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Le blog de Monsieur Dyrek
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1 août 2011

Rédactions pour la Maison du Roman Populaire

LA RÉVOLTE

 

DES VERBES

 

ET

 

« GABRIEL,

 

OUVRE VITE »

 

 

Récits de sixièmes parisiens

d’après des sujets préparés par Monsieur Dyrek, professeur de français

 

offerts aux Amis de la Maison du Roman Populaire,

sise près du pigeonnier dont il est question ici.


  ***

Le 18 juin 2011

Michel BESNIER

Président de l’Association

des Amis de la Maison du roman populaire

 

 

Chers élèves de sixième,

 

     Les textes que vous avez écrits en suivant les indications de M. Dyrek ont traversé le périphérique, sont arrivés à L’Haÿ-les-Roses où je les ai lus avec un grand plaisir. Que ce soit pour « La révolte des verbes » ou « Gabriel, ouvre vite », vous avez imaginé des situations étonnantes, réjouissantes. Je tiens à vous en féliciter.

     Je vous ai lus dans un lieu qui s’appelle Maison du roman populaire, entouré de livres racontant les histoires d’Arsène Lupin, de Maigret, de Sherlock Holmes… Votre inventivité se trouvait en harmonie, tout à fait à sa place au milieu d’autres imaginations.

     En espérant que vous continuiez à écrire, je vous renouvelle mes félicitations. Peut-être viendrez-vous un jour voir cette maison consacrée à l’imagination.

 

     Bien cordialement.

 

                                  Michel BESNIER

 

 

Vos textes resteront ici, à la disposition des lecteurs qui fréquentent la Maison du roman populaire.

 

*** 


Dans le pays des mots, la révolte des verbes

      C’est un désastre ! Les verbes pillent et brûlent tous les villages des terminaisons ! Devant cette catastrophe, les rois du passé, du présent, du futur se réunissent dans leur plus grand château. Ils décident de faire appel aux cinq classes grammaticales invariables qui décident de ne pas réagir en disant : « Cela ne nous concerne pas. Nous ne voyons pas pourquoi nous devrions intervenir ».

 

     Les rois de la conjugaison sont désemparés. Les verbes ont bientôt dévasté la moitié de leur royaume. Jusqu’à ce que, un jour plus tard, les cinq classes grammaticales variables arrivent en leur disant : « Pourquoi n’intervenez-vous pas ? » Le roi du futur leur répondit : « Nous sommes un peuple pacifique. Nous avons demandé aux cinq classes grammaticales invariables qui ne voulaient pas. » Les cinq classes grammaticales variables finirent par dire : « Nous allons les rejoindre. Ils habitent dans la forêt de la ponctuation ».

Deux jours après, les cinq classes grammaticales variables arrivèrent enfin à la forêt de la ponctuation. Elles ne mirent pas longtemps à trouver les classes grammaticales invariables qui se baignaient dans un lac. Le déterminant demanda aux classes grammaticales invariables : « Pourquoi vous ne nous aidez pas ? » L’adverbe leur répondit : « Je n’ai pas envie de les aider, ils me trouvent sans importance, alors non et mes compères sont d’accord ». Puis le nom dit : « Venez tous, j’ai trouvé un plan qui vous conviendra ».

Les verbes sont à l’entrée du château et les dix classes grammaticales leur dirent : « Entrez avec nous ! ». Les verbes sont d’accord puisque c’est leur but. A l’intérieur, les verbes, la conjugaison et les dix classes grammaticales sont réunis. Alors le nom qui avait trouvé l’idée dit : « Je propose une loi : les verbes pourront rester à l’infinitif quand ils le voudront. Ensuite, les verbes reconnaîtront les classes grammaticales. » Le général des verbes, « Pouvoir », leur dit : « Nous sommes d’accord », « Nous aussi » dit la conjugaison. Et, depuis ce jour, la vie au pays des mots devint paisible. 

