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Le blog de Monsieur Dyrek
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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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1 juin 2007

Printemps des Poètes 2006

LE PRINTEMPS DES POÈTES 2006

À SAINTE-ÉLISABETH POUR LES CLASSES DE 5e

POURQUOI UN CONCOURS DE POÉSIE EN 5e ?

     Une triple occasion se présente pour l'organisation d'un concours de poésie :

- La manifestation créée par le Ministère de l'Éducation et qui revient chaque année à l'approche des beaux jours, "Le Printemps des Poètes", dans une fête de la poésie bien présente à Sainte-Elisabeth depuis plusieurs années.

- Le don des élèves en 5e qui ont de la facilité à jouer avec les mots, à entrer en poésie, à allier consignes et créativité.

- Un hommage au poète d'aujourd'hui Marc Alyn entré en poésie en recevant à vingt ans le Prix Max Jacob. Jean Orizet voit dans son œuvre « Une poésie du souffle, servie par un lyrisme et une passion du langage que Marc Alyn pousse à son point d’incandescence. » Son ouvrage Le piéton de Venise s’est vu décerner un grand Prix de l’Académie Française en 2005. Voici un poème puisé dans Le Scribe errant, qui fait partie de la trilogie Les Alphabets du Feu :

« Je fus l’oiseau : je vivais des miettes que me jetaient les quatre vents.

Je fus l’homme : je subsistais grâce à des transfusions de temps.

Je fus chien : je rongeais ma chaîne avant ma chair.

Je fus argile : je rêvais de sentir sur moi les doigts divins.

Je fus girafe : je grignotais les feuilles de l’arbre de Vie.

Je fus taupe : je passais au crible de mon corps toute la tendre Terre grise.

Je fus chat : je jouais à la souris avec la mort.

Je fus feu : j’écrivais des lettres brûlantes aux forêts.

Je fus Dieu : j’inventais l’enfer afin d’y établir ma résidence secondaire.

À présent je suis moi – me dit-on – mais qui suis-je ? »

QU'ESPÉRER GAGNER ?

     Dans chacune des 5e, le meilleur poème sera récompensé d'un recueil du poète Marc Alyn, plus un livre de poésie jeunesse. Les deuxième et troisième de chaque classe recevront eux aussi un livre de poésie. Les meilleures productions seront récompensées par un diplôme, seront présentées sur le site de l’école (www.sainte-elisabeth.com « Écriture et poésie ») et seront remises à Marc Alyn.

     COMMENT PARTICIPER, QUAND, EN COMBIEN DE TEMPS ?

     Écrivez maintenant un poème de quatorze vers. Les 13 premiers vers, ni trop courts ni trop longs, commenceront tous par

« Je fus » ou

« Je suis » ou

« Je serai » dans l’ordre que vous voudrez.

Le quatorzième vers sera différent, avec de l’invention et de la surprise.

     Changez de vers sans attendre la fin de la ligne, ne vous obligez pas à faire des rimes, mais pourquoi pas ? Vous pouvez ménager des strophes, groupes de vers séparés par un saut de ligne. Favorisez l'originalité, la beauté des images poétiques, la recherche verbale, la fantaisie, l'humour, l'émotion ou la justesse de l'observation. Faites un brouillon, recopiez-le au propre très lisiblement sur un seul côté de grande feuille, en mettant votre prénom et votre nom. Temps d'écriture : le reste de l'heure.

     RÉSERVOIR DE MOTS POSSIBLES, empruntés au recueil de Marc Alyn :

     source, parole, planète, scribe, fourmi, cigale, lionceau, poulain, fleur, caillou, ruisseau, ciel, lumière, ombre, alphabet, océan, araignée, poème, temps, oiseau, toile, enfant, rêve, souffle, soleil, image, brouillard, chevreuil, éclair, onde, mot, arbre, voyage, voix, espoir…

PALMARÈS 2006

     Trente poèmes finalistes ont été sélectionnés par le professeur organisateur du concours.

Ils ont été soumis à la lecture du poète Marc Alyn qui a primé trois poèmes par classe.

