d’un oiseau revenant de son pays lointain

 

Au loin dans l’horizon tu te diriges sans moi

Les jours passent, tu es toujours aussi solitaire

Un masque recouvre ton visage d’ombre sans lumière

Ouvre le portail de la paix et tu verras la joie.

 

Le printemps est de retour ainsi que ses fruits doux

Les paysages vont renaître avec l’amour et la paix

« J’inventerai pour toi » tout ce qui te fera plaisir

Qui pourra te rendre heureux pour toujours dans la joie.

Dès que tu feras changer de personnalité

Reviens vite de me voir car tu me manques.

 

Océane S. 5e1

 

*

 

Poésie

 

« Je me hâtais vers toi » quand j’étais jeune

Et je te harcelais sans relâche

Je pensais à toi égoïstement

Sans même écouter ce que tu disais

 

Puis le temps a passé et j’ai changé

Mais je ne t’ai pas encore oublié

Et je pense à toi de la même façon

Que j’ai pensé à toi la dernière fois

 

Et je sais que « j’inventerai pour toi »

Tout ce qu’il faudra pour que tu souries

Mais le temps ne fait que nous éloigner

 

Et tu ne comprends pas mes sentiments

Ou plutôt c’est moi qui ne comprends pas

Quoi que je fasse tu ne m’aimeras pas

 

Mais sache que moi je t’aime, ne l’oublie pas

Et je pense : si seulement j’avais une chance

Et retiens que je ne rêve que de toi

Je t’en supplie ne l’oublie surtout pas

 

Thomas S. 5e1

 

*

 

« Je me hâtais vers toi »

Dans le tumulte de la foule

Tu resplendissais, telle une étoile,

Tel le soleil au centre de l’univers

Afin de te prouver mes sentiments

« J’inventerai pour toi » un fantastique poème

Rempli de figures de style et d’images poétiques

De vocabulaire et de mots magnifiques

Mais je ne saurais te coucher sur mon papier

 

Je parlerai de sujets qui me passionnent

Les mouvements du temps ou l’avenir du monde

En utilisant la divine musique des mots

Qui charmera la nature et les astres

Sans oublier les hommes, pour l’éternité

On me respectera à travers le monde

Mais au paroxysme de la puissance

J’abandonnerai tout cela pour rester à tes côtés.

Et je serai le plus heureux des hommes.

 

VassilissaT. 5e1

 

*

 

12 POÈMES DES 5e2

DU COLLÈGE SAINTE-ELISABETH :

 

L’oiseau dort oublié par tous

Mais une présence l’intimida

Un petit garçon qui le regarde

L’oiseau se remit sur ses pattes

Et s’envola. Le garçon le suit.

 

Et lui dit « Je me hâtais vers toi »

Et « j’inventerai pour toi » une

Maison à oiseau, l’oiseau

Ne comprend pas, mais le

Regarda fixement. Ce regard

 

Pourrait être éternel. Juste

Après l’enfant glissa sur une

Façade, il tomba

L’oiseau le prit et essaya

De le remonter. Même si c’est

 

Absurde l’oiseau arriva à le remonter.

Qui était cet oiseau peut-être un

Envoyé de Dieu ou bien l’ange gardien

Du jeune homme, voilà un mystère

Que personne ne connaîtra

 

Yassir A.L. 5e2

 

*

 

Encore dans mon enfance

« Je me hâtais vers toi »

Dès que tu ouvrais la porte

J’étais toujours là

A te sourire indéfiniment

Et la porte que tu ouvrais

Etait celle de mon cœur.

 

« J’inventerai pour toi »

Un manège enchanté

Où l’on pourrait tourbillonner

Puis s’envoler.

Et on s’envolera tous les deux

Dans un monde merveilleux.

 

On ira prendre le thé

Avec madame la fée.

On ira faire de la balançoire

Avec monsieur le loir.

Et nous sauterons sur les nuages

Jusqu’à tout âge.

 

Eugénie B. 5e2

 

*

 

Du bonheur dans les yeux,

De la joie en toi,

De la paix autour de toi.

Juste l’envie « Je me hâtais vers toi »,

Pour partager un monde.

 

À cet instant,

« J’inventerai pour toi »

Un monde encore meilleur

Sans malheur et sans misère,

Un monde éternel

 

Sans compter les heures,

Nous regarderons l’horizon,

Assis au bord de la mer,

Sans un bruit sans un mot,

Sans jamais vouloir se réveiller.