 

*

 

« Gabriel, ouvre vite »

     Cela faisait deux jours que, moi Gabriel, j’avais oublié une interrogation. Hier soir, mon copain m’avait dit : « Je crois que je peux t’aider. Je te donnerai plusieurs indications avec des messages. Pour l’instant, comme on ne se voit qu’une fois par semaine, il faudra que tu te débrouilles. Cherche au jardin public ! » J’ai cherché, cherché, cherché, et pourtant, je n’ai rien trouvé. Et ce matin, la directrice me dit : « Gabriel, si tu ne rapportes pas cette interrogation, tu seras viré de l’école ».

     Ce soir, j’allais être « cuit » mais quand je suis allé au  jardin public, j’ai trouvé ce message : « Gabriel, ouvre vite ! ». Incroyable ! Sans chercher, cette fois-ci je tombais dessus. Mais ne perdons pas de temps. A côté de ce pigeonnier, il y a un arbre. Je connais cet endroit : mon copain déposait tout le temps son cartable ici. Je tournais autour lorsque je trébuchai sur quelque chose.

Je déterrais cette chose et je tombe sur ce fameux coffret. A l’intérieur, il y a une interrogation tapée à l’ordinateur. Le lendemain, la directrice se réjouissait déjà de « virer » un élève turbulent, quand je lui tendis mon interrogation.

Elle resta bouche bée, recopier cette interrogation aurait été impossible. La recopier aurait pris trois jours. Une fois de plus, j’ai eu chaud.

 

Matthieu S. en 6e3

 

***

 

Histoire 1 : la révolte des verbes

 

                 Au pays des mots, tous les mots allaient bien lorsqu’un jour il y eut une révolte.

Cette révolte, elle venait des verbes qui se plaignent de la domination de la conjugaison et ses complications. Mais devant les difficultés de se comprendre qui en découlent, les classes grammaticales des mots interviennent. Ils ne veulent pas de blessés mais devant le fort nombre de verbes, les verbes imposent presque leur révolte. Les adjectifs ne comprennent pas cette révolte des verbes, non justifiée. On ne peut pas faire des révoltes sans prévenir.

 

                 Les adjectifs ne veulent pas mourir, alors ils décident de ne pas sortir de chez eux et appellent l’armée. L’armée n’étant pas informée ne comprend pas aussi cette révolte et décide d’intervenir le plus vite possible. En arrivant au cœur du conflit, les militaires n’arrivent pas à intervenir, mais résiste en attendant du renfort. La panique s’installe chez les adjectifs, il y a déjà six morts. Du côté de l’armée le renfort est arrivé. Les verbes reculent de plus en plus et perdent beaucoup de « soldats » dans cette révolte. Finalement les verbes abandonnent et les autres aussi. La révolte aura duré six jours. Les verbes n’auront rien gagné.

 

*

 

Histoire 2 : Gabriel, ouvre vite.

 

                  Gabriel, un garçon qui travaille en 6e trouve un papier près d’un pigeonnier, dans un espace ouvert de jardin public sur le sol avec marqué dessus : Gabriel, ouvre vite. L’enfant ne comprend pas les mots « Ouvre vite ». Mais pourquoi laisser un mot pour moi avec ces mots « Ouvre vite ». Il lut le mot et se rappela le problème à l’école, quand il était en CM1. Il y avait eu un problème, les toilettes avaient été dégradées. On l’avait pris pour coupable mais il était innocent. Le coupable était son ami, Pierre. Il avait eu deux heures de consignes pendant deux mois.

 

                   Après le CM1, il est parti en Afrique, en Afrique du Sud. Je ne l’ai plus revu après. Mais lundi dernier il m’a téléphoné en disant : « Gabriel, c’est Pierre, je suis en France ». Je pense qu’il est l’auteur de ce mot. Je pense qu’il a des problèmes avec les élèves du CM1.

 

Jean-Emmanuel A. en 6e3 le 20.11.2010.