Cinquièmes 1 :

Premier prix : Claire MARGUERITTE

Deuxième prix : Lina DAOUI Troisième prix : Agathe CAMBOLY

Quatrièmes ex æquo : Marie-Suan CURTAUD, Oriane de LILLE, Lola ESCLAFIT, Praveen JINASENA, Maximilien MATTIACCI, Helen O’NEIL, Aria YASUDA

Cinquièmes 2 :

Premier prix :  Mélanie CHÉREL

Deuxième prix : Élodie LAUREYS Troisième prix : Théau DEBROISE

Quatrièmes ex æquo : Pierre AUREILLE, Emmanuelle De GUIGNÉ, Luc de SÉGUIER, Agathe DOREL, Shiranie FRANCIS, Marion HÉBRARD-LEMAIRE, Anita-Carlota NGOK-BASSOMB

Cinquièmes 3 :

Premier prix : Jean-Robin RATIER

Deuxième prix : Cécile PETER Troisième prix : Isik DARENDE

Quatrièmes ex æquo : Solène De SAINT-PREUX, Morgane DELAFOY, Clarisse GOURDON, Eonika RASALONDRAIBE, Nicolas RECHATIN, Adélaïde SRIKHAMWANG, Xianyu ZHOU


FINALISTES DU CONCOURS DE POÉSIE SAINTE-ELISABETH 5 MAI 2006 HOMMAGES AU POÈTE D’AUJOURD’HUI MARC ALYN

Cinquième 1 :

Je fus ombre mais on m’a éclairé  / Je fus brouillard mais on me dissipa  / Je fus rêve mais on me réalisa  / Je fus alphabet et je formai des mots  / Je fus poème et l’on me raconta partout  / Je fus le temps et maintenant je suis le présent  / Je fus tonnerre et je serai lumière du désert / Je suis buisson et je serai un arbre sur lequel souffle le vent / Je suis source et je deviendrai fleuve / Je suis bourgeon et je m’épanouirai en fleur. / Je suis parole et aujourd’hui tous me chantonnent / Je suis cadeau et on va me déballer / Je suis enfant et je deviendrai grande, je serai maman / À présent, je ne suis plus miroir, je suis espoir.

Agathe C.

Je suis lumière : je me fais voir sur la terre et dans les airs. / Je serai espoir : j’aurai du pouvoir dans les châteaux de la Loire. / Je fus fleur : je me faisais manger par l’heure. / Je suis oiseau : un pauvre perdreau assoiffé d’eau. / Je serai éclair : j’irai à la vitesse du tonnerre pour faire du bruit. / Je fus fourmi : je détestais la pluie, il fallait que je me mette à l’abri. / Je suis temps : je mens comme le souffle du vent. / Je serai soleil : je ferai pareil que des ailes qui volent dans le ciel. / Je fus parole : je disais ce qu’il me plaisait au mois de mai. / Je suis image : je n’ai pas d’âge pour faire le page. / Je serai enfant : j’aurai le temps de prendre mon temps. / Je fus mot : plus rien à dire au sceau. / Je suis sablier : le temps est en train de s’écouler. / M’aime-t-on vraiment ? Je le sens.

Marie-Suan C.

Je fus une enfant dans le temps / Je fus le soleil dans le ciel de l’été / Je fus une onde faisant trembler le monde / Je fus un mot qui parle d’un oiseau / Je fus ton amour pour un jour.

Je suis l’éclair qui foudroie d’un regard lorsque l’on me met en colère.

Je serai grande comme l’océan / Je serai légère comme un souffle de vent / Je serai l’espoir qui viendra te voir / Je serai une fleur pleine de couleurs / Je serai le ruisseau qui t’offrira une source d’eau.

Aujourd’hui, me voici décrite comme un poème en vie.

Lina D.

Je fus ciel : je créais une certaine ambiance dans le ciel dense.  / Je fus chiot : j’étais douce et calme comme une peluche.  / Je fus source : j’alimentais mon esprit grâce à l’école qui m’instruisait.  / Je fus fourmi : je me trouvais petite au zénith.  / Je fus planète : je vivais dans ma petite existence d’enfance.  / Je fus araignée : je tissais ma toile pour attraper les mouches.  / Je fus cigale : je chantais le beau temps à qui voulait le printemps.  / Je fus oiseau : je chantais sur les branches de mon jardin d’enfance.  / Je fus étoile : j’éclairais tous ceux qui étaient dans la nuit.  / Je fus lionne :  je mordais tous ceux qui me taquinaient.  / Je fus ours : j’étais gourmande et je ne mangeais que des amandes.  / Je fus la voix : je servais de conseiller à mes amis.  / Je fus la souris : je rongeais les liens qui m’entouraient.  / Malgré tout ça, je ne sais pas encore qui j’étais.