 

Mais au moment où le réveil sonne,

Mon monde s’écroule,

Je ne te reverrai plus,

Je prends conscience

Que ce n’était qu’un rêve.

 

Marie B. 5e2

 

*

 

La rencontre de ma vie

 

Le jour où je te vis

Le monde s’arrêta

Mes yeux se remplissaient

De bonheur et de beauté

Donc « je me hâtais vers toi »

Et te proposais de dîner un soir.

Quand tu me dis oui

Mon cœur explosait de joie

 

Le soir même

Le dîner était super

Nous avions parlé et plaisanté

Et quelques ans plus tard

Je te demandais en mariage

Et ce jour-là ma vie bascula

 

Elle devenait meilleure nous étions heureux

Mais malheureusement

Notre banquier prit tout notre argent

Mais je te disais

« J’inventerai pour toi

Une machine qui créera

Des colombes aussi belles que toi

En or et en argent ».

 

Garance C. 5e2

 

*

 

Par amour pour toi

 

Par amour « j’inventerai pour toi »

Des ailes blanches

Qui nous feront monter au ciel

Là-bas nous serons heureux

Seul à seul dans ce monde merveilleux.

 

Par amour je te comblerai.

Je ferai tout pour toi.

Nous repenserons au passé.

Dans ce monde de désastre où tu étais si triste

Que nous aurons quitté.

 

Dans ce passé « je me hâtais vers toi »

Pour te consoler de l’injustice de la vie.

Je serai toujours là et tu le sais.

Viens avec moi dans ce paradis.

Je t’aime accorde-moi cette danse.

 

La danse terminée nous aurons volé jusqu’au ciel.

Le jour nous chanterons, danserons,

La nuit nous observerons les étoiles à présent si proches.

Cet amour que j’ai pour toi sera éternel, non.

Notre bonheur là-bas sera éternel.

Par amour pour toi je briserai les lois de la vie.

 

Catarina C. 5e2

 

*

 

Poursuite infinie entre parallèles

 

Je suis une ligne bien droite,

Pas une ligne courbe.

Non pas n’importe quelle ligne.

 

Je suis une ligne parallèle

Quand « je me hâtais vers toi »

Toi, ligne parallèle aussi

 

Je n’arrive toujours pas

À te rencontrer et partager

Mes amitiés avec toi !

 

L’espérance est toujours en moi

« J’inventerai pour toi »

Un stratagème pour se rencontrer

 

Mais à l’horizon je ne vois rien

À part le vide et

Les années passent doucement

 

Toujours en ta compagnie

Mais toujours pas dans mes bras

J’y arriverai bien un jour

 

Enfin je l’espère

Ô désespoir !

 

Nicolas D.P. 5e2

 

*

 

Que serais-je sans toi ?

 

Le jour où nos regards se sont croisés

Un fleuve de bonheur m’a envahi le cœur

Le temps s’est arrêté… et tu m’as regardé

Et puis l’horloge est tombée et tu es passé

Tel un ouragan, dans une mare de nénuphars.

Alors je me suis mise à pleurer et à espérer…

Le printemps a montré ses doigts d’argent

Mais toi, tu n’étais toujours pas là !

 

Les années passèrent et la flamme qui

Etait cachée au fond de moi

S’éteignait… peu à peu…

Alors j’ai repensé, pressenti et attendu

Le jour où tu reviendrais.

Le jour où tu reviendrais,

« J’inventerai(s) pour toi »

Et « je me hâtais vers toi »

Alors que j’imaginais,

Tu es venu vers moi et

J’ai enfin pu distinguer

Les deux étoiles qui emplissaient tes yeux…

 

Auréa G.D. 5e2

 

*

Je m’endormis soudain dans ma petite maison,

Et ouvris mes yeux dans un monde fantastique

Où il y avait une vue panoramique

Tout d’un coup je vis un petit hérisson

Cet animal était toi et « je me hâtais vers toi »

Des millions de petites piques te recouvraient

Je te pris dans mes mains et te regardais

Toi qui représentes peu pour eux

Les humains ne font pas forcément attention

A vous la nature qui est pourtant si belle

Alors « j’inventerai pour toi » une petite maison

Qui sera non seulement la mienne

Mais aussi la tienne superbe hérisson

Je me réveillai avec un étrange sentiment

Celui de la tristesse pour tous ces animaux

Qui plus tard auront disparu

Je sentis quelque chose bouger dans ma poche

C’était le petit hérisson de mon rêve

 