 

***

 

Brouillon de la première histoire

     La conjugaison et son armée de terminaison règne en maître absolu sur la région. Mais se réunit alors dans la prairie des pronoms personnels, un conseil, qui va tout chambouler. Les pronoms, les verbes, les interjections et les deux plus grandes forces agricoles –les conjonction-, se réunissent en une seule épée, qui combattra ces infâmes terminaisons, et délivrera de la haute tour principale, les nombreux esclaves. Tous ces « accords, », prisonniers dans la cité. Il mettra, eux, ces valeureux, fin, au règne des conjugaisons. Ils retireront les privilèges aux nobles, pour les payes d’impôts en « S ».

Déroulement : La révolte des invariables.

     Assis en cercle dans la prairie, les généraux Quand et Mais- des conjonctions, les frères Me et Faire des pronoms et des verbes-, et le solitaire Ho – des interjections -, se fixent d’un œil de reproche.       –Vous êtes tous, oui, tous de bons à rien ! Nous serions déjà riches, si l’on s’était réunis.

    Il vivait chez les compléments d’objet direct.

-Tais-toi donc, bougre ! Lance Me.

Puis, tous deux se taisent. Ils ont besoin de s’entraider pour vaincre les conjugaisons.

« J’engage mes troupes » dit solennellement Faire.  « Mais sachez que le combat ne fera pas de nous des gagnants. »

Tous le toisent. Ensuite, après un long moment d’hésitation, chacun leur tour, de Me à Ho, répètent ces Mots.

«Demain, le palais des Mots sera à Nous ! »

    15h35. Une boule de feu explose au loin, formant un épais nuage de cendres et de chaleur, qui envahit la cour principale. La haute tour, aussi belle que fragile, s’effondra. Les 130 prisonniers coururent, essayant d’échapper  aux flammes, plus qu’aux gardes. Ceux-ci étant déjà occupés à repousser les rebelles invariables. Car voilà quatre heures que les troupes ennemies ont pénétré la Cité. Là, un éc…

    « Non » murmure-il d’une voix douce, ce qui me fait sursauter «  chat Rusé ! » l’air bleu traversa le ciel, jusqu’à disparaître derrière le palais. Soudain, au Grand sommet, les portes du temple s’ouvrirent. Le roi aucunement accompagné, fuyait quatre rebelles, la main sur le ventre.  Le drapeau des cinq invariable perça le dôme de verre du palais. C’était FINI. ADIEU, oui Adieu aux conjugaisons ! 

 

*

 

Brouillon de la seconde histoire (amélioré pour voir si je pouvais faire mieux !)

 

     Je m’avance et ramasse le bout de papier.  « Gabriel, ouvre vite ! ». Je m’affole. Tournant la tête vers le pigeonnier, je pense : Y aurait-il quelqu’un dedans, prisonnier ?  Puis-je l’aider ? ! Je cours vers la loge du garde forestier. Les clefs sont ici, accrochées à un fauteuil. Je m’en saisis et cour vers l’habitacle métallique.

 

Déroulement de la seconde histoire : Le chat Botté ? …

 

     Mais, pensais-je, les oiseaux vont s’enfuir, et …Je dois attendre la nuit. Je cache le trousseau bruyant dans un buisson de ronces et pars m’asseoir sur un banc. Le soleil semble, aujourd’hui, que la situation est étrange, prendre son temps, continuer indéfiniment d’éclairer le parc.

19h30. Toute la population a déserté  le parc, et le gardien est parti, fermant les portes. Je sors de la petite loge et vins attraper les clefs. Je tente d’enfoncer l’une d’elles dans le verrou. Sans réussite. Un des oiseaux piaille, alertant les autres. Des battements d’ailes commencent à se faire entendre. J’essaie une seconde clef, sans succès. Les oiseaux se cognent contre la paroi, qui fait remonter un bruit sourd insupportable.  La sueur froide commence à perler à mon front,  à couler dans mon cou. Soudain, des bruits de pas se font percevoir au loin. Le gardien apparaît dans l’allée, mais je  suis déjà camouflé dans un buisson touffu.