Oriane de L.

Je suis fort et endurant au milieu des coups violents. / Je suis noir ou blanc, cela dépend. / Je suis la cause de nombreux pleurs et de cris de fureur. / Je suis aussi enchanteur, les demoiselles m’ont dans leur cœur. / Je suis la colombe dans la guerre et les larmes d’une nouvelle mère. / Je suis la gloire sur Terre et la joie d’un père. / Je suis cause de souffrances et j’installe en vous une grande dépendance. / Je suis le meilleur ami des cieux et surtout de Dieu. / Je suis le banc près des amants et je suis très élégant. / Je suis symbole de joie et de bonne humeur et éclaire votre intérieur. / Je suis voleur de cœur à mon grand malheur. / Je suis les paroles de la mariée. / Je suis les yeux d’un père qui regarde ses enfants en bas âge. / Amour est mon nom et je vogue sur un océan sans voir l’horizon.

Lola E.

Je fus fourmi : on ne faisait guère attention à moi. / Je fus caillou : on me donnait des coups de pied au cœur comme si de rien n’était. / Je fus planète : on me marchait dessus sans penser à moi. / Je fus lumière : on fermait les yeux quand j’étais trop près d’eux. / Je fus brouillard : on disait que je leur gâchais la vue.  / Je fus rêve : on ne me voyait que dans le sommeil.  / Je fus ciel : on ne me regardait pas souvent.  / Je fus toile : on me bousculait quand je leur gênais le passage  / Je fus image : on a finalement commencé à me parler.  / Je fus mot : on commençait à parler de moi.  / Je fus fleur : on commençait à me regarder.  / Je fus espoir : on était rassuré de m’entendre les consoler.  / Je fus source : on me demandait à présent des conseils.  / Maintenant je suis un enfant et je vais pouvoir faire l’expérience d’être : Heureux.

Praveen J.

Je fus l’espoir : j’allais d’homme à homme. / Je fus la source : le début de toute chose. / Je fus l’oiseau : je volais au-dessus du temps. / Je fus la parole : un fluide musical.

Je suis l’ombre : ma deuxième âme. / Je suis le souffle : je répands le bonheur. / Je suis l’Alphabet : depuis ma plus tendre enfance. / Je suis l’océan : tremblant à chaque brasse.

Je serai la fleur : petite pousse d’espoir. / Je serai la pluie : réservoir de vie. / Je serai le soleil : usé d’éclairer la terre. / Je serai le voyage : je découvrirai le monde.

Je suis l’ensemble de tout ceci car je suis un Enfant

Claire M.

Je fus planète : je faisais rêver toutes les têtes. / Je fus fleur : j’étais belle comme le rêve.  / Je fus caillou : j’étais perdu dans ce vaste ravin.  / Je fus ciel : je changeais le Temps quand venait le printemps.  / Je fus lumière : j’illuminais ces sombres enfers.  / Je fus ombre : j’assombrissais ce monde sans paix.  / Je fus alphabet : à l’école tous les enfants m’apprenaient.  / Je fus poème : sur cette Terre personne ne m’enterre.  / Je fus Temps : personne ne pouvait vivre sans moi.  / Je fus soleil : je faisais la lumière du rêve.  / Je fus brouillard : j’allais vers les anges divins.  / Je fus éclair : de ma lumière je faisais peur aux enfants.  / Je fus mots : par ma richesse les gens s’exprimaient / À présent je ne suis rien, qu’un enfant qui rêve d’un astre lointain.

Maximilien M.