Valentine L. 5e2

 

*

 

Mon amour

 

Je me réveillai et t’aperçus

Tu étais la fleur de mes jours

Tu étais les yeux de ma vue

J’étais le sang de ton cœur

Quand j’avais des frissons je savais que tu étais là

Et « je me hâtais vers toi »

Mais les temps sont passés

Nous nous sommes séparés

« J’inventerai pour toi »

Tout ce qui te plaira

Je rêverai de toi et moi

Et nous penserons

Qu’un jour nous nous retrouverons

Et tu verras, les milliers d’étoiles dans le ciel

Seront les milliers de baisers que je t’envoie.

 

Jade M. 5e2

 

*

 

Que sommes-nous face à des millénaires ?

Seuls les arbres ou les astres les atteignent.

« J’inventerai pour toi » ces façades invisibles

Que l’on voit dans nos rêves.

Oublie les vitres en feu et la nuit.

Les frémissements de l’eau des fleuves,

Le chant de l’oiseau ancestral

Ne les oublie pas, le murmure du Printemps

Les livres de lumière.

 

« Je me hâtais vers toi »

Lorsque tu me parlas de navire sur les nuages

Du tumulte de la tempête et du jour de la joie

Je n’oublie pas ce que tu me racontas

J’ai le sentiment de faire resplendir autour de moi

Tous les moments passés avec toi

Toutes ces heures et ces mois.

Je ne l’oublierai pas pour toi et pour moi

 

Adrien N. 5e2

 

*

 

Quand autrefois je te voyais là près

De ce feu, je te contemplais pendant

Des heures. Tu étais si belle, si douce,

Si attendrissante. Je pouvais te regarder

Pendant des heures. Mais c’était trop

Compliqué de ne pas te parler alors

« Je me hâtais vers toi ».

On pouvait parler pendant des heures.

Ton parfum était si doux.

 

Le soir avant de m’endormir, tu me lisais des histoires,

Et tu finissais toujours par me chanter

Une comptine. Tu savais que j’aimais chanter alors

Tu me demandais si plus tard « J’inventerai(s) pour toi »

Des chansons, qui ne parleraient que de toi.

Alors depuis que j’ai neuf ans j’écris des poèmes pour toi.

 

Tu étais une parfaite maman pour moi.

Mais après cette tempête, tu m’as quitté

En me laissant ton plus beau sourire.

 

Eva P. 5e2

 

*

 

Le jour où tout a commencé

 

Le jour où un enfant se promenait

Il se hâtait de jouer au ballon

Pour lui c’était merveilleux

Car à chaque fois qu’il jouait

Il était comme une aile

Il avait la joie de pouvoir jouer

Mais un jour le ballon s’envola

Et tout à coup son sourire disparut

Toutes les nuits il ne dormait plus

Il avait une très faible parole

Et se dit : « Je me hâtais vers toi »

Puis un jour le ballon revint à lui

Et son visage sourit à nouveau

Puis l’éternelle façade revint.

Une mélodie chantait et puis « J’inventerai pour toi ».

 

Alexandre T. 5e2

 

 

***

 

 

12 POÈMES DES 5e3

DU COLLÈGE SAINTE-ELISABETH :

 

« J’inventerai pour toi » n’importe quelle ruse,

Pour que tu puisses tomber dans mes bras,

Oh ma chère, chaque nuage qui passe

Me rappelle ton visage resplendissant.

 

Chaque semaine que j’obtiens de toi

Me donne une espérance éternelle,

Ta beauté inégale à celle d’un bijou

Me tourmente l’esprit,

Je sais que sous ton masque

Se cache quelqu’un éprouvant tendresse.

 

Cet après-midi, maintenant, je t’écris ma rose,

Et en ce temps, je te déclare mon amour,

Oh ma rose, chaque jour,  « je me hâtais vers toi »,

Mais tu n’as jamais voulu comprendre,

Mais ne t’inquiète pas, oh ma rose,

Je ne t’oublierai jamais,

Toi qui m’es si chère, Oh ma rose.