-Y a t–il quelqu’un ? lance-il, hébété par le bruit que font à présent les pigeons et autres oiseaux colorés.

     Je retiens mon souffle, puis, le garde forestier s’en va. J’attrape les clés, qui miraculeusement, accrochées par l’une d’elles au verrou, n’ont pas été aperçues. Les oiseaux se sont tus, je réussis enfin à enfoncer la bonne clé et la tourne dans les serrures. Je laisse entrouverte la porte et souffle dans l’ouverture : « Madame, vous êtes là ? »  Pas de réponse. Au lieu, un grincement retentit doucement et la porte s’ouvre. Une masse noire bondit à l’intérieur et, sous les piaillements de pigeons, qui s’enfuient dehors, elle s’attaque à l’un deux. Je referme vite la porte et sors. Un gros chat vient de s’attaquer à un pigeon ! Je cours, suivie de l’animal qui semble sourire. Il est plus rapide et s’arrête bientôt pile devant moi. Je stoppe ma course et le regarde. Ses petits pieds sont dissimulés dans de larges bottes.

« Chat botté ? » je me demande à haute voix.

« Non » dit-il d’une petite voix qui me fit sursauter « chat rusé ! »

 

Martin M. 6e2

 

***

 

Dans le pays des mots la révolte des verbes

 

            Pour commencer cette histoire il faut savoir que toute(s)  personne(s) possède(nt) un genre et un nombre.A Grammaticaland, les classes variables se sont toujours accordées en parfaite harmonie, les noms étant chefs de groupe. Les déterminants, les pronoms et les verbes suivaient à leur tour. Ceux-ci ne supportaient plus cette domination dont ils souffraient trop.

-"En effet disait le vieux colonel Révolter, les adjectifs eux ne se rajoutent qu'un -e ou un -s, mais nous alors! Tous nous passons de je fais à nous fîmes."Mais les noms étaient peu disposés à se laisser prendre leur place de chef. Mais les verbes étaient catégoriques : si les noms ne se désistaient pas, alors ce sera par la force...

            Les déterminants étaient de paisibles brouteurs, qui étaient plus que fidèles à leur maître. Ils les suivaient à la trace et formaient de jolis couples comme "l'amour" ou "la paix". Ces couples n'étaient pas présents ce matin. Ce matin les noms étaient partis en guerre contre les verbes. Soit ils habitaient la même ville, mais ils vivaient séparés. Les déterminants, trop honteux à l'idée que leur maître guerroyait pendant que eux restaient là sans rien faire, étant trop fiers, ils eurent donc tôt fait de rejoindre  leurs maître. Ensuite ce fut court pour les verbes. Les adjectifs rejoignirent les noms. Seule une poignée de renforts de pronoms alimenta la grosse perte verbale. On se souviendra de cette bataille du "groupe nominal au complet" surtout pour le fait que les élèves ne firent que des maths.

 

                         François B 6°3 à Paris en 2010.

 

***

La révolte des mots

 

     Il était une fois une toute petite ville appelée « La ville des mots » située dans le nord du plus grand pays du monde « Les homophones ». La ville des mots est gouvernée par la princesse des adverbes qui menace toutes les familles de mots de disparition. Il n’y aura que les adverbes qui seront employés, d’où son nom. Les misérables paysans fuient la princesse et n’essaient même pas d’apercevoir un regard sombre de la princesse. Comment les mots vont-ils faire face à cette situation abominable ?

Une réunion se déroule avec tous les mots réunis dans une petite maison abandonnée, les verbes, les noms, les conjonctions, sauf les adverbes bien sûr.

- Allons comment faire nous ? dit le dictionnaire qui parle toujours par ordre alphabétique.

- Je ne sais pas, s’exprime le verbe.

- Nous sommes une famille et nous devons faire face à cette princesse. Nous devons rester unis à chaque moment dans notre existence quoi qu’il arrive.

- Oui ! oui ! oui crie l’harmonie des mots.

- Demain nous parlerons à cette reine. Nous sommes tous égaux.