Je serai une toile : je serai la muse de mon peintre.  / Je serai une voix : je la ferai forte mais tendre.  / Je serai une onde : j’apporterai l’espoir.  / Je serai un mot : je serai le mot « amour ».  / Je serai un ruisseau : je coulerai doucement emportant les souvenirs.  / Je serai un voyage : j’emplirai les esprits des plus magnifiques images.  / Je serai une ombre : je me cacherai derrière la lumière.  / Je serai un poème : je serai le plus émouvant.  / Je serai un poulain : je courrai maladroitement.  / Je serai une image : je respirerai l’amour.  / Je serai une source : je naîtrai dans un désert et mourrai dans une bouche assoiffée.  / Je serai un oiseau : je prendrai mon envol courageusement.  / Je serai la pluie : je la ferai chaude et légère.  / Mais, que suis-je ?  Une poussière dans le monde.

Helen O.

Je serai président / Et je serai respecté et aimé par ma patrie / Je serai magicien / Et je donnerai espoir aux miens / Je serai peintre / Et je mélangerai les couleurs avec harmonie / Je serai sculpteur / Et je donnerai vie à mes créations / Je serai professeur / Et j’aurai le plaisir de partager mon savoir / Je serai aviateur / Et je ressentirai quelque chose de plus important que la peur / Je serai jardinier et sentirai la chaleur de la nature / Mais je ne suis qu’une enfant, une enfant qui rêve en marchant

Aria Y.

Cinquièmes 2 :

Je fus poulain, je me roulais dans le foin et la vie roulait autour de moi   / Je fus loup, je cours dans le vent des plaines qui apaise ma haine   / Je fus lionceau, je grattais la terre sèche et ma mère disait que j’étais sot  / Je fus  chevreuil, je mangeais les buissons et dès que j’entendais le bruit d’un homme je fuyais  / Je fus mésange, je me laissais tomber dans le vent de la liberté   / Je fus félin, marchant dans la nuit et dans la forêt de pins   / Je fus  brouillard comme ma vie creusée d’embûches grammaticales   / Je fus ruisseau, les pierres me contrariaient, mais c’est ce qui fait ma mélodie   / Je fus océan, les vagues roulant, un sillon passe, le surfeur arrive sur la plage   / Je fus  éclair, je suis jaune comme le soleil, mais je rime pas pareil  / Je fus espoir dans ma vie plein de brouillard un espoir de rime   / Je fus rêve, je hantais la vie des gens et quand je me réveille je suis néant   / Je fus  fleur réjouissant femmes et hommes j’ai le plaisir d’être vu  / Je fus  interminable, ce mot donne froid au dos car personne ne connaît son sens. 

Pierre A.

Je fus le rêve, je faisais briller une étincelle dans les yeux d’un enfant.  / Je fus  l’espoir, je donnais à la vie une chance, celle de croire. / Je fus l’éclair, je brisais des vies par un moment de colère.  / Je fus le ciel, je chassais les idées noires qui cachaient le soleil.   / Je fus un train, j’écartais l’idée de devoir faire un jour machine arrière.  / Je fus l’océan, dans mon infinie grandeur, j’essuyais les traces de malheur.  / Je fus les secondes, je pleurais à l’idée de devenir la dernière.   / Je fus le poème, j’offrais des vers qui nous donnaient l’envie d’aimer.   / Je fus le fruit, j’attendais  que l’on se penche pour me ramasser.   / Je fus le désir,  je brûlais d’envie jusqu’à en périr.   / Je fus un souffle, je donnais vie ou l’éteignais.   / Je fus la multitude, je souhaitais n’être qu’une.   / Je fus l’ombre, je couvrais la peine de chacun.   / Maintenant je suis juste moi et ça me va.

Mélanie C.

Je suis  fille sur la Terre  / Je suis espoir en quelques vers

Je suis l’amour sur tous les coeurs  / Je suis patience à chaque heure

Je suis  réalité lors d’une vérité / Je suis pensive lors d’une pensée 

Je suis  feu quand il fait nuit / Je suis eau au fond des puits

Je suis vie, pas trop la mort  / Je suis  juste avant remords

Je suis peine et je suis joie  / Je suis juge de toutes les lois

Je suis  là, nous sommes tous là dans un long poème / Eh oui, peine, joie, amour, tout y est dans un poème

Emmanuelle de G.