 

Jean-Emmanuel A. 5e3

 

*

 

La lumière du Printemps

 

En ce printemps, la chaleur de la lumière

Me donna force et courage pour te regarder en face.

 

Ce jour-ci, tu me fis ouvrir les yeux

Sur la grande beauté que tu reflétais

Les fleurs ne fanaient plus mais elles fleurissaient

Les oiseaux ne se cachaient plus mais ils chantaient !

 

Je ne sais pas si c’est la lumière qui leur fait cet effet-là,

Mais moi c’est toi qui me fais sourire

Et resplendir de minute en minute,

De jour en jour et d’année en année

 

Tu me donnes des ailes,

Avec toi la vie est éternelle,

Tous mes souvenirs sombres disparaissent

Et mes moments de joie me reviennent.

Ainsi  « je me hâtais vers toi » en pensant

Qu’un jour je partirai avec toi,

Dans un endroit que je ne connais pas

Où il n’y aura que les nuages et nous !

 

Et « j’inventerai pour toi » une machine volante

Te montrant la beauté du ciel, presque aussi belle que toi.

 

Léonie B. 5e3

 

*

 

« Je me hâtais vers toi »

Pour entendre le chant de tes yeux

Et la beauté de ton corps

Entonnant un refrain heureux

Que les neiges de la nuit ombrageuse mystifiaient.

Tes cheveux noir ébène étaient

Emportés par la tempête d’amour silencieuse

Qui nous avait happés sans peine.

 

« J’inventerai pour toi » l’espérance

D’un printemps fruité éternel

Et toi tu ensemences dans notre jardin

Un merveilleux baiser intemporel

 

Il fallait que le temps

Cessât encore un instant

Pour que ma bouche murmurât sur tes lèvres

La douce chaleur d’un premier baiser.

 

François B. 5e3

 

*

 

Amour printanier

 

« Je me hâtais vers toi » sous la brume du matin.

Tu resplendissais sous la beauté du printemps

Près de nous dans un arbre, deux tourterelles chantèrent

Elles chantèrent la mélodie des mois qui arrivèrent

Le livre de français luisait au soleil brûlant.

Il me prit par la main et me dit :

« J’inventerai pour toi » colline, montagne, paysage et tempête

Je lui fis un sourire, et nous partîmes en ville.

 

C’était la grande fête,

Trampoline, manège et ferme, les distractions sont pleines

D’enfants et merveilles.

Pour une fois, on joua le jeu

On se transforma en enfant

Avant de rentrer et que le printemps soit passé

Nous allions valser et beaucoup manger

Et on s’embrassa.

 

« Ce fut un beau printemps allons recommencer »

 

Jeanne C. 5e3

 

*

 

« Je me hâtais vers toi »,

En murmurant une si jolie mélodie

Que la tempête au-dehors aussitôt cessa

Je n’eus jamais de plus grande joie

Que de voir devant moi s’ouvrir tes bras,

Car ton cœur irradie comme un astre,

Dont la chaleur n’a d ‘égale que sa beauté

 

« J’inventerai pour toi »

Mille et une pages,

Que tu couvriras de ton écriture sage.

Tu apaiseras en chantant

Les moindres frémissements de mon âme,

Et, telle une lame, tu écarteras de tes pas

Les cruels agissements du temps.

Il passera, mais tu resteras,

Aussi éternelle que lui.

 

Gaspard D. 5e3

 

*

 

Serait-ce un sentiment de douleur,

Que je ressens au fond de moi ?

Je ne sais ce qui m’est arrivé »,

En cette journée de paix et de calme,

Je me souviens du soleil se reflétant sur ta peau nacrée,

De la brise dans tes cheveux soyeux,

De ton sourire s’illuminant à chaque pas.

 

Je te voyais de loin et me disais :

Pourquoi suis-je ici et pas avec elle ?

Alors « je me hâtais vers toi »

A chaque foulée je me sentais plus vivant, je sentais la vie…

 

C’est alors que le drame arriva…

Cette journée sera le dernier et le plus beau de mes souvenirs.

Ne pleure pas, Esméralda, je veux juste que tu saches que ta vie

Est la chose la plus importante à mes yeux

Tu sais où que j’aille « j’inventerai pour toi » le plus beau des mondes

Et le plus merveilleux des endroits.