Longtemps après la princesse et les mots deviennent amis. L’harmonie régna à tout jamais dans cette toute petite ville.

 

*

 

L’enveloppe mystérieuse

 

     Gabriel, dix ans trouve une enveloppe près d’un pigeonnier sur lequel est marqué « 30 rue des châtaigniers ». Gabriel, très surpris se demande « Mais qui a pu l’écrire ? ». Il n’en sait pas plus.

 Il se demande : Dois-je ouvrir l’enveloppe ? ou la laisser telle quelle est ? Mais cela est plus fort que lui, la curiosité lui monte à l’esprit. Gabriel ouvre l’enveloppe sur laquelle est écrit : « Rendez-vous à 13 H 10 devant la Grosse horloge. »

    Le déjeuner fini, Gabriel s’éclipse et échappe aussitôt à la surveillance des ses parents. Il se rend à l’endroit indiqué sur la lettre. Il prend le métro, ne sachant pas où aller mais il trouve enfin l’adresse après quelques minutes. Il voit deux hommes qui font un échange d’argent. Et oui, Gabriel ne rêve pas : il vient de découvrir un trafic d’argent. Il appelle aussitôt la police. Les voleurs finissent en prison et Gabriel est diplômé. Mais il n’a pas échappé à la punition de sa mère pour s’être éclipsé.

 

Marie B  6e 2 à Paris en 2010.

 

***

 

 

La guerre de Français :

 

    Le  grand congugueur a envoyé le papier signé au « grand verbal ». La guerre est déclarée !

       Les verbes  partent  au combat ! Sur le terrain, ils créent des suspensions (tranchées) ! les verbes : combattre, attaquer, massacrer, combattre sans hésiter. Mais les congugueurs  prennent vite le devant… pendant ce temps les conjugueurs qui n’étaient pas au combat essaient de dominer les pauvres orthographeurs…

Chef ! crie un verbe, les classes terminales nous viennent en aide !

Excellent ! crie le verbe  dominer ; nous pouvons sûrement reprendre les devants !

Dans les tranchées, les verbes se combinent avec les classes grammaticales et forment  des phrases. Au bout de plusieurs heures de combat  les verbes finissent par gagner la guerre. Ils délivrent ensuite les petits orthographeurs  et grâce aux verbes, le français est désormais en paix ; à part quelques congugueurs qui sont retenus prisonniers.

 

*

 

Les pigeons perroquets :

 

Julien  marche tranquillement dans  le  parc lorsqu’il trouve un mot avec écrit dessus: « Gabriel, ouvre vite » ; il demande aux personnes autour de lui si le mot ne leur appartient pas, mais  tout le monde croit que c’est une blague. Il entend alors une voix derrière lui qui lui dit :

Viens ici mon petit.

Il se retourne  et ne voit personne à part un vieux pigeon.

Viens ici mon petit.

Cette fois ci, il n’a pas rêvé, il a bien vu le bec du pigeon bouger.

« Tu parles, demande Julien ?

« Bien sûr  que je parle, glousse le pigeon ; et donne-moi ce mot !

En réalité, Julien n’est pas étonné, car il est fou de télévision et il a dû déjà voir ça. Il donne alors le mot au pigeon qui le boit et plissa les yeux.

Le pigeon explique à Julien qu’il était Gabriel et avait besoin de lui et que la concierge du zoo le détestait et avait envie de le faire bouillir et en général presque  tous les soirs elle mettait Gabriel dans une cage à part.

«Pourquoi la déteste-t-il, demande Julien ?

Oh, c’est une trop longue histoire, explique  Gabriel. Mais cette fois -ci la concierge va vraiment le faire bouillir !

« Je vais t’aider, crie Julien. »

Gabriel lui explique par où il fallait passer  pour  ouvrir la cage où se trouvait son fils. Après avoir bousculé une multitude de gens, Julien arrive enfin à la cage et délivre ensuite le fils de Gabriel et ramène son fils au pigeonnier.

Evidemment, la concierge eut  une drôle de surprise en s’en apercevant. Pour Julien, il était désormais un héros.

 

Romain S. 6e 3 Rédaction du 14 octobre

 

***

 

1ère histoire, «  La révolte des verbes » :

 

              D’un coup, monsieur Manger s’écria « nous nous révoltons contre la domination de la conjugaison, c’est inadmissible d’avoir deux morceaux de pain par repas». Alors, monsieur Dormir suivit : C’est vrai ! A cause de cela, nous ne dormons que six heures par nuit et ce n’est pas du tout assez ... Et puis tous les verbes se mirent à faire une critique ! Les classes Grammaticales interviennent : il ne faut pas se disputer pour ça ! Nous allons trouver une solution ……

 

             Au bout de quatre ou cinq jours, ils trouvèrent enfin une solution avec la domination de la conjugaison : construire un supermarché pour avoir du travail, gagner de l’argent pour acheter de la nourriture pour  bien dormir ... Par chance, ils étaient tous d’accord et se mirent à construire le magasin. Neuf jours plus tard, le supermarché était construit et ils embauchèrent des gens. Tout allait parfaitement mieux !!!

 

*

 

2e histoire, «  Gabriel, ouvre vite »

 

                 [ …] Après avoir lu ce petit papier, je réfléchis à la personne qui aurait pu écrire ça. Je vais acheter le journal et voilà ce qu’il y a écrit comme titre : Gabriel, ouvre vite ! J’achète immédiatement le journal mais je commence sérieusement à m’étonner ! Je demande à une dame si elle aurait  par hasard, une idée de la personne qui avait écrit cela, mais elle ne m’a pas répondu. Je me dis alors dans ma tête : pas très bien élevée dites donc !!! C’est vraiment étrange …...

 

                Finalement, un jeune homme de 27 ans environ vient me demander :

Qui a écrit cela ? En me montrant un papier avec écrit «  Gabriel, ouvre vite » !

Vous savez ce que je lui réponds ? GABRIEL, OUVRE VITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Isaure C. en 6e2

 

***

 

La récolte des verbes

 

          Dans les pays des mots, la récolte des verbes arriva. Ce pays imaginaire

(La Russie)  avec beaucoup de verbes, noms, classe grammaticales…

 Dans ce pays magique les personnes sont bizarres.

 Une petite fille de onze ans vit en Russie.

 Cette petite fille ne va pas à l’école, tous  les jours du matin au soir, elle récolte des verbes (étranges). Elle achète des verbes. Comment achetez vous des verbes ?

 Les verbes ça ne s’achète pas. C’est une histoire imaginaire.

 

           La petite fille de onze ans pratique une seule chose. Sa passion est de récolter plein de mots mais surtout des verbes. Cette petite fille va dans la rue pour récolter des verbes. Ella a 999 998 996 995 verbes. Voilà cette histoire est magique. Ce pays est extraordinaire.

                                     

*

 

Le grand secret

 

 

Un jour avec la classe de 6e3, nous sommes partis dans un jardin public.

Avec mes copines nous nous sommes assises sur un banc à côté d’un pigeonnier, dans ce parc public il y avait de la pelouse comme tous les parcs

Un garçon qui venait juste d’arriver dans cette école s’appelait Gabriel.

Comme il était assez sympathique, les garçons de notre groupe ont bien voulu l’accepter parmi nous.

 

Dans notre classe il y a un groupe de filles très méchantes. Je disais à mes copines que ces filles étaient méchantes. Elles venaient juste de passer devant nous. Une de ces filles qui est amoureuse de Gabriel, notre ami, a jeté un papier par terre.

      Nous avons dit à Gabriel : c’est pour toi « ouvre vite !!! » Sur le mot il était écrit « tu sais que je t’adore, tu es beau, gentil et tu as de beaux yeux bleus ». Gabriel fut touché par ces mots

Nous avons demandé à cette fille si elle l’aimait, elle nous a répondu que oui et depuis elle est devenue beaucoup plus gentille.

 

Emma U en 6e3 en 2010.

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