Je suis la source : je suis père des grands fleuves et des ruisseaux  / Je suis bruit : je suis cri qui parcourt le monde  / Je suis terre : la vie est puisée de moi-même  / Je suis  lumière : mon bonheur et la vie vous enroberont de toutes parts / Je suis ombre : méchanceté et enfer vous tortureront l’esprit  / Je suis souffle : je souffle la lumière sur les ombres les plus sombres  / Je suis glace : ma dureté d’esprit est solide comme un roc   / Je suis ciel : mon arc est plus beau que toutes les choses imaginaires   / Je suis éclair : j’illuminerai votre peur et nos  craintes  / Je suis rêve : je suis bien présent dans le cœur des enfants   / Je suis voix : je suis présent, belle et parfois laide et là dans la vie quotidienne   / Je suis fleur : ma beauté vous envoûtera et vous encouragera   / Je suis océan : ma gigantesquité et ma vaguité me feront un compagnon tranquille

Et je ne sais qu’une chose : c’est que je ne sais rien !

Luc de S.

Je fus  éclair : j’abattis ma foudre où bon me semblait  / Je fus  soleil : ma clarté rayonnait à travers le ciel bleuté  / Je fus ciel : mon bleu éclatant dominait la terre   / Je fus nuage : je couvrais le ciel à la vitesse d’un éclair   / Je fus terre : je contrôlais l’univers on m’appelait bleu   / Je fus volcan : je crachais mes flammes où il me plaisait   / Je fus  océan : je couvrais la terre par mon bleu miroitant  / Je fus montagne : mon pic traversait les nuages et le ciel éclatant   / Je fus fleuve : j’étais la source des hommes qui seraient morts sans mon eau   / Je fus lumière : j’éclatais ma lumière à travers l’univers   / Je fus animal : j’étais la vie de la terre sans merci   / Je fus végétal : j’étais l’oxygène des humains   / Je fus roche : on disait que j’étais dur et solide mais mon cœur n’était point.  /  Enfin bon je suis moi. J’ai survécu aux éclairs, au soleil, au ciel, aux nuages, à la terre, aux volcans, aux océans, aux montagnes, aux fleuves, à la lumière, aux animaux, aux végétaux, aux roches. Je suis là et je suis humain. 

Théau  D.

Je suis moi, m’intéressant à toi . / Je suis toi, t’intéressant à moi.  / Je suis lui, celui qu’on oublie.   / Je suis elle, celle qu’on aime.   / Je suis  celle-ci, à qui tous les malheurs arrivent.  / Je suis celui-ci, à qui la chance tourne.   / Je suis eux, qui restent inséparables.   / Je suis  ceux, séparés par les mers.  / Je suis  cette femme, qui a touché le fond.  / Je suis cet homme, qui a réussi sa vie.   / Je suis la chose, qui reste dans les cœurs.   / Je suis rien, personne ne pense à moi.   / J’ai compris leurs vies et la mienne aussi.

Agathe D.

Je fus  parole : je marchais sur les mots  / Je fus  soleil : je regardais là-haut / Je fus lumière : j’éclairais le monde   / Je fus galaxie : j’avais l’univers à mes pieds   / Je fus souffle : je nageais en liberté   / Je fus  alphabet : je sortais de partout  / Je fus  enfant : je riais aux éclats sans penser à l’avenir  / Je fus image : j’entendais mes défauts et qualités   / Je fus  temps : je m’amusais, sans me soucier des grognements des gens.  / Je fus océan : j’observais mon bleu stupéfait   / Je fus  espoir : je donnais courage aux autres  / Je fus planète : je parcourais le soleil en vingt-quatre heures   / Je fus fleur ; j’inventais toutes sortes de parfums   / À présent je suis là, devant mon chemin !

Shiranie F.

Je suis  l’Été, un ciel aussi clair que l’eau,  / Je suis l’Automne, mouillé comme un ruisseau,   / Je suis l’Hiver, quand le soleil se meurt,   / Je suis  le Printemps, orné de toutes fleurs,   / Je suis toutes les saisons,   

Je suis  le Vent, froid en Hiver, chaud au Printemps,  / Je suis  la Pluie, qui nous arrose en tombant,  / Je suis le Soleil, notre lumière naturelle,   / Je suis  la Tempête, celle qui nous éveille,  / Je suis tous les temps   

Je suis  les Minutes, elles sont vraiment rapides parfois,  / Je suis les secondes, un peu trop rapides pour moi,   / Je suis  les Heures, celles qui passent trop lentement,  / Que serais-je sans tout ça je me demande vraiment…

Marion H-L.

Je fus  l’araignée qui tisse sa toile.  / Je fus le scribe qui écrit les mots dits par l’alphabet.   / Je fus le ruisseau qui prend sa source au pied d’un arbre   / Je fus  l’océan avec le vent qui souffle dans le brouillard  / Je fus le lionceau qui essaie d’attraper la cigale sautante.   / Je fus  le poulain qui mange les nouvelles fleurs.  / Je fus  la fourmi qui passe sur le caillou avec une miette.  / Je fus l’oiseau qui passe en éclair pour son long voyage.  / Je fus  le chevreuil qui se cache dans l’ombre.  / Je fus  l’enfant qui rêve d’une planète faite de parole et de poème.  / Je fus le soleil dans le ciel.   / Je fus  la lumière qui chasse l’ombre  / Je fus la voix de l’espoir en image.   / Maintenant, je suis le loup qui court par tous les temps.

Élodie L.

Je fus parole : je fabriquais mes mots en fonction du printemps   / Je fus océan : j’étais d’une beauté infiniment grande   / Je fus la liberté : je pouvais dire tout ce qui pouvait venir du coeur   / Je fus  la pureté : j’étais saine, mon parfum changeait tous les matins  / Je fus la lumière : j’éclairais les fleurs comme Dieu le fit au firmament   / Je fus  séquestrée : fourbement enfermée ici pour des saphirs  / Je fus espoir : nous attendions que vous veniez nous secourir   / Je fus brouillard : je me sentais inexister dans cette morose couche épaisse   / Je fus l’Amérique : des vastes territoires et des frontières unies   / Je fus planète entière : j’étais un pays en plusieurs petits pays. / Je fus  araignée : je subsistais grâce aux toiles que je tissais  / Je fus le soleil : je veillais à ce que la terre ait de la lumière   /  Et maintenant je suis et je serai moi en étant Homme Et je vous le dis en confidence C’est peut-être mieux comme ça.

Anita-Carlota N-B.

Cinquièmes 3 :

Je fus paysage : tout le monde m’admirait. / Je fus montagne : j’avais la tête dans les nuages. / Je fus ruisseau : à travers prés, fleurs et groseilles. / Je fus souvenir : le temps d’un voyage court, certes, mais beau. / Je fus espoir : je réconfortais ceux dont la vie allait, venait. / Je fus cadeau : pour mon père, ma mère, lorsque je suis née. / Je suis enfant : je le resterai jusqu’à 17 ans. / Je suis bonheur : pour ceux dont la vie est pleine de fleurs. / Je suis ennemi : pour le sommeil, le sérieux et les soucis. / Je serai nature : pour tous ceux qui en seront sûrs. / Je serai reine : dans un pays magnifique, mais pourquoi ? / Je serai paix : le jour où les guerres ne seront que paix. / Je serai île : peut-être au paradis ?

Ou peut-être serai-je fourmi, cigale, lion, abeille ou rat, le jour où ma vie prendra fin mais où le ciel sera pour moi comme une hirondelle, belle…

Solène de S-P.

Je suis une ombre, je me faufile dans le monde.   / Je suis une fourmi, aussi discret qu’un ange.   / Je suis un lionceau, aussi rapide que le son d’une voix.   / Je suis un ruisseau, je fais couler l’étendue de mon âme.   / Je suis  l’alphabet, plus grand que l’oméga.  / Je suis la lumière, j’illumine les journées.   / Je suis un oiseau, je vole de mes propres ailes.   / Je suis l’océan, vaste bonheur à donner.   / Je suis une parole, je sors de toutes les bouches.   / Je suis le ciel, je voyage sur mon nuage.   / Je suis une planète, amour à partager.   / Je suis un mot, je m’éclipse dans la nature.   / Je suis un enfant, j’essaye d’échapper à la mort.   / Mais ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas d’identité.

Isik D.

Je fus :  un rêve plein d’imagination pour les enfants.  / Je fus : un ciel pour donner vie aux sourires.   / Je fus : une mer pour avoir laissé vivre.    / Je fus : une image pour m’avoir fait regarder.  / Je fus : une lumière pour avoir éclairé le chemin.    / Je fus : un soleil pour avoir brûlé à jamais. / Je fus : un espoir pour que tu ne perdes pas confiance. / Je fus : un poème pour laisser parler les mots.  / Je fus : Marie pour avoir donné naissance au tout puissant.   / Je fus : une tendresse pour te consoler.    / Je fus : un enfant où je m’amusais.   / Je fus : une âme le jour où c’était arrivé.  / Je fus : une fleur pour avoir fleuri dans ton cœur.    / Je fus - Je serai -  mais je resterai. 

Morgane D.

Je fus présente, lors de la création du monde ;   / Je fus présente, lors de la création de l’homme ;   / Je fus  présente, lorsqu’il commit le péché originel ;  / Je fus présente, encore longtemps après ;   / Je fus présente, après toutes les guerres ;   / Je fus  présente, pour calmer les tempêtes ;

Je suis  présente, après toutes les disputes ;  / Je suis présente, avec les gens qui s’aiment ;   / Je suis présente, lorsqu’ils sont silencieux ;   / Je suis présente, pour calmer les âmes en peine ;   / Je suis présente, avec l’harmonie dans l’esprit ;    / Je suis présente, dans le cœur de chacun ;   / Je serai  présente, jusqu’à la fin du monde ;  / Car on me dit colombe, mais je suis simplement la paix, qui ne disparaîtra jamais.

Clarisse G.

Je fus une fleur au milieu d’un champ,   / Je fus  une date au milieu du temps,   / Je fus le rire d’un petit enfant,   / Je fus  un mot au milieu du poème  / Je suis un arbre au milieu des champs,   / Je suis un siècle au milieu du temps   / Je suis  le cri du petit enfant,  / Je suis un vers au milieu du poème,   / Je serai  le champ avec ses fleurs,  / Je serai  le temps avec ses dates,   / Je serai  l’enfant avec son rire,   / Je serai  le poème avec ses mots.  / Je serai tout car j’ai espoir, / Moi qui n’étais qu’un petit mot au milieu des vers et des proses.

Cécile P.

Je fus cette rose blanche : sans tache et sans défaut.  /   Je fus une petite fille : aveuglée par le brouillard qui fait du mal sans le savoir.  / Je fus le monde : avec un cœur de pierre avec tant de haine et tant de guerre.  / Je suis la vie : je souris et je vis en pensant que le paradis est ici.   / Je suis le rire : je m’oblige à être drôle pour oublier que ma vie ne l’est pas. / Je suis  jeune : voulant aider les gens qui souffrent et qui ont peur.   / Je suis chrétienne : ma foi est immense et qu’importe ce que les autres en pensent.   / Je suis la musique : j’ai cette envie d’écrire et de m’exprimer. / Je serai  une jeune fille : me souciant de ma tenue et en oubliant qui je fus.  / Je serai heureuse : le bonheur et la joie reflèteront en moi. / Je serai  la lumière : j’éclairerai ceux qui sont dans l’ombre.  / Je serai  l’espoir :  d’une vie de paix et d’amour.  / Je serai  moi : naturelle avec mes qualités et mes défauts et l’on m’aimera pour ça.  / Et maintenant je suis ce que je suis !!!

Eonika R.

Je fus scribe : quand l’enfant me donnait la source de parole.   / Je serai araignée : quand je me prendrai dans ma propre toile.   / Je fus été : ou les fleurs lançaient des poèmes au loin.   / Je suis ombre : où personne ne voit mes ondes   / Je fus lionceau : quand les ondes du soleil caressaient ma peau.   / Je serai oiseau : quand on me jettera des cailloux à la place des graines.   / Je serai océan : quand tous les ruisseaux  se joindront à moi.   / Je serai planète : quand les voix des enfants m’imagineront.   / Je fus désespoir : quand aucun mot ne sortira du feu brûlant.   / Je suis lumière : car l’amour ne cesse et ne cessera jamais.   / Je serai cigale : quand la fourmi m’invitera le jour de l’hiver.   / Je fus souffle : quand mon souffle atteignit le brouillard.   / Je  suis ombre : car le brouillard et la boule noire sont avec moi.  / À présent  - me dit l’oracle  - es-tu l’ombre ou la lumière

Jean-Robin R.

Je fus source de bonheur / Je fus lumière parmi les ombres  / Je fus espoir dans la misère / Je fus le rêve qui se réalisa

Je suis le souffle du vent qui t’emporte / Je suis le ruisseau qui coule devant toi / Je suis la voix que tu entends derrière toi / Je suis tout ce que tu vois

Je serai ton aide jusqu’à ta mort / Je serai l’émotion que tu ressentiras / Je serai le temps que tu trouveras long / Je serai le ciel que tu regarderas / Je serai toujours là pour toi

Je fus la vie, je suis la vie, et je serai… la vie

Nicolas R.

Je fus la fourmi : je restais dans l’ombre en attendant le soleil se coucher. / Je fus l’oiseau : je volais d’arbres en arbres jusqu’à l’araignée.  / Je fus l’enfant : je dormais sur l’océan pendant mon rêve.  / Je fus la parole : je récitais mon poème jusqu’à l’a fin de mon alphabet.

Je suis la lumière : la voix de la source.  / Je suis le caillou : là où je suis éclairée par le souffle.  / Je suis le lionceau : qui entend la voix de l’espoir.  / Je suis le ciel : qui surveille et qui va le voir.  / Je suis l’image : qui sens l’onde de l’envoi. 

Je serai la fleur : qui fera passer le temps. / Je serai le poulain : qui rêvera d’être en voyage.  / Je serai la cigale : qui chantera en large.  / Je serai le brouillard dans longtemps.  / Je serai le scribe avec tous les poèmes.  / Je serai toujours la même.

Je fus, je suis, je serai rien et tous.

Adélaïde S.

Je suis image en train de s’effacer.  / Je suis un arbre qui n’a plus de vie.  / Je suis le vent qui n’a plus de souffle.  / Je suis le ciel qui a perdu la couleur.  / Je suis le soleil  qui ne brille plus jamais.  / Je suis l’oiseau qui n’a plus de plume.  / Je suis la lumière qui devient sombre.  / Je suis le cœur qui n’a plus de l’amour.  / Je suis un enfant qui n’a plus de rêve.  / Je suis seule sur la plage en face de l’océan. / Je suis la glace qui  ne fondra jamais / Je suis perdue dans le noir, où il n’y a personne.  / Je suis là où il fait sombre.  / Ah, dis-moi, où je suis bien être ?

Xianyu Z.

     Organisation du concours : Monsieur Dyrek, professeur de français

     Remerciements chaleureux à Monsieur Garnier, professeur de Technologie, pour le diplôme et la couverture, à  Madame Audigier, Conseillère Principale d’Éducation,  pour la calligraphie des diplômes, à Monsieur Christmann, Chef d’Établissement, pour avoir permis ce concours et en avoir donné les moyens, au poète Marc Alyn pour avoir accepté d’être notre poète référent 2006, et à tous les élèves de cinquièmes qui ont superbement joué le jeu des mots et des images en égrenant l’être à tous les temps.


Je fus  poème : je faisais rêver les filles  / Je fus  caillou : je faisais mal quand on me lance.  / Je fus ciel : j’étais gris après l’orage.   / Je fus soleil : j’éclairais la terre avec ma couleur jaune.   / Je fus  temps : je faisais tourner vos aiguilles pour que vous arriviez à votre but.  / Je fus  voix : je disais à ma petite cousine que j’étais la petite voix de son cœur.  / Je fus enfant : je travaillais avant de jouer. Je fus  arbre : je sentais bon avec mes feuilles.  / Je fus fleur : je m’épanouissais au printemps avant d’être jolie.   / Je fus ruisseau : je m’écoulais tranquillement avant de me jeter dans la mer.   / Je fus  mot : j’étais beau à entendre pour des amoureux.  / Je fus poulain : j’étais marron comme une noisette.   / Je fus  alphabet : je construisais des mots pour que les hommes puissent communiquer. 

Mathilde S.

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Commentaires
G
Quels magnifiques poèmes produisent les élèves au tremplin d'un grand poète !
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