 

Ne pleure pas pour moi, Esméralda,

Sache que je t’aime et que je t’aimerai pour toujours et à jamais,

Mon amour éternel…

 

Aurore H.G. 5e3

 

*

 

« J’inventerai pour toi »

Une mélodie qui te donnerait des ailes

Et te montrerait des merveilles.

Un sourire au coin, le visage lumineux

Je t’observe sans bruit.

Mon cœur est rempli d’un certain bonheur

Appelé ici la joie de la vie.

 

Je te regarde pendant des heures

En quête d’un sourire

Ou même d’un simple regard.

J’en oublie la présence de mes amies.

Regardant l’horizon

Mes yeux fixent le soleil couchant

Sur la plage de sable blanc. « Je me hâtais vers toi »

 

Soudain un murmure lointain

Me fait lever la tête

Tu te tenais là, en face de moi.

De tes doigts délicats

Tu me pris la main

Et d’un coup

Tout changea.

L’univers se mit à tournoyer autour de moi

Je t’aimais et je découvris

Que toi aussi.

 

Alexane I. 5e3

 

*

 

La nuit passée, le froid abandonné

Arrive enfin l’astre de toute beauté

Amenant sa chaleur,

Son feu, sa lumière, ses merveilles

Eloignant mes malheurs

Avec lui viennent la paix, le discours, l’amour

Le paysage est flamboyant,

Percé de toutes parts par le chant

Des oiseaux, des étrangers, des voyageurs.

 

Pendant ce temps je t’admirais.

A un espoir féroce je m’arrachais.

Alors, la nuit tombée,

Le sommeil retrouvé

« Je me hâtais vers toi »

Je t’imaginais comme moi…

A cette époque, je t’aimais

« J’inventerai pour toi »

Un nom de roi, qui te plaira,

Qui te correspondra

 

Mais non rien ne te correspondait

Et toute ma vie je cherchais

Mais quand ma fin fut arrivée

La nuit était tombée.

 

Martin M. 5e3

 

*

 

Le printemps

 

« J’inventerai pour toi »

Une fleur couleur printemps

Sur ses feuilles elle arborera

Le souffle et l’espérance du temps

Dans un murmure, ses mille pétales

Frémissant au rythme des senteurs

Evoqueront les nuits hivernales

Et les jours qui se meurent.

 

« Je me hâtais vers toi »

Et tu t’es envolé

Il ne reste plus que les mois

Pour enfin te retrouver,

Mais quoi qu’il me coûte, je t’attendrai.

Et à jamais, je t’aimerai.

 

Solyane S. 5e3

 

*

 

Dans ma petite enfance

Je me souviens de toi.

Chaque jour d’école

« Je me hâtais vers toi »

 

Les années ont passé

Mais je me rappellerai toujours

Ces jours dans le parc

Où sous cette douce chaleur

Et sous le frémissement des feuilles

Le printemps commençait et des lumières apparaissaient

 

Nous cherchions de nos yeux les oiseaux dans les arbres

Et nous tentions d’attraper les feuilles qui ondulaient à l’air

Ton sourire resplendissait plus que jamais.

 

« J’inventerai pour toi »

La ville aux mille merveilles.

 

Romain S. 5e3

 

*

 

La nuit, « je me hâtais vers toi »

Mais je savais pourquoi

C’était pour entendre ta voix

Car tes lèvres me disaient

Je t’aime

 

Le portail de ton cœur

S’est ouvert pour le mien

Tu avais la chaleur

Et moi la douceur

 

Un jour,

« J’inventerai pour toi »

La vie éternelle

Pour que je puisse t’aimer

Jusqu’à l’éternité

 

Thelma T. 5e3

 

*

 

J’ai lu un livre

Qui m’a aidé à vivre

Il me parlait tous les soirs

Jamais de disputes,

Que des rires ou des pleurs

Il partageait tout avec moi

Et parfois même la nuit,

J’entendais sa mélodie.

 

Un jour où j’ouvris cet ouvrage,

J’ai vu un paysage

Tu étais là

« Je me hâtais vers toi »

 

Dès que je te rencontrais

Les heures filaient

Et une paix m’envahissait

 

Mais un jour, je ne t’ai plus trouvé

Tu étais sans doute parti

Loin de mes yeux, loin du cœur, loin d’ici

Cela me fit un vide

Mais je me suis promis qu’un jour « j’inventerai pour toi »

Un roman rien que pour toi et moi.

 

Alix V. 5e3

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité